• L'échéance approche. Bientôt sera organisé un scrutin. Avant d'être des électeurs, nous citoyens sommes des votants. Eh bien, votons.

    Le (29 ?) 26 mai, à nouveau pour le Frexit

    Comment, ce n'est pas le sujet ? Mais justement, si ! Le 29 mai 2005 nous avons VOTÉ avec enthousiasme contre une union européenne qui ne pouvait nous apporter que de très gros ennuis. Merci à Étienne Chouard, qui à cette occasion avait déroulé une démonstration magistrale des nuisances que "ces Messieurs de la politique" nous conviaient avec insistance d'accepter. On se souvient sans doute de leur "tronche" quand ils ont vu que nous avions compris, et refusé le piège.

    Oui, c'est l'occasion : emplissons les urnes de ces bulletins très parlants. Mais pour le cas où certains s'inquiéteraient :

    – Mais après, que faisons-nous ?

    C'est simple, la feuille de route très détaillée est déjà là.

    Alors que les autorités de Bruxelles se retrouvent plus ou moins en porte-à-faux avec un Brexit dur et sans accord, nous proposons quelque chose de plus déstabilisant encore pour eux : une sortie directe et unilatérale de la France, prenant le contrepied de ce que veulent les Grands Financiers, nos tortionnaires.

    Voici d'ailleurs un lien, vers un document où sont prêts à imprimer quatre bulletins :

    https://ti1ca.com/1va76typ-bulletin-frexit-bulletin-frexit.pdf.html

    Clin d'œil : le papillon parle bien à la fois de référendum, et du 29 mai. On ne saurait être plus clair.

     


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  • Bonjour à tous !

    Eh oui, j'étais bien là, fort occupé  des militantismes divers.


    C'est au point que j'ai créé trois autres blogs, dont deux axés sur des actions locales :

    44 Contre Linky est le support de notre collectif de l'agglomération nantaise, en lutte contre les diktats (encore) cette fois d'ERDF sous l'injonction de l'union européenne, qui souhaite surveiller toutes nos actions, même les plus intimes. C'est bien le vrai but, donc pas celui qui est mis en avant ( « des économies d'énergie » ), j'en ai eu confirmation par plusieurs sources.


    Nantes pour une constituante est une ouverture du cercle nantais de l'Association Pour Une Constituante, dont le siège est à Paris. Elle regroupe tous ceux qui souhaitent s'investir en ce but.


    Enfin le petit dernier est logiquement celui où l'on veut lutter contre l'union européenne, ce machin bruxellois imposé malgré la volonté claire du Peuple Souverain. J'y ai réuni des outils divers, il y en a forcément d'autres. 

    http://ennemieurope.blogspot.fr/

    Bonne lecture !

    bab

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  • Je viens de lire un entretien de Jean-Luc Mélenchon par Lénaïg Bredoux, sur Médiapart, C'est en accès libre.

    Mais pourquoi, bon sang, ne pose-t-il à aucun moment la question centrale de la sortie de l'union européenne pour se libérer du carcan des traités ? Il devrait savoir que les Français n'en ont jamais voulu, que ce leur fut imposé par le coup d'État du 4 février 2008. Il le sait nécessairement. Le refuse-t-il ? En a-t-il peur ? Alors, qu'il dise pourquoi, franchement, sans tourner autour du pot comme dans cet entretien.

    L'atlantisme est l'esclavage. C'est très largement démontré, partout. Les peuples d'Afrique, ceux de Chypre, de Grèce, d'Espagne..... et même de France en paient le prix, chaque jour. Briser cette sujétion est essentiel, car elle ne se limite pas à la sortie de l'union, mais, corollaire, à celle de l'OTAN notre carcan militaire où l'inconséquent Hollande nous a replongés jusqu'au cou. Sortir également du FMI, de l'OMC, de la banque mondiale, de l'OCDE, probablement aussi de la BRI, sont des facteurs de reprise en main de notre destin commun.

    Ce sera l'occasion de redonner aux citoyens réunis dans le Peuple la souveraineté qui est la leur, et qui leur a été volée. Ce sera l'occasion de redonner au Travail sa dignité partagée, au lieu de voler là aussi les fruits de celui-ci pour la poche d'actionnaires hideux de rapacité. Ce sera l'occasion de revenir à plus d'égalité : là, les plus hauts revenus suivront mal.

