•  Le Peuple POSSÈDE le Pouvoir.  Il le possède, en tant qu'entité supérieure, en son entier, car selon l'article 3 de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 (le sexe n'y change rien, bien entendu) :
      
    Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

    Cet article est l'application de la déclaration de la Convention :

    Déclaration du 25 septembre 1792

    La Convention nationale déclare que la République française est une et indivisible.

    Cela implique que SEUL, en son ENTIER, le Peuple incarne la souveraineté nationale, celle qui est reconnue par les autres Nations, et qui est la base de toutes les lois, y compris les Constitutions.

    Le Peuple décide de son destin en étant la cheville maîtresse de la rédaction de la Constitution, dont il discute et amende chaque proposition : des rédacteurs choisis par Lui parmi toutes les couches de la société (sur la base du volontariat) s'assureront de la cohérence entre les dispositions, et feront entériner ces ajustements  entre eux. Puis le Peuple en son entier décidera de la validité de l'ensemble, grâce à un référendum solennel.

    Cette base acquise et acceptée par tous, pour avoir pu être discutée par tous, le Peuple délègue souverainement le fonctionnement des institutions, avec dans cette idée que tout blocage majeur de ces institutions ne peut être dénoué que par Lui-même.

    Le président devrait, dans l'esprit de la République Française, n'être qu'un arbitre pour les cas ordinaires entre les différents Pouvoirs :

    —  le Législatif délégué par le Peuple FAIT les lois du Peuple, pour le Peuple et peut à tout moment être récusé par le Peuple en son entier, ou nominativement en cas de faute grave dans son mandat.

    — l'Exécutif  exécute et met en pratique dans le détail ce que les représentants du Peuple (et pas de lobbies) ont décidé pour le bien de tous.

    —  le Judiciaire veille à la droiture des personnes physiques ou morales dans le cadre des lois votées par le Législatif.

    — le Monétaire, représenté par une entité nommée Banque de France,  a pour mission de surveiller cet OUTIL qu'est la monnaie, siègent à son conseil d'administration des représentants de la société civile non banquiers, des parlementaires à tour de rôle, un représentant du gouvernement  et un économiste qui n'a qu'une voix comme les autres membres. Ce Conseil d'Administration a dans son esprit que toute spéculation et manœuvre sur la Monnaie est un crime majeur assimilé à un meurtre avec préméditation.

    —  l'Informatif rapporte au Peuple ce qui est fait sans le déformer, sans en cacher une partie, et a le droit plein et entier de commenter pour expliquer, voire donner des OPINIONS présentées pour telles.



    Plus que jamais, chaque membre du Peuple doit savoir qu'il est un acteur essentiel de la bonne marche de la vie en commun. Quant aux relations avec les autres Nations, elles sont basées sur le même principe : la liberté de chacun s'arrête où commence celle des autres, et "nul ne peut faire à autrui ce qu'il ne voudrait pas que celui-ci lui fasse."

    Cette dernière partie de la phrase pointe expressément des pratiques que plusieurs États OXYDANTaux  ont eu vis-à vis d'autres États dans le passé, ou aujourd'hui encore. On se souvient trop de ce qu'ont fait en Afrique par le passé des Jules Ferry, des Léopold II, des Mussolini, mais aussi avec une grande constance pratiquement tous les premiers ministres britanniques un peu partout dans le monde. Plus malins encore, aujourd'hui ceux-ci délèguent souvent cette tâche à leurs proconsuls à Washington, Ottawa, Bruxelles-OTAN, Canberra, Tôkyô....

    Pour conclure, rappelons-nous, et APPLIQUONS, cet article 35 de la Déclaration de 1793 (celle dont on parle beaucoup moins) :

    Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

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  • On se souviendra que les mots  "droite" et "gauche" ont une vieille histoire en France, au point d'ailleurs que certains autres pays les ont repris pour leurs propres clivages politiques - quitte à y apporter un sens un peu différent de celui qui prévalait en France. En effet, c'est en août-septembre 1789, il y a 225 ans, que les députés de l'Assemblée Nationale Constituante ont indiqué ainsi leur "préférence", ceux de la droite du président de séance étant partisans du veto pour le roi, et ceux de gauche le lui refusant.

