• Des blogueurs  le dénoncent. Pas beaucoup. Pas assez.

    Quand vous interrogez quelqu'un sur son vote du premier tour de la présidentielle, le 23 avril 2017, presque jamais il n'avouera avoir voté pour le candidat dit "en marche". Même au premier tour, les votes blancs annoncés sont légion.

    Ce n'est pas ce que disent les résultats.  Il n'y aurait eu que 660 000 blancs, et 290 000 nuls (chiffres arrondis), soit 950 000 votes dits "non exprimés". Soit 2% des inscrits. Cela ne rend pas compte de ce que l'on constate par un simple "sondage" des personnes rencontrées au hasard. C'est bien moins.

    En revanche, un homme soudain "parachuté", sans programme positif, sans soutien populaire, se retrouve avec plus de 8 600 000 voix, soit 18,20% alors que presque personne ne se permettrait d'admettre qu'il a donné sa voix à cet homme-là. Des villes où il y avait eu  – selon les témoins des dépouillements – beaucoup de bulletins blancs, en auraient soudain... zéro selon le ministère. Les mystère de la place Beauvau sont impénétrables. Les résultats approuvés par le conseil constitutionnel, aussi.

    Dans les jours qui ont suivi les élections, quelques voix se sont élevées pour demander un recomptage, des vérifications... elles ont été étouffées par le vacarme des média officiels. Des pétitions ont été lancées en urgence, en pure perte. Il fallait que le résultat de ce premier tour soit calqué sur les dernier "sondages", dont on sait pourtant ce qu'ils valent. Effectivement, ce fut une copie conforme, bravo les sondeurs ! vous avez réussi pour une fois le sans-faute.

    De qui se moque-t-on ? Chacun sait que pour cette fois-ci, c'est à une entreprise américaine qu'a été confié le travail de collation et de mise en forme des résultats. Qui ira voir ? C'est un trou noir garanti.

    Qu'y a-t-il donc au 55 ? Sans doute pas le résultat des urnes. Juste un "petit arrangement entre amis", banquiers obligent. D'ailleurs, les premières "mesures" ne trompent pas : pour les entrées d'argent de la très grande majorité des Français, la toise a été réduite de nombreux pouces, ce qui « n'est pas le pied », si l'on peut se permettre cette expression familière. Le budget des Français « ne fait pas le poids », sauf celui des 0,01% qui s'envole. En physique, on appelle cela "l'osmose inverse". En comptabilité, on préfère ne rien dire.

    Que constate-t-on ? Sur les trottoirs de nos villes, les personnes passant leur vie sur un ou deux mètres carrés se multiplient. Avec les grands froids de ces derniers jours, certains d'entre eux n'ont pas résisté. La presse en a-t-elle fait état ? Fort peu. Quant aux "forces de l'ordre", elles ont fait le ménage pour qu'on évite de voir des personnes clouées à un peu de béton ou de macadam. Circulez, il n'y a rien à voir.

    Qu'on ne s'y trompe pas. Cette tendance, loin de se calmer, va s'exacerber. Les entreprises sont "délocalisées" vers des cieux plus cléments... pour le Capital. Les services gouvernementaux n'y voient pas malice.  Nous ne saurons pas s'ils n'ont pas même aidé à cet état de fait.  S'agissant de la vente des plus beaux fleurons de notre industrie à l'ennemi d'outre-Atlantique, les doutes sont encore plus denses.

    C'est pourquoi il ne fut peut-être pas une mauvaise idée d'écrire ces quelques vers, mis en ligne le 22 mai 2017.

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    Après le despotisme roué, le despotisme sombre

    C'était pendant l'erreur d'un quinquennat fini.
    Via l'océan profond vint un homme inspiré.
    De sombre aspect il eut des accents susurrés.
    Derrière lui, bien caché, s'en venait un roué
    Qui lui dictait ses mots de malice chargés.
    Lui, de belle prestance, il montrait que son âge
    N'avait point tout-à-fait buriné son visage.
    Comme des fils de nuit descendaient vers son corps,
    Sans doute pour mouvoir de ses traits le décor.
    Une voix entonna le Veni creator,
    Des fracas de squelettes tambourinèrent alors.
    De cette bacchanale insensée s'éleva
    Un rythme lourd d'effroi sonnant comme le glas.
    Les fils le conduisirent devant les lourds battants
    D'un Élysée gisant, silencieux et mourant.
    D'un pied leste il frappa sur le sol de pavés,
    Les battants s'entrouvrirent pour le laisser passer.
    Le sombre le plus noir sur le monde s'étendit,
    Et plus jamais le jour ne vint chasser la nuit.

    (d'après Racine, Athalie, acte II, scène 5)


    bab


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  • "Vu à la télé".... ou plus exactement sur le Net.

    Étienne Chouart, en grande forme, explique devant des tenants du système les rouage de celui-ci. J'aurais aimé lire dans leurs pensées, à ces messieurs-là.




