• Le dernier billet de notre ami Des Pas Perdus est particulièrement explicite : il donne les bases de ce régime ô combien bâtard  que l'on nomme en France "démocratie". Au point qu'en commentaire un autre ami, Lediazec,  constate que la vraie démocratie n'a toujours pas existé, du moins en France : la Suisse est mieux pourvue à ce niveau-là, sans que ce soit parfait bien entendu.

    Puisque la démocratie attend encore d'être mise en place, sous couvert donc d'une nouvelle Constitution, la contribution d'un maximum de personnes, provenant d'un maximum de situations, conditions sociales, mouvements de pensées, est nécessaire. Le volontariat est bien entendu de rigueur, des personnes contraintes ne pouvant que risquer de bloquer tout débat.

    Comme a dit Charles de Lorraine, inventeur de la présente constitution avec l'aide d'un certain Michel père de Jean-Louis, "Vaste programme". Il est vrai que la proposition qui lui était faite différait légèrement, "Mort aux cons !".

    Là-dessus, même la déclaration des droits de l'homme de 1789, la base du reste, est à revoir en raison des articles 2 et 17 qui instituent la propriété en tant que pièce maîtresse de la vie en société : ce préalable détruit la nécessaire égalité qui devrait être la Première Pierre de la vie en commun.

    Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
    Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.

    Ne nous leurrons pas : c'est une marche difficile qui réussira à mettre en place cette nouvelle donne. Il faudra plusieurs générations encore. Le Monde ne sera-t-il pas détruit auparavant par ceux qui mettent LEUR PROPRIÉTÉ au-dessus de tout le reste ? (y compris leur propre vie, en raison d'un empoisonnement généralisé de la Planète)

    Raison de plus, pour s'y mettre tout de suite.

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  • Vu parmi les dépêches ce matin celle-ci provenant de l'AFP (extraits)

    Rennes (AFP) - La cour d'appel de Rennes a rejeté le recours déposé par une famille tchetchène placée en centre de rétention (CRA) avec deux jeunes enfants, a-t-on appris dimanche auprès de RESF (Réseau éducation sans frontières).

    ....................

    La France a été condamnée, début 2012, par la Cour européenne des droits de l'Homme pour placer des enfants en centre de rétention.
    RESF vient d'adresser à ce sujet une lettre au président François Hollande dans laquelle l'association considère que ces deux enfants "sont les emblèmes d'une politique hypocrite et inhumaine".
    RESF cite en particulier un courrier du candidat Hollande, en date du 20 février 2012, dans lequel ce dernier lui assurait: "Je serai (...) particulièrement attentif au sort des enfants. Sur ce point, je prends un engagement: celui de refuser la rétention des enfants (...) L'intérêt supérieur de l'enfant doit primer". "Il a manqué à sa parole", a commenté RESF.





    Ce n'est pas la première fois que des associations et des ONG regrettent à propos de François Hollande, désormais président de la république, qu'il ne tienne pas les promesses explicites faites au moment où il était encore candidat. Cela ne rend pas facile la confiance qui est la base du consensus social dans un pays, si les attentes mises en quelqu'un se révèlent vaines, voire  gravement bafouées la plupart du temps.

    On notera qu'à part de minuscules progrès dans le sociétal, c'est à peu près dans tous les domaines qu'on a constaté ce genre de phénomène : il suffit de repenser au MES qui devait "être renégocié" alors qu'il n'en fut rien. Il suffit de repenser à ce que l'état se prépare à faire dans deux jours : mettre à la disposition des banques l'argent récolté en vue de la construction de HLM, via les livrets A.   Pour mémoire, ces HLM, il en manque cruellement, précisément.

    Quant aux prêts que ces banques sont censées accorder à des entreprises, on voit bien depuis longtemps à quoi elles destinent ces fonds : sûrement pas pour aider le tissu des PME à sortir la tête de l'eau.  En revanche, les "placements productifs" dans les paradis fiscaux fleurissent. C'est cela qu'il faut renverser. Mais sans volonté politique, tout continuera comme avant.