    Mais peut-être s'agit-il de quelque chose de plus intime. Jean-Luc n'aurait-il pas été menacé, par des voies détournées ? Du genre : tu peux dire tout ce que tu veux, sauf à propos de l'hypothèse d'un rejet de l'union européenne. Et puis, il faut le dire, une place à Strasbourg-Bruxelles, ce n'est pas si mal pour les fins de mois. cela peut faire hésiter quelqu'un qui n'a pas forcément de point de chute. Je ne pense vraiment pas qu'il soit mesquin au point de penser de cette façon, mais il faut bien faire le tour de la question.

    Oui, tout porte à croire, vu ses ronds de jambes autour de la margelle, qu'il évite à tout prix de poser les vraies questions. Cela doit lui retirer nombres de partisans, parmi ceux qui ont fini par tout comprendre de l'impasse où se précipite notre monde. Et peu importe, pour les Chiens de Garde, que ces gens-là existent : à la différence de Jean-Luc, eux n'ont pas accès aux médias, les cerbères y veillent avec application.  Le clivage, car c'est là qu'il se tient, et non dans de sordides étiquettes droite-gauche, ou des questions sociétales qui s'étalent partout, le clivage est bien là.

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  • Hier soir j'étais présent à une réunion, où une fois de plus étaient énumérés les avantages de l'aéroport de Nantes-Atlantique, ET les inconvénients de le remplacer par un autre censé être construit à pas loin de 30 Km de là dans une zone bocagère peu accessible.

    Certes, les arguments abondent, ainsi qu'un ensemble de fiches le démontre abondamment. Optimiser si nécessaire l'ouvrage actuel coûterait bien moins cher que la seule construction d'un autre, et encore on ne parle pas des moyens d'accès qu'il faudrait déployer - bah, rien qu'un milliard ou deux en plus, quoi, qu'est-ce aujourd'hui ? - pour perdre le temps de s'y rendre. S'y ajoutent les facteurs environnementaux, hydrologiques, et cerise sur le gâteau, le fait que la dernière mouture du projet est réellement moindre que la situation actuelle. Pas de taxiway pour qu'un avion se repositionne, moins de places de garages pour ceux-ci, moins de points d'embarquement pour les voyageurs, MAIS en revanche plus de place pour des boutiques auxquelles s'adresseront les futurs voyageurs débarquant de leur voiture garée sur les chers emplacements de Vinci. L'arnaque la plus totale.

    Mais pensons autrement. A quoi servent ces avions ? Saisonnièrement, ils permettent à des touristes pas si démunis d'argent de s'envoler pour des destinations en moyenne distance comme Marrakech ou les Baléares, alors que d'autres lieux situés bien plus près leur sont inconnus. Ou c'est juste une navette un peu plus rapide pour atterrir à Roissy vers des pays encore plus lointains. Sans doute le courrier dit "urgent" y gagnera un peu, ainsi que des frets délicats. Mais alors, pourquoi ne pas envisager des TGV de fret et postaux ?

    Obnubilés par la mondialisation, les "décideurs" n'ont d'autre  façon de penser qu'une optimisation des coûts afin de gagner, EUX, toujours davantage. Ainsi des crevettes seront-elles pêchées au large de l'Alaska, décortiquées dans des conditions sociales... hum... en Thailande, ramenées on ne sait comment au Danemark où elles seront conditionnées dans des boîtes avec une marque danoise, et vendues en France comme produits de luxe. C'est un exemple qui m'avait frappé pour l'avoir personnellement remarqué. Les pommes sont-elles meilleures, si elles proviennent d'Argentine ? Ou les avocats, du Guatemala (garantis arrivés par avion comme des stars) ? Il faut arrêter !

