• démocratique.... pas démocratique....

    Quand les citoyens (ou du moins nommés comme tels même si on n'en tient pas compte) n'ont à choisir qu'entre des noms, et non entre des façon réelles de conduire leur destin, est-ce de la démocratie ? Il est assez pervers de reprocher à nos concitoyens d'avoir voté pour des noms au milieu d'un enfumage généralisé, il y a deux ans. Et cinq ans plus tôt, aussi. Ont-ils été maîtres de leur destin ? Pas du tout.

    Le seul vote depuis longtemps sans doute où les Français ont choisi leur destin, c'est celui du 29 mai 2005. Ce destin, on le leur a volé. Depuis, les ténèbres ont été déployées, et s'épaississent de jour en jour. On retrouve là la malice de Henry Ford, qui permettait que les acheteurs de sa Modèle T choisissent la couleur, à condition que ce soit le noir.

    Est-ce anti-démocratique, de virer la pétaudière actuelle, et ensuite de proposer aux français de choisir leur destin, et ensuite encore de tenir compte de ce choix même s'il paraît funeste ? La seule façon démocratique de choisir son destin, c'est le référendum.

    La seule faiblesse de cette façon de procéder, c'est de frustrer la minorité. Mais si ce vote a été largement précédé d'explications CONTRADICTOIRES et de débats, que peut-on faire de plus ? On ne mène pas un pays de 70 millions d'habitants comme une commune de 70 habitants. Encore ne s'agit-il pas d'une immensité comme la Russie.

     
    Ce scrutin qui approche , où des union-européenniens non consentants sont amenés à voter pour des listes d'inconnus candidats à un parlement lointain, inutile, un hochet tentant de masquer la tyrannie de Bruxelles, la façon la plus judicieuse d'y répondre, c'est le

    BOYCOTT.


    Ils n'auront pas nos voix !





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  • L'essentiel est de sortir de l'union européenne. Un jour, plus tard, quand les esprits seront prêts, il sera possible de bâtir une Europe, qui jusqu'à présent n'est qu'un euphémisme pour désigner le promontoire ouest de l'Asie (un promontoire fort tourmenté, d'ailleurs).

    Comme je le déplorais il y a quelques jours, nos contrées ont été peuplées par des vagues successives d'immigrants venus lentement de l'est. En raison des conditions géographiques, ces arrivées successives des mêmes populations au départ se sont fixées dans des lieux plus ou moins isolés les uns des autres, ont développé des langages de plus en plus différenciés, des coutumes liées aussi au terroir et à ses contraintes. 

    C'est à rapprocher des centaines de nations d'amérindiens, par exemple. On notera que celles-ci, bien que terriblement réduites aujourd'hui, ont conservé des particularités comme le langage, qui continuent à les diversifier. Il est donc normal, en opposition aux prédateurs anglo-saxons qui veulent imposer à tous leur horrible Globish, que chacun continue à pratiquer ce qui fait la saveur de sa contrée, à la fois coutumes liées au sol et langage.

    Une "Europe" ne pourra donc se consolider que par échanges de bons procédés, sur de longues périodes. Quant à une uniformisation économique, elle est tout simplement contraire au bon sens. Mais des financiers vissés à leurs écrans ne savent pas ce que veut dire le bon sens.  Voter dans le cadre d'une telle uniformisation imposée avec violence, n'a tout simplement pas de sens. Surtout dans une France qui se réclame toujours et plus que jamais de Valmy, une France unifiée par le bas. Phénomène unique.

    On peut se douter que les princes de la religion du Fric sis du côté de DownTown Manhattan ne seront jamais en mesure de comprendre cela (avec leurs tripes), ou de l'expliquer parce que c'est incommunicable avec des chiffres.

    C'est pourquoi il va falloir lutter, lutter, lutter, expliquer, expliquer toujours ce qui paraît évident à qui y a déjà réfléchi. Notre avenir est dans cette nation si particulière et ses Idées, pas dans un ensemble disparate où elle se perdrait sans bénéfice pour personne. Je ne parle pas là d'argent, bien entendu. Sans doute les réflexions des Philosophes du XVIIIe étaient-elle souvent si en avance, que même dans notre pays certains ne les ont pas encore intégrées aujourd'hui. Toutes n'étaient pas bonnes, certes. Elles furent cependant une contribution majeure à l'Humanité entière, par leur aspect universel.

