• Le 29 mai 2005, le peuple français souverain a rejeté un texte regroupant tous les traités dits « européens » depuis celui de Rome de 1957 inclus.

    Sa volonté a été bafouée par le régime de l'époque, qui perdure aujourd'hui : cela s'est concrétisé par le coup d'État du 4 février 2008, dont l'équivalent eut lieu le 10 juillet 1940. Le premier livrait la France à une invasion militaire, le second à une invasion financière. Une invasion pire encore sans doute.

    Il faut clairement se positionner dès aujourd'hui, dès maintenant afin de bouter l'envahisseur de toutes les formes possibles. Qui y est prêt ? Je pose en particulier la question à Monsieur Mélenchon, qui semble-t-il a bien évolué sur ce chapitre. Chasser du Pouvoir les Banksters, leurs serviteurs les politiciens, les journalistes de Cour, les sondagiers et autres instruments de Propagande, voilà les premiers gestes nécessaires à une Nouvelle Donne.

    Immédiatement après, proclamer la liberté du Peuple Souverain, et de la Patrie qui en découle, de toute intervention extérieure comme peuvent être celle Bruxelles-union européenne, comme celle de Bruxelles OTAN. Mais aussi, logiquement et dans un second temps, toute sujétion au FMI, à la banque mondiale, à l'OCDE, à l'OMC, à l'OMS, à la BRI aussi sans doute, doit être coupée.

    Alors, en revanche pourront se concrétiser de nombreux partenariats non seulement avec des pays du continent Europe, mais avec ceux du monde entier qui auront des préoccupations similaires. Dans ce but, il sera certainement très constructif de reprendre, en la mettant à jour, et en la débarrassant de ses oripeaux libéraux, la Charte de la Havane de 1948, complétée en particulier pour les défis écologiques, par la Déclaration de Cocoyoc de 1974.

    Pendant ce temps-là, à l'intérieur seront dénoués tous les liens financiers actuels. La Banque de France retrouvera son panache et son utilité première, qui est le financement en dernier recours des besoins de trésorerie publics ou privés. Elle sera aidée, pour le privé, par les autres banques, saisies avec tous leurs biens. Quant aux grandes entreprises à vocation publique (environnement, énergie, transport, santé – dont l'industrie y afférant – communications, éducation…) elles seront également saisies. Leurs actionnaires individuels ne seront en rien touchés, à ceci près que désormais une voix dans les conseils d'administration correspondra à une personne physique (pas morale), et une seule quel que soit le nombre d'actions possédé.

    Les officines financières seront toutes démantelées, de toute façon elles ne pourront avoir accès à la bourse puisque n'étant pas des personnes physiques.

    La priorité sera donnée à une embellie du tissu industriel, toutes les ressources financières étant dirigées vers cette priorité aux détriments des rémunérations des valeurs mobilières. Privée volontairement de moyens, l'opposition ne pourra pas jouer l'obstruction comme elle a tellement bien su le faire au Venezuela récemment. La classe des dominés pourra enfin relever la tête, en particulier ceux qui sont actuellement les plus démunis, et qui seront prioritaires pour accompagner ce grand départ.

    L'agro-alimentaire retrouvera une priorité à la qualité : les OGM seront interdits aussi bien dans les semis que dans les imports de produits finis suspectés d'en contenir. Les produits chimiques de traitement verront s'élever progressivement de grandes taxes afin de dissuader de s'en servir. Les terres agricoles ne pourront plus être cédées à des personnes ou des puissances étrangères, et celles-ci se verront obligées, si elles en possèdent déjà, à réinvestir intégralement sur le territoire agricole leurs revenus. Si elles s'en séparent alors, l'État aura droit de péremption dessus, quitte ensuite à les redistribuer à des agriculteurs soucieux d'un travail là aussi de qualité, et non plus de rendement à tout prix.

    Voilà ce qu'on peut proposer, pour une nouvelle donne cette fois vraiment sociale et en phase avec les besoins à la fois des personnes et de la Planète.

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  •  Longue citation du chef de l'État, il y a cinquante ans, le 4 janvier 1963.
    (merci à Jocegaly, pour m'avoir remémoré ce passage)

    EXTRAIT DE C’ÉTAIT DE GAULLE D’ALAIN PEYREFITTE (T.2 , pp. 15 -16)

