• Les politiciens actuels devraient un peu réfléchir à cette laïcité qu'ils torturent pour tuer notre tissu social. Ils scient la branche qui leur apporte tant de bienfaits.

     

    Vingt dieux... et des poussières

    26/04/2010


    icone othodoxeL’entité Dieu a été inventée par des hommes. Pas grave, c’est leur affaire. Si certains pensent nécessaire d’avoir un Quelquechose qui les transcende pour être heureux, et lui parler comme à un psychiatre pour se sentir équilibrés, pourquoi pas ? En revanche, s'ils sont prosélytes au point de prêcher partout ce qu'ils considèrent comme "la bonne parole", il descendent au même niveau que les politiciens, et ce n'est pas un compliment.

    Les religions occidentales (à la différence de leurs homologues orientales, généralement plus philosophiques et moins tyranniques) sont surtout des façons pour un encadrement plus ou moins lâche, de mener des humains dans un certain sens. Souvent, elles sont très liées avec le pouvoir temporel, et la synergie fonctionne bien entre eux. Autrefois, en particulier dans le judaïsme ancien, allaient de pair le grand-prêtre, et le chef de guerre. C'était un binôme très fréquent. Parfois, un seul personnage occupait les deux fonctions, le Roi : tels David ou Salomon.

    La laïcité, et là-dessus les opinions divergent, se devrait de renvoyer soigneusement les religions dans la sphère privée. Il faudra noter d’ailleurs, que l’Islam là-dessus, et le judaïsme également, sont plus discrets qu’un christianisme arrogant et souvent tyrannique. Voir ce qui se passe aux Etats-Unis, qui ont une laïcité théorique, mais où les religions chrétiennes (puisque pour eux les sectes sont des religions) sont pour le moins envahissantes, voire plus encore.

    Le Pouvoir actuel en France, pas du tout neutre, aurait intérêt à méditer sur ces obligations dont nos ancêtres d'il y a un siècle ont codifié et entériné le bon usage. Il a délibérément mis la laïcité entre parenthèses, afin de jouer à exacerber des antagonismes, au lieu d’être un arbitre, négociateur discret, impartial et éclairé. Les républicains ne lui diront pas merci.

    BO

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  • Cet article a cinq ans, il n'a pas pris une ride : ce n'est pas forcement de bon augure. Rappelons-le ici.

    Lundi 14/06/2011 17h30


    L'Histoire nous l'a démontré tout au long de son déroulement. Ceux qui, par le hasard de la naissance, ou parce que le destin les a portés en position de décider pour les autres, ou même parce que des élections dites "démocratiques" les ont amenés à ce poste, ont souvent brillé par leurs défauts plus que par leurs qualités, par leurs exactions plus que par le sérieux de leur engagement envers le peuple.

    honnêteté
    De Néron à Philippe le Bel, des Borgia aux souverains espagnols confrontés au Nouveau Monde, car les exemples pullulent, rares ont été les souverains dont la probité pouvait être louée. Peut-être pourrait-on citer Haroun al Raschid, ou le grand Cyrus... Et parmi les élus, il semble que De Gaulle pouvait se parer de cette qualité.
    Pour l'époque la plus actuelle, il est préférable de se voiler la face, tant la situation est loin de cet idéal. Serions-nous revenus à cette époque dépravée que fut la Régence ? Non, probablement celle-ci est-elle allègrement dépassée dans la course au gain le plus grand dans les délais les plus brefs. Quant aux noms de ceux parmi les élus ou les décisionnels pour lesquels des enquêtes ont été lancées à leur encontre, leur énumération ressemble plus au Bottin qu'à la liste de la ménagère. C'en est au point qu'un changement s'impose au niveau mondial, tant ce qui est toujours au moins un délit ressemble presque, désormais, à la règle.
    C'est d'autant plus grave, que cette malhonnêteté s'étend à la fois sur un défaut de probité généralisé, et sur une façon cynique de s'asseoir sur ses propres engagements, en regardant ailleurs. La confiance est exigée, sans rien en retour qui pourrait la justifier, hormis la force.

