• La nouvelle est tombée, bien que les résultats soient encore partiels.

    par Gilbert Reilhac, Reuters
    STRASBOURG (Reuters) - La fusion du conseil régional d'Alsace avec les deux conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, soumise dimanche à référendum, n'aura pas lieu: le "non" l'emporte par 54,85% des voix dans le Haut-Rhin, selon des résultats encore partiels.
    Les électeurs du Bas-Rhin y seraient en revanche favorables à 66,87%.
    Pour que le projet passe, il fallait qu'il soit validé par plus de la moitié des suffrages exprimés et au moins 25% des électeurs inscrits dans chacun des départements.


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    En fait, "les autorités" ne se sont pas posé du tout la bonne question. Plutôt que de supprimer communes et départements de fait, ne sont-ce pas les découpages administratifs récents qui sont une aberration ? Création autoritaire de "métropoles",  de "communautés de communes" : pourquoi ? Pour contrer les syndicats intercommunaux, fruits d'accords locaux mais pas contrôlés du haut ?  Création, il y a plus longtemps, de "régions" aux élus lointains et choisis sur listes : en quoi cela a-t-il le moindre soupçon de légitimité démocratique ? Bien entendu, cela était le fruit d'une idée "communautaire" (européenne, quoi, à la sauce financière) qui ne correspond en rien avec la réalité territoriale et démocratique française.

    Il s'agit donc, au bout de plus de quarante ans, de déposer le bilan de ces idées qui ont montré l'état de leur échec de fait. Bien entendu, dans les hauts échelons loin du terrain, ce n'est probablement pas ainsi que les résultats sont vus, parce que ce ne sont pas les critères humains qui sont pris en compte, mais des chiffres bruts économico-financiers, froids et sans âme. Quand on voit aujourd'hui le carnage social et humain qu'est devenu notre pays, il est clair que ces options prises "là-haut" sont mauvaises.

    Terminées, les "communautés de communes" et les "métropoles". Terminées, les régions et leurs niches de décideurs coupés du monde. Voilà ce qu'il faut mettre en application. Bruxelles ne sera pas content, car ces entités aberrantes étaient ses yeux et ses bras lointains. Et tout ce qui peut mécontenter Bruxelles est bon. Ne pas oublier que Bruxelles, ses lois et ses institutions, ce n'est en rien l'Europe que les peuples pourraient mettre en commun.

    Et pendant qu'on y est, pourquoi ne pas diviser par deux ou trois à la fois le nombre de conseillers du président, et les émoluments qu'ils palpent ? Quant aux parlementaires de Strasbourg, eux aussi leurs budgets sont.... intéressants. Comme ceux du ministère des Finances, qui en a tellement honte qu'il refuse de divulguer les vrais chiffres.

    Où sont les assistés ? Ne serait-ce pas, entre autres grands contribuables théoriques, ceux-là ? Mais il y en a bien d'autres, comme les gras fonctionnaires de Bruxelles, intouchables pour faire bonne mesure.

    Place nette ! Il faut faire place nette ! Le Kärcher, ce n'est pas dans "les cités" qu'il faut le passer, mais plutôt dans "les villas", du côté au hasard de l'avenue Foch à Paris. Le peuple, tout le peuple par-delà les frontières, doit se lever pour nettoyer tout cela. C'est assez !

    Cela vaut bien sûr pour ceux qui, se croyant parmi les privilégiés, entretiennent le système, le protègent, alors qu'ils n'en sont que "les dindons" comme les autres. Aux armes, citoyens !

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