• Emmanuel Todd vient d'énoncer une analyse lumineuse, allant bien au-delà de différends d'ordre financiers. Analyse qui, par sa pertinence, remet en cause les fondement mêmes de cet assemblage "par le haut" qu'est l'union européenne, sans les peuples, contre les peuples et contre les décisions de ces peuples.

    C'est déjà expressément ce qu'avait démontré Marie-France Garaud le 10 mai 2013.



    C'est bien un certain Jean Monnet, épaulé par Robert Schumann et Paul-Henri Spaak, qui a mis sur pied, je le répète, sans les peuples, contre les peuples, cette union européenne exclusivement économique. Par un vrai dérapage, la notion économique s'efface même désormais derrière la dimension financière, et les terribles aberrations qui en découlent.

    On peut imaginer ce que les énormes sabots à la propreté douteuse d'oncle Sam peuvent faire comme dégâts dans cette Europe complexe où la culture prime la politique, qui prime l'économie.

    Certes, la Grèce doit quitter ces écuries d'Augias, mais il est hautement souhaitable qu'elle ne parte pas seule. L'Italie, la France, l'Espagne, le Portugal auront tout intérêt à sauter le pas en même temps, non en vertu de l'article 50 d'un TUE que les Français ont rendu illégitime le 29 mai 2005, mais selon le principe de nécessité auquel tout État souverain peut faire appel. Déjà, ce départ "en bon ordre" et ensemble rend la démarche non seulement très honorable, mais comparativement plus facile. Pour s'opposer aux créanciers, il serait bien plus judicieux d'organiser un front uni.

    Shäuble et sa main......
    Clairement, la personne qui aura permis cette libération ne sera que Wolfgang Schäuble, par son intransigeance démesurée le poussant à exiger beaucoup trop de la Grèce, certes, mais aussi de ses autres partenaires. On peut alors dire qu'il aura ainsi tué le dragon qu'il prétendait défendre. Louange à lui (il va en être malade).  

    En même temps, à Washington les vautours seront en pleine effervescence, et tenteront par tous les moyens de reprendre la main sur ces territoires qui leur échapperont ainsi, par volonté commune et délibérée. Ne doutons pas que des banquiers en seront malades, d'autant qu'un des premiers actes sera bien entendu de dénoncer les dettes envers eux après avoir saisi leurs biens propres dans les pays considérés. Ce sera un sursaut salutaire de l'humain sur le Bankster, animal assoiffé du sang des peuples.

    Merci Monsieur Schäuble !


    .


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  • Wolfgang Amadeus Mozart montrait très tôt des dispositions pour la musique, ce qui a amené ses parents à le dresser comme un animal de foire. Il n'eut pas d'enfance.  Précipité dans un univers d'adultes frivoles et égoïstes, il n'a jamais pu mûrir vraiment. C'est bien pourquoi je trouve sa musique torturée, et cela fait mal. Il y a une part de clinquant, une part de souffrance, une part de lugubre égoïste, du moins c'est ainsi que je le ressens, et le ressenti n'est pas agréable même si sa musique est grande. 






    Quant à Macron, c'est un hyperdoué au service du Pire, sans doute un gosse bien orienté vers certaines filières, trop bien orienté vers l'accessoire érigé comme un Absolu. Quand l'outil devient le Dieu, quand le regard et les aspirations se tendent presque en orgasme vers la magnification de l'inégalité, du PROFIT-POUVOIR, et que plus rien d'autre ne compte, alors c'est une sorte de prostitution sacrée de l'esprit. C'est sans doute en ce sens-là que Macron, dans son genre, mais d'autres aussi, est une sorte de Mozart. 


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  • Vu, lu, et approuvé cet article passé sur le Grand Soir....


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    Le sang et la boue par tous les pores. L’opération Charlie et le maintien terroriste de l’ordre