    Salon doré [de l'Élysée ]- 4 janvier 1963
    Le Général m’offre en étrennes une réflexion de Nouvel An – l’ouverture d’une nouvelle époque pour la France et l’Europe :
    « Nous avons procédé à la première décolonisation jusqu’à l’an dernier. Nous allons passer maintenant à la seconde. Après avoir donné l’indépendance à nos colonies, nous allons prendre la nôtre. L’Europe occidentale est devenue, sans même s’en apercevoir, un protectorat des Américains. Il s’agit maintenant de nous débarrasser de leur domination. Mais la difficulté, dans ce cas, c’est que les colonisés ne cherchent pas vraiment à s’émanciper. Depuis la fin de la guerre, les Américains nous ont assujettis sans douleur et sans guère de résistance.
    « En même temps, ils essaient de nous remplacer dans nos anciennes colonies d’Afrique et d’Asie, persuadés qu’ils sauront faire mieux que nous. Je leur souhaite bien du plaisir.
    « Les capitaux américains pénètrent de plus en plus dans les entreprises françaises. Elles passent l’une après l’autre sous leur contrôle.
    « Il devient urgent de secouer l’apathie générale, pour monter des mécanismes de défense. Les Américains sont en train d’acheter la biscuiterie française. Leurs progrès dans l’électronique française sont foudroyants. Qu’est-ce qui empêchera IBM de dire un jour : « Nous fermons nos usines de France, parce que l’intérêt de notre firme le commande » ?  Qu’est-ce qui empêchera que recommence ce qui s’est passé l’autre année pour Remington à Vierzon ? Les décisions se prennent de plus en plus aux États-Unis. Il y a un véritable transfert de souveraineté. C’est comme dans le monde communiste, où les pays satellites se sont habitués à ce que les décisions se prennent à Moscou. 
    « Les vues du Pentagone sur la stratégie planétaire, les vues du business américain sur l’économie mondiale nous sont imposées.
    « Bien des Européens y sont favorables. De même que bien des Africains étaient favorables au système colonial : les colonisés profitaient du colonialisme. Les nations d’Europe reçoivent des capitaux, certes ; mais elles ne veulent pas se rendre compte que ces capitaux, c’est la planche à dollars qui les crée ; et qu’en même temps, elles reçoivent aussi des ordres. Elles veulent être aveugles. Pourtant, à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera. »
    Charles de Gaulle
    4 janvier 1963

    Chez De Gaulle il n'y a pas que du bon : mais là-dessus.... il n'y a vraiment pas photo. Il voyait juste, et en politique internationale il agissait juste. Qui a oublié le discours de Phnom Penh, par exemple ? La soumission des édiles de la République aujourd'hui vis-à-vis de la Phynance est affligeante et criminelle. Une telle dépendance ne saurait durer.

    Je l'ai dit, je le répète : au vu des circonstances depuis plus d'un an maintenant, le gouvernement doit démissionner en bloc, et le président à sa suite. Les parlementaires expédient les affaires courantes, lancent le projet d'une Constituante, dans six mois un nouvel État voit le jour grâce à un référendum constitutif : à ce moment-là tous les parlementaires rentrent chez eux, ainsi que les Constituants, frappés tous d'inéligibilité à vie.

    Bien entendu tous les traités européens sont considérés comme caducs, et renégociables à zéro. La France sort de l'OTAN avec fracas. Les banques sont nationalisées, les départements grande finance fermés. La BdF redevient la garante de la Monnaie (même si l'Euro reste le moyen fiduciaire de paiement, la Monnaie française, celle des comptes bancaires,  et peu importe son nom, s'y ajuste périodiquement). Il ne s'agit aucunement de mesures nationalistes comme les préconise un parti qui, lui, reste attaché aux financiers, mais de mesures de sauvegarde avant la remise en chantier d'une Autre Europe débarrassée des scories de l'Argent-Roi, humaine et fraternelle. Une Europe qui prenne enfin en partie modèle sur les Républiques d'Amérique du Sud.


    Voilà ce qu'il faut faire. Tout de suite.

    A la Justice ensuite de déterminer les fautes de l'Exécutif, et de décider ou pas de mettre en examen certaines personnes pour haute trahison (y compris des banquiers, des dirigeants de grandes entreprises, ou de filiales étrangères).

    1793-2013. Terrorisons le Capital.

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  • Non, Nicolas Sarkozy et sa majorité n'avaient pas osé imposer à tous les travailleurs et chômeurs ce qui vient d'être accompli. Les partisans de la majorité actuelle continuent à assurer que la nouvelle équipe présidentielle n'a pas eu le temps de mettre en place de bonnes réformes. Pourquoi, alors, a-t-elle eu le temps de faire voter le pire ? Il y a là une incohérence grave.

    La nouvelle réforme des retraites s'achemine vers des reculs sur tous les plans des prestations (désindexation, allongement du nombre d'années de cotisation requis, augmentation de la CSG) qui ne résoudront rien. S'il faut attendre l'âge de 70 ans pour bénéficier enfin du salaire différé tronqué par les taxes, combien mourront à la tâche ! Alors que la défense des travailleurs en lutte pour leur emploi partout est fustigée par le refus de gracier des syndicalistes ayant seulement fait ce que leurs camarades attendaient d'eux, des humains exemplaires ainsi condamnés. Alors que, pour ne prendre qu'un exemple, passant pardessus son ministre le premier d'entre eux a laissé la bride sur le cou de Lakshmi Mittal à propos de Florange.

