• Vous les connaissez, ces deux-là ?

    Zuckerberg.... l'homme à détester en priorité !  Non seulement il a été élu "homme de l'année", mais aussi il s'est amassé une coquette fortune avec son truc où les gens étalent innocemment leur vie privée. Sans être le numéro un (les candidatures se bousculent), je crains qu'il ne fasse partie des ennemis publics des personnes privées, dans le monde entier. Qui osera démonter le piédestal du monsieur ?

    En revanche, Assange, l'un des bienfaiteurs de nos frères humains, est traqué comme un malfaiteur par les malfaiteurs institutionnels. Et connaissant le détestable esprit de ces malfaiteurs-là, on n'est même pas surpris que l'apporteur d'informations Bradley Mannings soit non seulement emprisonné, mais aussi torturé. La perversité institutionnelle des USA, aussi bien dans ses relations avec les autres pays ennemis ou "amis", que dans l'éducation de ses enfants ou le traitement infligé à ses propres citoyens, atteint des sommets.

    Relations avec les pays ennemis ? Cela se règle à l'aide de drones, d'avions téléguidés, depuis des bases lointaines en plein pays envahisseur. Il en est de deux sortes: soit ils se tiennent très haut et restent en observation, soit, plus massifs, il descendent plus bas et traquent et bombardent "des cibles ponctuelles", avec souvent des dommages collatéraux, comme ils disent, plutôt sordides. Sympathique de détruire des noces entières, des marché bondés, parce "çà bouge, là !" Il est symptomatiques que les ambassades ne soient que des bunkers dès que le pays accueillant est considéré comme "à risque", donc dans la majorité des cas.

    Les "amis", ce ne sont que quelques gouvernements gagnés à leur cause. Peu nombreux, on peut s'en douter.

    une école US, mars 1941 - désormais le salut se fait main sur le cœur
    Pour l'éducation des enfants, "c'est cher", donc ce n'est guère rentable. On leur apprend donc le moins possible, à moins que les parents ne soient riches et ne s'offrent de prestigieuses écoles privées. Pourvu qu'ils soient bien entraînés à saluer le drapeau et à se croire dans le meilleur pays du monde (un monde parfaitement inconnu et effrayant), qu'ils sachent devenir de bons robots, tout est bien. Plus fort, dans ce pays modèle désormais il ne sera plus obligatoire de savoir écrire, avec ce que cela suppose dans la formation du cerveau et de l'esprit. Déjà l'enseignement de l'Histoire se réduisait le plus souvent à une énumération des batailles et de leur déroulement, sans en connaître le contexte. On imagine les adultes que deviennent ces pauvres enfants !

    C'est facile. Ils la bouclent, ils sont au chômage, ou ils ont trois ou quatre petits boulots pour seulement survivre, et puis de temps en temps ils font un séjour en prison. Avec 1% de la population incarcérée, et 2% "en probation", ce pays établit largement un record, devant ceux qu'ils considère comme "terroristes". En appliquant ses propres critères à ce qu'il voit dans une glace, l'administrateur de Washington n'a pas encore décelé qu'en matière de terrorisme, il est loin en tête ? Lui tue à l'extérieur (par "soldats" interposés), et ses administrés s'entretuent à l'intérieur. Sachant que ces soldats sont le plus souvent des candidats à la citoyenneté, bien peu éduqués, et sujets à des dérives en raison de leur manque de culture ; ou, comme c'est de plus en plus le cas, ce sont des supplétifs prêtés par les "pays amis" (voir plus haut), ou pire encore, de simples mercenaires comme ceux d'Academi, champions en matière de droits de l'homme.

    Le "meilleur des mondes", on le découvre en débarquant à Staten Island ou San Francisco, c'est celui des valeurs inversées.

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