    Que nous fussions en guerre, nous n’avons pas attendu la tuerie de Paris du 7 janvier pour le comprendre. La déclaration par les faits du 11 septembre 2001, commentaires ’experts’ ou autorisés en général compris, était déjà assez éloquente à cet égard. Mais qui sommes-’nous’ qui sommes en guerre, de quelle guerre s’agit-il ?
    Ce ’nous’ n’est ni l’Empire, qui prétend défendre nos ’valeurs’, ni, sans absurdité, le terrorisme. Nous sommes en guerre parce que l’Empire nous déclare la guerre à nous qui ne sommes ni l’Empire, ni le terrorisme. Nous sommes toute forme de vie rechignant ou même seulement susceptible de rechigner à passer par le lit de Procuste du machinisme capitaliste mondialisé. Cette guerre, précisons-le d’emblée, c’est l’Empire lui-même qui nous l’a déclarée. Non que nous fussions en paix avec lui avant qu’il ne nous déclarât sa guerre, mais nous nous trouvons depuis longtemps et peut-être même depuis toujours, et sans remède, hors d’état de mener une guerre victorieuse contre lui, à moins de nous confondre paradoxalement avec lui. Car, quelles que fussent les apparentes victoires de la figure jadis de ce ’nous’, le mouvement ouvrier, elles ne furent jamais que victoires à la Pyrrhus, ces victoires qui font devenir semblables à l’adversaire. L’adversaire était et reste cette folle et monstrueuse méga-machine ’suant le sang et la boue par tous les pores’, comme dit Marx, qui a nom ’modernité’, c’est-à-dire, ajoute Mario Tronti avec perspicacité, ’le capitalisme’ sans phrase [1]. En outre, ajoute P. G. Bellocchio [2], il est trop fort pour être combattu selon ses propres méthodes.
    Cette guerre n’est donc pas chose nouvelle et n’entraînera pas de bouleversements juridiques fondamentaux nouveaux, semblables à ceux intervenus aux États-Unis d’abord, immédiatement au lendemain des attentats de New York et Washington, puis déclinés en langages juridiques nationaux dans le reste des provinces européennes de l’Empire étasunien. La portée de ces bouleversements intervenus dans le champ du droit pénal et de la procédure pénale, qui ont connu nombre de jalons à partir des Patriot Acts I et II, sous Bush jr., jusqu’à Obama, étendant en 2009 le principe des Military Commissions Acts de 2006 aux juridictions civiles, fut de nature à enterrer l’État de droit et son fameux habeas corpus, cette vieille gloire des temps modernes, et à nous installer dans la dictature souveraine. Carl Schmitt, en 1921, fait contraster cette dernière avec ce qu’il appelle la dictature de commissaire héritée de la Rome antique et rangée classiquement par Montesquieu dans L’Esprit des lois, II,3, avec les inquisiteurs d’État, parmi ces « magistratures terribles, qui ramènent violemment l’État à la liberté » [3]. La dictature souveraine n’a donc pas pour objet de ramener à la ’liberté’ ; elle n’est pas l’action indéterminée du pouvoir constitué, mais l’action indéterminée d’un pouvoir constituant. Elle inaugure une nouvelle forme d’État.
    Le propos ici n’est pas tant, comme Žižek le reproche à certains observateurs [4], de chercher à dissoudre la nouvelle attaque de prétendus terroristes désespérés dans le terrorisme structurel de l’Occident, et la responsabilité des uns dans celle de l’autre. L’Occident capitaliste mondialisé, conforme à l’essence exterministe de son pouvoir totalitaire, s’illustre pourtant bel et bien par la dévastation d’un monde transformé en vaste aire de jeu pour des multinationales qui équarrissent la biosphère, muent cette dernière en immense déchetterie humaine aussi bien que non humaine et vendent les ersatz pollués de ce qui, désormais d’elles détruit, était abondant et gratuit ; elles fournissent en outre les accessoires nécessaires à l’accomplissement de la forme de vie nuisible qu’engendre le mode de production insensé dont elles sont le couronnement et que nous appelons sans aucun humour ’civilisation’ et ou encore ’valeurs occidentales’. Que ce même Empire, s’en allant ’droner’ aux antipodes, c’est-à-dire liquider à très grande distance, sous bannière ’démocrate’, des ’profils terroristes’ de non-combattants, fasse passer sa croisade contre la vie pour une guerre au terrorisme est donc d’une obscénité comparable seulement à celle de l’aplomb avec lequel ses nouveaux Croisés arborent haut et fort l’étendard de la liberté de presse, qui n’est que prostitution aux intérêts dominants des dévastateurs – sans parler de l’indécence des cris d’orfraie de ceux qui, la veille des faits, luisaient de la plus pure indifférence à la torture qu’inflige au reste du monde (mais pas seulement) notre remarquable modernité [5]. La presse ’libérée’ n’est dès lors que cette marchandise servant la circulation de toutes les autres et la congratulation de l’état de choses existant [6], quand elle n’est pas, comme dans le cas de Charlie Hebdo, le déversoir commode de la vase raciste ambiante, tournée contre les plus humiliés des exploités, les musulmans immigrés, et déguisée en aimable pastiche des religions [7].