    Si un jour une Humanité plus se développe, avec une étape européenne peut-être, ou pas, nous y aurons contribué.  En attendant,  cautionner l'horrible Capitalisme en votant même pour des listes qui prétendent le combattre de l'intérieur (bon courage) et prétendent ainsi acquérir une tribune quelque part où elle sera inaudible, me paraît pour le moins difficile à accepter.

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  • Le rapport à l'argent va certainement bien plus loin qu'on ne l'imagine. Qu'on le veuille ou non, il commence déjà par décider des rapports politiques. Tous les partis, par exemple, ou presque, rendent hommage à l'argent. C'est ainsi que, très objectivement, le parti communiste, productiviste, est sous la coupe du Capital au lieu de le combattre, puisqu'il veut donner du travail aux ouvriers. Ceux-ci ne reçoivent en échange qu'une parcelle de la richesse qu'ils ont produite, encore cela est-il essentiellement le moyen de reconstituer leur force de travail. La partie dont ils bénéficient réellement est infime. En fait, ce sont les échanges non-marchands qui les aident à tenir. C'est une simple promenade en douce compagnie, c'est un copain qui organise un bœuf dans un garage, c'est l'arrivée du printemps...

    Aujourd'hui, nous sommes redoutablement piégés par le système bancaire, qui possède notre argent et s'en sert alors que les salaires et pensions ne sont jamais donnés directement au bénéficiaire, depuis des années. Cette masse pas encore dépensée sert de base, sur le rapport de 1 pour 9, voire bien plus, pour créer l'argent (fictif) des prêts. Cet argent deviendra réel, avec intérêts, au fur et à mesure des remboursements. Bien sûr, puisque ces remboursement viendront du travail effectué dont une part reviendra ainsi au banquier. De la flibusterie !

    Sans doute commence-t-on à le savoir, ce sont les banques privées qui ont créé cette sorte de machin nommé union européenne. Union bidon, où seul le financier est sûr de tirer bénéfice. Une seule solution existe, pour contrecarrer ces vues de plus en plus pressantes et terribles : s'évader de cette union des dupes et des caïmans. Quitter cette Europe fictive (là encore) où cohabitent sans le savoir des civilisations différentes, prend tout son sens. Bien entendu, les caïmans devront être rejetés à l'eau ou éliminés pour éviter qu'ils ne tuent nos enfants.

    Malheureusement, fort peu de personnes, et encore bien moins de partis, ont accepté de s'apercevoir de cette nécessité. Accepté, parce que l'aventure est dangereuse. Les caïmans n'hésiteront pas à se débarrasser de ceux qui font prendre conscience de cette nécessité. C'est pourquoi tous les grands partis, même ceux dits de gauche, se tiennent bien sagement dans les pas de la doxa concoctée dans les années 1940 aux USA, quand "les Grands Anciens" comme Jean Monnet, Paul Henri Spaak ou Robert Schuman, apprenaient leur métier d'agents du Capital sous couvert d'Europe.

    Le traité de Lisbonne, en violant OUVERTEMENT la volonté des peuples, a été la grosse goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Désormais, toute action CONTRE l'union européenne aura un caractère sacré, un caractère de Résistance. Ce n'est pas pour rien que des humains en France, renouant avec l'esprit et la lettre du CNR fruit de la Résistance à l'envahisseur, ont recréé un nouveau CNR, le CNR-RUE. Le Conseil National de Résistance Républicaine à l'Union Européenne. A nouveau, il s'agit bien de résister à un envahisseur : ses soldats sont économiques et financiers, mais il fait des ravages dans notre pays et ses voisins.

    Le premier acte, pas seulement symbolique, sera à l'occasion de l'élection au suffrage universel de listes, en vue de faire siéger au "parlement européen" que nous n'avons jamais appelé de nos vœux, quelques députés choisis à la proportionnelle. Ce pompeux parlement n'a aucun pouvoir, excepté de faire la moue sur des dossiers qui tôt ou tard seront appliqués.