    humilité
    Quand vous prenez en charge le sort des autres, une grande responsabilité pèse sur vos épaules, que vous en soyez conscient, ou pas. De vos actes les plus infimes, en apparence, dépendra le sort de centaines, de milliers, voire de millions de personnes qui vous auront choisi, parfois, mais la plupart du temps qui subiront vos décisions. Tenir compte de ce facteur pour œuvrer au plus juste requiert de l'honneur bien sûr, mais aussi une grande humilité pour oser écouter les critiques, et en tenir compte. L'arrogance, à ce stade, est une catastrophe que tout le monde paye cher.
    C'est pourquoi il faut accepter, parfois de se dire que dans ses décisions on s'est trompé, et même l'admettre publiquement afin d'opérer un changement d'orientation, s'il est encore possible. S'il ne l'est pas, il ne faut pas hésiter à trouver une solution peut-être pas idéale, mais meilleure que celle de l'intransigeance.
    Sans vouloir être méchant, il n'est pas certain que la grande majorité des exigences mises en pratique au sommet de l'État depuis pas mal d'années déjà, assument cette nécessaire humilité.

    solitude
    Celui qui accepte cette charge de conduire d'autres personnes, qu'il le veuille on non, est comme le capitaine d'un navire "le seul maître à bord". Il peut s'entourer de conseillers, au nombre parfois pléthorique. Il peut laisser le vote des lois à débattre aux représentants du peuple, ces lois le plus souvent émanent en premier chef de lui-même, et en dernier ressort c'est lui qui signe leur promulgation. Avec des mécanismes un peu différents, aux différents étages de la pyramide des pouvoirs géographiques c'est à peu près le même processus.
    Naturellement, ceux qui auront mis en place le plus grand nombre de conseillers auront tendance à se reposer sur eux pour initier la plupart des projets, ceux qui intéressent moins "le grand Homme". C'est une sorte de lâcheté. En revanche, les idées parfois fulgurantes et pas forcément adéquates auront la priorité, et dans ce cas de figure le solitaire se transformera en dictateur pour une décision. Et vivent les critiques !
    En tout cas, l'honnête, l'humble, celui qui fera ce travail parce que c'est son devoir, et non parce que cela l'amuse, aura pour lui une grande solitude au cœur.

    charisme
    Parfois, des décisions seront à prendre, dont l'auteur saura qu'elles sont vraiment nécessaires pour le bien de tous à moyen ou long terme. Celles-là, il lui faudra les expliquer, et les expliquer encore, en toute honnêteté, en toute humilité. Mais en même temps, il faudra faire preuve de charisme pour imposer aux inévitables détracteurs les vues initiant cette décision, et les modalités de celle-ci.
    Particulièrement dans ces circonstances-là, la ou le dirigeant(e) se sentira bien seul(e). Même si ses conseillers opinent, et approuvent le raisonnement menant à cette décision, il sera nécessaire d'obtenir de la part d'une fraction large des personnes concernées un assentiment, qui pourra souvent être teinté d'inquiétude et de fatalisme. Éloquence, sûreté dans le maintien, le regard et la voix seront des moyens nécessaires à faire partager ses vues au plus grand nombre.
    C'est pourquoi, pour de tels moments, il sera incontournable de "descendre dans l'arène", de se montrer seul en public, et seul contre tous de montrer que le gouvernail est tenu fermement et avec discernement. L'exercice est déconseillé aux hésitants, aux peureux, à ceux qui sont là pour la prébende, et non pour tout simplement diriger.

    vision à long terme
    De telles prises de risque en public sont habituellement réservées à des projets longs, de ceux que, faute d'en avoir tous les éléments, le commun des mortels a du mal à appréhender, à admettre, à accepter. C'est pourquoi une politique hardie doit se préparer, s'analyser, s'intégrer dans une vision de l'avenir cohérente, et bénéfique pour la majorité.
    En lieu et place de réaction, comme procèdent certains au coup par coup en pleine incohérence, il faut prévoir des actions qui auront des effets dans cinq, dix, vingt ans, voire plus. Il faut inscrire dans la durée, concernant certains actes, une vraie politique du futur. Exercice difficile, demandant beaucoup d'implication, de travail, mais exercice indispensable à la gouverne d'un État, s'inscrivant dans la durée. Heureusement, dans la genèse de tels projets, des conseillers bien choisis, mais pas trop nombreux sauront donner du corps à ce qui peut n'être au départ qu'une idée minuscule.