    Il faut arrêter de privilégier soit l'avion, soit le gigantisme des porte-containers. La pollution des mers commence à bien faire, celle des hautes couches de l'atmosphère également. Et nous simples citoyens, serons montrés du doigt parce que notre voiture  - qu'il a fallu acquérir pour pouvoir aller au boulot - pollue trop. Pendant ce temps-là, les transports sur rail sont attaqués de fait par les norias de camions, grands pollueurs devant l'Éternel, parce que de gros capitalistes gras se font "les choux gras" de leurs actions dans ce bizness. Même les entreprises d'autocars « lowcost » s'y mettent désormais, avec l'aval réjoui de notre ministre des finances lui-même (qui a sûrement d'autres moyens de locomotion, lui).

    Repensons la situation. Vu les circonstances, il va bien falloir que nous sortions de cette diabolique union européenne qui nous pressure de toutes parts, et interdit toute initiative. Il va falloir, après avoir sécurisé notre pays au niveau des flux financiers, re-nationaliser toute la superstructure de notre nation,  l'énergie, les transports, la santé (dont les industrie pharmaceutiques et les cliniques), les communications (sauf Internet qui est libre). Ne serviront plus les hommes d'affaires, dont les avions n'auront plus à décoller. La ré-industrialisation de l'hexagone permettra de moins échanger, de moins en moins, des denrées avec le reste du monde.  Et malgré cette ré-industrialisation, assortie d'un retour à des produits fiables et pérennes (finie, la désuétude programmée), nous serons moins pollués qu'actuellement. Du coup, les prisons verront renouveler leur cheptel : à la place de militants syndicalistes, ce sont des businessmen qui y seront accueillis, et ce ne sera que justice.

    Ah, certes, les Messieurs de la City vont pincer le nez de dépit, d'autant qu'un tel programme peut bien susciter des émules ailleurs. Cela ferait que de plus en plus de pays du monde vivraient, mieux, et sans eux. Quelle horreur ! Mais pour les calmer, il serait tout aussi tentant d'interdire la circulation des avions militaires, ce qui les empêcherait de fomenter des troubles et de faire bombarder leurs opposants, pour regagner leur mainmise perdue. Tentant, non ?



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  • Pour les fêtes, on m'a offert la série Occupied, série norvégienne certes. Cela commence bien, ce n'est même pas correctement traduit en français, alors que rien ne l'empêchait.

    J'ai noté à quel point cette idée de départ est perverse. L'OTAN, ce sont les États Désunis de l'Amérique du Nord. En fait foi le fait que le commandant en chef de cette entité dont les quartiers sont près de Mons en Belgique (pas si loin de Waterloo....) a toujours été un général ou un amiral issu du Pentagone, jamais des autres "membres". Or cette série présuppose que le moteur de cette organisation s'en serait retiré. C'est fort peu vraisemblable.

    Il s'agit, dans le sujet, d'une question d'énergie, de nucléaire "propre" (le thorium est apparemment moins dangereux que l'uranium), de gaz et de pétrole qui abondent au large de la Norvège. Une nouvelle majorité au Parlement norvégien a décidé et construit une centrale au thorium, et se prépare à en installer d'autres, quitte à faire l'impasse sur le pétrole et sa pollution. Or dès qu'on parle d'énergie, Uncle Sam le rapace est au premier rang pour exiger, pour contrôler, pour dicter SES lois, qu'elles soient conformes au droit international, ou non. La série fait l'impasse là-dessus, et indique que non, cette fois, les stratèges de Washington ne sont pas intéressés, détournent la tête, jouent les sainte Nitouche.... C'est toujours fort peu vraisemblable.

    A partir de là, si le spectateur accepte ces prémisses pour le moins curieuses, tout s'enchaîne. Privés du pétrole et du gaz norvégiens, aux robinets fermés pour cause de production électronucléaire conséquente, les pays de l'union européenne se déchaînent contre le fautif, qui rappelons-le, ne fait pas partie du groupe. Sans l'appui US, ils se tournent pour rappeler à l'ordre le délinquant, vers le gouvernement russe. Celui-ci, par touches successives, réussit à prendre pied progressivement en Norvège sans qu'un seul soldat en uniforme ne pénètre dans celle-ci.

