• Rome, la capitale du malheur

    Quand la secte des adeptes de Chrestos parvint à Rome, cela correspondit à peu près avec les prémisses de la chute de celle-ci. Elle était alors au fait de sa puissance impériale. Qui dit au fait, indique qu'à la suite de cela s'amorça la descente. Certes celle-ci fut lente. Cependant, il est assez clair que l'irruption de cette secte , qui prétendait imposer aux Romains une divinité unique destinée à effacer tous les sympathiques dieux du panthéon romain, y contribua. Constantin en était à la fois le protecteur et l'otage.

    Pendant que l'Empire de la ville des sept collines glissait sur la pente vers l'oubli, les clercs progressaient en étendue et en force vers le nord. Ils pouvaient s'appuyer sur des figures comme Martin, originaire de Pannonie et qui finit honoré et évêque de Tours. En revanche la croisade des chevaliers teutoniques, croisade funeste et porteuse d'un échec cuisant, sonna là aussi le piétinement vers le nord : c'est sans doute pourquoi les traditions nordiques réussirent mieux à résister.


    Rome était devenue bicéphale, à la fois guerrière et ecclésiastique, ce qui fut rappelé par l'aigle bicéphale de l'empire austro-hongrois. Mais se développant par l'épée, cet empire comme bien des empires fut vaincu par l'épée.


    Il est "amusant" de penser qu'un nouvel empire, peut-être encore plus cruel, se prépare semble-t-il bien qu'il ne le veuille pas, à s'écrouler. On ne sait pas encore s'il s'agira d'un écroulement financier, ou d'un écroulement par effacement dans le grand bûcher nucléaire. Un seul pressentiment : cette fois ce ne sera pas dans le fracas des armes blanches, ni dans l'entrechoquement des glaces du lac Peïpous.


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