    souci du détail
    Pour éviter le désagrément de décider l'épée dans les reins, même les grands projets devront entrer dans les détails le plus possible, dès le départ. Ils n'en seront que plus cohérents dans leur application, que plus faciles à expliquer, que plus passionnants à ciseler.
    Et puis, entrer dans le détail permet aussi de rester au niveau du simple citoyen, de prendre en compte l'impact que ce projet a pour lui personnellement. Cela aide le décideur à garder les pieds sur terre, à rester humble jusqu'au bout, à garder honneur et probité face à la condition de personnes plus vulnérables. Sans s'y noyer au point de perdre le fil directeur, les détails s'imposent.

    grandeur et misère
    Le vrai politique, celui qui est là parce que d'autres l'ont choisi, ne peut pas être heureux. Il sait que tôt ou tard il fera des erreurs. Selon sa place dans la société ces erreurs auront plus ou moins d'impact, sur plus ou moins de personnes. Il devra l'accepter, même si cela lui fait mal, surtout si cela lui fait mal. Ce sera pour lui une grande misère, parce que malgré tout il lui faudra continuer, parce que parfois d'autres erreurs inévitables interviendront : il lui faudra à la fois en réduire l'impact par d'autres décisions, et en même temps préparer d'autres décisions avec sérénité et sans faiblir.
    Cette misère est en même temps ce qui fait la grandeur du décisionnaire, qui doit constamment maîtriser ses peurs, ses doutes, ses penchants incompatibles avec sa fonction ou sa dignité, pour offrir toujours le meilleur à ceux qui ont confiance en lui, et plus encore à ceux qui n'ont pas confiance. La grandeur est dans l'adversité, la bourrasque et le gros temps.
    sabre au clair

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  • Voici cinq heures (et deux ans) que Rémi a été  victime d'un meurtre, comme d'autres avant lui, hélas.

    Victime d'un meurtre, en raison de ses principes de vie, comme tant d'autres !

    Souvenons-nous des massacres des canuts en 1834 !

    Souvenons-nous des massacres qui ont écrasé la Commune de Paris en 1871 !

    Souvenons-nous des grévistes tués à bout portant par l'armée en 1909 à Villeneuve Saint Georges, sous l'ordre de Clemenceau !

    Souvenons-nous des objecteurs de conscience de 1917 !

    Souvenons-nous des syndiqués tués en France le 1er mai 1919 !

    Souvenons-nous des Algériens massacrés en France d'outre-mer, le 8 mai 1945 à Sétif et Guelma !

    Souvenons-nous d'Édouard Mazé, tué à Brest le 17 avril 1950 !

    Souvenons-nous des militants du FLN  (entre 32 et 300) qui perdirent la vie à Paris le 17 octobre 1961 !

    Souvenons-nous, l'année suivante, des 9 morts de Charonne !

    Souvenons-nous de Malik Oussekine, tabassé à mort le 6 décembre 1986 !

    Souvenons-nous de Christian Dorévo, abattu à Marseille en février 1988 !

    Souvenons-nous d'Aissa Ihich, mort en garde à vue le 25 mai 1991 !

    Souvenons-nous de Makomé M'Bowolé, 17 ans, exécuté dans l'œil le 6 avril 1993 !

    On ne parle pas là, bien sûr, des très nombreuses autres personnes qui furent estropiées à vie.

    Les "représentants" de l'État se prennent pour l'État lui-même (c'est nous, l'État), et répriment au nom de leurs propres intérêts et de ceux de leurs amis et sponsors (de plus en plus).

    Allons-nous longtemps accepter l'inacceptable ?










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  • Mon ami Lediazec m'a fait l'honneur de me transmettre ce poème de sa composition, avec l'autorisation de le publier : je m'exécute avec joie et empressement ! Merci Rodo, et que les luttes soient à jamais notre trait d'union.

    Un vrai caillou dans le brouillard !


    Debout la nuit !