    D'aucuns, à propos des partis qui utilisent encore cette différenciation dans le positionnement politique, préfèrent parler de "relativisme", indiquant sans doute par là que, selon les dossiers abordés, chaque formation n'avait pas la même place sur l'échiquier.

    "Relativisme" gauche-droite ? Le mot est faible, très faible à mon sens. En fait ce concept a perdu absolument tout sens, et (là je vais faire dresser les cheveux sur la tête) le clivage n'est plus là du tout. Il est entre pour ou contre l'européisme, pour ou contre la mondialisation, et aussi pour ou contre l'Internationale (qui évidemment est une fraternité de NATIONS).


    Valmy, par Horace Vernet

    Au gré des déclarations on s'aperçoit alors que presque tous, du FN à Lutte Ouvrière, ne se réfèrent plus aux nations et à l'hymne de Pottier (même si parfois ils le chantent, sans écouter les paroles). Je le rappelle, le FN est un partisan de l'union européenne, même s'il s'en défend. Dans ces conditions, ressortir ces mots de droite ou de gauche ne peut que cacher les vrais enjeux. Pour mémoire, on ne saurait trop insister : rester européiste, c'est permettre aux vrais "inventeurs" de l'union européenne de continuer à devenir de plus en plus puissants en France.  Il s'agit bien entendu de Washington qui, grâce à la pince de crabe économique (Commission Européenne ET Conseil Européen), et à la pince de crabe militaire de l'OTAN, nous serre de plus en plus dans son emprise. Hélas, les atlantistes convaincus sont puissants en France.

    Ne restent plus de l'autre côté de la barrière, là où l'on ne veut pas de cette emprise,  que quelques rares défenseurs de la souveraineté de la Nation, donc du Peuple (les deux sont intimement liés). Encore l'UPR a-t-il fait une infidélité (tactique) à cette règle en présentant des listes aux élections pour le parlement de Strasbourg, au risque de légitimer l'illégitime.

    Ne restent donc guère que le PRCF, le M'PEP, et quelques isolés comme Philippe de Villiers malgré ses inclinations loin du Peuple. Qui n'est pas avec le Peuple, qui n'en est pas l'émanation "actuelle", ou "actualisée" comme on voudra, est l'un des ADVERSAIRES de celui-ci quand il n'en est pas carrément l'ennemi. La lutte des classes, on n'en parle plus guère dans les médias : signe qu'elle fait rage plus que jamais. C'est même Warren Buffet qui le rappelle. Un des grands pontes de "l'autre bord".

    Parmi ceux qui se réclament "de la gauche", voire "de la gauche de gauche", certains se positionnent pour la fondation d'une Sixième République. Une sixième république ? Certes, pourquoi pas, mais il faut commencer par virer l'union européenne, et tous ceux qui la prônent en France, afin d'avoir les coudées franches. Sinon cela ne servira à rien.

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  • Bonjour, lecteurs, blogueurs, passants, blêmes humains désemparés. Ces quelques mots n'engagent qu'un blogueur, et c'est très bien car chacun peut apporter sa pierre, son minuscule caillou, son grain de sable on son monolithe étrange et péremptoire.

    La démocratie est un piège tendu par ceux qui ne veulent surtout pas la permettre, un leurre où des "représentants du Peuple" ne représentent que ceux qui les ont présentés au même peuple pour qu'il acquiesce. Beau piège, n'est-ce pas !

    Pour accomplir une véritable transformation des rapports de force, certes une Sixième République sera nécessaire, mais combien elle sera singulière pour qui n'a pas songé à ce qu'elle doit représenter de seuils en regard de ce que chacun connaît ! La Sixième République doit être la Chose Publique à part entière, ce qui signifie que chacun doit chaque jour s'en emparer, chaque jour qu'il vit. Quelle désillusion pour ceux qui penseraient s'y reposer sans le moindre effort !  Certes, un Maire sera sans doute parfois nécessaire, car entre plusieurs choix se tenant de front il faudra trancher "à la Salomon" : mais ce sera un cas fort rare.