    Là encore, si un coup de semonce russe peut à la rigueur se concevoir, cela peut en rester là. Or il est clair qu'il s'agit bien d'une invasion allant bien plus loin que le contrôle des puits en mer de la Norvège. On sait que la Russie regorge de ce genre d'article, et n'a pas besoin d'envahir qui que ce soit pour cela. On sait également que la Russie défend avec véhémence son propre territoire, mais n'a aucune visée expansionniste.

    Tout est fait pour détourner l'attention des spectateurs de la mainmise mondiale de Washington sur toute la politique de tous les autres pays. Tout est fait pour donner un bouc émissaire, la Russie, celle qui dérange Uncle Sam parce que justement elle lui interdit de se mêler de sa propre politique. Nous sommes bien dans un prolongement européen de la propagande hollywoodienne incessante. C'est d'autant plus dangereux, que cette série est très bien réalisée. Qu'elle soit co-produite par Arte, peut indiquer de quel côté proviennent certains des investissements nécessaires. On notera d'ailleurs que quand l'union européenne s'exprime, c'est un ministre français qui se déplace à Oslo pour asséner les diktats de Bruxelles. Cerise sur le gâteau, quand le premier ministre norvégien est attaqué dans son bureau, où est-il évacué ? à l'ambassade de Washington, le sauveur, tiens donc.

    Il convient de rester très vigilant, la propagande est toujours là pour inciter à penser le contraire des vraies données, à ne pas voir d'où viennent les vrais dangers.

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  • Sur Le Grand Soir, Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, nous propose un texte. Je pense qu'il ne s'appesantit pas assez sur les moyens, se contentant de généralités que nous connaissons souvent déjà.  Je me suis donc senti obligé de compléter ses propos, voire d'en nuancer certaines notions comme la "croissance".

    L’Histoire ne fait peut-être pas machine arrière, mais elle n’invente pas tout, tous les jours. Des éléments qu’on pensait oubliés ressurgissent, ripolinés, poncés un peu, et "bon pour le service". Il faut en tenir compte.

    Je cherche dans ce texte des moyens, je ne vois que des considérations. Il faut relancer du côté des classes dominées, écrasées, la lutte, c’est un fait. Cela implique soit de se préparer à prendre le pouvoir par les urnes, de façon "légale" quand la légalité est écrite par ceux mêmes qui tiennent ce pouvoir ainsi que celui des médias, celui de la "force publique", et pire encore celui de l’argent (on peut rêver) ; soit de se préparer à des luttes plus difficiles, pas forcément violentes (c’est le camp d’en-face qui n’hésite pas à faire couler le sang), mais où il faudra se donner à fond.

    Si ( et je souligne ce si ) nous réussissons à être suffisamment, unis dans un but commun, l’issue peut nous être favorable. Alors viendra la proclamation de la sortie de l’union européenne en urgence (en bloquant tous les flux financiers, et les personnages aux dents longues disposant souvent de jets privés), donc la sortie de l’euro ; parallèlement et automatiquement ce sera le rejet total de notre ennemi militaire, l’OTAN ; en même temps il faudra réunir les travaux de ceux qui préparent déjà une nouvelle Constitution. Celle-ci, elle sera ratifiée article par article par un référendum. Car bien entendu, il n’est tout simplement pas possible, à moins d’être un doux idéaliste, d’espérer que le monde entier changera à la fois. Ce sera pays par pays, et ensuite pourra s’envisager une Internationale des nations (comme le nom l’indique) qui ont opté pour autre chose que le mortifère mondialisme capitaliste.

    Bien entendu les banques seront saisies (leurs fonds propres), et seront assujetties à une Banque de France à nouveau nationalisée, et seul créateur de monnaie. Seront également saisies les compagnies d’assurances non réellement mutualistes. Toute la monnaie étant déclarée non convertible, les liquidités resteront dans l’hexagone. La spéculation ne pourra plus s’exercer, et s’éteindra d’elle-même.

    Alors pourra débuter la phase de reconstruction, avec l’argent rendu à ceux qui en ont créé l’existence : les travailleurs. En coopération avec des producteurs extérieurs de matières premières, des industries pourront se relever, l’agriculture pourra redevenir la base de NOTRE alimentation. La circulation des personnes, des biens, des données, de l’énergie ainsi que sa production seront re-nationalisées. Bien entendu, les riches expatriés verront leurs bien français séquestrés aussi longtemps qu’ils ne reviendront pas en France pour y payer leurs impôts. Même chose pour les multinationales au siège placé à l’étranger, qui ne toucheront plus rien de leurs filiales françaises (monnaie NON convertible).