    La vie comme on la traîne
    Depuis un, deux, trois
    Dix, vingt, trente millénaires
    Vie chantée, vie déjantée, comme un éclair
    Clamant, déclamant, au pied des échafauds
    Sous l’œil impitoyable des salauds
    « Faut s’faire la main sur ces vauriens ! » disent les rupins
    Planqués dans les laboratoires les manettes dans l’sang
    Le kit de la haine greffé au globe oculaire
     
    Dès le berceau on marque sans relâche
    De l’école à l’église, de l’armée à la police
    Du pôle emploi à la zone de non-droit
    La tête mazoutée par des règles frelatées
     « Ils sont faits pour brouter de la pâture »,
    Opinent les vautours le cul encastré dans le velours
    Ils ne savent rien de la sueur ni du sang
    Ni des graines qui poussent l’esprit libertaire
    A griffonner des chimères au pied des réverbères
     
     Reprenant en chœur le refrain de futurs printemps
    Le cœur en bandoulière, la parole libérée,
    Marchant, dragon en colère, poings levés sur le pavé,
    Portant haut la mémoire des traîne-misère, de la chair à canon,
    Hâtivement enfouie dans la boue des tranchées
    Le nom gravé dans la pierre anonyme des calvaires
    Des morts pour rien au banquet des charognards
    Debout dans la nuit, debout sous la pluie, debout sous les regards
    Le vent de la révolte écume le pavé des boulevards
     
    Lediazec
     

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  • Non, l’immigration n’est pas un GRAND problème, à condition que les immigrants ne soient pas fustigés, et en même temps manœuvrés par des prêcheurs extrémistes. L’immigration est nécessaire, à doses raisonnables, pour compenser le déséquilibre démographique pourtant moins crucial qu’en Allemagne par exemple. Et si nous arrêtons de leur taper dessus chez eux avant qu’ils ne partent, leur flot se ralentira vite : on ne part pas ainsi avec la joie au cœur. 

    Je me doutais bien que ma position sur l’immigration allait donner lieu à polémique. D’abord parlons statistiques. J’ai lu il y a deux ans (donc avant la ruée actuelle, à mon avis passagère) que le solde des entrées et sorties de personnes en France était assez faible par rapport avec d’autres pays – car il ne faut pas oublier ceux qui partent, ne serait-ce que parce que ce sont des “libéraux” – dans les 1,5%.

    D'aucuns vont avancer : il suffit d'interdire l'avortement, ainsi il y aura plus de naissances comme au XVIIIe siècle au Québec (les familles de 10 enfants étaient quasi la règle). Vous n’admettez pas facilement l’avortement ? Dites-vous que selon moi la seule vraie possession que l’on devrait avoir, c’est celle de notre propre corps, ce que “religieux”, politiciens, “législateurs” s’ingénient à vous enlever. D’où cet acharnement contre l’euthanasie, par exemple. Quant à l’égalité, c’est mon Grand Cheval de Bataille, égalité réelle et totale (qui interdit d’être au-dessus de quelqu’un, mais aussi en-dessous, naturellement) qui heurte de plein fouet un machisme terriblement dominant.



    Pour ” l’histoire commune ” , combien de générations vous faut-il pour considérer l’avoir, donc pour « être de vrais Français » comme ils disent ? Les Burgondes en avaient-ils une commune avec les Ligures, les Gaulois, les Romains, les Wisigoths, les frustes Francs, les Normands, les Italiens qu’ont fit venir au XIXe sièclehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_des_Italiens_d%27Aigues-Mortes
    puis les Espagnols de la Guerre d’Espagne ou non, puis les Portugais
    http://www.dailymotion.com/video/x6qeiy_le-portugais-joe-dassin_music
    et bien sûr les Maghrébins que “nos troupes” avaient envahis au XIXe “pour leur bien”….. ?


    Ce jour-là, quand les soldats ont débarqué à Sidi Ferruch, ce sont nos frères d'autrefois, au temps où la Méditerranée était romaine, dont l'avenir fut brisé.

    Nous sommes un Peuple vivant, vivant parce que les apports extérieurs n’ont pas cessé, pendant que certains de nos compatriotes, eux, sont partis ailleurs comme à la suite de la révocation de l’édit de Nantes. Se replier sur soi, ce n’est pas bon du tout.