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  • Lançons un APPEL. Appel à protester contre l'OTAN, et contre le souci de notre gouvernement à y rester intégré et soumis. Ô combien soumis. Ce qui l'incite même à menacer les parlementaires du parti soumis de sanctions s'ils ne votent pas en bêlant pour le TSCG. La dictature de Bruxelles-pseudo-Europe est la seconde partie de la tenaille dont l'autre partie a son siège dans un autre quartier de la ville de Bruxelles, et ses bureaux à Mons. Van Rompuy, Barroso, et en même temps le SACEUR, sont nos maîtres si nous ne sommes pas assez nombreux à dire NON à ce double assujettissement.

    OTAN : bras armé de la Phynance triomphante et assassine, d'un état d'esprit étatsunien promouvant la liberté des plus forts aux détriments de la vie de beaucoup, de tous ceux qui gênent, et de tous ceux qui ne sont que futiles dommages collatéraux. Un rappel :
           " Ils ne sont GRANDS que parce que nous sommes à genoux "         

    Patriotisme, et non nationalisme. Voilà ce qu'il faut se remettre en tête. L'esprit de Valmy revient nous faire souvenir de cette différence fondamentale. La France n'est pas une race, une ethnie, pas même seulement une langue.  Elle est un grand vecteur d'Idées, qui l'ont propulsée phare du monde. Elle s'est élevée avec les Grandes Valeurs de la République héritière de la Révolution et des Lumières. Sa grande force a été de mettre en premier l'égalité face à la volonté de certains à dominer tous les autres, la fraternité qui en est le corollaire afin de dompter la liberté de certains de régner sur tous. Et quand la détermination a faibli à la fin du XIXe siècle, c'est la Commune qui a relevé le drapeau, comme en 1830, comme en 1848. Son sang a ensuite essaimé partout, y compris dans cette Russie où là encore, les humains se sont fait voler un peu plus tard la fraternité.

    Se battre pour cela, manifester, c'est le minimum que nous lui devons. Il faudra jusqu'au bout s'opposer aux gouvernements successifs, esclaves d'un système où un État fait de cinquante États disparates se prend pour le modèle, le chevalier blanc, la Race Élue, suivi en cela par un autre au proche-orient, et d'autres qui se prétendent les seuls gardiens de l'Islam original, ce qui est faux. Il n'y  a pas de race élue, il n'y a pas de religions, il n'y a que des humains, tous égaux, tous différents, qu'il faut appeler à la grande fraternité par-delà les frontières établies par les Puissants (qui se dépêchent ensuite de les violer, c'est un jeu cruel et passionnant pour quelques tarés). C'est à cette seule condition que nous serons libres.

    Plus que jamais, Cette Europe du Fric pour le Fric : NON. Cette OTAN, organisation sanglante, meurtrière, simple bras des Puissants : NON.

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  • Je pensais y aller de mon obligatoire rappel, mais notre ami Théophraste R. du Grand Soir, y a pourvu abondamment.
    Tragique 11 septembre, mais n’en parlez pas, surtout !
    Théophraste R.
    2 279 morts et 957 disparus, près de 150 000 personnes emprisonnées, 27 255 torturées, des centaines de milliers d’exilés politiques. Ces chiffres sont sans doute minorés.

    Le 11 septembre 1973, le général Augusto Pinochet a lancé l’armée contre le le président élu, Salvador Allende.

    Puis, Pinochet confia neuf tonnes d’or à la banque britannique HSBC, à Hong Kong pour assurer son avenir et celui de ses enfants. Plus tard, il fut embêté à Londres par un mandat d’arrêt international lancé par le juge espagnol Baltasar Garzón pour « génocide, tortures, terrorisme international et enlèvements ». Mais il put repartir, libre.