    Ces griefs élevés contre ce que nous appellerons ’l’opération Charlie’, c’est-à-dire, sans parler des faits eux-mêmes, le battage médiatique et sa réception au moins partiellement réussie, ont déjà été formulés courageusement, eu égard au climat de haine furieuse qui, sévissant partout en ce moment, voudrait faire litière de notre dignité, c’est-à-dire de notre intelligence, en se vautrant dans ce ’surcroît d’adhésion’ à la version officielle des faits qui convertit joyeusement l’épreuve dolente du défaut de sens qui la caractérise, défaut que cette version exhibe à même elle-même [8]. Or précisément, notre seule réserve vis-à-vis de ces griefs, qui interrogent légitimement les notions de terrorisme et de liberté d’expression, concerne le présupposé que leurs auteurs semblent faire leur, à savoir la réalité du terrorisme des autres. Par réalité, nous entendons ici ce qui subsiste de soi, et qui ne soit pas de l’ordre du simple fabricat. Pourtant, de ce peu de réalité, il n’est pas jusqu’au New York Times qui ne nous ait invités à en former le soupçon [9]. Pour dissoudre le terrorisme des autres dans le terrorisme occidental, encore faudrait-il qu’il y ait quelque chose à dissoudre. Or nous gageons que le terrorisme, c’est l’Occident capitaliste mondialisé, et qu’il n’y en a pas d’autre.
    Sortir de l’état de sidération, selon l’expression de J.-Cl. Paye, dans lequel cherche à nous installer le pouvoir est à l’heure qu’il est une urgence absolue. Il nous faut sortir de cet état de désarmement mental qui menace de nous envoyer à l’abîme. Des signes favorables apparaissent pourtant, et la stupeur dans laquelle on cherche à nous figer n’a pas encore eu raison du dégel qu’annonce un peu partout en Europe l’effondrement des légitimités politiques traditionnelles, même si, dès le lendemain des nouveaux attentats, l’on appelle déjà les acteurs sociaux à faire prévaloir la cohésion sociale sur la discorde [10]. Pareil effondrement suit de près, heureusement, l’épuisement du crédit hier encore accordé au préjugé de neutralité en termes de pouvoir de la mission ’économique’ des multinationales. À l’heure où s’écrivent ces lignes, l’armée est postée dans les rues des grandes villes belges. Mais la victoire de SYRIZA, loin d’être une fin en soi, bien entendu, pourrait être l’étincelle mettant le feu à la plaine des courages et des désirs de vivre. Il s’agit pour cela de refuser la destruction de la raison que projette pour nous depuis 2001 au plus tard la mutation de la forme d’État dans les métropoles du monde au moins. Le capitalisme mondial est en proie aux convulsions de sa phase terminale, qui est aussi celle de la biosphère dont nous faisons partie. Nous sommes donc les otages de ce monstre mortel. La bête aux abois engendre les ennemis dont elle a besoin pour alimenter l’attitude d’abandon à son égard qu’elle attend et obtient trop souvent des populations gouvernées. La réception des attentats récents nous convainquent qu’il est plus difficile de cesser de croire à l’État-mère [11] qu’à Dieu le Père. Nous sommes jetés dans la gueule de l’ogre et aucun grand Autre n’offre la garantie d’ultime sauvegarde à l’espèce humaine. Mais seule serait linéaire ou laminaire une histoire de ce moulin à mort capitaliste purifiée de tout ce qui lui résiste. Or une telle histoire est ’polluée’ de celle de ce qu’elle saccage, puisqu’elle ne peut faire autrement que s’en nourrir tout à la fois : notre histoire à nous, qui est celle du parti de vivre et qui est turbulente, ouverte, imprévisible, faite de nœuds, mais aussi de tourbillons, d’embardées, de revirements, de décisions brusques, massives et impersonnelles. Nous sommes cette ouverture.
    Jean-François Gava
    collaborateur scientifique au Centre de recherche en philosophie de l’Université libre de Bruxelles et militant du parti belge francophone et écosocialiste VEGA. Il est notamment l’auteur d’Autonomie ou capital, Chromatika, 2011. Il travaille en étroite collaboration avec l’essayiste Jonas Vigna Carafe.
    »» http://www.academia.edu/12353748/Le_sang_et_la_boue_par_tous_les_pores...
    [1Nous opéraïstes, L’Éclat, 2013.
    [2Dans Nous sommes tous des zéros satisfaits, Encyclopédie des nuisances, 2011.
    [3La dictature, Seuil, 2000. Cf. au sujet de tout ceci Jean-Claude Paye, La fin de l’État de droit, La dispute, 2004, Global war on liberty, Telos press, 2007, pour une édition augmentée parmi d’autres, plus récentes, mais toujours en langues étrangères.
    [7Et ce, même si les œuvres de Wolinski, Charb, Tignous et Cabu ne sauraient se réduire à cette dérive dénoncée par d’ex-collaborateurs de Charlie eux-mêmes, comme ici par Delfeil de Ton : http://www.france24.com/fr/20150115-france-ancien-charlie-hebdo-regle-.... Cf. l’historien israélien Schlomo Sand, http://www.ujfp.org/spip.php?article3768.
    [8Voir Jean-Claude Paye, dans le quotidien belge La Libre Belgique : http://www.lalibre.be/debats/opinions/questions-autour-de-la-carte-d-identite-d-un-terroriste-54b55f5735703897f82fc246 ; mais aussi Manlio Dinucci, dans le quotidien italien Il Manifesto, http://ilmanifesto.info/la-firma-dei-killer-noti-alla-polizia-e-ai-ser...
    [10Voir l’inénarrable hebdomadaire belge Le Vif-L’Express, du 16 au 22 janvier 2015, p. 19.
    [11Selon l’expression de J.-Cl. Paye et T. Umay dans leur ouvrage inédit Au-delà de la propagande, en-deçà du langage.
    URL de cet article 27881

