• le 13 août 2011



    Reprenons "Les migrations internationales - entre l’impossible et l’inévitable" de Michel Rogalski. Ce texte vient de paraître dans le Grand Soir. Il est excellent, et pose les bonnes questions.

    En revanche, les pose-t-il de la bonne façon ? Déjà, il faut se dire que, malgré ce que dit "le bon sens" façon Thé F'Haine, et les lois scélérates qui racontent le même aveuglement dirigé, aider des personnes dans la peine, d'où qu'elles viennent, est légitime, et est même un devoir. Ce qui implique que des vexations, des emprisonnement, des tortures (eh oui) envers ceux qui aident sont tout simplement illégitimes, bien sûr, mais criminelles. Les personnes publiques, préfets, commissaires, qui appliquent ces directives souvent avec zèle sont donc impliquées directement, et méritent l'opprobre public, et les rigueurs de la loi. Même si celle-ci est encore à écrire.

    Allons plus loin. Plongeons dans "la géohistorique" (et hop ! un néologisme, un). Que sont les contrées de la Terre ? Depuis les toutes premières origines, ce sont des lieux de peuplement favorisés qui par un fleuve, qui par une butte facile à défendre contre des prédateurs, qui par des ressources naturelles faciles à exploiter. Entre ces lieux de peuplement s'organisaient des échanges à la fois de produits et de populations, pour des raisons aussi diverses que naturelles.


     
    Dommage que, entrant cette fois dans la géopolitique, se soient constituées petit à petit des frontières forcément arbitraires, sauf quand elles correspondaient à des obstacles naturels comme les grands fleuves ou les chaînes de montagnes. Ainsi se sont précisées, opposées les langues, les coutumes y compris religieuses. Le plus souvent, la seule différence entre ces coutumes étaient les noms donnés aux divinités, et les rites qui caractérisaient leur culte. Autant dire, pas grand-chose.

    Si l'on transpose aujourd'hui, les arbitraires se sont exacerbés par la volonté de grands-prêtres aux couleurs "politiques", puisque sauf quand la République athée impose un moratoire entre antagonismes dits religieux, tout interdit de considérer tous les humains comme strictement égaux en droits, en devoirs (important) et en perspectives d'avenir. Le seul fait, totalement aberrant, de la totale irresponsabilité juridique d'un président de la République, amène à penser à la façon dont les législateurs se sont fourvoyés, et par ce fait devraient tous se voir infliger des peines de privation de liberté pour leur légèreté envers un non-sens aussi grave.

    La Res Publica est l'affaire de tous. Logique. Désormais, des représentants véreux ayant gravement failli, c'est au peuple tout entier de se prononcer sur toutes les décisions à prendre. Toutes. C'est lourd, pénible, mais essentiel. Heureusement, l'Agora idéale existe, elle se nomme Internet. Donc, la vraie démocratie peut exister, et renvoyer les inamovibles "représentants du peuple" qui ne représentent que leurs intérêts et ceux de leurs sponsors à leurs chère études. On peut douter que, parmi ces parasites, subsiste un seul vrai délégué issu de la Plebs, qui sache vraiment ce que travailler veut dire.

    Internet pour tout le monde ? Réfléchissons une seconde. Combien coûtent les députés, les sénateurs, les éléments du gouvernement tout compris ? Si cet argent sert à connecter tous les foyers, autant dire que un ordinateur par famille ne pose aucune difficulté. Le prix à payer est incroyablement bas. Quant aux éléments de réflexion, si ceux-ci sont gérés de la même façon que Wikipedia, nulle censure ne peut les fausser puisque chaque cas litigieux entre dans un forum de discussion. Je rappelle que la secrétaire générale de ce site indispensable est française.

    ÉGALITÉ LIBERTÉ FRATERNITÉ. C'est volontairement que j'ai inversé les deux premiers termes : le second ne peut être efficace, que si le premier est la base de tout.

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  • Le 8 août 2011
    « Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité. » 

    Ce Corollaire de Peter se vérifie quotidiennement auprès des hommes, mais aussi des institutions qui montent en grade.

    L'agence de notation, instituteur zélé des bons et mauvais élèves de l'économie, a-t-elle atteint enfin l'étiage suprême de l'incompétence (principe de Peter) ? Cette amie des grands penseurs d'outre-Atlantique comme Sarah Palin ou Sharron Angle, égéries d'une cacophonie de Tea Parties, est même moquée par ses partenaires et/ou adversaires Moody's et Fitch. Avoir confirmé le AAA de Lehman Brothers très peu de temps avant la chute de cette banque n'est pas un bon point pour un organisme privé dont le seul but est de surveiller et analyser les grandes entreprises et les États.

    Le seul fait de ses accointances politiques avec une nébuleuse de partis d'extrême-droite auprès desquels le Front National est révolutionnaire, lui enlève une crédibilité bien entamée par ses choix douteux en matière de prévision financière. Par son essence même, une telle société est la quintessence du poids que les puissances d'argent veulent imposer au reste de la planète. Elle est intrinsèquement nuisible, et sa disparition ferait un bien énorme à des États entiers soumis à sa dictature (conjointe avec les deux autres prima donna du système).

