• AFP - Le Conseil constitutionnel valide le financement public des cultes en Alsace-Moselle

    AFP  le 21-02-2013 à 18h22 - Mis à jour le 22-02-2013 à 03h25

    STRASBOURG (AFP) - L'Etat laïc peut continuer à rémunérer prêtres, pasteurs et rabbins en Alsace et Moselle, a estimé jeudi le Conseil constitutionnel, pour qui les pères de la Constitution ont souhaité préserver le "régime concordataire" spécifique à ces départements, hérité de l'histoire.
    Saisis par une association de défense de la laïcité qui dénonçait le principe de cette rémunération, les Sages ont considéré qu'aussi bien en 1946 qu'en 1958, les constituants n'avaient "pas entendu remettre en cause" la rémunération des ministres du culte par l'Etat dans les départements alsaciens du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, ainsi qu'en Moselle.

    La dépêche entière sera visible ici.

    On notera que l'ensemble des français contribue financièrement à bafouer de cette manière l'article Premier de la Constitution. Il est visible que les "Sages" n'ont pas de véritable argument à opposer à la requête de l'APPEL, pour résumer "c'est comme çà parce que c'est comme çà".

    Devra-t-on s'avouer vaincus ? Non, bien sûr, cette criante anomalie devra ressortir un jour, et enfin être résorbée, quoi qu'en aient pensé les rédacteurs de la Constitution qui se sont déjugés en admettant cette incohérence. Incohérence d'autant plus grave, qu'elle concerne l'article premier.

    Les religions relèvent, rappelons-le toujours, de la sphère privée : utiliser des fonds publics alimentés par nos impôts pour rémunérer des ministres des cultes relève de l'abus le plus criant, c'est pourtant clair.

    Pour financer des écoles privées, même "sous contrat", c'est tout aussi haïssable, bien entendu.

    Bien sûr, cette grossière anomalie n'est pas la seule. Quand un président engage l'armée de son pays pour défendre violemment des intérêts privés dans un autre pays, c'est condamnable. Quand un ministre de l'Intérieur engage gendarmes mobiles et CRS pour défendre toujours violemment des intérêts privés dans l'hexagone, c'est toujours aussi condamnable. Quand il utilise ces mêmes forces pour faire taire encore plus brutalement des citoyens qui contestent des mesures ne favorisant que les plus riches (et de loin), ne faudrait-il pas parler de crime ?

    Le Système tout entier est désormais vraiment à jeter. Quelles que soient les étiquettes de ceux que les partis les plus puissants, appuyés exclusivement ou presque par les médias, ces "candidats" obligés ne sont que les bras armés de la Grande Finance Internationale, et du lobby plus ou moins international des fabricants d'armes. Peut-on laisser indéfiniment cette situation perdurer ?

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