    Makhno
    La République 6.0, ce n'est pas une ressortie d'un projet mort-né, même se croyant "sérieux" parce que jailli d'une Révolution dont chacun sait ce qu'elle fut : l'appropriation par une bourgeoisie avide des aspiration d'un Peuple à la fois exsangue et naïf. Non, la République 6.0 doit se révéler comme une notion toute neuve, une nouvelle donne réelle où les profiteurs n'ont pas place : c'est dire combien le seuil est énorme. Il faut ce seuil, ou tout simplement il n'est aucunement nécessaire de faire effort, pour un résultat vain. La République 6.0, il faut en rechercher les prémisses à Marinaleda, sur la ZAD de Notre Dame des Landes, et plus loin encore dans la Commune Insurrectionnelle de Paris. Elle s'est appliquée en Ukraine, grâce à Makhno, mais les Bolcheviks ne pouvaient supporter une telle présence du Peuple lui-même aux longerons de sa destinée. Ne pas oublier que le vrai politicien d'une République 6.0 ne peut être jusqu'au bout qu'un humble tâcheron comme les autres, soumis à la vraie volonté de ses semblables : il faut être" un grand homme", pour se faire petit à ce point.

    La République 6.0, œuvrons à sa naissance officielle, battons-nous pour elle, et puis, à l'heure où enfin "le Peuple souverain s'avance", retournons dans l'ombre de ceux qui ont simplement fait leur devoir. Ce qui n'empêche pas de rester encore plus vigilants, pour éviter qu'un autre ne se prenne pour un nouveau Bonaparte, et ne tue une Grande cause au nom de sa propre ambition.

    Il faut s'avouer que, parmi les formations politiques officielles, même relativement confidentielles, aucune y compris le Front de Gauche, le NPA, LO.... ne présente une telle perspective. Il s'agit de quelque chose de réellement nouveau,  dérangeant comme un moustique obstiné, mais nécessaire.

    Signé : un Égalitaire (déjà, çà craint !)



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  • Aujourd'hui c'est dimanche. Certaines personnes plus très nombreuses dans notre pays vont "s'endimancher" pour satisfaire à des traditions et préceptes, selon leurs convictions et ce qu'elles pensent être des obligations. Cela me fait repenser à cette polémique qui s'est élevée à propos d'un groupe de parlementaires français qui sont allés à Rome en délégation, ont été reçus par le chef du Vatican et à qui celui-ci a tenu un discours manifestement "à clef".

    Ainsi, prenons ce qu'en retient RTS, organe suisse peu taxable de partialité.

    Le pape François a invité samedi un groupe de parlementaires français à "amender et même abroger" les lois contraires à leur conscience. Une exhortation générale qui, selon eux, pourrait s'appliquer à différents thèmes éthiques, du mariage homosexuel à l'euthanasie.

    S'ensuit donc une polémique sur certains blogs. Avec parfois des dérives avec des condamnations ad hominem assez regrettables. Voyons un peu ce qu'il faut en dire (sans parler des propos vifs, mais du fond). Voir pour cela le blog de Corto éventuellement. Non, je ne propose pas le lien.

    Selon Koltchak91120, "[l'État] ne refuse pas aux religions de prendre partie aux débats publics sur je ne sais quels sujets"

    Je pense à une autre interprétation. Les personnes ayant des convictions religieuses peuvent intervenir dans un débat, pour donner leur avis. Pas les religions en tant que telles qui dans notre République ne sont que des associations loi 1901, avec juste une nuance apportée par la loi de 1905 pour les associations dites cultuelles (pour des raisons surtout fiscales).

    Actuellement ces personnes ayant des convictions religieuses ont dans certaines branches (je pense en particulier à l'Ordre des Médecins, mais il y en a d'autres) un poids démesuré par rapport à l'ensemble de la population, d'où cette aberration qu'est la loi Léonetti sur la fin de vie que j'ai mesurée de très près à sa juste mesure. Mais aussi je pense à la loi Gayssot, qui a la très mauvaise idée (j'insiste) d'empêcher de polémiquer sur certains sujets publiquement, donc de ne pas donner la possibilité de clouer le bec à certains détracteurs en étalant devant eux les vraies preuves les discréditant définitivement.