    Indépendamment des qualités et des faiblesses des États-Unis d'Amérique, cette baisse vengeresse de la crédibilité supposée de ce pays par une "boîte" en fait très subjective, donne à penser que le contexte même qui lui donne tant de pouvoir supposé est en train de devenir ingérable. Paradoxalement, toucher le gouvernement fédéral des USA peut entraîner une chute de ces structures. Déjà les deux tiers des États qu'il chapeaute sont en faillite plus ou moins réelle. Les fonctionnaires ne sont plus payés, les urgences plus assurées faute de personnes pour les faire fonctionner, les plus démunis tombent de plus en plus bas et survivent de bons d'alimentation. Le chacun pour soi atteint un niveau catastrophique.

    Pourtant, les "durs" du Parti Républicain veulent encore moins d'État, toujours moins. Ne fonctionneraient plus que des entreprises privées, soumises aux lois du Marché. Cela signifie que tout service ne pourrait être rendu que contre rémunération, même l'extinction des incendies, ou le ramassage des ordures. Comme il y aura toujours plus de personnes qui justement ne pourront pas payer, la misère va atteindre des sommets inimaginables dans un pays dit "civilisé". La crise de 1929 ne sera plus qu'une aimable plaisanterie en proportion de cette nouvelle donne volontairement assumée par ceux qui détiennent la majorité à la Chambre des Représentants.

    Est-ce ainsi que tombera le fameux $Y$TEM dont la population US est si fière ? Est-ce ainsi que repartira la planète entière, depuis le ruisseau et le néant ? Car c'est une forme d'anarchie qui est ainsi mise en avant par des gens qui ont pourtant en horreur les principes de gauche. N'oublions pas que si les USA trébuchent de cette façon, l'Europe en fera autant puisqu'elle est plus vulnérable. Le plus grave, c'est qu'il s'agira d'une forme d'anarchie qui rejettera la solidarité. Les victimes seront innombrables. Sans le poids de "l'Occident", la Chine, et l'Asie en général, prendront toute la place...

    Alors se posera un dilemme. On peut être certain que dans des États-Unis en ruine subsisteront les forces armées. Celles-ci oseront-elles alors se lancer pour "défendre" leur monde ? Si elles le font, on pourra craindre le pire.

    Et tout cela à cause d'une agence irresponsable, qui aura outrepassé gravement ses compétences. C'est pourquoi il est nécessaire de lui attribuer derechef la note


    F - -


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  • Le 8 août 2011
    Robert Freeman, le 8 août, rappelle dans un billet publié sur Le Grand Soir  que les bombes A lancées sur Hiroshima le 6 août 1945 et sur Nagasaki le 9 août ne s'imposaient nullement pour faire capituler un Japon exsangue. Elles ont seulement précipité la capitulation, empêchant la Russie d'envahir ce pays et d'y planter leur drapeau avant la bannière étoilée. Victoire diplomatique chèrement payée par les vaincus.

    Reprenons certaines dates. Elles ont un arrière-goût fangeux.

    Le premier août 1914 c’est la déclaration de guerre allemande à la France et ses alliés. Les USA se joindront au conflit le six avril 1917, presque trois ans plus tard. Quand l’Allemagne capitule, les mêmes USA imposeront leurs conditions, vexatoires  (quatorze points de Wilson),  et qui ne seront pas pour rien dans le ressentiment dont Adolf Hitler se servira pour prendre le pouvoir.

    Le dix mai 1940, commencent réellement les hostilité en Europe de l’ouest, avec l’invasion de la Belgique, de la Hollande, puis de la France. Deux ans et demi plus tard, le huit décembre 1942, les USA se lancent contre le Japon et ils attendent le onze du même mois pour faire de même vis-à-vis de l’Allemagne. Les provocations n’avaient pourtant pas manqué auparavant. En revanche, quand il s’agit de terminer la guerre, ce sont à nouveau les USA qui s’arrangent pour être les gagnants de la situation. Les séquelles de la crise de 1929 sont vraiment effacées par le boom du plan Marshall.

    A chaque fois, ce pays jamais envahi, mais perpétuel envahisseur, arrive le plus tard possible, juste au bon moment pour partager le gâteau à son plus grand profit. C’est le seul qui ait osé utiliser  l’arme nucléaire,  deux fois en plus, et rien que pour satisfaire sa propre politique. C’est le grand prédateur, à l’image de l’oiseau ornant son Grand Sceau. Le pytargue à tête blanche a toujours du sang au bec.

    La seconde guerre mondiale a été  une boucherie inouïe.  Pas loin de soixante millions de personnes, civiles ou militaires, y ont péri. Pour les USA, ce furent 300 000 soldats (pas de civils) qui payèrent de leur sang la politique des grands stratèges. Il faut comparer aux 487 000 combattants russes qui tombèrent pour la seule bataille de Stalingrad.

