• (couché très tôt hier soir, je reprends la plume avec un peu de retard)

    Le 2 février est un jour historique. C'est le souvenir d'un évènement important il y a soixante-dix ans : la fin de la bataille de Stalingrad. Le Reich y avait pourtant "mis le paquet" :  jusqu'à plus d'un million d'hommes y furent précipités.  Pour comparer, en 1916 le grand effort de Guillaume II sur Verdun n'impliqua "que" 150 000 soldats allemands.

    Cette bataille mémorable eut aussi un coût terrible : plus de cinq cent mille Russes, militaires ou civils, y perdirent la vie, en une seule bataille (elle dura six mois). Mais le front tint, et c'est grâce à de tels efforts que, deux ans plus tard, l'hitlérisme fut battu. On ne remerciera jamais assez la population russe, pour son abnégation désespérée qui tint tête à la fureur d'un homme et son système.

    Stalingrad permit ainsi à un tyran de rester au pouvoir. Tyran, il le fut. Le "génial" Staline a aussi, par sa cruauté, fait périr des milliers et des milliers de soviétiques. Personne ne saurait le nier. En revanche, faire entrer dans le même opprobre "le communisme" serait se tromper gravement : dès 1920 il avait été complètement éradiqué par Lénine.

    En revanche, Stalingrad nous ouvre un horizon d'espoir. Ce que des humains ordinaires, avec peu de moyens, réussirent, d'autres humains peuvent le renouveler.

    Aujourd'hui, nous vivons sous le joug d'un terrible fardeau : celui d'un capitalisme qui, dès 1936, s'était allié à Adolf Hitler pour "le meilleur et pour le pire", mais surtout pour asseoir une dictature mondiale. Le "caporal autrichien" tomba en 1945, mais ses sponsors prirent la relève. Parmi ceux-ci, un nom connu : Prescott Bush, banquier, décédé en 1972. Le grand-père de celui qui fit une "si intelligente" guerre en Irak récemment. Oui, la même camarilla est toujours aux commandes à la fois de la finance mondiale et du gouvernement de Washington, qui ont tendance à se confondre.

    C'est donc ce conglomérat politico-financier qui est à abattre. Il occupe tous les postes-clefs du monde. Seule une guérilla à la fois mondiale et dispersée, mais simultanée, permettra d'abattre cet immense danger.

    Prenons exemple sur les Russes d'il y a soixante-dix ans. Ils ont réussi. Pourquoi pas nous ? Il suffirait d'un peu d'astuce, et de beaucoup de solidarité par-delà les frontières.

    Stalingrad, message d'espoir. Seule certitude : pour parvenir à une nouvelle donne, beaucoup tomberont.

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