• Europe, quelle Europe ?



    Il ne faut pas confondre.

    Europe physique
    Vous avez "l'Europe", ensemble complexe, aux climats, aux langues, aux cultures très variés, mais conscient de vivre sur un même petit continent.

    Et puis vous avez "cette Europe-là", celle du traité de Lisbonne conclu sans les peuples, contre les peuples,  clivage horizontal entre des patrons politiques, industriels, de presse, de finance, de religions mêmes, et ceux en-dessous à qui on ne demande rien, que de "s'écraser". Le truc, bien entendu, est de jouer une unité de façade entre les "grands", et de susciter un maximum d'animosités entre ceux "du bas" pour qu'ils perdent leur énergie entre eux, en oubliant qui profite de ces chamailleries.

    Cette Europe-là, celle qui a son siège (signe amusant) dans la capitale d'un pays désorganisé par des querelles intestines, mais qui fonctionne malgré tout, cette Europe-là ne peut avoir l'aval des personnes, des citoyens qui la composent. Ce n'est qu'un montage financier dont certains retirent les bénéfices, comme en bourse. On ne peut rêver pire chose.

    Il a même été dit que Robert Schuman et Jean Monnet n'étaient que des agents d'un lobby US soucieux d'agrandir son territoire financier. Après tout, seule l'économie trône dans ces instances, l'humain en est exclus. C'est un magnifique moyen de "faire de l'argent" pour des "monnayigarques" de la City ou de Wall Street, ou de la bourse de Chicago. Ce n'est aucunement un vrai projet d'avenir, comme peuvent en porter des citoyens du monde soucieux de l'avenir de tous.

    Pour vivre, il faut tuer "cette Europe" . Si les Grecs œuvrent à la mettre à bas, nul doute qu'il faudra les appuyer au maximum, partout, en bloquant l'économie par exemple. Ce sera la meilleure arme contre ceux qui vivent par effet de levier financier sur cette économie. Il ne sera même pas difficile de les chasser physiquement : ils sont plus souvent en avion que sur le sol. Il suffira de les empêcher d'atterrir. Ce sont techniquement des apatrides.

    Un dernier détail : la Grande-Bretagne joue toujours le jeu US, quand elle n'est pas le chef de file (voir Blair). Il faudra s'en souvenir le jour de la création d'une vraie Europe des citoyens. Elle s'en est exclue définitivement d'elle-même.

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