    300 000, c’est toujours trop. Mais c’est tellement moins que ce qu’endurèrent d’autres pays. Pour rappel, au Vietnam les troupes US ont perdu 60 000 hommes. Leurs adversaires cinq millions. Ce sont les seconds qui ont gagné. Les USA perdent sur le terrain, et regagnent ensuite parfois sur le plan diplomatique, et grâce à leurs fonds "inépuisables" (du moins en matière militaire et de subversion).

    La coalition militaro-industrio-financière qui est le vrai gouvernement US n’a pas fini de sucer le sang de la planète, habitants compris. Le cynisme est l’apanage de tous temps des politiciens : étaler celui-ci de façon aussi voyante, et en totale impunité, est la marque de ce pays encore jeune, et déjà haï profondément dans le monde entier.

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  • 03/08/2010

    Les NOMistes, qui sont-ils ?
    annuit cœptis
    Il n'y a plus qu'un patron apparent en France : l'OCCUPANT de l'Élysée, conseillé, secondé, « intuitivé » par ses sbires officiels, parfois par ceux des sinistres qui partagent ses vues, par les conseillers en comm de différentes officines plus ou moins officielles de « sondages », de propagande, de « sécurité », que sais-je ! Au bout du compte, beaucoup de monde se presse autour de celui qui a la place sans l'emploi, le trône sans les responsabilités, l'apparence sans ses servitudes.
    L'individu n'a qu'un mot à la bouche, réitéré, asséné, globalisé, institutionnalisé, à la mesure de l'importance qu'il a pour lui-même, et de quelques autres sans doute. Je, Je, Je, Je, Je, tel est le Leit Motiv qui accompagne ses discours, dans la mesure où ses paroles restent audibles et claires. A la mesure des Roys de France, « l'État, c'est moi » assure le monarque pas encore héréditaire. Il empile avec célérité lois, décrets et proclamations, sans se soucier aucunement de leur cohérence et de leur légitimité, quand ce n'est pas de leur constitutionnalité.nouvel ordre mondial
    Et pourtant...
    Plus de la moitié des lois françaises ne sont déjà que des transcriptions, souvent maladroites, de décisions bruxelloises. Qui a pris ces décisions ? Souvent le conseil des ministres concernés par le sujet, parfois celui, encore plus solennel, des chefs d'États et de gouvernements, et puis pour les plus litigieux, simplement la Commission qui se fiche comme d'une guigne des besoins et aspirations locaux.
    Qui dirige vraiment, aujourd'hui et grâce au traité de Lisbonne, cette Europe dont les citoyens n'ont plus aucune possibilité de crier leur désapprobation ? Dans les faits, nous avons José Manuel Durão Barroso, président de la Commission Européenne, Hermann von Rumpuy, président du Conseil Européen, homme parfaitement inconnu avant sa nomination, Catherine Ashton, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, oufff ! Et accessoirement le président du Parlement Européen, Jerzy Buzek. Vous ne le connaissez pas ? Moi non plus.
    Ce n'est pas fini ! Puisque notre cher $$$$$$$$ président s'est bousculé pour faire rentrer entièrement l'État français sous la houlette de l'OTAN, le véritable patron des Affaires étrangères est désormais basé à Mons, c'est l'amiral (US, comme il se doit) James Stavridis, le SACEUR. Tout le monde a suivi ? Ce sont les lobbies de Washington qui dirigent le Quai d'Orsay. Bravo l'indépendance chère à nos anciens présidents, avant 1970 !
    Tout cela ne serait rien (!), si en fait les conseillers du patron n'étaient eux-mêmes soumis aux suggestions des lobbies politiques, de la Grande Finance, banques, assurances, fonds de pensions, et de ceux des multinationales agro-alimentaires, chimiques, métallurgiques, textiles, pour le peu d'initiatives qui peuvent encore rester aux États. Comme la plupart de ces magnats tiennent aussi l'audio-visuel, voire la presse papier, la boucle est bouclée. Le meilleur exemple n'est-il pas Berlusconi?
    Tout ce beau monde se retrouve, se jauge, fricote, dans ces belles assemblées de la super-élite que l'on appelle par exemple les réunions du Groupe Bilderberg ou de la Trilatérale. Les G-quelque chose n'en sont qu'une pâle copie où l'on entérine ce qui a été décidé ailleurs.


