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A UNE heure UNE, heure de Moscou
Soit 23h 01 heure de Berlin, le conflit le plus meurtrier à ce jour cessait officiellement il y a 75 ans.
C'est pourquoi le 9 mai est considéré en Russie comme la commémoration du Jour de la Victoire, et de la fin de la Grande Guerre Patriotique.
A l'occasion de cette soixante-quinzième commémoration, j'ai décidé d'envoyer mes félicitations à Monsieur le Président de la Fédération de Russie. A tout hasard, et ne sachant pas surtout en cette période de confinements, de chômage partiel et de perturbations diverses, ce qui pourrait retarder mon courrier postal, je l'ai fait partir il y a un mois. J'espère qu'il aura réussi à passer la barrière de la langue, mais comme généralement les slaves sont doués en langues, je ne me fais pas trop de soucis à ce niveau.
Les chiffres diffèrent un peu selon les sources, mais sur soixante millions de morts, les habitants de l'union soviétique en ont déploré près de la moitié : quelque onze millions de militaires, et, pire encore, seize millions de civils ! Pour comparer, tous théâtres d'opérations confondus, les Étatsuniens n'ont perdu que huit cent mille militaires, ce qui bien entendu est encore bien trop.
Naturellement, comme pour la France, il faut aussi compter les très nombreuses destructions de villes, de voies ferrées, de ponts, qui durent gêner beaucoup le redémarrage de la nation russe. La seule différence vient du fait que nos villes détruites, sans qu'on sache pourquoi elles furent choisies, furent la plupart du temps le fait des bombardement "alliés" (entre eux, sans doute). Procéder à des "tapis de bombes" en plein jour depuis cinq mille mètres d'altitude, à dix kilomètres, voire bien plus, du plus proche objectif militaire, devait être très valorisant pour les bombardiers US. Les Anglais, eux, opéraient la nuit depuis une bien plus basse hauteur, avec beaucoup plus de précision en général.
Nous n'aurons plus qu'un souhait, hélas déjà proféré en 1918 : plus jamais la guerre !
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