    Car la défense des retraites passe par la défense des emplois, puisque c'est en cotisant que les travailleurs constituent le "trésor de guerre" des retraites par répartition. Nicolas Sarkozy avait dans ses projets de tuer celles-ci, au bénéfice des retraites par  capitalisation, ce danger mortel basé sur la spéculation. Apparemment cette filière est toujours sur les rails. Venant de "socialistes", l'option ferait rire si ce n'était si catastrophique pour l'avenir des plus jeunes.

    Le bilan est déjà lourd. Mais ce n'est rien. L'Accord National Interprofessionnel, conclu d'abord en janvier entre l'État et certains syndicats, se retrouve devant le parlement chargé d'entériner cette aberration. Désormais, selon le texte déjà voté au sénat par le groupe PS avec l'aide du vote blanc complice de l'UMP, les droits des salariés vont subir un énorme recul alors que ceux des employeurs ET des créanciers seront renforcés. En fait, ce qui est sécurisé, ce sont paradoxalement les licenciements. Beau travail. Même Sarkozy ne l'avait pas osé, une fois de plus.

    Tous les secteurs sont touchés. Ainsi, à l'université, malmenée dans ses financements comme on en aurait presque l'habitude, une ministre soutient l'arrivée d'une langue bien particulière, l'anglais "international", dans la dispensation de certains cours. C'est contraire aux principes de base de l'Université, et de la Constitution, mais cela ne la gêne aucunement. Une civilisation se base en grande partie sur sa langue. C'est bien plus insidieux et pervers que cela n'en a l'air. Là encore le précédent président n'avait pas osé toucher à quelque chose d'aussi fondamental, même si sur des points mineurs il avait tenté des avancées dans ce sens.

    Au bout d'un an, un président que bien des gens de gauche ont favorisé en refusant de voter pour "l'autre", va se retrouver à Bruxelles devant les membres de la Commission au complet, ce qui est assez rare. Il va avoir un bilan "magnifique" à leur étaler devant les yeux : la mise à pied d'un pays entier. Loin d'être ce personnage falot, consensuel, et dangereux par ce fait, il s'est en un an révélé encore plus dangereux en tournant le dos à ses électeurs de gauche, et en fonçant dans le néolibéralisme le plus échevelé. Les maîtres banquiers de Londres et New York doivent être contents de lui.

    La gauche a "osé" parler de coup de balai. Ce coup de balai est devenu urgent, avant que les choses ne se gâtent encore. Il reste encore quatre ans de reculades, de démantèlements, de larmes et sans doute de suicides, avant le retour par "une bonne alternance" de l'autre équipe, plus incisive en apparence, mais peut-être moins hardie. A moins que...

    A moins que, enfin, les éléments du peuple ne s'emparent de l'article 35 de la déclaration de Droits de l'Homme de 1793

    "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs"

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  • Nous apprenons, depuis l'oreille de l'Élysée placée au café de la Comète au Kremlin Bicêtre, qu'une réunion de crise s'est tenue cette nuit entre tous les membres du gouvernement présents à Paris, et que vu la trop bonne tenue de l'euro à 1,8524 dollars U$, 1,1712£, 142,64¥ et 1,4451 CHF, la chancelière allemande a sablé le champagne californien qui lui restait.

    Un cours aussi élevé a immédiatement fait chuter toutes les valeurs européennes, qui se sont reportées massivement sur la Croix Latine Vaticane et le consortium Cierges Inc. coté comme chacun le sait à Pyongyang. C'est pourquoi, pris de panique, les ministres présents ont présenté en bloc la démission de tout le cabinet.

    Dès ce lundi matin le président de la République va commencer des consultations en vue de constituer le nouveau gouvernement. Déjà on chuchote que le nouveau premier ministre pourrait être Olivier Besancenot, mais celui-ci en écarte l'idée malgré les supplications de la rue du Faubourg.

    En direct du Kremlin Bicêtre, à vous les studios.