    Les classes dominées auront alors gagné leur droit simplement de vivre correctement, y compris ceux qui actuellement sont à la rue ou équivalent. Les dominants actuels et leurs prédécesseurs auront perdu leur domination, et naturellement ne pourront participer ni à l’écriture de la nouvelle Constitution, ni à l’exercice commun du Pouvoir collectif.

    Un point important : on ne saurait parler de "croissance". Il s’agira simplement de reprendre les activités normales nécessaires à la vie ensemble, au lieu d’en importer à grands frais les résultats comme actuellement. Une conséquence en sera probablement une baisse significative du trafic autoroutier, et une grande embellie du chemin de fer régional. Les industries redeviendront essentiellement l’affaire de PME, réduisant d’autant les trajets auxquels sont astreints les vrais producteurs. Quand le capitalisme est muselé, "la croissance" pour la croissance n’a plus de sens. Nul doute que les agriculteurs cesseront de nous empoisonner avec des pesticides, fongicides, et autres, fort chers d’ailleurs, en revenant aux cultures alternées, voire mélangées. L’écologie est un corollaire d’un retour du raisonnable.

    Avec ces quelques lignes, il me semble être allé plus loin, sans m’embarrasser exagérément du vocabulaire habituel des communistes (dont je n’ai jamais été), et sans avoir la prétention d'avoir été exhaustif. Ma base : l’égalité, source de la solidarité. Ensemble, elles canalisent une notion qui peut être dangereuse : la liberté.




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  • Au cours de son Université d'automne 2014, le M'PEP devenu depuis le Parti de l'émancipation du peuple avait invité Jacques Cotta, journaliste et réalisateur. Avec sa fougue habituelle, sa pertinence, celui-ci avait dressé les jalons en parallèle de ce qu'accomplirent les membres du CNR dans les conditions ô combien difficiles et dangereuses du Grand Conflit, et le grignotage journalier, mais impitoyable auquel les traîtres qui ont réussi à investir nos destinées réussissent à faire passer la vie de notre pays dans la poche de quelques requins.


    Il avait complété son exposé, au cours des réponses à la salle. Cette partie-là de son discours n'est pas moins importante.


    Les vraies questions ont été mises sur la table, au risque de déplaire aux politiciens "habituels", les seuls qui ont droit aux principaux médias.

    Non, la sortie de l’euro n’est pas la question centrale : c’est une mesure annexe d’une reprise en main par tous des leviers de commande. Qu’on ne s’y trompe pas, et c’est Mitterrand lui-même qui l’énonçait à la fin de sa vie : nous sommes en guerre, une guerre impitoyable, mortelle et sur tous les plans. C’est pourquoi un ressaisissement de toute la base de la nation est si impératif, comme dans les heures sombres d’il y a plus de 70 ans. Comme il y a 70 ans, la France abonde en ruines, en friches, en ghettos, en misères. C’est au point que si Coluche revenait aujourd’hui, et constatait combien ce petit mouvement qu’il avait impulsé est devenu vital, sans doute ne voudrait-il pas créer les Restaus du Cœur. Quand le caritatif sauce "bonnes dames patronnesses" supplante la simple vie sociale normale c’est qu’on est revenu aux explosions des Canuts, il y a un siècle et demi.

    Que s’est-il passé ? Reprenons la liste des fondateurs de la Réserve Fédérale US dont je rappelle qu'il s'agit d'une banque privée : aujourd’hui ce sont les mêmes, ou leurs descendants, qui contrôlent le monde entier pour leur seul bon plaisir. Leurs critères ne sont pas exactement ceux des peuples écrasés sous leur joug. Or, c’est délibérément que, à partir du 3 janvier 1973, les édiles de la République ont vendu le pays tout entier aux appétits de ces Messieurs. Connaissant la date de la bascule, à nous tous de veiller à ramener le balancier de notre côté.

