• Voilà peut-être un article qui va plaire à certains.

    S'acheminerait-on enfin vers une vision unitaire dans sa diversité de l'Univers ? De quoi rapprocher la vraie science de l'eschatologie...

    https://reseauinternational.net/linevitable-unification-des-forces-en-physique/

    Ce serait une façon d'aider les athées et les croyants à avoir un même discours, qu'illustrerait la fameuse phrase de Carl Sagan :

    « S'il n'y avait personne que nous dans l'univers, ce serait un sacré gâchis d'espace ! »

    Les quanta, l'univers courbe, les trous de vers, les trous noirs, la matière noire, la profusion de types de particules, tout cela tiendrait enfin à partir d'une formule "simple" (pour un mathématicien s'entend, faut pas rêver).

    Après tout, sans le savoir (XVIIIe siècle tout de même) Lavoisier avait peut-être, en simplifiant, tout dit :

    « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! »

    Il est amusant de se dire qu'on ne sait même pas de combien de dimensions est fait l'univers — ou un super-univers où celui-ci déjà plus qu'immense ne serait qu'un élément parmi d'autres — mais seul un cénacle de mathématiciens hors réalité pourrait entrevoir cette gigantesquitude. Qui sait, des phénomènes aujourd'hui inexpliqués pourraient peut-être naître de permutations dans un indicible Légo de situations où des pics d'énergie "feraient la loi".

    .

    En tout cas, plus que jamais, faisons nôtre cette phrase de Giorgio de Santillana :

    « Il pense, dans l'Univers. »

    (il faut prendre cette phrase de la même façon dont on dit : il pleut.


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  • Le Temps ! Est-on bien sûrs qu’il existe ? N’est-ce pas plutôt un présent qui se déplace dans le ciel ? Le passé est une chose morte, l’avenir est multiple et dépend des gestes de tous en permanence, nous ne pouvons agir que sur ce que nous ressentons, c’est-à-dire le présent. Ce présent, c’est celui où j’appuie sur une touche de mon clavier suffisamment fort pour que le signe s’inscrive, ou pas.Ce présent, c’est le moment où une gorgée de café passe par mon œsophage, ou pas. C’est vide, ou c’est terrible de conséquences, comme la remarque sur l'aile de papillon.
    .
    A tort où à raison, les frères Bogdanov disaient que dans la situation « avant » le Big Bang (ou « ailleurs », selon mon idée), la notion de TEMPS n’existait pas, bien qu'il y eût selon leur raisonnement un complexe à SIX dimensions. Après tout, quand pour simplifier on considère qu’une année correspond à une révolution de la Terre autour du Soleil, ce n’est qu’une convention, car pendant « cette année » le Soleil, lui, se sera déplacé de millions de kilomètres sans doute, en direction de la constellation d’Hercule. Tout est relatif, sans faire intervenir cet obscur employé besogneux d’un bureau à Berne nommé Einstein. C’est bien pourquoi il serait sans doute avisé, comme je le suggérais, de parler de distance et non de temps. Après tout, avant que n’existent les affichages numériques, le temps était bien matérialisé par…. le déplacement d’une aiguille ! D’ailleurs, ne dit-on pas que si on refroidit un système au zéro absolu, le temps s’y arrête, puisque plus RIEN ne bouge, y compris les constituants des atomes.

    Le temps n'est au fond que la matérialisation via notre sens de la vision d'un déplacement de quelque chose. Sachant que les particules élémentaires de notre univers (oui, celui-là car il peut y en avoir d'autres) sont à la fois des particules, mais selon les physiciens des ondes se comportant comme telles, on peut vraiment se demander ce que fait le temps (ou ce qu'on considère comme tel) là-dedans. C'est d'autant plus complexe et flou que s'y ajoutent le spin des particules (elles "tournent" [c'est une image] sur elles-mêmes comme des planètes) et les conséquences de ce spin, qui pourraient bien être "un déchet" appelé le temps. Simple hypothèse, bien sûr, il faudrait être physicien pour affiner cette proposition.

    Tout est mouvement. Cela explique par ricochet les lois de la thermodynamique : Carnot serait certainement bien embarrassé par ces histoires de spin, qui contribuent probablement à la fois à cette impression du temps qui passe, et à la tendance générale sauf coups de pouce de la Vie, à se diriger d'une situation stable à un univers de plus en plus chaotique, du fait du mouvement désordonné et contradictoire de toutes les particules. Retenons que, le plus souvent, ce sont les forces de cohésion électromagnétiques et autres qui vont, allant à contre-courant du mouvement brownien, ramener petit à petit la cohérence, voire la constitution de systèmes organisés.

     Retenons cette proposition, et maintenant posons-nous la question : les gestes des êtres vivants obéissent-ils à un souci de cohérence combattant l'entropie générale, y participant, ou se révélant au bout de la route statistiquement neutres ?

    Là-dessus, les amis, souhaitons-nous mutuellement « Au gui l’an neuf » avec une serpe d’or à utiliser (mouvement) avec précaution pour ne pas se blesser.


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  • 17/10/2010

    Né en 1924 à Varsovie, Benoît Mandelbrot est décédé le 14 octobre à Cambridge, dans le Massachussets. Il a passé la plus grande partie de sa vie en France, où il a fait ses études à Polytechnique. Mathématicien, il a tout simplement ouvert une nouvelle branche de cet art, branche dont les résultats picturaux sont souvent spectaculaires.


    courbe Mandelbrot

    Sa découverte a eu plus tard de nombreuses applications très diverses, aussi bien en biologie (étude des feuilles des arbres et de leurs découpes) qu'en analyse des marchés financiers, partout en fait où intervenait le hasard lié à des contraintes. On n'a certainement pas encore découvert tout ce qui peut s'expliquer grâce à ses équations.


    Pour plus de détails, voir ici par exemple.

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