    (dernière minute : le barman de la Comète nous assure : il n'y avait cette nuit aucun, non, aucun ministre disponible à Paris - ce sont donc les techniciennes et techniciens de surface des ministères qui ont officié à la place, avec beaucoup de professionnalisme)

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  •  Anatole France, dans une lettre à Marcel Cachin publiée dans l'Humanité en 1922, l'a énoncé en une phrase lapidaire.
    "On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels"

    En fait, les aventures militaires ne sont que des épisodes plus sanglants de la guerre que nos "élites" mènent pour le compte d'intérêts privés, depuis la nuit des temps en fait.  Ces intérêts privés étaient bien souvent ceux des chefs de guerre, en même temps fréquemment ceux-ci étaient aussi les souverains de territoires qu'ils mettaient en coupe réglée. Mais parfois la tête couronnée l'était en tant que chef spirituel, et un connétable se chargeait des batailles. Bien entendu les intérêts économiques commandaient d'abord, et il était souvent judicieux de simplement faire pression sur des voisins pour en obtenir un maximum, sans devoir financer plus ou moins des soudards chargés de ramener au renard principal les volailles du poulailler d'à côté.

    Chefs spirituels. Ce concept n'a rien d'anodin. Les prétextes étaient aussi transparents qu'efficaces, quand un quelconque grand-prêtre jetait l'anathème sur l'édile de la tribu de l'autre côté de la colline, pour lui avoir manqué de respect. Et soumis, sous l'égide d'un fier à bras un peu plus hâbleur que les autres, les hommes du clan prenaient qui son bouclier, qui son bâton, qui sa lance pour aller rosser l'outrecuidant, molester ses chasseurs, et, pourquoi pas, croiser les sangs avec les dames du cru en "hommage" pour elles. Avec des variantes, n'était-ce pas ainsi ? On récupérait les troupeaux, les gardiennes de ceux-ci, les terrains de pâture et les sources alimentant le village annexé, rien n'était perdu excepté quelques vies.

    Même Alexandre le Grand ne fut-il pas surtout l'organisateur de grandes routes de commerce, entre les extrémités de son empire parsemé de villes nommées Alexandrie : il y avait loin de celle du Nil à celle qui s'appelle aujourd'hui Karachi. Les expéditions sanglantes de Pizarro, Cortés, les "accords" comme celui de Fachoda avaient-ils d'autres buts ?

    Allons plus loin : avons-nous déjà été en paix ? Ce n'est pas du tout certain. Simplement, cela se passait en-dessous du seuil de perception un peu borné des populations, borné le plus souvent parce qu'elles n'en étaient pas suffisamment (ou pas du tout) informées. On ajoute le genre de réaction "du moment que je (je, je, je) ne suis pas directement concerné, qu'ils (ils, ils, ils) fassent de ce qu'ils veulent", et même pendant un épisode assez récent de notre Histoire une proportion assez importante de la population française a joué le coup des trois singes.

    Oui, avons-nous déjà été en paix ? Quand les "entrepreneurs" dans notre pays poussent  toujours plus loin leur emprise aux dépens de ceux qui les font (très bien) vivre, n'est-ce pas une forme de guerre ? Quand "les pays occidentaux" obligent les autres pays, en particulier ceux "du sud", à des accords léoniens, n'est-ce pas la guerre ? Quand par des manœuvres diverses ils s'emparent des ressources, en particulier pétrolières, d'un autre, n'est-ce pas la guerre, même si cela ne va pas aussi loin que le dépeçage de la Libye ? Mais aussi : quand un gouvernement a fait fi d'un référendum pour imposer des diktats en majorité commerciaux à ses administrés avec l'appui des "représentants du peuple" (tu parles !), n'était-ce pas la guerre ? Quand le gouvernement suivant a enfoncé le clou, n'était-ce pas la guerre ?

    la bataille de Valmy, Horace Vernet
    Allons plus loin. Quand l'Europe des rois et empereurs se ligua contre la toute neuve république française, ce fut un conflit entre deux conceptions du monde : d'un côté les vieux systèmes voulaient conserver leurs prébendes, leurs privilèges, leurs richesses. De l'autre en grande partie ce sont l'idée de liberté et de nouveaux concepts non mercantiles qui prédominaient. Provisoirement, ce sont les seconds qui gagnèrent. Et la République fut officialisée deux jours plus tard. Ce fut sans doute l'une des rares fois où la cupidité recula face au peuple.

    Quand ce fléau finira-t-il ? Quand les agressifs, les rapaces seront-ils évincés au nom de la fin du PROFIT ? Quant aux prétextes, religieux, idéologiques, "d'honneur", "humanitaires", il ne sont que cela : des prétextes. On parle là, bien entendu, des prétextes pour attaquer, se défendre est légitime quand ce n'est que cela. Les attaques "préventives", elles aussi, ont bon dos. Certains pays, certains gouvernements en sont des spécialistes, et ne trompent personne.

    A bon entendeur, salut.

