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    Photo : EPA

    Le président français François Hollande a déclaré samedi dernier que les troupes françaises sont entrées dans la phase finale de l'opération au Mali. Selon le président français, l'armée a besoin d'effectuer quelques raids dans les zones de montagne.
    Hollande a également remercié les troupes de Tchad de répression de la résistance des militants islamistes. Deux soldats de l'armée du Tchad ont été tués vendredi dernier, les militants ont perdu 65 personnes. Environ 2000 soldats tchadiens dans les forces de l'Union africaine ont participé aux affrontements militaires au Mali.



    Et maintenant ? Bien entendu, rien n'est résolu, rien n'est joué, la partie de cache-cache continuera, comme elle l'a fait en Afghanistan avec le bonheur que l'on sait.

    désert dans le Mali
    Avantage : au Mali, dans cette région où les limites sont le ciel et le sable, on ne sait rien de ce qui s'est passé, de ce qui se passe, de ce qui se passera. Si un journaliste indépendant s'était aventuré à enquêter seul, sur place, avec de vrais faits observés par lui-même, "une balle perdue" particulièrement précise aurait probablement mis fin à ses investigations.

    C'est ce qui était arrivé à un homme, devenu un ami du copain qui tchattait avec lui une ou deux heures par jour dans des conditions précaires (en anglais) et que nous avions aidé à "couvrir" avec de faibles moyens le commencement de "l'insurrection" en Cyrénaïque, en février-mars 2011. Il était inquiet, plus pour son pays que pour lui-même, et il avait raison. Le 19 mars un sniper l'a abattu d'une balle en pleine tête ("balle perdue ?). Et aujourd'hui on sait le désastre qu'est devenue la Libye. Pauvre Mo (Mohammed Nabbous), tu ne verras pas ce désastre, mais ton enfant qui est né depuis, si.

    Au Mali, ce sera à coup sûr le même désastre, sous d'autres formes. Comme il n'y aura sans doute pas d'autres Mo pour le conter, nous en France n'en saurons rien. N'y a-t-il pas là un abus ? D'autant que le gouvernement n'a pas démenti avoir utilisé des munitions à l'uranium appauvri, dont on connaît les dangers à long terme (voir à Falloudjah par exemple, ou à Gaza).

    Quand la politique "couvre" de telles horreurs, avec un couvercle bien hermétique, ne doit-on pas se poser des questions sur ceux qui la pratiquent ainsi avec aplomb ? Le site Reporterre n'hésite pas à employer les termes "crime contre l'Humanité". Appliqués à notre pays, cela ne rend pas fier.

    Citoyens, ne sommes-nous pas là au bord du gouffre ? Au nom du profit pour quelques-uns, et d'arguments "énergétiques" liés à un choix de production électro-nucléaire dont même le Japon commence à reconnaître les limites, des "responsables" engagent notre avenir dans un sens de plus en plus nauséabond, et ce quelle que soit leur "étiquette" politique. Ne serait-il pas temps de leur enjoindre, soit de se soumettre vraiment à une nouvelle donne, soit à se démettre au bénéfice d'un véritable autre choix ?

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  • Irak: une série d'attentats fait près de 60 victimes

    MOSCOU, 9 septembre - RIA Novosti

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    Au moins soixante personnes ont péri dimanche et environ 250 autres ont été blessées dans une série d'attentats survenus dans différentes régions de l'Irak, ont annoncé les médias occidentaux se référant à la police irakienne.
    Le bilan précédant faisait état de 34 victimes.
    Selon la source, l'un des derniers attentats s'est produit près d'une mosquée de la ville d'Amara (sud-est de l'Irak), où deux véhicules piégés ont explosé faisant au moins 16 morts.
    Deux voitures piégées ont par ailleurs explosé à proximité du consulat de France à Nassiriya (sud de Bagdad) faisant un mort et quatre blessés.
    En outre, des attaques ont eu lieu dans les villes de Kirkouk, de Doujaïl, de Tuz Khormato, de Samarra et de Basra.
    La confrontation entre sunnites et chiites s'est amplifiée en Irak après la chute du régime de Saddam Hussein. Sous ce dernier, les sunnites occupaient la majorité des postes du pouvoir. La situation a changé après l'intervention militaire américaine dans le pays qui a balayé l'ancien régime. Plusieurs hauts postes gouvernementaux, dont celui de premier ministre, ont été offerts aux chiites.
    Selon les analystes, la poursuite de la confrontation interconfessionnelle pourrait plonger l'Irak dans le chaos et provoquer une guerre civile susceptible de déboucher sur la désintégration du pays.


    On notera que l'invasion de l'Irak n'a eu qu'un effet patent : rendre encore plus intenable la situation des Irakiens. Faisant fi du caractère tribal du pays, qui lui a toujours échappé, l'occupant US s'est contenté de dresser les unes contre les autres les religions. Cela ne marche pas, bien entendu. Seul côté positif (!)  : des sociétés "américaines" s'en sont mis plein les fouilles.

    Ah si : pour un pays neuf et sans culture comme les USA, détruire ou laisser détruire le patrimoine unique de ce pays est une chose également positive.

    Et puis après tout, un autre facteur est positif pour eux : l'immense stock chimique, nucléaire, bactériologique qu'avait amassé Saddam Hussein (si, si, même que Colin Powel l'avait démontré clairement) a miraculeusement disparu, ne risquant plus de menacer un État complètement sans défenses nommé Israël.

    Tout va donc pour le mieux. A côté de ces points tellement positifs, la transformation en désert de ce qui fut le berceau de la civilisation que nous connaissons n'est qu'un détail sans importance.

    - Nabuchodonosor.
    - N'a bu quoi ? qu'eau d' dinosaure ?
    - Ur.
    - Non, je ne suis pas sourd !

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