• Du Grand Reset au Grand Refus

    Du Grand Reset au Grand Refus

     

    Le premier décembre deux mille neuf, sont entrées en application deux mesures que les Français n'avaient pas demandées, pour la première ils l'avaient même explicitement refusée. Ce furent la "mise en service" du traité de Lisbonne, de sinistre mémoire, et l'établissement d'un autre diktat, mondial celui-là, et dont il fut très peu parlé, le Codex Alimentarius. [1]

     

    Désormais des décideurs lointains, inhumains et pervers veulent faire disparaître l'une des bases mêmes de notre civilisation : la monnaie en espèces telle qu'elle existait depuis des milliers d'années. Il s'agirait de la rendre virtuelle, c'est-à-dire d'appuyer les échanges, devenus virtuels aussi, sur une toile d'araignée d'ordinateurs gourmands en électricité et en ressources rares du sol, une Toile de plus, et dispersant aux quatre vents la monstrueuse pollution thermique liée au nécessaire refroidissement des fermes de serveurs.

     

    Le prétexte des "Pandémies"

    NOUS citoyens d'un hexagone envahis par la secte des Grands-Prêtres de la Finance ne pouvons nous laisser ainsi spolier des échanges humains, autrement plus importants que les échanges financiers. C'est sous le prétexte (il y a toujours de beaux prétextes bien joufflus à la disposition des tyrans) d'éviter la manipulation de pièces et billets qualifiés de sales et porteurs de germes que les Inhumains cités plus haut veulent ainsi empêcher tout contact entre commerçants et chalands, afin de les isoler les uns des autres.

     

    Il y eut les "confinements" (traduire assignation drastique à résidence), dont un exemple m'avait été raconté par une collègue autrefois. Jeune employée, chaque matin elle croisait un homme déjà assez âgé, qui faisait sa promenade solitaire, suivi à deux mètres par un soldat armé. C'était le militant Messali Hadj, [2] "assigné à résidence" lui aussi. Certes il vivait dans une chambre d'un bel hôtel, car il y avait tout de même un certain respect envers lui, mais il s'agissait malgré tout d'une prison dorée. Nos compatriotes vivant en HLM n'ont même pas le côté doré de la prison. Pour ma collègue, chaque matin le prisonnier en passant la saluait courtoisement en soulevant son chapeau. Les bonnes manières sont le lubrifiant de la vie.

     

    Il y eut la grotesque obligation de masques, succédant à l'avis "les masques sont inutiles", assorti d'un total manque de contrôle aux frontières, même venant de lieux à risque. Bien au contraire, les rapatriement des concitoyens habitant ces zones à risque étaient encouragés, afin de permettre au maximum au virus incriminé d'arriver en France par de multiples moyens. Cela fut une atteinte délibérée et cruelle à la santé de tous. Et maintenant il faudrait éviter pièces et billets “pour prévenir la contagion” ? De qui se moque-t-on ?

     

    Des dettes, pourquoi ?

    Ce n'est pas tout. Selon ce que nous en savons, cette monnaie virtuelle serait adossée non à des richesses, mais, ô paradoxe, sur ce qui manque le moins aujourd'hui, sur des dettes. Pas n'importe quelles dettes. Des dettes d'États, contractées auprès des inévitables (pour le moment) banquiers. Il est bien connu que ces banquiers créent "de la monnaie" à partir de rien, juste de leur bon vouloir. De la monnaie fictive en somme, plus fictive que celle des jeux de Monopoly.

     

    Cette monnaie fictive en revanche appelle par on ne sait pas quelle aberration de l'esprit que les États et les particuliers, voire les petites entreprises, en paient les intérêts. Comment ? A partir du labeur des humains, les vrais, et des ressources non inépuisables de notre sol. A partir du labeur de robots construits par d'autres robots, les machines-outils, elles-mêmes pilotées par des programmes virtuels nés du cerveau de quelques hommes au cerveau fertile comme notre Mère la Terre. Mais ces robots ne parlent pas, ne chantent pas, ne vivent pas.