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  • Le dernier communiqué, sur le site de la ZAD, est malheureusement tronqué. Il était bon, malgré tout, de savoir que la lutte continue  et que des élus souvent  "par défaut" se prévalent de cette "reconnaissance démocratique" pour faire n'importe quoi de leur mandat. La chose est d'autant plus insupportable, qu'ils n'hésitent pas à s'appuyer sur la violence pour imposer LEURS vues. C'est vrai à Notre-Dame des Landes, c'est vrai pour le TAV et son grandiose franchissement des Alpes, c'est vrai pour une ligne THT Manche-Mayenne qui peut très bien devenir inutile si l'EPR de Flamanville (50) ne réussit pas à fonctionner - et de toute façon s'il fonctionne, ce sera pour un surcoût tellement important qu'il en deviendra ridicule. C'est aussi vrai pour de nombreuses LGV n'intéressant que quelques privilégiés. C'est vrai pour des autoroutes privatisées et devenues hors de prix pour l'usager lambda. Et c'est encore plus vrai pour un projet Iter international certes, mais où la part française, y compris les à-côtés plus ou moins invisibles, sera déjà colossale : et pour un résultat probablement positif, dans le meilleur des cas, dans plus de cinquante ans (le pire des cas, c'est tout simplement l'échec à le mettre en œuvre en pratique).

    Constat général pour tous ces Grands Projets Inutiles Imposés : la collectivité assume un coût démentiel, il n'y a aucune concertation avec les citoyens (même si la propagande assure le contraire), si ceux-ci protestent c'est la violence qui leur répond, et cerise sur le gâteau ces projets sont inutiles. Mais les multinationales retirent confortablement leur épingle du jeu.


    Communiqués de soutien

    lundi 5 novembre 2012, par zadist

    Voir aussi les messages de solidarité reçus et les actions partout ailleurs.
    Communistes Libertaires Autonomes / réseau international.

    Que la ZAD soit leur vietnam ! * Solidarité et détermination ! * Après plusieurs semaines de résistance, l’imminence d’une nouvelle offensive policière de grande envergure se précise contre la ZAD. Nous ne reculerons pas, nous ne lâcherons rien. Car la meilleure défense est l’attaque, nous appelons tous ceux qui le peuvent à venir renforcer les positions défensives sur le terrain même de la ZAD, à intensifier partout où cela est possible les actions de solidarité avec les combattants zadistes. Par la propagande de division, par l’infiltration de flics, par le mensonge de la négociation, par la terreur de l’occupation policière, par les actions de choc d’incendie de cabanes, par la calomnie, par la nomination de responsables, l’Etat a tenté d’anéantir la ZAD. En vain. Plus que jamais, il s’agit de renforcer solidarité et détermination dans le combat frontal contre la machine étatique et ses forces policières : que la ZAD soit leur Vietnam, qu’ils s’y embourbent et reculent. Ils ne peuvent se permettre une défaite à Notre-Dame-des-Landes, et nous ne pouvons nous permettre de laisser nos environnements et lieux de vie détruire par les lois du profit : ici comme ailleurs contre le chaos capitaliste, ici comme ailleurs nos lieux de vie nous appartiennent. Autodéfense contre la machine de guerre étatique. Autonomie totale et locale de nos conditions d’existence. DE NO-TAV A CHIOMONTE, A LA ZAD DE NOTRE-DAME-DES-LANDES :  ! A SARA DURA !

    Le Collectif Nantais Contre l’Aéroport (CNCA) appelle à une manifestation contre l’aéroport et son monde dans le cadre de la journée internationale contre les projets nuisibles le 08 Décemble 2012 à Nantes. Rendez-vous à 15H Place Bretagne.

    Ils promettent de négocier, exigeons l’arrêt immédiat !

    Impossible ces derniers temps de vivre dans l’agglomération nantaise sans savoir que le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes est de plus en plus contesté. Les arguments ne manquent pas ; de l’écologie au prix, de l’agriculture au développement insensé des villes etc. Cet aéroport devrait engloutir 500 millions d’euros à lui seul (dont moitié de l’état et des collectivités territoriales) auxquelles il faut rajouter le prix de toutes les infrastructures directes et indirectes (desserte routière, 2X3 voies Nantes/St Nazaire, nouveau périf, tram-train etc).