    Refuser de voter n'aura donc aucune incidence négative. Au contraire, cela affichera clairement, si c'est réellement massif, combien les citoyens refusent de cautionner la forfaiture du 4 février 2008. Les politiciens, véreux en masse, ont contrevenu aux décisions du peuple souverain. Autrefois, on coupait des têtes pour moins que cela. Ce boycott, puisqu'il faut l'appeler ainsi, sera non seulement un refus, mais un appel à démolir cette fausse Europe qui n'est que celle des banquiers.

    Le 25 mai, pas une voix ne doit aller dans les urnes pour admettre la pertinence de ces institutions perverses. Tous les citoyens doivent faire front, et crier leur haine du Système qui les tue à petit feu, comme des sangsues. Une bonne initiative serait une manifestation nationale du CNR-RUE qui porterait haut et fort ce message : dehors, l'union européenne ! Finie, la monnaie unique ! Le peuple est dans la rue, pour sauver la liberté, de plus en plus aléatoire pour les plus humbles, l'égalité et la fraternité que les puissances d'argent veulent démolir en la personne de la Sécurité Sociale et de la retraite par répartition, les joyaux du premier CNR.

    Nos armes, ce seront les bulletins de vote, qui resteront dans notre poche, en attendant d'autre usages. Aux armes, citoyens.



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  • proposition de découpage parue dans le Figaro
    Jean-Luc Bœuf, analyste à l'Institut Montaigne, vient de proposer un redécoupage des régions françaises, réduisant leur nombre à dix pour la métropole. Dans la logique des institutions de Bruxelles, cela présente une certaine cohérence. Dans la logique brute de fonderie de la prospective à courte vue d'économies à tout prix, cela peut en avoir une également.

    Le problème avec le redécoupage projeté, c'est l'affaiblissement d'un État qui aurait à faire à des régions moins nombreuses, donc plus fortes. On me taxera de jacobinisme, mais c'est une constante française dont il faut tenir compte, à moins de vouloir interdire par décret toute différence culturelle. C'est pourquoi je préfère l'effacement total des régions, et une reprise des départements : il est important cependant que le président du conseil général ait moins d'emprise sur ses collègues. L'important est de jouer la carte de la proximité. Et dans ce cas, les aberrantes communautés de communes n'ont plus aucune raison d'être.

    J'enlève ainsi deux couches. En revanche des syndicats locaux, souples et se constituant par la base, auront un rôle bien plus pertinent. Syndicats locaux, qui pourraient parfaitement s'affranchir de la "frontière" des départements, au gré des besoins.

    Rapprocher les élus des électeurs, cela permet aussi... de faire des économies d'énergie. Tout le monde n'a pas Internet, donc certains seront contraints (comme par hasard souvent les moins valides) de se déplacer personnellement. On n'a pas toujours forcément un voisin serviable à proximité au bon moment.

    Avec un retour de l'utilité des communes, pourra se favoriser une prise de décision commune qui, pour le moment, n'existe pas. Le but serait, sur la base bien entendu du volontarisme, de reproduire avec des variantes l'exemple de Marinaleda. Cela permettrait, pour beaucoup de choses, de rendre inutile l'union européenne, telle qu'elle existe, dictature venue du haut illégitimement. Là, je sais que je heurte les conceptions des Verts, dont bien entendu je ne suis pas.

    La hiérarchie des décisions doit venir du bas, non du haut. Entre citoyens tous égaux en droits et en devoirs, tous différents mais pas en importance (j'insiste particulièrement là-dessus), ma démarche est cohérente. Bien entendu certains voudront la récuser, parce qu'ils vont considérer que certains valent plus que d'autre, ce qui à mon avis n'est pas vrai. La faute en est à une Éducation Nationale là encore trop dirigiste, qui en uniformisant écrase certains talents et en pousse d'autres en avant, au détriment des premiers.

    Avec une prise de décision "par le bas, peut se développer une vraie souplesse, au risque (mais en est-ce un ?) de n'avoir plus d'examens nationaux valables pour tous, de gré ou de force. Le Baccalauréat tel que nous le connaissons, avec des variantes naturellement, date de 1808, et de Napoléon. C'est un hommage au dirigisme. Il ne s'agit plus d'une "réforme", là, mais d'une reprise de fond en comble du système éducatif français. L'autre a fait son temps.