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  • Le Nouvel Ordre Mondial, les maîtres du néant  (vu sur le blog Notre ennemie l'union européenne )


    Ein Volk, ein Reich, ein Führer, voilà la nouvelle doxa.
    Ein Volk, les Banquiers
    Eux seuls existent, eux seuls ont une importance, ce qui est logique, puisqu'ils ne servent à rien qu'à eux-mêmes.
    Ein Reich, le Monde
    On ne finasse pas, pour ces apatrides le monde entier n'est même pas assez grand pour leurs activités prédatrices .
    Ein Führer, l'Argent
    L'Argent, Mammon comme disaient les juifs, est leur dieu unique, leur Alpha et leur Omega, à la fois la source et le but du POUVOIR, ce maître insatiable.

    Mais bon sang quand ils auront éliminé 90% de la population du globe, 90% des terres cultivables (par urbanisation, par empoisonnement, ou autre), 90% ou plus de plein de choses, qu'il n'y aura plus qu'une vingtaine de Grands Caïds et un certain nombre de larbins pour leur laver les chaussettes et le contenu, que les seuls trucs encore mangeables viendront de serres hautement sécurisées, aseptisées, anti-nucléarisées (ça, c'est moins évident) pilotées par des robots mécaniques et/ou humains, et qu'ils n'auront plus qu'à jouer au Pokémon Go sur une Terre dévastée, cela leur servira à QUOI ?
    "Les Dieux aveuglent ceux qu'ils veulent perdre"(Térence, il y a 21 siècles)
     
     
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  • Bonjour.

    Je viens de vérifier : il paraît que c'est demain 6 août que commenceront les festivités au Brésil.

    J'espère qu'un maximum de personnes prendront bien soin de les ignorer, afin de protester contre l'aspect répugnant de ce qui n'est plus du sport, mais du business et de la politique.

    J'ai pu observer que pas une seule fois n'a été soulevé un soupçon de dopage envers les athlètes "Occidentaux", et en particulier US. Il est pourtant patent que les ressortissants de cette contrée ne sont guère sans tache, on se souvient entre autres d'un certain coureur au tour de France. Mais pas qu'eux.

    L'esprit initial, nonobstant la personnalité du promoteur que j'aurais eu de la difficulté pour le qualifier d'ami si nous avions été de la même époque, avait tout de même une odeur plus saine qu'aujourd'hui, et bien que les dégradations aient commencé depuis longtemps. On se souvient trop bien, déjà, des personnalités rencontrées dans ce film "Les chariots de feu", qui n'étaient pas des modèles de vertu. Il s'agissait pourtant des années 1920.




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  • Je m'étais absenté deux ou trois jours, et au retour je découvre.

    Je découvre l'horreur, mais pas seulement elle. Slate.fr se pose la question de la débâcle de la télévision française. Je ne pense pas que ce soit cela. Je crains que ce ne soit, non pas une "boulette", une fatale erreur, mais bien au contraire une propagande vraie à partir d'images vraies.


    Des médias s'interrogent sur la façon dont un tel camion a pu, en pleine opération Vigipirate rouge clignotant, en plein état d'urgence, se faufiler jusqu'à la Promenade des Anglais. Sauf bien entendu si le conducteur (connu pour ses antécédents psychiatriques) a bénéficié de complicités, voire de commanditaires. Bien entendu, il est mort, comme "les autres" (Merah, Coulibali et consorts) il ne parlera pas. Une enquête sera bien entendue diligentée sur les circonstances de la location du camion, voire sur le financement de cette location. En aurons-nous les vraies conclusions ? D'où venait l'arme ? Et tant de questions....

    Je crains donc une opération TERREUR de plus, à laquelle les télévisions, dûment dotées d'une charte éthique pourtant, ont collaboré (de gré ou de force, on le saura peut-être) afin de renforcer le sentiment d'insécurité chez nos compatriotes.

    Il y a longtemps, gens du gouvernement, que nous le savons : notre seule insécurité ne peut venir que de vos services, grâce à des lois ad hoc qui donnent dans les faits tous les droits aux forces d'investigation brutale et de répression. 