    Le Nouvel Ordre Mondial est déjà en place, dans l'ombre mais pas en sourdine. Il décide déjà de tout ou presque. Il ne s'agit pas d'une crise conspirationniste, mais d'un fait déjà acquis. Tous les Grands (si l'on peut dire) de ce monde y participent, quelle que soit leur spécialité ou leur fonction. Bien entendu, ce sont les banquiers qui occupent largement le haut du pavé, puisque ce sont eux qui distribuent à leur guise le crédit. Et que l'on ne dise pas que c'est seulement américain, ou seulement « les juifs » (on l'a entendu bien trop souvent). Les personnes en question sont bien au-dessus de ce genre de détail. Dominer est leur raison de vivre, ils n'en ont strictement aucune autre, pas même familiale si le rejeton leur déplaît parce que pas d'accord avec leur passion. En revanche, le népotisme fleurit si le fiston ou la fille a le même but.
    Gare à ceux qui restent en travers de leur chemin, qu'ils s'appellent Ahmadinejad, ou le Hamas, ou Chavèz, ou Zelaya, qui l'a payé cher, ou plus tôt Allende... Le meurtre est courant, facile, et impuni. Souvent, il n'est même pas nécessaire, comme pour Zelaya, ou Aristide. On retrouve la plupart du temps la patte du gouvernement US, parce qu'il a l'armée et les services spéciaux les plus abondants, mais pas forcément les plus efficaces (Baie des Cochons, avril 1961).


    Où cet état de guerre des plus forts contre les plus faibles mènera-t-il ? Si ces plus forts s'écroulent d'eux-mêmes, par leur propre poids, ce qui n'est pas invraisemblable, le monde peut respirer. Sinon, on peut s'attendre au pire : la disparition de l'Humanité.
    BO

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  • 17/08/2010
    Citoyennes, citoyens,
    insurrection Buchewald

    Au nom du non-comité du salut Public, devant les turpitudes du Pouvoir, devant le mépris en lequel il tient l'expression de la volonté du Peuple par les urnes, devant les options catastrophiques pour l'égalité entre tous devant la loi, l'éducation, le travail, la santé, pour la liberté, et toutes les libertés qui en découlent, d'expression, de réunion, de pensée même, devant sa volonté de détruire toute solidarité au niveau des retraites ou de la Sécurité Sociale, devant les choix ignobles de politique étrangère qui l'ont caractérisé, le peuple n'a plus pour solution que de faire entendre sa voix dans la rue.

    Les centrales syndicales n'étant que des moyens de canaliser le peuple au bénéfice du Pouvoir, il sera nécessaire de se mobiliser spontanément, et de coordonner nationalement les actions hors tout cadre officiel.

    Le Pouvoir tente de préparer dès à présent l'opinion publique, par des manipulations au niveau des sondages, et de tous les médias, afin de gagner à nouveau les élections de 2012. Il va falloir le contrer, en allant imposer la volonté du Peuple dans la rue avant cette échéance-là. Le plus tôt sera le mieux, tant il va se préparer et s'arc-bouter de plus en plus en vue de l'échéance.

    Partout, dès à présent, les citoyens sont invités à se concerter, afin de prendre en main leur destin. Les cafés de discussion seront un moyen parmi d'autres susceptibles d'initier le mouvement. Les blogs pourront utilement apporter un élément de coordination de ces initiatives locales, le plus nombreuses possibles. Le peuple souverain doit, veut, reprendre la main sur son destin : c'est vital pour nous tous, c'est vital pour les pays qui, jusqu'à une période proche, ont pris exemple sur notre détermination et nos idées.

    Aux armes, citoyens ! Vos armes ne sont provisoirement plus vos bulletins de vote, tant les scrutins sont biaisés par les partis politiques, de gauche comme de droite. La parole et les actes seront les moyens de reconquérir ce droit et cette prérogative.

    Dès à présent, tout le monde est pressenti pour donner ses idées, en vue d'une autre donne politique qui obligera à faire des choix très différents de ceux qu'on nous a imposés. Il sera nécessaire, avant toutes autres choses, de rompre avec l'union européenne, outil destiné à courber l'humain sous le joug de la finance et des multinationales aux produits délétères et souvent obligatoires, aux dépens des productions naturelles. Il sera nécessaire de rompre également avec cet OTAN qui n'est qu'une façon pour le pouvoir de Washington d'imposer ses choix en politique étrangère. Pour le reste, des options sont ouvertes, en gardant à l'esprit qu'il faut se démarquer des diktats planétaires. C'est ainsi que les peuples, et non leurs gouvernants, pourront dialoguer et s'entraider.

    Citoyennes, citoyens, votre avenir à tous est entre vos mains. Vous contentez-vous de cette situation actuelle, où tous les emplois deviennent précaires, où le droit du travail comme celui de la santé, comme celui des présumés justiciables, sont laminés par une volonté sécuritaire, à la fois brutale et inefficace ? Vous contentez-vous de voir vos idées et vos aspirations contrôlées, biaisées, par une télévision aux ordres, des radios émanations des officines gouvernementales, des journaux serviles au point que certains surnomment l'un d'entre eux la Pravda ? Ou voulez-vous que les fruits de vos efforts soient partagés par tous, au lieu que quelques-uns, qui n'ont même pas de labeur à fournir, s'en accaparent une part déjà conséquente, et de plus en plus importante ?
    Il va falloir choisir, de survivre plus ou moins bien dans un monde hostile et de plus en plus individualiste, ou de se relever pour jeter à la face du Pouvoir les valeurs que nos ancêtres ont contribué ensemble à bâtir. Couché, ou debout, voilà où est notre avenir à tous.
    Afin de marquer cette volonté de bouter hors de chez nous cette dictature qui s'est instaurée depuis bientôt dix ans, vous trouverez un projet d'affiche, inspirée de celle qui proclama la mobilisation générale, le 2 septembre 1939.
    avis greve
    Citoyennes, citoyens, l'avenir nous appartient à tous, et non à ceux qui nous l'ont volé. Debout !
    Un citoyen
    BO