    Chaque 11 septembre, la compassion mondiale fabriquée par les élites politiques et médiatiques survole sans s’y arrêter le palais de la Moneda à Santiago du Chili pour se poser lourdement sur un quartier de New-York d’où pleure l’encre des stylos, chevrotent d’émotion les voix radiophoniques et tremblotent les caméras dans une communion compassionnelle.

    « Et hop ! Et hop ! qui ne dégouline pas n’est pas un démocrate. »

    Théophraste R. ( Quelqu’un à des nouvelle de Julian Assange ?).

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  • Ce texte est écrit en hommage respectueux et amical à Georges Moustaki
    "Ma liberté, longtemps je t’ai gardée, comme une perle rare"
    Je pense l’avoir conservée, parce que je l’ai toujours subordonnée à ce qui me paraît primordial, l’égalité. Au risque de paraître incohérent parfois, car ce souci est extrêmement exigeant. L’égalité induit directement la fraternité. Ces deux-là réunies, la liberté de chacun peut se mouvoir à sa guise sans pour autant déborder des limites naturelles tracées par les deux premières. Non, ce n’est aucunement évident.

    Tous les rapports humains, en famille, au travail, à l’international aussi, doivent en passer par là. La tâche est immense pour y parvenir, surtout face à des personnages pour lesquels ce n’est pas dans leur "culture", dans leur habitus. Appréhender les crises et les conflits selon cette ligne de conduite amène à voir les hiérarchies comme des obstacles, les différends comme des défis. La mauvaise foi abonde, parce qu’elle est le moteur de l’emprise des puissants sur ceux qui se laissent faire.

    C’est Vergniaud qui énonça cette forte phrase en 1792 dans un de ses discours :
    « Les grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux : levons-nous ! »
    Il ramassait ainsi en quelques mots ce que La Boétie avait écrit plus tôt :
    « Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. (...) s’ils arrivent au trône par des moyens divers, leur manière de régner est toujours à peu près la même. Ceux qui sont élus par le peuple le traitent comme un taureau à dompter, les conquérants comme leur proie, les successeurs comme un troupeau d’esclaves qui leur appartient par nature. » (Discours de la servitude volontaire)
    Ah !!.... si chaque citoyen français prenait sa plume pour dire à "nos maîtres" Çà suffit, à nous maintenant ! et que comme lors de la Commune chaque citoyen se soit mis à la disposition de tous, et tous à la disposition de chacun, nous n’en serions pas là, notre pays redeviendrait le phare du monde, et les tyrans de la finance et de l’industrie descendraient au cercueil, pour échapper à la rigueur publique. Cela pourrait créer un grand courant international, qui balaierait les Inutiles du Sommet, ceux qui se gaussent, se vautrent et se défaussent de leurs vraies responsabilités en déléguant des parcelles de pouvoir à des sous-fifres reconnaissants et exaltés.

    C’est à cette aune-là qu’il faut mesurer tous les agissements des puissants, comme actuellement en Syrie promise à l’écrasement à son tour après l’Irak et la Libye. C’est à c’est aune-là qu’il faut les juger, et les condamner à ne plus nuire parce qu’ils ne sauront probablement jamais reconnaître leurs torts.

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  • Le Grand Soir nous apprend une montée continue du taux de suicides dans l'armée US.  Les autorités de Washington ne voient, pour contrebalancer cette tendance, que l'usage de sortes de "sprays du bonheur" finissant d'abrutir totalement l'homme enrôlé sous la bannière étoilée.

    Militaire US...... ce pays n’a jamais été envahi, depuis qu’il existe officiellement. Donc s’engager dans ce corps, à moins d’être ignare et au bout du rouleau, c’est savoir pertinemment que l’on va aller envahir des pays variés, partout dans le monde, au nom d’un "bon droit" qui doit manifester des signes de fatigue. C’est risquer de devoir pratiquer la torture, et d’y prendre plaisir. C’est s’engager à devenir quelqu’un de différent.