    Oui, la question de l’euro, à la lumière de tout cela, c’est un détail.

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  • C'est un gros document, chargé de sens et de responsabilité !

    Découvrons-le sur le site du Parti de l'émancipation du peuple.

    Il parle de la Grèce, et de la façon dont elle a été violée et trahie. Malgré la participation du Parti les 26-27-28 juin à Athènes à un Forum... contre l'union européenne !

    Préparation du rassemblement, à Athènes

    Il parle de la France, et de la façon de la sauver.

    Il parle de nous tous, y compris les plus humbles dont fait partie Sylvain Baron, humble leader de fait d'un mouvement qui ne demande qu'à grandir.

    Nous sommes dans une période sans doute charnière, où l'incertitude est de mise. Une seule évidence reste : dans l'union européenne, point de salut ! Il sera toujours temps, APRÈS, de recréer des liens entre des nations souveraines, aux peuples souverains.




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  • A BAS L'UNION EUROPÉENNE !
    De toute façon, je ne cesse de le crier : le 29 mai 2005 au soir, nous en étions sortis, puisque le Peuple Souverain a refusé d'un coup tous les traités depuis l'origine, inclus dans le texte soumis au vote.

    Ensuite.... ensuite il y a eu un coup d'État, et en 2008 des "représentants du peuple" qui n'avaient pas été élus dans cette optique ont fictivement entériné une mouture fort proche de la première sur le fond, ce qui n'engage en rien les citoyens. La perversité du système électoral français donnant la prééminence aux "Grands Partis", ceux qui ont le plus de pognon, fait que les mêmes ou presque sont toujours "élus" malgré une participation citoyenne en baisse sensible.
    Depuis donc le 30 mai 2005 au matin nous sommes revenus dans une situation internationale antérieure au traité de Rome. Les diktats de Bruxelles, de Francfort ne nous concernent pas. Nous ne sommes plus dans l'OTAN, qui est le pendant militaire et tout aussi bruxellois du $¥$T€M€. L'OTAN est d'ailleurs l'ennemi du monde, donc de la France. Les deux pinces du chancre Washington ne nous concernent plus. Nous ne sommes plus endettés, puisque les dispositions financières obligeant l'État à n'emprunter qu'au secteur privé sont caduques. Si la loi 1973-7 a bien été appliquée, elle a aussi été abrogée par la loi n°93-980 du 4 août 1993. 
    .
    Le drapeau dit "européen" non plus n'est pas licite : aussi bien la Grande-Bretagne que la France n'ont pas signé l'acceptation des symboles européens que sont ce drapeau et l'hymne à la joie. Ce drapeau est d'ailleurs un pied-de-nez à la laïcité, puisqu'il est un symbole "marial" explicite. 
    .
    En tout cas la Constitution de 1958, même dans son écriture actuelle, est bien claire.

     
    ARTICLE 2.
    La langue de la République est le français.

    L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.

    L'hymne national est « La Marseillaise ».

    La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

    Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
    ARTICLE 3.
    La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

    Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.

    Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.

    Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.

    -----------------------------------------------------------

    Oui, à bas l'union européenne, ce machin inventé par les vrais patrons de "l'Amérique", soit les banquiers privés grands actionnaires de cette banque privée qu'est le Federal Reserve System, qu'on appelle le plus souvent "la FED". Voir à ce propos ce que j'en ai écrit récemment.

    A partir de cette sortie, rapide puisque nous n'avons rien à demander à personne, il sera possible de repartir sur des bases toutes différentes qui ne plairont certainement pas aux grandes fortunes, ni à leurs larbins. A chacun de nous, tous ceux qui ont compris les enjeux, d'expliquer, expliquer toujours combien un autre avenir est souhaitable. Je pense à tous ces malheureux, perdus et désespérés, qui en arrivent à voter pour le FN et ses Grands Bourgeois de patrons.

    Debout, les amis, debout, il est temps. Le 29 mai nous commémorons la victoire du NON catégorique à nos tortionnaires. Profitons-en pour réaffirmer que ce NON est toujours valable, mais qu'il a seulement été bafoué. Renversons le coup d'État ! Tyrans, dégagez !

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