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  • 01/06/2010

    et j'ai sursauté en lisant sa conclusion :

    Il est inacceptable qu’un PSA assemble aujourd’hui des 4*4 au Japon et les importe en Europe, en revanche un investissement de Toyota en Europe pour vendre sur le marché Européen est un choix adapté à nos besoins. Il est inacceptable de continuer à laisser partir les heures productives industrielles dans les pays à bas-coûts dans lesquels les règles le plus élémentaires concernant les droits de l’Homme et les règles environnementales les plus simples ne sont pas respectées, ni au travail, ni hors du travail. Il n’y a pas à transiger avec ces concepts de base, Ils doivent être les leviers de notre politique extérieure en se dotant des protectionnismes adaptés à l’encontre des pays ne respectant pas ce mode de vie qui est le nôtre.

    Il faut louvoyer sans sortir de l'OMC, ni même de l'euro, tout en gardant à l'esprit que s'il le faut il faudra le faire: il faut obtenir une économie ou chacun aura une place en actionnant enfin les moyens que notre souveraineté évaporée à Bruxelles nous a enlevée. Il n'est pas question, comme mes détracteurs ne manqueront pas de le signaler, d'un énième communisme voué à l'échec, mais d'un voie qui replace le Français et l'Européen au coeur de son ambition pour notre continent. personne ne nous le donnera, il faut le conquérir au prix du courage de la renégociation des engagements déjà réalisés.

    Il nous faut donc des politiques bien éloignés de ceux que nous voyons aujourd'hui englués dans ces luttes qui les déshonorent. C'est de cet avenir là que je rêve pour mes enfants et c'est de cet avenir là dont nous devons nous doter.

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    Mais, Christophe, le système actuel, où les décisions concernant les Européens sont en fait régies par un cadre dicté par Washington, ne pourra pas bouger si l'on ne commence pas par démolir ce très cher paravent qu'est Bruxelles, son Conseil, sa Commission, et surtout ses lobbies institutionnalisés. Il sera même nécessaire, c'est dire si le mal est grand, de mettre en place des journalistes neufs, ou au contraire vieux et durs à cuire, vraiment politisés à gauche, pour rendre compte des vraies réalités. Le mensonge nous dirige plus que jamais. Les citoyens de 1789, ceux qui ont rempli les cahiers de doléances, étaient peut-être parfois un peu naïfs, mais le peu d'informations qu'ils avaient leur permettait justement de n'être pas enfarinés comme le sont les spectateurs du Guignol de 20 heures, sur les chaînes 1 et 2.

    Bien sûr, il faudra garder l'euro, en tant que simple monnaie commune au moins pour le moment. La monnaie unique était une bonne idée, mais beaucoup trop en avance. Avant de consacrer (le mot n'est certainement pas assez fort) l'Europe économique, il aurait fallu monter une Europe politique . Cela aurait pris plus de temps, c'est vrai, car le pérenne se joue sur la durée. Mais cela aurait été solide. Il fallait harmoniser les conditions sociales, non a minima, mais selon des critères correspondant à un bien-être suffisant pour tous. Ensuite, ensuite seulement, une concurrence économique loyale aurait pu voir le jour, même si je n'aime de toute façon pas ce terme et ce qu'il implique.

    Compte tenu des vraies circonstances, pour sortir de ce bourbier mondial (bourbier pour les plus humbles, cela va de soi) il faut déjà sortir d'une Union Européenne qui ne voudra pas changer. Cela demandera des sacrifices, des choix drastiques et impopulaires, surtout parmi les « élites »  mondiales qui ne mangent pas de ce pain-là. Il faudra élever des barrières douanières, et seul un simple pays le fera. Une telle décision ne serait jamais acceptée au niveau européen, il faut en être conscient. Pas plus, que celle de re-séparer banques d'affaires et banques de dépôts, et d'oser supprimer les premières en nationalisant les secondes pour les maîtriser.

    Voilà donc ce qu'il faudra faire, ainsi que de multiples autres choses qui mettront en colère Washington et New York, et la City de Londres qui en avalera son chapeau. Il faut savoir se dire qu'on travaille pour ses petits-enfants, et ceux des autres, et non pas pour soi dont l'importance est éphémère et si minime.
    BO

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  • 05/07/2010

    C'est trop



    Deux personnes ont jailli de l'infernale charrette. Deux comparses s'en sont allés, pour ce qui n'était, face au reste, que des peccadilles. L'Élysée s'imagine peut-être avoir « sauvé les meubles » par ce geste puéril. Au contraire, il a bien indiqué de cette façon-là combien ses priorités étaient l'inverse du sens commun, combien il se moquait de la vraie hiérarchie non naturelle, mais des responsabilités de la situation actuelle.