    On n’est pas militaire toute sa vie. Un jour ou un autre, dans la tête, les masques tombent, et on se retrouve tout nu devant son propre jugement : de quoi devenir fou ! Quant à ceux qui, insidieusement, seront vraiment devenus fous, ils seront les plus épargnés, mais aussi ce sont ceux qui risquent d’avoir sans intention particulière commis des crimes de guerre à répétition.

    Pour un militaire de ce genre, il n’y a pas de retour possible à la vie civile. A une vie policée, tranquille, "normale". C’est d’autant plus vrai maintenant, où la réinsertion par le travail est plus qu’aléatoire. Un homme démobilisé ne peut plus guère être qu’une loque, ou un criminel en puissance. Cela pourrait être un facteur de chute pour l’Empire, attaqué par ses propres déchets humains.

    Est-ce pour cette raison, qu'existent ces sinistres camps vides de la FEMA depuis des dizaines d'années maintenant ? Six cents camps, opérationnels en permanence, mais vides, donc remplissables en un clin d'œil. La prévoyance humanitaire a bon dos. L'administration doit craindre des troubles se déclenchant partout à la fois, et la possibilité d'y réagir instantanément avec violence et efficacité : c'est tellement plus important que de permettre à chacun de vivre décemment, quand plus de vingt millions d'étatsuniens vivent sous le seuil de pauvreté.

    De plus en plus, ce pays finit par ressembler à cette Corée du Nord qui en est apparemment et officiellement l'antithèse. Apparemment seulement. La religion sectaire, et la religion de l'argent, remplacent la religion du Dirigeant Suprême. C'est seulement un peu moins voyant, en moyenne. Embrigadement, pauvreté, propagande, tortures, tout y est.

    Plus dure sera la chute.

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  • Voir le jouissif article concernant Sophia Aram, "Crise de Foi"

    Pourquoi faut-il que "Les Grandes Religions Du Livre" (il me reste quelques majuscules) sécrètent-elles leur propre anathème, en fustigeant toute atteinte à leur fonds de commerce ? Je dis commerce, parce qu'elles sont certainement les plus riches, avant le bouddhisme généralement plus effacé - sauf si derrière des questions de foi et de philosophie un peu courte parfois se profilent des tendances aux relents rances de politique.

    Peut-être me rétorquera-t-on "Oui, mais c'est une femme". J'espère, oui, j'espère que nul n'osera ressortir une discrimination éculée comme une vieille chaussure trop usagée. J'te dis pas l'odeur.

    Ah sœur Sophie, dommage que Paris soit si loin, qu'y faire un saut occupe allègrement la journée. La dernière fois, c'était pour l'hommage à Jean-Claude Ponsin, et en une (longue) après-midi ce fut assez dur. Même mon fils me l'a reproché : ce n'est "plus de mon âge" comme on dit, lui-même ne l'aurait pas fait. Il est vrai que le boulot, aujourd'hui, c'est terrible pour des jeunes trentenaires. Pour les cinquantenaires, cela ne se pose plus : ils sont souvent sous les ponts.

    Zut, j'ai déformé le nom. L'habitude de penser à ma fille sans doute.

    Re-zut : et pourquoi seulement la Dynastie Le Pen ? (décidément, les majuscules, c'est reparti). D'autres, appartenant au Parti dominant (ou précisément DOMINANT celui-ci), ne se gênent pas pour aller encore plus loin si c'est possible.

    Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Je ne vois que l'anathème déjà évoqué, Ananie dont les déboires furent évoqués par les Mémoires d'un certain Saül, dit de Tarse, qui évolua semble-t-il à la manière d'un Éric Besson (cet Ananie, était-ce le grand-prêtre Ananias ? probablement pas) , anémie (celle d'une polémique médiatique étroitement surveillée par les patrons en place du PAF, eux-mêmes scrutés en permanence par un Pouvoir qui ne dépend que d'eux pour sa survie), annihilation (d'un vrai dialogue avec le peuple, voir membre de phrase précédent), anéantissement provoqué de la solidarité commune.

    Sophia, fais gaffe à ton foie : un mélange pareil autour du cou, c'est très mauvais pour les viscères !

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