    Les États, et le nôtre en particulier, se doivent de promouvoir en particulier en direction des enfants les valeurs républicaines, de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité puisque c'est l'ordre où l'on peut les lire dans nos textes fondamentaux. J'ajoute qu'à mon avis l'égalité est primordiale, parce qu'elle évite les dérives de la liberté que l'on constate de plus en plus, en particulier à propos de la liberté commerciale et financière, énorme boulet.

    J'ai appris à connaître Rosaelle sur le Net, précisément parce que nos préoccupations et nos opinions étaient fort proches. Pas du tout nos positions géographiques, en revanche, si j'ai bien compris. Et je réponds à Pangloss : le pape (puisqu'il faut l'appeler par son nom) peut fort bien en tant que chef d'État faire une déclaration devant des représentants du Peuple français. Pas en tant que chef d'une religion. Là, c'est non. La Nation française reconnaît des personnes et reconnaît leur liberté entière de pensée, pas des religions. Pas plus qu'elle ne reconnaît comme interlocuteur privilégié une entité nommée Football-Club de Tarnac. C'est exactement la même chose. En revanche le Président de la République peut trinquer avec le capitaine de l'équipe, d'homme à homme. C'est sans doute une grosse différence d'appréciation avec ce qui se passe dans les pays de droit anglo-saxon.

    Déjà, une délégation de parlementaires français ne peut avoir une entrevue avec un chef d'État que s'il s'agit de politique. Ou, tout simplement, elle ne vient pas. C'est aussi simple que cela, et pas du tout compliqué.

    Rappelons que si pareille délégation se déplace, c'est aux frais du Peuple français. Donc de façon nécessairement neutre, religieusement parlant. Ou alors, il s'agit d'un voyage privé (à leurs frais) où ils ne peuvent pas se prévaloir de leur titre de représentants du peuple pour solliciter une audience. Et s'ils l'obtiennent, les propos échangés éventuellement le seront à titre privé. On ne mélange pas les genres.

    Il s'agit en l'occurrence de respecter les personnes et leurs opinions et croyances.

    Quant aux religions, l'État se fait un devoir de ne pas les connaître, ce qui lui évite d'interférer dans leurs affaires. A elles - ce qui n'est justement pas le cas, mais de façon plus insidieuse - d'en faire autant de leur côté, en évitant de ramener leurs opinions sociétales quand tout le monde est concerné. Leurs interférences musclées, par personnes interposées, ont gravement perturbé le débat sur un mariage pour tous qui tout simplement ne les concernait pas. Faux problème, puisqu'il aurait été plus simple de supprimer le mariage, et de le remplacer désormais par un PaCS mieux adapté à la réalité sociale d'aujourd'hui, mais un PaCS bien entendu amélioré.

    Pour résumer, il y a bien eu interférence manifeste entre deux domaines incompatibles : celui des représentants du Peuple, qui doivent tenir compte de notre législation ; et celui d'un chef d'État étranger, qui est en même temps considéré comme le chef d'une certaine religion, et qui a tenu des paroles trop ambiguës pour que ce soit une coïncidence. C'était une incitation à faire entrer des considérations religieuses, donc personnelles, dans le domaine public dont ils sont les représentants. Comment des députés, des sénateurs peuvent-ils amalgamer ce qui les concerne personnellement (et pour cela ils ont toute liberté) et ce qui concerne des personnes d'autres religions, ou pire, qui n'ont pas de religion du tout, et dont le nombre augmente sans cesse ?

    L’outre-passation de mandat se sanctionne d'une façon très simple : la démission. Je rappelle que les représentant du Peuple représentent TOUT le peuple, et non seulement quelques électeurs. C'est une grande responsabilité.


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  • Lémédia, la place Bauveau, des porte-paroles s'agitent ici et là pour fustiger des  délinquants, pour accumuler des mesures, des mesures, dans la démesure mais pas dans le sur-mesure. La délinquance, selon eux, serait de plus en plus présente, et de montrer du doigt, comme d'autres avant eux, l'intrus, le "rital", l'espingouin", le "portos", puis "le bicot" ou je ne sais quoi... Trop facile ! Des professionnels de la politique s'en emparent pour dresser des barricades de haine, de xénophobie, de violence parfois. Pire, les forces dites "de l'Ordre", au lieu de canaliser et apaiser cette haine, semblent parfois y ajouter la leur, ou celle de leur hiérarchie peut-être. Espérons qu'il n'en est rien, parfois les apparences sont trompeuses.