    Le but, en fait, et de renvoyer dos à dos un européisme poussé par des banquiers privés (sauf de moyens), qui ne peut apporter que le malheur dans sa logique productiviste et consumériste à la fois, où n'existent que maîtres et esclaves pour simplifier ; et un jacobinisme faisant descendre toutes les décisions d'un point "central". Les décisions, c'est au niveau des citoyens qu'il vaut mieux les prendre, en fonction de beaucoup de facteurs locaux. Celles-ci pourraient alors remonter, être collectées afin de faire bénéficier tout le monde, éventuellement des expériences locales. Le niveau "national" aurait aussi bien entendu pour mission, sous le contrôle de la base, de négocier des accords avec les pays alentour dans le respect de leurs différences.

    Quant aux banques, déprivatisées, beaucoup moins omniprésentes, elles ne seraient plus que des facteurs de développement local débarrassés de la notion de PROFIT. Comme le forgeron ou le réparateur de vélos.

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  • Vu cet avis communiqué par le CNR-RUE

    A Nice (06) : Grand meeting de lancement de la campagne de boycott des élections européennes
    11 avril 2014
    Le « Comité Départemental de Résistance Républicaine à l’Union Européenne », le CDR-RUE, organise un grand meeting de campagne à NICE. Cette manifestation aura lieu le vendredi 11 avril 2014 de 18h à 21h au CLAJ, 26 avenue Scuderi 06100 Nice, en présence de Jacques Cotta, signataire au niveau national et départemental de l’appel au boycott des élections européennes du 25 mai 2014.

    Jacques Cotta est bien connu des niçois, il est journaliste, réalisateur et producteur de documentaires à la télévision française. Il a en charge la série « Dans le secret de… », sur France 2. Son dernier livre : « L’imposteur » est paru en février 2014 aux éditions Balland.

    Lors de cette soirée seront explicitées les principales raisons politiques du boycott de ces élections. Le but est de mettre en évidence, par cet acte politique fort, le caractère antidémocratique de l’Union Européenne. Le parlement européen est la façade démocratique de cette construction supranationale qui confisque la souveraineté populaire et la souveraineté nationale.
    Voir la carte
    Au CLAJ 26, avenue Scuderi 06100 Nice
    Le CNR-RUE, Comité national de Résistance Républicaine à l'Union Européenne, rappelle son manifeste fondateur.
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    Logo-bonnet-Transparent

    Appel national pour le boycott de l’élection européenne

    Texte de l'appelTexte de l’appel

    Le 8 février 2014.

    Les signataires de cet Appel créent le Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE) et s’engagent, en France, dans une campagne de boycott militant de l’élection des représentants de la France au parlement européen, le 25 mai 2014. Ils invitent à la création de comités similaires dans les départements et localités.

    L’Union européenne (U.E.) et sa monnaie unique martyrisent les peuples sous le talon de fer de l’austérité à perpétuité. Le 25 mai 2014, cette politique et ce système devront être sanctionnés. Le meilleur moyen sera de délégitimer l’U.E., l’euro, les traités, la Commission, la Banque centrale européenne et le parlement européen par une abstention massive, une véritable grève du vote.

    Le devoir de tout citoyen, lorsqu’une élection est organisée démocratiquement, et que son résultat peut avoir un effet politique sur les institutions, est d’utiliser son droit de vote conquis de haute lutte. Ce n’est pas le cas de l’élection au parlement européen.

    1.- C’est le principe même de l’élection à un parlement européen qui doit être récusé. Un parlement, à l’échelle européenne, n’a pas lieu d’être car il n’existe aucun peuple européen susceptible, au moyen d’un Etat européen, de se former en communauté politique à l’échelle du continent et d’y exercer sa souveraineté. Si tel était le cas, les pouvoirs de ce parlement européen s’exerceraient nécessairement au détriment des pouvoirs des parlements nationaux.

    2.- Le vote du 25 mai 2014 sera totalement stérile puisque le parlement européen n’a pas les pouvoirs de faire évoluer l’Union européenne. Il ne possède aucune des prérogatives d’un vrai parlement : il ne peut pas changer les traités qui fondent l’U.E., ne peut pas voter l’impôt, n’a pas l’initiative des lois… En outre, que les libéraux, les sociaux-démocrates européens, les Verts, le Parti de la gauche européenne gagnent des sièges, cela ne changera rien aux orientations politiques puisque l’eurodroite et la social-démocratie pilotent ensemble les travaux parlementaires.