     

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  • L'article 2 du projet de loi Travail serait intangible et inamovible, pour des raisons éminemment contestables, et très contestées. Le premier ministre serait têtu, semble-t-il. Soyons-le, nous aussi.

    Tout est bloqué, à ce propos-là, mais aussi à celui du projet d'aéroport à Notre Dame des Landes où il est tout autant droit dans ses bottes. Là encore la contestation est vive, large et particulièrement justifiée par un monde d'irrégularités. Irrégularités telles, et tellement fréquentes, que Françoise Verchère, figure historique de l'opposition officielle à l'aéroport, en a tiré un livre implacable.  Tous les grands marchés publics depuis bien des années sont passés au crible et dénoncés, pour leurs entorses aux lois jamais sanctionnées.

    Puisque le gouvernement tout entier, depuis la plus haute sphère et au-delà, est contesté, eh bien contestons. Prions avec amabilité, mais sans concession, toute cette camarilla de partir quelle qu'en soit la couleur politique affichée. Ceux qui "attendent leur tour" dans le parti d'en-face, dans LES partis d'en-face, ne valent pas plus cher. Il s'agit de faire place nette, avec des personnes nouvelles toutes issues de "la base", celle qui n'a pas le droit à la parole, surtout quand celle-ci va à l'encontre de CELLE DU PRINCE. On a l'impression de se retrouver dans l'École des Femmes.

    « C’est assez.
    Je suis maître, je parle, allez, obéissez. »

    Oui, soyons encore plus têtus, et renvoyons tout ce personnel grassement payé toquer à la porte de Pôle Emploi sans aucun espoir de retrouver ne serait-ce qu'une place de chaudronnier stagiaire ou d'apprenti boulanger. A quoi sert-il de discuter avec la mauvaise foi assumée ?

    Que n'existent plus les politiciens professionnels de la politique, que ne soient  amenés à décider que ceux qui n'en ont pas le goût, et qu'ils laissent vite leur tout à d'autres tout aussi vierges de grandes magouilles au long cours (dans la coulisse, "Des noms ! Des noms !" - ils ne manquent pas).

    Citoyens, prenez le manche de VOTRE destinée, car vous seuls pouvez la conduire, pas des bavasseurs au verbe haut, et encore moins - dure subtilité - les assistants de ceux-ci dont on ne sait rien, et qui mènent la baraque en sous-main pendant que le Maître pérore.

    La première tâche collective sera, EST, de constituer une Constituante chargée de remettre à plat un texte fondamental pourri par les nombreuses additions, soustractions qui en ont dépecé un équilibre déjà difficile au départ. Bien entendu, les Constituants seront honorés, mais ils ne pourront pas devenir avant longtemps les représentants du Peuple, s'il y en est prévu dans la nouvelle mouture. Et qu'on se le dise, comme je le suggère, c'est DÈS MAINTENANT qu'il faut commencer ce travail, au moins de défrichement de nouvelles solutions plus démocratiques. Des velléités existent çà et là depuis des années, mais leur dispersion les mène à l'impuissance. De plus, on note de forts antagonismes entre elles, car les aspirations sont multiples et contradictoires.

    Il va falloir que des personnes simplement convaincues du bien commun, sans artifices, s'y mettent. Je ne donnerai qu'un exemple. Sur l'illustration jointe, un homme est mis en valeur au centre, chapeau à la main. Ce n'est pas sans raison.  Jacques Jallet, natif de La Mothe Saint Héray (Deux-Sèvres), était curé d'une petite paroisse aujourd'hui disparue, Chérigné. Élu député, il était à Versailles pour les réunions des 3 ordres des États Généraux convoqués par le roi. Le 13 juin 1789 il quitte la salle où étaient assemblés les représentants du  clergé, et suivi de deux autres curés poitevins il se rend faire un discours dans la salle du Tiers État. Petit à petit d'autres curés suivront, ce qui aboutira à la réunion des trois ordres, et au serment du Jeu de Paume.  Parce que se mettre en avant n'était pas dans sa nature, il fut bien peu reconnu pour ses mérites. Il décéda deux ans plus tard.  Je pense qu'il est un exemple, par son humilité et sa conviction de se mettre simplement au service d'une grande cause sans rien en attendre.


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