    Il y a une grande logique. La vraie délinquance, celle dont on ne parle pas, augmente, grandit, devient tempête : c'est la délinquance en col blanc dont la violence l'assimile au crime le plus tortueux. Ceux qui la perpètrent ne sont que très rarement condamnés, et le plus souvent à du sursis. Il faut dire que ce sont souvent des personnes du milieu même de ceux qui font les lois, donc ceux-ci ne légifèrent pas là-dessus, alors qu'ils devraient s'y pencher sérieusement  afin de faire cesser des abus qui bien sûr, engendrent par cascade d'autres abus plus "bas" dans l'échelle des classes de la société. Plus fort, parfois ce sont ces mêmes élus qui sont épinglés. Les vrais responsables, placés encore plus "haut", ne risquent rien même s'ils ne sont pas protégés par d'opportunes impunités de fonction.

    Cette délinquance de tout en haut est par son omniprésence tonitruante la cause de l'autre, celle des gens qui tentent de survivre aux coups de boutoir de la première, peu importe où ils sont nés : quelque part où les conditions étaient rudes. Ceux-là subiront, comme on dit, "les rigueurs de la loi" sans y rien pouvoir. Encore n'en sommes-nous pas au niveau états-unien, où un pour cent de la population est en prison, dont comme par hasard au moins 75%, si ce n'est 85%, sont plus ou moins "bronzés", afros, latinos et autres confondus.

    Oui, la délinquance poussée jusqu'au crime est en augmentation continuelle, mais la pire paraît intouchable. C'est pourtant elle qui conditionne le reste. Et si l'on étudiait bien les choses, un représentant du peuple qui vote ou appliquesciemment une loi mauvaise pour la grande majorité engage sa responsabilité jusqu'à un niveau criminel. Y pense-t-on ? Pense-t-on à ces ténébreuses officines que l'on nomme les Grands Partis, qui par de discrets chantages incitent des élus à légiférer contre le peuple : quelqu'un a-t-il été arrêté pour avoir œuvré ainsi envers les représentants des citoyens ? Non, c'est sûrement encore plus subtil et anonyme. Personne n'est responsable, personne n'a rien vu, rien entendu. Seul reste le résultat des votes aux Assemblées. Et la responsabilité de ceux qui ont voté, car ce vote-là ne peut être caché que par le labyrinthe des lois où le simple citoyen ne peut pas s'y retrouver.

    Niveau criminel disions-nous ? Quand, en réaction à des politiques horribles, des gens meurent, n'y a-t-il pas là crime de la part de ceux qui ont ordonné les circonstances ayant causé ces morts ? Y a-t-il des lois, des articles du Code Pénal pour jeter des garde-fous à ces abus ? Peut-être, un juriste le saurait sans doute. En revanche, si ces articles existent, des avocats retors réussissent judicieusement à les tourner semble-t-il. Sinon, on verrait de vrais Grand Patrons en activité se retrouver en prison non chez les VIP avec des peines légères, mais avec les meurtriers et les violeurs. Cela se saurait.

    Changeons la donne. Faisons payer les vrais responsables, où qu'ils soient, quels qu'ils soient.  Mais surtout, faisons en sorte que la situation actuelle ne perdure pas, et que les fauteur soient mis hors d'état de nuire. Pourquoi pas les conseils d'administration de toutes les entreprises du CAC40, et des grandes filiales de multinationales aux sièges étrangers, en "cabane" tous ensemble ? Rassurons-nous : cela ne fait pas tant de monde, vu le chassé-croisé de ces cumulards de jetons de présence.

    Victor Hugo affublait du bonnet rouge le vieux dictionnaire : coiffons de ce même bonnet rouge le rouge DALLOZ.  Ainsi, Marianne n'aura plus à rougir de ses "soutiens".



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