    On veut nous faire croire que les investissements seraient raisonnables et maîtrisés. Tout cela alors que l’état est à la recherche d’argent, que les collectivités territoriales et surtout ses habitantEs se serrent la ceinture, que l’industrie subie plan social sur plan social. Un partenariat publique privé de 55 ans est signé avec Vinci. Celui-ci exige 12% de rentabilité qui seront payés par les collectivités locales si l’aéroport ne les génère pas. c’est pourquoi nous appelons à une manifestation le samedi 8 decembre à 15H place bretagne à nantes
    — - Le CNCA est un collectif Nantais présent sur la lutte de l’aéroport depuis maintenant plusieurs années. Nous nous sommes rencontréEs autour de la lutte contre le projet d’aéroport. Nous souhaitions porter cette lutte au cœur de la métropole Nantaise. Lors de nos discussions, nous nous somme rendu compte que la question de l’aéroport n’était qu’un maillon de projets bien plus larges. Ils touchent tous les territoires et leurs habitants entre Nantes et St Nazaire. Depuis le mois de juin nous avons dessider d’organiser de manifestation mensuelle contre l’aeroport et la metropole nantes/saint-nazaire tous les dernier samedi du mois. Cette manifestation du 8 decembre sera notre 6eme manifestations.

    Le congrès du syndicat SUD PTT 44/85,
    réuni à Nantes les 3 et 4 décembre2012, salue la résistance opiniâtre des opposants-e-s au projet de construction d’un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. Parce que l’actuel aéroport de Nantes Atlantique répond pleinement aux besoins actuels et futurs en matière de transport aérien, la construction d’un nouvel aéroport à Notre Dame des landes aboutirait à la destruction de 1 600 hectares de terres agricoles et de bocage pour le seul profit du groupe Vinci - et de ses actionnaires - à qui l’Etat a honteusement confié la gestion de l’aéroport de Nantes pour plus d’un demi-siècle. Ecologiquement absurde, la construction de ce nouvel aéroport serait aussi un non sens économique et social. C’est pour cela qu’avec l’Union syndicale Solidaires 44, SUD PTT 44/85 est partie prenante de la coordination des opposant-e-s à Notre Dame des Landes. Le congrès SUD PTT 44/85 invite et appelle ses adhérent-e-s et les salarié-e-s de ses secteurs, activités postales et télécommunications, à participer nombreux aux mobilisations unitaires d’une résistance qui est devenue le symbole d’une nouvelle vision d’avenir, répondant aux préoccupations sociales et environnementales, pour un monde tourné vers les besoins des populations et non vers ceux des actionnaires.

    Communiqué de la Fédération Anarchiste : Á Notre-Dame-Des-Landes, la lutte continue
    Dans le bocage de Notre-Dame-Des-Landes, les occupants et occupantes de la ZAD (Zone à défendre), depuis presque 5 ans pour certains, avaient déjà donné un visage particulier à la lutte contre le projet d’aéroport et contre le monde qu’il représente. Au-delà des analyses sur les répercussions écologiques et les dommages sociaux du projet, au delà de la contestation d’une forme d’aménagement du territoire et d’une manière de décider (l’autoritarisme déguisé en une pseudo démocratie), c’est une leçon du vivre ensemble qui se construit sur ces terres. Là, a été adoptée uneforme de vie autogestionnaire. Elle est basée sur des assemblées générales souveraines, et donc, la prise de décision est collective pour tous les aspects de la lutte comme pour la gestion du quotidien (production et partage de nourriture, habitat, moyens de transport, culture...).

    Cet îlot de résistances et de vie autrement a été considéré par le Pouvoir (politique et économique) comme une alternative potentiellement subversive, à plus large échelle, un « kyste », pour le Ministre de l’Intérieur. C’est ce qui explique le déploiement hallucinant de forces de l’ordre pour qui tout doit disparaître et le plus vite possible. Elles n’ont pas rechigné à la violence et n’ont pas hésité à détruire des lieux de vie ainsi que des biens (vélos, lits...) des habitants.

    Les Zadistes (terme générique recouvrant de multiples individualités aux visions diverses) ont su tisser des liens avec leurs voisins et construire un réseau de personnes concernées alentour. Aussi, dès que la répression a commencé, la résistance s’est organisée et a bénéficié de soutiens de plus en plus larges. La détermination des Zadistes face aux forces de l’ordre et le modèle alternatif qu’ils montrent ont séduit, bien au-delà des clivages politiques actuels.

    Malgré certaines manœuvres, les partis politiques n’ont pas de prise sur ces personnes et ils n’apparaissent qu’en renfort. Le gouvernement tente toujours - en vain - de séparer les bons opposants des méchants « anarcho autonomes », « spécialistes de la guérilla urbaine »... Alors que, de fait, l’ensemble des contestataires fait front commun.

    Le succès de la manifestation du 17 novembre en témoigne. Au-delà du nombre (plus de 40 000 manifestants), c’est la créativité de l’événement qui a marqué : nombreux panneaux de personnages aux messages poético-politiques, innombrables chansons et slogans conçus pour l’occasion. Surtout, il y a eut la construction collective, en autogestion, des maisons et abris en bois et pailles.