     

    Il est assez comique de constater que dans cette affaire, presque tout est virtuel. Sauf la sueur au front de ceux qui travaillent mais "ne comptent pas". Sauf les minerais arrachés à la Terre, et dont les déchets irrécupérables retournent en pure perte à la Terre, et eux non plus, ne sont pas écoutés. Comme presque tout est virtuel, on peut fort bien effacer l'ardoise, et décider que ces dettes multiples, souvent croisées, enchevêtrées, n'existent plus. Dans le passé, des souverains intelligents ont décrété ainsi cet effacement, qui en fait ne lésait que le manque à gagner provisoire des inventeurs de monnaie. [3]

     

    Il serait tellement plus simple de faire la même chose, de tout effacer, et de revenir à l'adossement des contreparties d'échanges (les monnaies) à de vraies valeurs positives comme le génie humain, comme le Beau, comme les récoltes à venir... seuls les Banquiers, simples parasites qui laissent les autres travailler à leur place, y trouvent à redire. Dommage....

     

    Le Grand Refus

    Laissons dans la terre les minéraux, aussi longtemps qu'ils ne sont pas VRAIMENT utiles à notre vie. Ne fabriquons que ce dont effectivement nous avons besoin (loi de la Demande), et ne faisons que des choses qui durent et qui sont réparables presque indéfiniment. Pour le reste, écoutons en prêtant bien l'oreille la pousse des futures mûraisons, après avoir confié à notre Mère la Terre les grains appelés à se multiplier.

     

    Quant à "la communication", allons frapper à la porte de notre voisin pour l'inviter à partager notre repas, et à parler de la beauté de la Terre notre Mère. Car alors, débarrassés des dettes fictives mais impératives, nous aurons le temps, enfin.

     

    Notes

     

    [1] Le Codex Alimentarius est un ensemble de réglements qui ont été élaborés en-dehors de toute concertation populaire, et censé être valable et applicable pour le monde entier, qu'on le veuille, ou non. Cela concerne aussi bien les aliments, que les médicaments, les additifs divers, les étiquetages (désormais souvent en latin ou en anglais, et non dans la langue du pays où les produits sont fabriqués et vendus).

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_Alimentarius

     

    [2] Messali Hadj fut l'un des grands fondateurs des luttes algériennes pour l'indépendance, il créa le MNA dans ce but.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Messali_Hadj

     

    [3] Ils furent nombreux , ceux qui ainsi effacèrent les dettes dans le passé. D'une certaine façon, c'est ainsi que procédèrent les Bolcheviks en 1917, qui refusaient de prendre en compte les obligations créées par le Tzar envers les épargnants français : c'est leur argent qui a servi à construire, souvenons-nous, les chemins de fer russes. Mais ce genre de remise à zéro, des découvertes archéologiques l'ont démontré, ont eu lieu loin dans le passé.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Annulation_de_la_dette


  • Commentaires

    1
    Mercredi 18 Novembre 2020 à 17:17

    Salut Jean-Claude. Tu reprends du service. Itou. Eh, oui, c'est la grande casse avant compression. On le voyait venir de loin, mais quand on en parlait, nous étions, soit poutinien, soit complotiste, soit...

    La forme ?

      • Mercredi 18 Novembre 2020 à 17:43

        Salut Rodo, je pensais n'avoir plus de nouvelles, impossible de téléphoner, il n'y avait personne pour décrocher. Bien habitué, de retour dans mon quartier d'autrefois. Je continue, de plus loin, à militer à Nantes.

         

      • Mercredi 18 Novembre 2020 à 17:56

        De retour à Nantes, tu veux dire ?... Nous n'avons plus le fixe, il servait beaucoup aux démarcheurs. Je t't'envoie le n° de portable par mail.

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