    Depuis des années maintenant, celui qui a théoriquement été élu pour être l'arbitre de la Nation s'est délibérément détourné de ce rôle que ses prédécesseurs avaient tenu le mieux possible. Jamais juge, toujours partie, il a toujours instrumentalisé les évènements à SON bénéfice, et il continue. C'est en permanence une guerre entre l'OCCUPANT de l'Élysée, et la France, un pays dont il ne connaît que certains quartiers huppés. Tous ses actes tendent vers le même but : détruire, détruire, détruire. 

    Détruire l'inestimable héritage de nos aînés du CNR. Détruire les infrastructures de transport, d'énergie, les historiques et authentiques strates administratives qu'il veut remplacer par des structures floues et ouvertes au commerce sans entraves. Détruire l'esprit républicain à l'école publique, qu'il émascule grâce à des coupes drastiques de personnel ; détruire la laïcité, ce faisant, et en accordant un maximum de soins aux enseignements privés et confessionnels ; détruire la Justice, en liant encore plus étroitement les procureurs à ses désirs et ses ordres (au niveau européen, on leur dénie même le statut de magistrats), en abattant le juge d'instruction, trop libre, en modifiant toute la structure judiciaire chassée des petites villes et s'entassant dans les grandes. Détruire l'armée, à son goût pas assez docile, en bloquant ses crédits, en détachant de sa hiérarchie la gendarmerie pour la soumettre au ministère de l'Intérieur, SON fief. Détruire notre système de santé, en le déshumanisant, en lui enlevant petits hôpitaux et personnels, en étouffant la Sécurité Sociale par des exonérations patronales injustifiées et lourdes sur le budget. Détruire l'inspection du Travail, empêcheur de tourner en rond ; les services vétérinaires qui pourraient donner trop vite l'alerte face aux productions de ses amis industriels ; les services de voirie confiés aux collectivités locales ou régionales sans contrepartie financière...

    J'en ai nécessairement oublié. Déjà, malgré des apparences encore présentables, la France est un champ de ruines, et cela ne fait que commencer. Entouré de son pléthorique panel de « Conseillers », l'homme du faubourg dirige le pays, aidé par quelques amis. Ainsi, lui qui reste in fine le patron de l'UMP a pour précieux second le trésorier de celle-ci, pourtant moult fois épinglé ces temps-ci pour des présomptions de malversations.

    Selon la Constitution, le président est l'arbitre de la République, et le premier ministre gouverne. Comme dans les faits, c'est l'OCCUPANT de l'Élysée qui a accaparé entièrement le rôle, c'est lui désormais qui est le fusible. C'est à lui de sauter, tout de suite, ainsi que les ministres qui n'étaient que les hésitants et trébuchants effecteurs de ses diktats.

    D É M I S S I O N !


    Démission tout de suite, et ne vous représentez pas ! 

    L'honneur de la France vous encourage à la quitter, et à ne plus y revenir.
    BO

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  • 06/07/2010
    La troisième guerre mondiale entrerait-elle dans sa phase active ? Déjà, il faut apprécier le déploiement militaire qui croise du côté du détroit d'Ormuz .
    detroits M O


    Il faut savoir que ce genre de plaisanterie n'amuse pas la Russie, et encore moins la Chine. Généraliser un conflit, à risque nucléaire, est prendre un bien grand risque pour « un pays dominateur et fier » comme l'avait jugé justement De Gaulle pour un autre peuple assez semblable dans ses motivations. Financièrement, bien plus que tous ceux que des abrutis de spéculateurs ont attaqués, ce pays est très vulnérable, au bord du gouffre sinon déjà sur la pente fatale. Moderne Assurbanipal, ce pays n'hésitera pas à sombrer sous les coups nucléaires qu'il aura initiés ou que d'autres lui lanceront en représailles, il brûlera au milieu de ses amis (en a-t-il vraiment ?) comme de ses ennemis.

    Qui aurait pu penser, quand en 1620 des puritains ont abordé le rivage du Cap Cod, que ce petit nombre d'extrémistes de la religion allait modeler jusqu'à nos jours le mode de penser et de se comporter de leurs lointains descendants, et de tous les autres ? La religion, ou plutôt les religions puisque toutes les sectes les plus improbables ont ce qualificatif là-bas, imprègnent la vie publique et privée malgré une affectation de laïcité qu'on recherchera vainement. Les arrivées massives de personnes, rejetées, persécutées, affamées, ou au contraire délinquantes et violentes, de tous les coins d'Europe ont bien entendu apporté un terreau propice à la conquête sauvage de l'ouest, en massacrant des civilisations entières pour prendre leur place.
    soldats USDe cette mentalité de prédateurs sûrs de leurs droits, il en résulte la situation actuelle. Il s'agit en fait de cultes qui se superposent et se renforcent mutuellement. Le salut au drapeau, main sur le cœur, est sensé apporter une cohésion qu'aucune idée force ne souffle. Pas de grands principes de la République, pas d'égalité comme base de toutes les autres idées, une religion de la force que le droit tente de justifier, alors que le droit devrait être sa propre force dans la plupart des cas.