    Le fonctionnement autogestionnaire mis en place par les Zadistes bouleverse la donne politique. Nous rencontrons de plus en plus de personnes, initialement méfiantes quant aux capacités autogestionnaires des humains, qui reconsidèrent leur point de vue. Elles s’enthousiasment même pour cette forme de vie collective, respectueuse de l’individualité, dans laquelle chacun participe selon ses moyens et envies.

    De fait, les collectifs de soutien se sont multipliés dans toute la France, et même au-delà, chacun prenant des initiatives autonomes, sans attendre les consignes d’un centre quelconque. La ZAD, par son mode d’existence et sa résistance, a transfiguré les conditions de la lutte. Ceux qui se battaient isolés dans leur coin voient affluer, de partout, de nombreux soutiens.

    Même au-delà des soutiens actifs, une bonne partie de la population qui ne suit que de loin ce qui se passe, sympathise avec cette lutte. En effet, la destruction de terres agricoles, de bocage    [..............]

    Documents joints


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  • NHK, le 28 novembre à 4h11 TU (13h11 au Japon) soit 5h11 en France

    Selon un tour d'horizon de la NHK, presque la moitié des municipalités au Japon hébergeant une centrale nucléaire ou des stockages de carburant usagé déplorent que les mesures de sécurité soient inadéquates. Ce tour d'horizon en octobre a visé 34 municipalités. Les inquiétudes à propos de fuites potentielles de radiations ont augmenté depuis que le désastre de mars 2011 a endommagé les piscines de stockage des barres usées à la centrale de Fukushima Daiichi.

    Quinze municipalités concernées ont assuré que les mesures actuelles de sécurité sont inadéquates. Elles assurent avoir demandé que les opérateurs des installations  de production et des sites de stockage prennent de nouvelle mesures pour les protéger des tremblements de terre et renforcer les systèmes de refroidissement.

    Dix municipalités ont demandé à voir retirés les sites de stockage de matériaux usés de leurs juridictions. Onze autres ont convenu que le stockage pendant un certain temps était inévitable. Treize municipalités ont déclaré qu'elles ne pouvaient pas répondre de la surveillance. L'une d'elles a demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités. Une autre a poussé pour que les discussions comprennent les municipalités qui utilisent l'électricité liée au nucléaire.

    Les matériaux nucléaires usés sont stockés à travers le pays sous un programme gouvernemental de recyclage. Tous ces déchets sont repris dans une centrale à Rokkasho, dans la préfecture Aomori, au nord-est du Japon, pour un retraitement. Mais la centrale ne fonctionne pas à pleine capacité. Il en résulte que 14400 tonnes sur les plus de 17000 tonnes de déchets actuellement en stock restent dans les piscines de toutes les centrales sur le territoire national. Ces centrales sont actuellement à 70% de leur capacité de stockage.

    De nouvelles mesures concernant l'énergie annoncées en septembre par le gouvernement promettent de diminuer la dépendance du pays à l'énergie nucléaire dans le futur, tout en conservant le recyclage des déchets radioactifs.

    A la préfecture de Fukui, au centre du Japon, le maire de la ville de Tsuruga, Kazuharu Kawase, exige la construction immédiate de centres de confinement temporaire et de traitement des déchets. Dans la préfecture d'Ibaraki, au nord de Tokyo, le chef du village de Tokai, Tatsuya Murakami, constate qu'en dépit des prévisions, en cinquante ans le traitement des déchets radioactifs n'a vu aucun progrès.  Il ajoute qu'il est mal de s'accrocher à des mesures inapplicables. Pour lui, le plan actuel consistant à déplacer tous les déchets dans la préfecture d'Aomori n'est pas réaliste. Il considère qu'il est plus pratique de conserver les déchets dans les centrales qui les ont utilisés.


    (traduction personnelle, avec les coquilles et approximations habituelles)

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  •  AFP le 15-11-2012 à 18h16

    PARIS (AFP) - L'association Droit au logement (DAL) a regretté jeudi que le nouveau projet de loi sur le logement, présenté mercredi par le gouvernement, fasse "disparaître" un amendement qui "levait les obstacles à la mise en oeuvre" d'une procédure de réquisition de logement vacants.

    Dans un communiqué intitulé "loi Duflot bis: vers l'enterrement de la loi de réquisition?", le DAL s'étonne que la nouvelle version du texte fasse disparaître un amendement du Front de gauche qui supprimait la possibilité qu'ont actuellement les propriétaires de se soustraire à une réquisition en présentant un devis de travaux d'aménagement du logement.



    Insidieusement, ce quinquennat s'enfonce de plus en plus dans l'anti-social, malgré l'étiquette de Solférino : ne serait-elle pas totalement usurpée ? Le DAL, Jeudi Noir et les autres associations qui dénoncent les logements vacants vont devoir monter au créneau à nouveau. Quant au Front de Gauche, il aura beau jeu pour dénoncer, à raison, la dérive droitière et pro-nantis d'une majorité d'ores et déjà complètement discréditée par sa ligne de conduite.