    3.- Le boycott des élections européennes servira aussi à dénoncer le double jeu politicien du Front national. Ce dernier, en effet, d’un côté prétend vouloir sortir de l’euro et de l’Union européenne, et d’un autre côté veut entrer dans le système – dans lequel il est déjà entré par la présence de madame Le Pen, députée européen – pour se goberger comme les autres. Il cautionne ainsi et profite lui-même de ces institutions qui lui garantissent à la fois des revenus substantiels, et son rôle de verrou du système politique. On comprend pourquoi, car en réalité le FN ne veut pas sortir unilatéralement la France de l’U.E. et de l’euro. La prétendue « sortie concertée et progressive » de l’euro prônée par Mme Le Pen perd toute portée pratique quand on sait que le FN la subordonne très officiellement au feu vert de l’Allemagne.

    4.- L’élection au parlement européen n’est qu’une farce électorale. Elle n’a d’autre but que de simuler un acte démocratique et légitimer ainsi tout le système de l’U.E. C’est un devoir citoyen de voter quand le suffrage sert à la souveraineté du peuple, c’est aussi un devoir civique de refuser de voter quand le suffrage vise à détruire la souveraineté nationale et populaire. D’ailleurs, comment se faire prendre deux fois au même piège ? En refusant de tenir compte du « non » français du 29 mai 2005 au traité constitutionnel européen, le système a démontré son caractère tyrannique et dictatorial. Aucune élection juste n’y est possible.

    Face à cette entreprise d’effacement national et de régression sociale, aucune des grandes forces politiques françaises en lice lors des prochaines élections européennes ne porte de projet alternatif et progressiste. Certaines de ces forces annoncent leur participation à ces élections pour faire parler d’elles. D’autres, espérant obtenir quelques élus, veulent faire du parlement européen une caisse de résonnance à leurs revendications. Ce ne sont qu’illusions et diversions. Illusions, car les grands médias ignorent les petites listes, tandis que l’absence de couverture médiatique des débats de ce parlement d’opérette interdit de donner le moindre écho aux mouvements euro-critiques. Diversions, car en participant à ce simulacre électoral, ces forces politiques cautionnent le système européen qu’elles prétendent dénoncer par ailleurs.

    Seuls les citoyens qui se seront abstenus auront clairement délégitimé l’U.E. Leur acte sera un coup de tonnerre politique ôtant toute crédibilité à l’Union européenne, la ridiculisant et ouvrant un espace sans précédent aux luttes populaires. Le véritable enjeu de cette mascarade électorale sera donc l’abstention citoyenne.

    Le 25 mai 2014, le meilleur choix pour manifester son mécontentement à l’égard de l’U.E. sera de boycotter activement l’élection européenne !



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  • inspiré du blog de Christine Tasin
    J'ai suivi les résultats sur Médiapart, où le débat était accessible à tous. Je m'étais dit que sur les chaînes de télé (que de toute façon je ne reçois pas) ce serait plus difficile encore à supporter. J'avais cependant des petits doutes sur la totale objectivité du site : ce qui s'est révélé exact.

    Pas un seul instant le Front de Gauche n'a été évoqué. Concernant Grenoble, il a bien fallu signaler que c'est la liste EELV aidée par le PG qui l'a emporté. C'est général, les médias refusent de prendre en compte le FdG.

    Concernant les enseignements à en tirer, il n'a pas été question non plus de revenir sur la rigueur, source de chômage et de très grandes difficultés pour les moins favorisés. Il n'a pas été question de suggérer une dénonciation de l'union européenne des banquiers, l'euro n'a pas été cité. Cette soirée aurait presque pu se passer au Monde, ce qui aurait été dans une certaine logique vu la culture du "maître des lieux", même s'il a pris de la distance vis-à-vis de son ancien employeur.

    Il découle de ces résultats que dans deux mois, nous avons à nouveau une échéance électorale, où le désaveu doit être encore plus cinglant. Cette fois, le meilleur signal à donner doit être une abstention massive et militante, clamée partout afin de donner un signal très fort : " Votre pseudo-Europe, celle des capitalistes-rapaces, nous n'en voulons pas, et si vous ne changez pas, c'est nous qui vous changerons ! ". Il est indispensable de donner un gros coup de semonce AVANT la finalisation des catastrophiques accords en vue pour le marché de dupes transatlantique. Il est même éminemment souhaitable que ce désaveu s'étende à nos voisins espagnols, portugais, italiens, etc... car je pense que l'Europe du nord ne voit pas les choses de la même façon.