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  • Une part de nos concitoyens se découvrent soudain une unité nationale. Du moins ce sont une partie de ceux qui sont chargés de pondre des journaux, de causer dans le poste, ou de promener écharpes ou maroquins qui l'affirment.

    Veut-on parler de celle que préconisent, plus ou moins en creux, des politiciens opportunistes, des haineux de tout ce qui n'est pas eux-mêmes ? Il s'agit alors d'une unité CONTRE d'autres, un ramassis de vindictes xénophobes et négatives.

    Veut-on parler de celle qui a forgé le vrai peuple français, "melting pot" sans le mot d'apports très divers et continus de citoyens ? Ceux-là ont forgé un vivre-ensemble dans une relative égalité - malgré des hiérarchies - face à un Œuvre commun que préfigura déjà l'alliance (en 1214) entre les troupes royales et des milices communales. Ce fut la réussite de Bouvines. Celle-ci gêne considérablement les banquiers, les pontes des religions, les politiciens ayant besoin de diviser pour régner.

    On l'aura compris : celle qui est bramée à longueurs de journaux télévisés à propos d'un évènement atroce n'est qu'un moyen de propagande d'oligarques en mal de consensus en leur faveur, qui désespérément tentent de rallier à eux quelques personnes un peu plus naïves ou affaiblies par les aléas de la vie. On peut faire confiance au vrai peuple français pour ne pas se laisser manipuler ainsi. Car le peuple, c'est la Nation, et bien qu'on le lui cache avec soin, le souverain de cette contrée, c'est lui. Pas des édiles formés à Washington, financés par des tyrans cruels dont la chape de plomb sur les populations musulmanes est horrible et barbare, manipulés par des penseurs autoproclamés aux motivations plus que douteuses.

    L'unité nationale, nous la retrouverons pleinement, quand un élan de patriotisme expulsera les banquiers et leurs intéressés amis, et rendra au Peuple sa souveraineté ET les rênes de la Nation. Des liens se tissent, informels et amicaux, hors de toute structure officielle. Un jour, ces liens feront la différence malgré la dure propagande omniprésente. Il ne saurait en être autrement, malgré de pathétiques TINA basés sur le non-sens du capitalisme. Ce jour-là, Warren Buffet aura perdu, du moins en France, l'objet de sa phrase. C'est la classe des dominés qui aura gagné. Il leur suffit de se rendre compte de cette domination, et cela peut venir en un déclic.

    Ils ont la force, nous sommes le DROIT. Ils ont des millions, nous sommes des millions.
    "Le Peuple souverain s'avance
    Tyrans, descendez au cercueil"

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  • (de retour d'un déplacement où j'étais.... à Paris)

    Je ne suis pas Charlie. Ceux qui l’ont quitté (de force) n’auraient pas aimé, ceux qui restent n’aiment pas non plus. Charlie vit sa vie envers et contre tous. Et surtout contre ceux, chefs d’États et autres, qui ont défilé « en son honneur », en une récupération sur laquelle on ne s’étendra pas. En même temps « la liberté d’expression » n’a jamais été autant attaquée que par la loi juste votée.

