• On apprend ce qui pourrait paraître un détail, de la plume de Jean Ortiz dans l'Humanité (extrait).


    L'affaire de l'AIRBUS 319 CJ, acheté en 2002 à Airbus, s'avère très troublante. L'avion présidentiel est resté récemment cinq mois en France pour révision. Il est revenu au Venezuela avec une fuite de carburant et "un problème sur une aile". Des anomalies (sabotages?) détectées par la Sécurité et les techniciens vénézuéliens. Un porte-parole d'Airbus a répondu à Caracas que l'avion avait été effectivement révisé en France mais qu'Airbus "ne s'occupe pas de la maintenance". Alors qui? Réponse peu satisfaisante... Chacun connaît la compétence du personnel d'Airbus et son niveau d'exigence. Que s'est-il donc passé? La direction d'Airbus doit s'expliquer en tant que telle, à visage découvert, sinon elle pourrait être accusée de complicité de sabotage et de tentative d'homicide sur la personne du président vénézuélien, et se retrouverait dans de sales draps...



    Cela ne rappelle-t-il pas curieusement l'affaire de cet avion présidentiel (encore !) , bolivien cette fois, qui fut l'objet d'une interdiction de survol dangereuse pour la vie de ses occupants, dont le président en exercice ? Là encore, des soupçons nets se portent contre le régime français, et aussi ses voisins, pour suivisme d'un Empire  au détriment de la réputation de notre pays ? C'est là aussi un dossier très grave.


    Il est établi que "l'Empire", plus fragile qu'il n'y paraît sans doute, et en tout cas particulièrement paranoïaque, fait actuellement tout pour déstabiliser Caracas, parce qu'il lui tient tête, et se révèle un exemple pour ses voisins sud-américains. C'est au point qu'il laisse à la "diplomatie" française la conduite (ô combien erratique) d'un dossier syrien de plus en plus "sale", avec l'équivalent hexagonale de l'éprouvette de Colin Powell, sous la forme de prétendues "preuves" fabriquées de toutes pièces, peut-être par les services secrets, mais plus vraisemblablement (vu les indices) par un seul homme.


    La crédibilité du régime à la tête de la France est ainsi en chute libre, que ce soit au niveau international qu'à l'intérieur. Ce n'est pas le dossier Rom, où de graves manquements aux Droits de l'Homme, aux législations internationales et hexagonales, sont relevés presque quotidiennement, qui va relever le tableau.


    Ce n'est pas non plus le dossier écologique en général qui permettra de montrer ce gouvernement en exemple, que ce soit partout au niveau des Grands Travaux Inutiles Imposés (Notre-Dame des Landes, autoroutes, ligne THT de la Manche...), qu'à celui des gaz de schiste où les louvoiements tiennent lieu de politique, qu'à celui du nucléaire (Fessenheim toujours en instance,  velléité d'allonger la durée d'amortissement des centrales à cinquante ans pour des raisons uniquement financières...


    Il est temps de s'interroger sur la suite et sur le sort de notre pays. Ce n'est certainement pas ce qui va résorber le chômage, ni résoudre les problèmes de logement des plus défavorisés,  ni les autres dossiers sociaux. N'est-il pas temps de s'interroger sur ce régime dont la plus grande urgence est de satisfaire aux exigences du futur (espérons que non) Grand Marché Transatlantique ?



    votre commentaire
  • Citation d'un extrait de dépêche de l'agence Ria Novosti.

    Barack Obama a annoncé que l'usage d'armes chimiques était une "ligne rouge" à ne pas franchir par le régime syrien, sous peine d'une réaction des États-Unis.


    Voilà bien au grand jour la duplicité du régime scélérat de Washington.  La même dépêche annonce une découverte, qui, bizarrement, ne provoque aucune réaction sur les bords du Potomac.

    15:55 02/06/2013
    MOSCOU, 2 juin - RIA Novosti 
    Les militaires syriens ont annoncé la saisie d'un lot de gaz toxique sarin lors d'une opération contre les combattants armés dans la ville de Hama (ouest de la Syrie), rapporte dimanche la chaîne Press TV.
    Des conteneurs remplis de sarin, une substance inodore extrêmement toxique même à très faible dose, ont été découvert dans des caches du quartier d'al-Faraieh, théâtre dernièrement de combats acharnés entre les troupes gouvernementales de Bachar el-Assad et les groupes armés d'opposition, indique un communiqué de la chaîne.

    On se croirait revenus, pour des raisons similaires d'ailleurs, au temps (5 février 2003, il y a dix ans) où Colin Powel brandissait  un tube sensé contenir des germes d'anthrax.





    Tout le monde sait aujourd'hui qu'il n'y avait rien de tout cela, et que tout a été inventé par un mystificateur, dont le Pentagone et le 10 Downing Treet (Tony Blair à l'époque) se sont  emparés d'affirmations non vérifiées par d'autres sources.

    Aujourd'hui des accusés africains à la CPI  se plaignent que celle-ci  se concentre toujours sur leur continent, alors que des criminels de bien plus haut vol continuent impunément à se prélasser au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, etc... sans être inquiétés le moins du monde. Il est temps que cesse ce scandale, et que les vrais responsables des guerres qui déchirent çà et là la planète soient enfin traînés devant des tribunaux indépendants et motivés. Nul doute que même des têtes couronnées ou leur entourage proche pourraient bien en faire les frais.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique