• Le Ouaib a vingt ans aujourd'hui ( #World_Wide_Web )

    Vu à l'instant sur le Journal du Geek. S'y reporter utilement.

    A tout seigneur, tout honneur. C'est Tim Berners-Lee et Robert Cailliau qui inventent le World Wide Web, et comme le rappelle le court article référencé ci_dessus, c'est le 30 avril 1993 que la toute première URL est en ligne, celle du CERN bien entendu : c'est en effet là, entre Genève et la frontière française, que naquit la plus importante découverte sur plusieurs dizaines d'années. Ce laboratoire immense, unique au monde, ne pouvait manquer d'attirer les esprits les plus hardis et les plus féconds.

    On notera que le Web aujourd'hui est devenu si vaste, que tenter d'en appréhender la structure est difficile. Ainsi certains penchent pour une sorte de "nœud papillon". En tout état de cause, il s'agit essentiellement d'utiliser un noyau restreint de gros serveurs, auxquels se rattachent des milliers, des millions de serveurs locaux (entreprises, universités...) qui tous participent au transport en tous sens des interrogations et des réponses (Internet)

    Le Web, c'est avant tout une structure logique de paquets normalisés circulant sur Internet : c'est pourquoi les deux notions ne se recouvrent pas. (désolé, le lien est, logiquement, en anglais) Le Web, ce sont des protocoles de demande et réponse ; et c'est... à peu près tout.  S'y sont greffés des procédures et des normes de fichiers (de son, d'images fixes ou animées, etc...) et de langages, en premier lieu html.  Ces langages accèdent aux URL, les adresses des intervenants selon les différents protocoles (des normes d'appel en somme) tels que HTTP, HTTPS (le même, sécurisé), FTP (pour les transferts de gros paquets de données), et d'autres encore.

    Vu ainsi, le principe paraît simple : en fait il l'est, et c'est sa grande force. Autre élément déterminant pour le succès de cette utilisation géniale d'une technologie préexistante : les pères de cette invention ont résolument voulu que tout soit libre dans les protocoles, les langages, selon les bonnes méthodes scientifiques. Le seul inconvénient du système réside dans l'organisme qui est chargé, pour le monde entier, de donner les clefs à ceux qui les demandent pour des raisons d'unification et de cohérence. Il s'appelle l'ICANN, et c'est une simple société à but non lucratif de droit californien. 

    En cas de grave conflit, l'ICANN pourrait être amené, de force, à bloquer toute nouvelle création de DNS, ces fameuses adresses qui sont donc les clefs permettant de se connecter au réseau des réseaux. Des alternatives sont envisagées, mais pour le moment elles sont très anecdotiques.

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