    Aux armes, citoyens ! Nos armes, ce seront des bulletins de vote qui resteront sagement empilés à l'entrée des bureaux de vote, en l'attente de vrais citoyens qui, par civisme et sciemment, ne se présenteront pas.

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  • L'Agence Ria Novosti le dévoile :

    17:06 15/12/2013
    MOSCOU, 15 décembre - RIA Novosti

    L'Union européenne se serait fixé pour objectif de renverser les autorités ukrainiennes actuelles à l'aide du "Maïdan orange" pour imposer ensuite son accord d'association à Kiev, considère le chef de la commission des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), Alexeï Pouchkov.
    "Selon toute probabilité, une ligne dure contre le président Ianoukovitch et le gouvernement ukrainien prévaut au sein de l'UE. Jusque-là deux approches prédominaient. Les uns affirmaient que l'UE n'envisageait pas d'apporter des changements à l'accord d'association et que si l'Ukraine souhaitait le signer, elle devait accepter l'accord qui lui avait été proposé. Les autres, notamment l'ancien président polonais Alexandre Kwasniewski, disaient qu'il était indispensable d'octroyer d'urgence à Kiev 20 milliards de dollars d'aide financière. Mais ces derniers se sont retrouvés en minorité", a expliqué le député russe dans une interview à RIA Novosti.


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    En somme, le "machin" de Bruxelles, qui n'a aucune existence démocratique, voudrait s'immiscer dans les affaires internes d'un État souverain, en déclenchant une sorte de "coup d'État".  En somme, cet organe bruxellois de la volonté de Washington pousse l'arrogance au point de faire fi des instances internationales les plus solides. Si l'Ouganda se permettait de pareilles privautés, il essuierait un tollé "international" et  devrait s'attendre à de dures sanctions. Donc les satrapes bruxellois doivent endurer ce qui arriverait à d'autres.

    Notre pays DOIT quitter ce machin minable, auquel des politiciens français irresponsables ont voulu donner les coudées franches chez nous.  Notre pays doit dénoncer haut et fort TOUS les accords qui nous lient à cet organisme félon. Et il faut le faire tout de suite, malgré les hommes du gouvernement, et leur tête de liste élyséenne qui n'a cessé de nous tromper. Bien entendu, ils doivent tous démissionner, et accepter de ne plus jamais intervenir dans les affaires de l'État. C'est un minimum.

    Nous, citoyens, devons exiger ces mesures, afin de reprendre un processus plus démocratique. Même si la démocratie est un idéal à atteindre, rien n'empêche d'y tendre le mieux possible, ce qui n'est actuellement absolument pas le cas.

    Mesdames, Messieurs "nos représentants", qui ne représentez que vous-mêmes, démissionnez. Tous.


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  • La City de Londres est le banquier suprême, celui où aboutissent in fine les fonds déposés dans les paradis fiscaux du monde entier. Plus puissante que le gouvernement britannique, qui est son débiteur, elle impose sa loi partout, et ses pressions sur Bruxelles ne faiblissent jamais. D'où son "coup de gueule" révélé par une dépêche Reuters. (extrait)


    LONDRES (Reuters) - Le Royaume-Uni a engagé une action en justice contre la limitation des bonus des banquiers décidée par l'Union européenne.
    Le Trésor a saisi la Cour européenne de justice, plus haute juridiction de l'UE, au sujet de cette mesure qui visera principalement, dans les faits, des banquiers en poste à la City de Londres, le premier centre financier de l'UE.

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     Il est amusant de noter que même la taxe sur les transactions financières, à laquelle Londres s'est soustrait, est contestée par celui-ci, sans doute parce que cette taxe limite en amont les superbénéfices de l'hydre. Par ces informations, celle-ci se retrouve en pleine lumière, chose qu'elle apprécie certainement fort peu.