    Vous, les copains qui n’êtes plus là, vous êtes partis à temps….

    Soyons provoc,un peu, nous aussi......






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  • A tous les soldats portant l'uniforme français

    En particulier aux plus gradés d'entre eux, les grands généraux héritiers des Leclerc et De Lattre, libérateurs de notre sol.

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    L'armée, émanation de la Nation comme à Valmy, est le dernier rempart, le dernier espoir du peuple français.

    Par des manipulations du code électoral, des politiciens "professionnels" ont réussi à obtenir que ceux qui devraient être les représentants du peuple ne sont plus que les esclaves de "partis politiques dominants". Ils sont bien trop liés grâce à des amitiés de réseaux  types Grandes Ecoles aux Grands Entrepreneurs bidons, ceux, sans aucune expérience de terrain, qui sont nommés par l'État ou par leurs pairs à la tête des multinationales, et en particulier desBanques. Sans qu'on puisse parler de Maffia, cela y ressemble beaucoup. Bien que cela y ressemble, rares sont ceux qui vont oser dénoncer cet état de fait. En effet, comme dans la Maffia l'omerta est générale, et les sanctions peuvent aller jusqu'à "des accidents". Les exemples ne manquent pas, tel celui de Robert Boulin, ou celui, moins mis en épingle à l'époque, de Jean-Edern Hallier ; ou encore de celui de François de Grossouvre.

    Même, et peut-être surtout, la tête de l'État elle-même n'est pas épargnée par les manœuvres destinées à introniser le chéri des Grands, celui qui saura mener la politique qu'il faut pour ces Messieurs (les dames sont assez rares dans le milieu).

    les pancartes de l'Occupation
    Le résultat est que, dans un silence de mort, oui, de mort, la souveraineté, la légitimité, sont bradées aux intérêts atlantiques de quelques propriétaires de banques (une petite dizaine sur le monde entier) et, par ricochet, de l'administration washingtonienne.  L'actuel président va encore plus loin qu'un prédécesseur hautement décrié, avec raison, pour ses amitiés d'outre-Atlantique et leurs conséquences. Certes "l'actuel" est l'un des anciens "Young Leaders", cuvée 1996. Ce n'est pas sans incidence. Il a su s'entourer de quelques pions bien placés, aux mêmes objectifs et d'obédiences semblables. Il en résulte que, directement ou non, notre pays n'est plus qu'un satellite d'une puissance ô combien étrangère à toutes nos valeurs. Le réseau des préfets, choisis avec art, et trop souvent parmi des anciens de Science Po, correspond dans les faits à une sorte d'Occupation cachant sa présence et son évidence. De plus en plus, les publicités, les titres des vitrines, le langage des "journalistes" dénotent une volonté d'omniprésence d'une langue étrangère particulière, et hostile.

    Où sont les conséquences ? Très graves, elles admettent non seulement que les choix économiques sont dictés par le Conseil Européen soutenu par la pléthorique Commission, mais aussi que les choix militaires sont aussi téléguidés par un autre organisme bruxellois, le SHAPE. Son chef est TOUJOURS un militaire aux ordres du Pentagone, ce qui démontre amplement l'effet "pinces de crabe" qui étreint les décisions.

    Le Peuple français est le Seul Souverain, la seule source de légitimité. Il est urgent de rétablir cette priorité. Les hauts militaires français sont j'espère, conscients de cette préséance, et convaincus que leur seule allégeance va à la Nation, et non à des envahisseurs extérieurs. Dans l'honneur, ils refuseront d'aller combattre pour des intérêts de multinationales. Dans l'honneur, ils se cantonneront à défendre ceux qui, par leurs impôts, leur font confiance. Dans l'honneur, ils n'hésiteront pas à contribuer à écarter les ennemis de la Nation : parmi ceux-là, par des manœuvres perverses dans la législation, par des campagnes immenses de Propaganda soutenue par l'ensemble des médias appartenant aux Grands Possédants, figurent "des élus" dont tout porte à admettre qu'ils pratiquent chaque jour la Grande Trahison. Oui, même ceux-là devront être écartés. Qui pourrait le faire, sinon ceux qui possèdent la force, et qui pourraient agir en toute légitimité ?

