• N'aurions-nous pas affaire à un Couronné Virus, bien calé dans les coussins du 55 rue du Faubourg ?  Un virus de chaire et d'OSE, si j'ose dire....

    Pour le coup, un homme qui, lui, savait monter en chaire, avait déjà bien compris.

    Ne nous leurrons pas, on le dit mais il faut le redire : tout ce qui arrive aujourd'hui est préparé même quand cela paraît imprévisible. Ce virus minutieusement non-préparé tombe à point pour cacher au grand public la grande débâcle des banquiers, victimes de leur besoin de toujours plus. Car effectivement les Bourses s'écroulent, mais la cause n'est pas tant dans le manque-à-gagner découlant des arrêts d'entreprises, que dans la faillite du $¥$T€M€ lui-même. Les forages schisteux étaient une calamité, la situation aidera même à les enfouir sous le tapis. Même chose, dans le fait que les vraies industries stratégiques (pas les armes, non : le reste bien plus important) se retrouvent en extrême-orient.

    Un point justement a été mis au jour ce matin : les processeurs les plus performants sont toujours produits à Taïwan, comme le révélait un article ce matin. Si quelque chose bloque le flux de marchandises, venant de si loin, le tonitruanD Occident est pris à la gorge.

    Il met aussi entre parenthèses de beaux scandales comme ceux découlant des multiples incendies de bâtiments de 2019. On nous prend pour des imbéciles !

    Ce matin le soleil est là : depuis plus de trois heures, la fenêtre ouverte, je bénéficie du concert des oiseaux. Eux ne se posent pas de questions. La vie est toujours là, après tout.

     

     

     


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  • Soyons brefs.....

    Ce vote avait deux ans,  fallait que l'autre parte
    Pourtant dès ce moment, ce n'était pas d'la tarte.
    Un simple descendant de hobereau hongrois
    Fit place au hollandais, Rouennais de surcroit.

    Depuis lors, sans cesser, prolongeant son mentor,
    L'ancien  maire de Tulle a bouté son effort.
    L'insupportable ancien vit ses vœux exaucés
    Et le sort citoyen fut encore plus bafoué.

    En deux ans, le nouveau locataire du Palais
    A simplement vécu, bravant les quolibets,
    De ses secrets d'alcôve empli les quotidiens,
    Mais le sac du pays continuait vraiment bien.

    De chômage en reculs, de promesses en déroutes,
    De grands mots en silences, des espoirs vinrent les doutes,
    La confiance en lui en vain s'effilocha,
    La République en ruine à la fin s'écroula.


    Dernier sondage : 86% ne font plus confiance, dont 51% pas du tout.





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  • Vingt mille ans avant la conquête de la Gaule par Jules César, une phalange de guerriers avait un sens, car il était nécessaire de protéger les communautés encore fragiles des bêtes sauvages et d'éventuelles incursions de pillards affamés. Il s'agissait de Défense.

    Il y a moins de trois mille ans, ce souci légitime était déjà bien terni par les "exploits" d'Alexandre dit le Grand, porteur de la civilisation macédonienne jusqu'à l'Indus vers les années -300. Même souci concernant l'Empire Romain au début de notre ère, celui de Genghis Khan au XIIe siècle, les invasions espagnoles et portugaises au XVIe et au-delà, l'empire britannique qui leur a succédé jusqu'à nos jours (oui, oui), les velléités de Napoléon, ou le colonialisme français dont le dernier avatar est l'intervention au Mali. Il s'agit encore et toujours de s'étendre, de porter "la bonne parole" religieuse (les deux sont très souvent liés), de réaliser "de fructueuses tractations" (facile quand l'autre contractant a le couteau sous la gorge), en un mot de se comporter... en pillards. Même pas affamés, mais cupides et cruels.