    Autre culte, l'individu. Celui qui s'est fait lui-même, on ne précise pas comment ni aux dépens de qui, est le modèle à suivre. Il faut ré-us-sir. Cette posture est évidemment totalement en travers de la notion d'égalité, les institutions ont même trouvé une parade qui ressemble à un soufflet : la discrimination « positive ». Sensée compenser les différences énormes de chances liées au milieu familial et éducatif, elle montre du doigt ceux qui en « bénéficient ». Les résultats peuvent être violents.

    Dans la hiérarchie arrive ensuite le culte de l'argent. Omniprésent, même sur les jeux les plus simples, il est le moteur qui emporte tout, là aussi sans se soucier des victimes qu'il écrase, qu'il transforme en loques, qu'il tue. En son nom, des multinationales dont le siège est le plus souvent aux USA fabriquent des médicaments bien plus rentables que fiables - tant mieux, parfois, et paradoxalement, pour ceux qui ne peuvent pas se les offrir - ou fiables, mais inabordables pour qui n'est pas riche. Elles fabriquent également des produits POUR l'agriculture intensive, CONTRE ceux qui ingèrent ces produits sous forme de légumes ou d'animaux. Elles vendent ces aliments dans des grandes surfaces qui sont des camps d'esclaves, à d'autres esclaves que sont les consommateurs formatés, disciplinés, annihilés, bousillés par la qualité de ce qu'ils achètent. Et bien entendu, le commerce le plus juteux est celui de la mort directe, celui des armes. Les USA fonctionnent (si l'on peut dire) surtout grâce à ce lâche marché, qui est immense, énorme.

    religion - argent 

    Au plus haut (des cieux) se place enfin le culte des religions et de leurs croyances, de leurs manifestations et de leur omniprésence. Même les billets de banque ne sont pas épargnés. Malgré une laïcité théorique, elles sont partout, regorgent d'argent, possèdent des chaînes de télévision, enfument tout le monde dans une cacophonie de messages « de paix » et de pubs racoleuses et rentables. Malheur à qui ne croit à rien, il sera suspect, montré du doigt, ostracisé. Ce n'est pas vrai partout évidemment, mais la tendance est assez répandue.
    On remarquera que tous ces cultes se mélangent, s'entraident, aux dépens d'un humain souvent désemparé. Il l'est d'autant plus, que des études souvent négligées faute d'argent ne l'aident pas à y voir clair. C'est pourquoi les communautés de toutes sortes abondent, pour que les gens se serrent les coudes, mais en même temps ces communautés n'hésitent pas à entrer en conflit avec d'autres. Rien n'est sain dans ce système.

    Ces cultes multiples se partagent la politique intérieure et extérieure de cet ensemble hétéroclite d'États très dissemblables, aux législations souvent incompatibles. C'est dire la complexité qui en résulte. C'est pourquoi les autorités fédérales inventent en permanence des ennemis extérieurs, afin de donner un semblant de cohésion à cet agrégat d'intérêts qui s'entrechoquent. Ces ennemis peuvent être aussi bien financiers, que militaires, « terroristes », commerciaux ou idéologiques. 

    Ces temps-ci, le terroriste se vend bien. Après un Al Qaeda qui donne des signes de faiblesse, un coup de chiisme et de « menace nucléaire », et c'est reparti. C'est bon pour les recrutements de marines, c'est bon pour les affaires des marchands d'armes, c'est bon pour les extrémistes religieux « évangélistes » ou autres. Les USA pratiquent un terrorisme d'État, prêt à tuer partout dans le monde, en petites quantités, à l'individuel, ou massivement . Doit-on rappeler que ce sont les seuls à avoir osé utiliser l'arme nucléaire « pour de vrai » ? Prêt à tuer aussi d'autres États grâce à l'arme financière, ou l'arme économique, ou pour des intérêts privés, des pétroliers par exemple.

    Que faire de ce chancre dans la bonne marche du Monde ? Il y aurait bien la chirurgie...

    BO

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    Lectures suggérées :
    Emmanuel TODD : Après l'Empire, Gallimard, 2002
    Gilles ASSELIN, Ruth Mastron : Français,Américains, 2004
    Pascal BAUDRY : Français et américains, l'autre rive, 2005

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  • 07/05/2010

    oppressionAux stères du bois qui pourrait bien chauffer. Les dirigeants de l'Europe ont décidé, contre toute logique, de faire passer le bien-être des banques avant l'existence des pays de l'Union, avant les citoyens, avant le droit à un travail décent dans des conditions décentes, rémunéré décemment. Il faut dire aussi que le traité de Lisbonne est très évasif sur ces données-là, données essentielles pour tous, sauf pour les Caïds de Bruxelles.

