• La vraie infection

    Je pense que si l'association hydroxychloroquine-antibiotique à large spectre est utilisé maintenant dans beaucoup de pays, c'est parce que c'est efficace, lié à un vrai confinement pratiqué le plus tôt possible — les élections municipales maintenues ont été du dernier crétin, d'ailleurs déjà au moins deux maires et de nombreux conseillers municipaux sont morts après avoir présidé des bureaux de vote — mais les Grands Médecins français haïssent le Professeur Raoult, pas du tout consensuel, et les journalistes les appuient de toute leur masse. Raoult n'a pas inventé l'utilisation de ce produit, mais l'association avec un antibiotique est bien de lui, et cela fait beaucoup de différence.

     

    On notera que ce qui est ordonné par le décret du 25 mars ne comporte justement pas cet antibiotique, et de plus les médecins (apparemment seuls ceux des armées sont habilités, si je sais lire) ont ordre de ne l'administrer que quand c'est trop tard. Raoult recommande de s'en servir le plus tôt possible dès que la personne est positive. Il est vrai AUSSI qu'il n'y a de loin pas assez (ou plus assez, parce qu'ils ont disparu récemment) de tests, donc le gouvernement préfère attendre que la personne soit très mal, ce qui indique qu'elle est malade (joli, comme démonstration !) pour la tester, et éventuellement la traiter si elle n'est pas trop âgée.

     

    J'ai fait un peu de biologie au cours de mes études, cela me permet au moins de comprendre les termes employés et les mécanismes les plus simples de la vie.

     

    Je me permets d'insister : l'apport d'un antibiotique à large bande permet de bloquer la surinfection bactérienne, qui est en fait ce qui tue le malade à la fin parce que les poumons ne peuvent plus fonctionner (pneumonie) : il a été remarqué qu'à ce stade-là il n'y a déjà presque plus de virus, il a seulement préparé le terrain pour les gros microbes. En fait très peu de gens meurent DIRECTEMENT du virus. La meilleure façon, sans doute aussi parmi les moins chères, serait de traiter dès maintenant tout le monde, quitte à surveiller les cas de rejet (il y en a toujours). Ainsi, au bout d'une seule semaine il n'y aurait plus de porteurs, sains ou non. Cela n'arrangerait pas du tout les industriels, qui ne pourraient recueillir le bénéfice de leurs brevets.

     

    On peut le dire d'une autre façon : la vraie infection est celle du PROFIT, et peut-être aussi d'une certaine vision malthusianiste de l'avenir. La France avait les stocks nécessaires, constitués par des gouvernements prévoyants : d'autres gouvernements ne voyant que le profit immédiat ont dispersé aux vents ces outils essentiels contre une éventuelle épidémie, Une partie a bénéficié à la Chine, prise au dépourvu au début : tant mieux ! Mais d'autres facteurs de notre manque cruel en moyens sont bien moins clairs.

     

    Ainsi de cette usine française de masques protecteurs, qui a fermé.... en 2018.

     

    Ainsi de cette autre usine, encore française, qui a fermé ses portes sans raison apparente, en février 2020 alors que le virus commençait à faire des ravages. Elle fabriquait des bouteilles d'oxygène portatives et légères. Il n'y avait pas d'autre usine de ce type en Europe, et les bouteilles qui sont encore disponibles, américaines (ah ? ) sont plus lourdes. Qui était le propriétaire ? Un fonds de pension... américain !

     

    Oui, c'est clair, l'infection est celle du PROFIT immédiat, mais aussi celle d'une vision malthusienne qui veut éliminer un maximum d'humains, en particulier les plus anciens (sauf celui qui préconise le plus ce point de vue, et qui a 74 ans, allez comprendre !). Resterons-nous sans rien faire ? Il y a là matière à un terrible Nuremberg, mais pour cela il faudrait que Le Peuple y oblige : dans les pays anglo-saxons, je pense qu'ils n'y sont pas encore prêts.


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