    La régression est cruelle. L'armée française est appelée "La Grande Muette", parce qu'il lui est interdit de "l'ouvrir". En théorie, elle est là pour défendre notre territoire, de protéger "nos fils et nos compagnes", et dans ce cadre-là, effectivement elle n'a rien à dire, simplement à agir selon l'accord tacite de tous nos concitoyens. Après tout, ce sont tous les citoyens qui lui donnent les moyens d'exister selon leurs richesses et leurs efforts.

    Il est cruel de se dire qu'aujourd'hui l'armée n'est engagée que dans des actions d'invasion comme en Afghanistan à titre de supplétif du Pentagone, ou au Mali pour protéger les intérêts d'Areva, ou... Rappelons que la Gendarmerie en est un corps, même si les GM sont des troupes à pied alors que depuis l'origine les gens d'armes étaient à cheval. C'est ainsi que ce qui était considéré comme une formation d'élite en est aujourd'hui à repousser la population, mécontente ou pas, du passage de nos Z'élites, quel qu'en soit le nom puisque le pseudo-changement de majorité n'a rien changé à ce propos. Seulement les médias le relatent moins. Ou encore, amenée à grands frais, elle est amenée à attaquer des défenseurs de Notre Terre contre les appétits des magnats du béton et de la finance. Les exemples abondent, comme dans la Manche, du côté du Chefresne, où un maire est bousculé et arrêté pour avoir osé édicter un arrêté municipal parfaitement légal, mais dérangeant pour les Grands ; ou à Notre Dame des Landes où les violences ont été indicibles ; ou du côté aussi du projet de LGV trans-Alpes contesté par les No TAV... A chaque fois bien entendu les violences ont appelé d'autres violences, mais bien entendu ce sont les politiques qui ont commencé pour des raisons souvent inavouables. L'armée en ressort meurtrie, et montrée du doigt par ricochet.

    Pire, dès que des personnes à bout d'arguments dérapent un peu (ou pas), ce sont souvent ces formations-là qui vont sur ordre charger, foncer dans le tas, cogner, et même parfois dans l'élan déraper et en faire trop. Car les coupables, ce sont les Z'élites qui au mépris de leur mandat vont s'à-plat-ventrer devant la finance et faire molester les citoyens indignés. L'armée, c'est maintenant à cela qu'elle sert, au lieu de pourchasser nos ennemis. Nos ennemis ? Mais oui, bien sûr, ce sont ces businessmen faisant souvent la navette entre la très haute fonction publique et la tête de multinationales "françaises", presque tous issus des mêmes milieux, des mêmes Grandes Écoles et de la même doxa ultra-libérale à laquelle TINA (There Is No Alternative comme disaient les pontes de l'École de Chicago et la délicieuse Madame Thatcher).

    L'Armée est donc le bras des ennemis de la plus grande partie de la population, des personnes qui constituent la Nation. Soit elle est déployée pour réprimer les plus lucides, soit elle est projetée dans des conflits que l'on ne peut que désapprouver hautement, comme dans des montagnes ou des déserts lointains, mais presque jamais elle ne reste à sa place, qui est la défense du territoire. Il faut dire que le Président de la République est dit le chef des Armées. C'est aussi lui, unilatéralement, qui a prêté allégeance auprès de notre pire ennemi, les États-Unis d'Amérique, sous le couvert de l'OTAN. Nous sommes donc devenus les alliés forcés de l'Angleterre, ce vaisseau aux ancres dérapant toujours en direction de l'Ouest, et non de l'Europe.

    Comment les officiers vivent-ils ce paradoxe de l'alliance avec l'adversaire objectif de tous nos intérêts ? La question est importante. Ont-ils oublié Valmy ? C'est la référence absolue à laquelle il faut se référer. Rester, afin de contenir les ardeurs des politiciens toujours prêts à en découdre (par personnes interposées), n'est-ce pas la source d'un conflit intérieur permanent entre son vrai devoir envers les habitants du pays, et les ordres d'un Pouvoir civil fort peu civil et surtout enclin à faire prévaloir des intérêts individuels ou catégoriels ?

    Oui, l'armée a-t-elle encore un sens ?




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