    Rappelons que de plus en plus, ceux qui se lèvent pour sauver ce qui peut encore l'être sont gravement attaqués par la Police (de Vichy ?) au nom de l'Ordre. La situation est grave, quand un jeune désarmé et plein d'empathie et de douceur est tué par un coup dans le dos....


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  • http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/syrie-une-defaite-de-limperialisme-qui-ridiculise-la-diplomatie-francaise/

    Cet article du PRCF est bien documenté. Il correspond en tous points à ce que je sais de ce conflit. J'en ai d'ailleurs souvent débattu avec des amis, y compris certains qui n'avaient pas les mêmes positions que moi.

    Pour résumer, aussi longtemps qu'un gouvernement est prêt à plier le genou face à l'Axe Washington-Tel Aviv, il reste en place, quelles que puissent être ses exactions, sa violence à l'égard des populations du pays, la religion de ses principaux dirigeants, etc.

    S'il refuse de n'être qu'un pantin servile à l'Axe, et quelles que soient ses qualités, il doit s'attendre à être la cible de campagnes de dénigrement sordides, d'attentats, voire d'interventions armées.

    Ce fut vrai pour Saddam Hussein, qui au départ malgré un régime baassiste sévère était le bras armé de Washington contre l'Iran, par exemple. Dès qu'il s'est rebellé, les dirigeants ont été massacrés, le pays entier livré au pillage et détruit.

    Ce fut vrai pour Laurent Gbagbo, plus assez souple envers "les Occidentaux", remplacé presto par une créature de ces Occidentaux, l'ignoble Ouattara. Il a de la "chance" : il est encore vivant.

    Ce fut vrai pour Mouammar Kadhafi, bienfaiteur de la Libye, et résolu à créer une monnaie africaine indépendante du dollar, du franc CFA.... Assassiné par un agent des services français, il a eu là aussi son pays livré au pillage.

    Ce fut vrai, antérieurement ou non, pour Lumumba, pour Allende, pour Milosevich, pour Hailé Sélassié, pour Sankara, pour Ben Barka, pour Chavéz - mais le gouvernement a résisté même sans lui- ou pour tant d'autres qu'on les oublie.

    Actuellement, c'est dont le gouvernement baassiste, laïque, de la Syrie, qui encourt les foudres des guignols de Washington et ailleurs (y compris Quaidorsay-sur-Seine). Mais le canevas est toujours le même. Quand cela va-t-il s'arrêter ? Et nul doute que des assassins potentiels sont déjà en place en France, pour le cas où elle adopterait un régime moins favorable (ô euphémisme) aux sanguinaires de Pennsylvania Avenue.

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  • Bonjour.

    Ce sera bref : ce matin les luttes à Notre Dame des Landes restent la priorité.  Pour ceux qui n'en avaient pas encore été avertis, dès hier soir déjà, les militants des luttes de toute la France ont fini de converger vers un point désormais très (trop ?) connu : le carrefour des Ardillières  témoin de bien des violences comme d'autres hauts-lieux de l'endroit.

    Je l'avais rejoint samedi dernier, en passant pour rejoindre les bénévoles en vue des instructions pour les évènements principaux d'aujourd'hui et demain. J'avais osé emprunter la D281, pour savoir où nous en étions. Tout va bien. Les chicanes sont toujours présentes. Les trous ont cependant été à peu près bouchés. J'ai croisé un fourgon de la gendarmerie, roulant au pas. C'est bien toujours une sorte de champ de bataille latent qui est là, rappelant que la vigilance est toujours présente. "L'abandon, c'est maintenant !" est-il toujours rappelé.  Nous les défenseurs, attendons que pour les spéculateurs le jeu n'en vaille plus la chandelle, et qu'ils lâchent prise. Ils savent très bien qu'il n'y aura pas de relâchement. La défense du sol est toujours, et de plus en plus, d'actualité.

    C'est ce que rappelle Dominique Loquais dans la chanson qu'il nous propose à l'occasion de ces journées, sur un air traditionnel.




    Pour les plus jeunes, il faut se souvenir qu'il y a quarante ans environ, Dominique, avec d'autres paysans de Loire-Atlantique, est allé soutenir les paysans indignés du Larzac. Et ils ont gagné ! Il avait d'ailleurs composé alors une autre chanson, que martelaient les manifestants.





    Je souhaite à tous de venir nombreux. Et si vous avez l'occasion de passer par l'entrée 2, qui donne sur le Chemin de Suez, c'est moi qui suis à l'entrée. A bientôt peut-être.

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