    L'argent aurait-il donc tant de valeur, face à la vie des habitants de notre Europe ? Il faut bien vous dire, dirigeants félons, brutaux, pleins de morgue, que les nonistes de 2005 sont en fait bien plus européens que vous. Ils sont attachés à ce coin de terre qui fait face à l'Amérique du nord, à ses nuances de climats, de langues, de tempéraments, d'idées, de rapports avec les dieux quels qu'ils soient. Ils répugnent à se voir dans les faits imposer une langue unique, celle d'une île peu encline à faire partie de cet ensemble, paradoxalement. Ils supportent fort mal de subir une uniformisation des rapports aux religions,un nivellement de législations qui tiennent compte des différences de climats (eh oui) et de coutumes.

    Devant cet ensemble frémissant et plein de bonnes volontés, le lobby de la finance mondiale impose une circulation sans aucun contrôle des fonds, des denrées, des services, sans se préoccuper aucunement de la pertinence d'une telle décision. Seul compte le PROFIT maximum pour vous, et surtout pour vos commanditaires internationaux. Au Moyen Age, à propos de votre caste, Messieurs, on parlait de bandits de grands chemins, de grandes compagnies, et ceux qui se faisaient prendre par les prévôts finissaient branchés haut et court. Aujourd'hui, excepté quelques lampistes comme Kerviel ou même Madoff, qui lui-même n'était qu'un pion, vous êtes intouchables puisqu'au-dessus des politiciens que vous contrôlez.

    C'est bien pourquoi il devient nécessaire de mettre hors la loi le PROFIT. Puisque les banquiers ne savent pas se contrôler, il va bien falloir que quelqu'un le fasse à leur place. Puisqu'aux États-Unis, puis dans le reste du monde, des politiciens ont fait l'erreur, voulue ou non, de permettre la fusion des banques d'affaires et des banques de dépôt, il sera nécessaire de redresser cet incident de parcours catastrophique. Puisque les lobbies ont réussi à faire voter par NOS parlementaires l'interdiction à chaque État d'être le maître de sa monnaie, il sera nécessaire de rectifier ce scénario catastrophe qui ruine les nations, les citoyens-travailleurs au PROFIT des banques, et d'interdire l'existence des banques d'affaires. Puisque les traders et les cambistes, en leur nom propre ou en celui de leurs patrons, jonglent avec les millions de dollars qu'ils n'ont pas afin de faire encore plus de PROFIT, fermons la Bourse et contrôlons avec une minutie sans précipitation les mouvements financiers.

    La grande liberté accordée laissée aux fonds de circuler doit cesser, les aberrations du commerce mondial également. Produire local, penser mondial doit (re)devenir le mode de pensée dominant. Cela évitera aussi d'inonder la terre de produits toxiques sensés compenser les difficultés de la culture dans des zones où celle-ci est impensable : du maïs en milieu semi-désertique est une hérésie qui se paie très cher en termes d'environnement.

    Tout se tient, tout s'influence et réciproquement. Pendant que ce saccage de notre milieu de vie s'organise en toute impunité, les médias poussés par des politiciens véreux et cyniques lancent de grandes campagnes de dénigrement afin d'exacerber les tendances à l'animosité entre les personnes. C'est le voile par ci, le plombier polonais par là. C'est l'enfermement des jeunes des quartiers les plus défavorisés, afin qu'ils déclenchent quelques violences : celles-ci seront volontairement exacerbées par des provocations, ou artificiellement produites par des taupes des "forces de l'Ordre". Pendant ce temps-là, des lois sont votées à toute allure, à deux heures du matin, qui empirent la situation.

    Brigands milliardaires, politiciens véreux, journalistes plus que complaisants, instituts de sondages incendiaires, lobbyistes amoraux, sachez que votre manège est compris, analysé, et que déjà il vous faudra payer bientôt, le plus tôt possible. Les foules paraissent amollies par les télévisions complices, avachies par le désœuvrement du chômage, désespérées et fatalistes : une étincelle pourrait bien déclencher le retour du sursaut salutaire, de la solidarité fraternelle et féconde, et comme par un torrent libéré vous seriez balayés comme des mouches. Plus forte sera la contrainte, plus forte pourra être la réaction. Les volcans qui dorment inspirent les même inquiétudes. 

    Ce jour-là, car il viendra, soyez-en sûrs, votre échafaudage mondial de compromissions, de gaspillages d'énergie, d'esclavages à plusieurs étages, tout s'écroulera malgré toutes vos précautions, et malgré les fortunes que vous aurez dépensées à le bâtir et à le consolider. Ce jour-là, tremblez : il ne vous sera accordé aucune excuse. Mais on peut penser que parmi vous, un nombre important est atteint de sociopathie, et n'a aucune idée des ressentiments amoncelés. Vous voilà prévenus.

    Debout, les damnés de la Terre...
    BO

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