    Rappelons que, peu avant d'être élu président de la république française, François Hollande s'était rendu à Londres, à la City. Certainement pas pour annoncer aux banquiers, qui sont les citoyens de ce super-État dans l'État, qu'il allait leur en faire baver. La suite l'a bien montré. "I am not dangerous", avait-il même lâché là-bas. Était-ce le prix qu'il lui fallait payer, pour être investi ?

    En tout cas, donc la City continue à parler comme le patron qu'elle entend rester, même si sa suprématie risque d'être profondément mise à mal par les BRICS. Ceux-ci sont en train de mettre sur pied des accords dont "le monde occidental" serait exclus. Ne nous voilons pas la face : ce ne serait qu'un juste retour des choses, après des siècles de colonisation forcenée, qui canalisait tous les profits, toutes les richesses vers une encombrante Europe, puis plus tard son trublion de rejeton étatsunien. Place à un rééquilibrage !

    Souhaitons donc, au plus tôt, l'écroulement de cette entité monstrueuse des bords de la Tamise. Via ses nombreux lobbies à Bruxelles, nous en supportons le poids de plus en plus lourd même si ces lobbies n'ont pas tous leurs sponsors à Londres. Certains sont bien français comme les toujours agissants maîtres de forges de l'UIMM, ou les grands semenciers, ou le nucléaire.

    Et si Londres tombe, un secret espoir pourrait se faire jour : la chute à sa suite de la finance étatsunienne, avec sa détestable École de Chicago qui a fait, et continue à faire couler dans de nombreux pays du sang et des larmes.

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  • Aux élections partielles de ce dimanche, le grand vainqueur a été, et de loin, l'abstention. PS et UMP ont souffert d'une dégringolade magistrale, et sûrement méritée. Mais la Gauche a vu sa position s'effriter aussi, un peu. Il y a donc à creuser de ce côté-là.

    La position officielle du FdG est très en retrait sur le NON à l'union européenne de 2005, donc la dynamique s'est cassée. C'est très souvent que j'ai jouté avec des camarades locaux, mais comme d'autres ils n'ont qu'une doxa, "menacer de quitter le traité de Lisbonne" en guise de chantage pour obtenir des miettes, au lieu de... préciser que c'est la base d'une autre stratégie, et que c'est la première chose à faire, et à faire complètement, en force, en bloquant les banques (sur Swift en particulier) et en anticipant toute réaction du camp d'en face.

    Voilà un programme qui aurait le mérite de la clarté, de la rigueur envers les nantis, et qui pourrait parler à tous. En tout cas, pour des raisons que j'ignore, au FdG on n'ose pas aller vers cette solution claire.

    "Vive la Nation", criaient dans ce qui pouvait paraître un autre contexte les soldats de Valmy. Or précisément, c'était le même contexte : les "petits" de la République, unis dans un même effort, s'étaient dressés fièrement contre les rois et les princes, riches et hautains. Et ces rois et princes avaient pris peur.

    Par sa position de charnière entre l'Europe du nord et celle du sud, par sa richesse encore patente, notre pays conserve d'énormes atouts pour imposer aux cruels magnats de la finance une autre voie. Notre seul handicap réside dans les hauts personnels à sa tête, qui ont pris avec détermination fait et cause pour le Nord et le Capital. Ce sont eux, tous, qu'il faut "dévisser" de leurs piédestals. Non, ils ne sont pas très nombreux, et ils sont aisément remplaçables par des volontaires issus d'autres couches de la société, des patrons de PME, des paysans, des ouvriers, des chômeurs bardés de diplômes et/ou  de compétences mais impuissants.... Cela implique bien entendu de déposer les "journalistes" bien en cour, simples propagandistes de la Doxa concoctée par les patrons de presse. Rappelons que, souvent, ces organes fonctionnent "à perte", une hérésie dans le système libéral, mais à long terme bénéfique par leur action sur des lecteurs et spectateurs peu désireux de chercher ailleurs confirmations ou critiques de ces positions et pseudo-informations.

    Oui, si la Gauche est hardie, elle peut briser ce "à quoi bon" logique qui laisse les électeurs potentiels demeurer chez eux les jours de scrutin. Mais actuellement, malgré les éclats de voix et les pertinentes explications de Jean-Luc Mélenchon, de Martine Billard et de quelques autres, le message de la Gauche reste un ron-ron peu efficace sur le fond. Qui a intérêt à cet état de fait ?

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