    Un de ces jours, il va bien falloir que le peuple réquisitionne des locaux devenus inutiles, voire nuisibles : le Palais Bourbon. Il y aurait sûrement de quoi loger bien des démunis !



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  • La reconnaissance de l’opposition syrienne par la France est immorale

    mercredi 14 novembre 2012, par La Rédaction d'Assawra
    Paris et Washington ont reconnu la légitimité de la Coalition syrienne de l’opposition, la France faisant même un pas vers un éventuel armement des rebelles, une position "immorale" pour Damas qui a vu dans l’unification de l’opposition une "déclaration de guerre".

    Sur le terrain, les chars du régime pilonnait Damas et sa région, où près d’une centaine de personnes ont péri mardi, la capitale et notamment sa ceinture sud étant désormais au centre des combats après 20 mois d’une révolte populaire devenue conflit armé.
    Au lendemain de sa formation, la France a reconnu la Coalition comme "seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique".

    Les Etats-Unis, eux, ont affirmé qu’elle était "une représentante légitime du peuple syrien", se gardant d’évoquer un éventuel exécutif provisoire avant que la Coalition ne "fasse la démonstration de sa capacité à représenter les Syriens à l’intérieur de la Syrie".

    Réagissant pour la première fois depuis la formation de la Coalition lors d’une réunion à Doha la semaine dernière, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad a dénoncé une position "immorale" de la France.

    Dénonçant une "position arrogante" dictée, selon lui, par "le passé colonialiste de la France", il a estimé que "cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures syriennes viole la charte des Nations unies".

    Voyant dans la réunion de Doha une "déclaration de guerre", M. Mekdad a en outre accusé l’opposition de ne pas vouloir "résoudre pacifiquement la crise" en refusant "tout dialogue avec le gouvernement".

    "Nous sommes prêts à discuter avec l’opposition syrienne qui a sa direction en Syrie et pas avec celle qui a été fabriquée ou dirigée ailleurs", a-t-il poursuivi, alors que Damas et ses alliés ont multiplié les appels aux négociations, rejetés par l’opposition qui exige avant toute chose le départ de M. Assad.

    Allié de Damas, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui a affirmé ne soutenir "personne" dans le conflit syrien "contrairement à ce que pensent généralement les gens", a critiqué les positions "partiales" des pays soutenant l’opposition.

    M. Mekdad a en outre accusé la France, pour qui la question de l’armement des rebelles sera "nécessairement reposée", d’être "responsable de la mort de milliers de Syriens" en apportant "un soutien financier et technique aux terroristes", auxquels Damas assimile les insurgés. Il a encore jugé "inacceptable" un éventuel armement des rebelles par Paris.
    Le chef fraîchement élu de l’opposition, Ahmad Moaz al-Khatib, a réclamé à l’étranger des "armes appropriées" pour lutter contre le régime, alors que le conflit a fait plus de 37.000 morts selon une ONG.

    Si plusieurs Etats du Golfe, notamment le Qatar, appellent à armer la rébellion, des pays Occidentaux, Etats-Unis en tête, refusent cette option, redoutant qu’elles ne tombent aux mains d’extrémistes.

    Mercredi, les chefs de la diplomatie du Golfe et de la Russie doivent s’entretenir à Ryad de la Syrie.

    Le 30 novembre, Tokyo accueillera une réunion des "Amis du peuple syrien" qui évoquera notamment un renforcement des lourdes sanctions déjà mises en place.

    Sur le terrain, les raids féroces de l’aviation et les tirs par l’artillerie des troupes ont de nouveau frappé Damas, sa région et le nord-ouest de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain d’une journée particulièrement meurtrière avec 189 morts à travers le pays.

    Face à ces violences, Washington a annoncé 30 millions de dollars supplémentaires d’aide humanitaire, déjà portée à 165 millions de dollars à l’entrée de l’hiver.

    (14 Novembre 2012 - Avec les agences de presse)

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    Sachant ce qu'est l'opposition syrienne dont parlent les étrangers de "la communauté internationale" (traduisez le noyau dur le l'OTAN, simple pseudopode de la CIA et du Pentagone), qui n'est pas du tout l'opposition que tout pays démocratique possède,  il est facile de mesurer la légitimité de ce fatras de barbouzes payés par l'argent de la drogue afghane, remise en selle par Langley.

    Soutenant ce "machin" innommable, le gouvernement français tout entier se discrédite pour des années. Quelle horreur ! Cela signifie aussi que lui désobéir n'est plus un délit, mais une mesure de salut public. Voir l'article 35 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen.

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