    (je donne le lien, c'est repris sur un site russe)

    Et merci à Jocelyne, bien sûr, qui a découvert cette vidéo.

    Et l'on va s'étonner qu'Étienne Chouart soit montré du doigt comme "rouge-brun" ou autre ? Mais il les gêne terriblement, ces gens-là, il démontre à la télévision leurs entourloupes, et les insuffisances des citoyens qui ne se prennent pas en main, par paresse et suivisme béat. En 2005, c'est en grande partie grâce à lui que les citoyens ont vraiment accompli leur devoir de citoyens, et ont refusé l'union européenne. Certes, "le Pouvoir" a joué au rouleau compresseur, est passé en force, mais cela fait tache, et il préfèrerait bien qu'on n'y voie rien.

    Continuons, militons, même peu nombreux on peut faire quelque chose si la couverture médiatique est au moins partiellement au rendez-vous. Pour cela il faut multiplier les contacts locaux, les explications, les initiatives comme des candidatures locales, afin que le opposants aient de petites tribunes, multipliées au maximum. Les petites tribunes finiront par faire les gros titres.

    Oui, une vraie opposition existe avec une nouvelle façon de vouloir redonner aux classes dominées la main sur leur souveraineté, liée à celle de la Nation au sens de Valmy (et non celui, fétide, qu'imposent pour le moment les factions dites de droite, et les médias qui, en fait, les soutiennent). Plus que jamais le M'PEP a repris à son compte ce flambeau, à la fois national par opposition à l'européisme et la mondialisation, et social au sens noble du terme.

    Les dominés, ce sont plus de 80% de la population. Ils comprennent souvent ceux qui s'imaginent faire partie de ceux qui décident, alors qu'il n'en est rien. Ils sont canalisés soigneusement, en particulier par les banquiers, mais aussi par les "forces de l'Ordre", qui est un ordre bien particulier, au service exclusif des Grands.

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  • Le Parlement Européen à Strasbourg
    L'année 2014 sera une année d'élections. Nous allons nous vautrer dans le municipal jusqu'à plus soif. Les uns par tactique assureront qu'il ne s'agit là que de scrutins locaux. Les autres, plus futés, concèderont que cet évènement a une importance bien plus grande qu'on ne veut bien le dire. C'est d'autant plus vrai, que cette fois, contents ou pas, nos votes désigneront en même temps les administrateurs des communautés de communes, ces entités que le Pouvoir impose souvent en dépit du bon sens. Cela aura aussi une incidence directe, quoique pas immédiate, sur la composition de la Chambre Haute.  Pour le moment son existence a peu d'importance, en raison de la prééminence totale d'un seule parti à la chambre basse. Toutes les tentatives de bloquer des lois mauvaises se heurtent ainsi  aux avals automatique d'une Chambre Introuvable. Inutile de prendre la peine d'imaginer combien la démocratie est entre parenthèses avec pareille situation.

    L'année 2014 sera une année d'élections. Des listes de circonstance, par grandes régions, parfaitement arbitraires, seront censées envoyer à Strasbourg et Bruxelles des députés, dont on oubliera le nom avant même d'avoir voté. Pour un Parlement évanescent et au pouvoir négligeable malgré des aménagements cosmétiques. Ce pouvoir est d'autant plus érodé, que de puissants lobbies (y compris français, ne nous y trompons pas) font tout pour que la vision des dossiers soit biaisée, tronquée, rendue indistincte et mensongère.

    Les votes, dans ces cas de figures, revêtent plutôt un aspect folklorique qu'une vraie démarche citoyenne. "La vérité est ailleurs". Là où se décident les vrais facteurs d'avenir.
    Pas d'illusions. Un vrai renouveau passera par la casse de l'ancien, qui est allé trop loin. Il passera par la destruction physique des réseaux financiers comme SWIFT, des banques d'affaires, et sans doute entendrons-nous parler alors de bombes à la City. Voilà ce que se passera, si un renouveau se lance sans regarder en arrière. Je rappelle que la City, c'est la superficie de l'île de Bréhat, avec presque autant de banques que l'île n'a d'habitants. C'est le nœud mondial de toutes les transactions : elles aboutissent toutes là, via souvent une dizaine d'étapes dans des paradis fiscaux du monde entier. Si l'on veut abattre le PROFIT (et ce détail est essentiel), c'est là qu'il faudrait frapper. Le Lord Mayor a plus de pouvoirs que le président des États-Unis d'Amérique. C'est la différence entre une entité où convergent toutes les fortunes du monde, et la nation la plus endettée du monde.

    Toujours d'accord avec mes élucubrations ? Alors, il faut bien se dire que nos petits conflits de personnes dans un hexagone devenu négligeable ne pèsent pas lourd. La seule donnée intéressante est la volonté de se déconnecter de ce système mondial. Des pays moins riches que le nôtre y ont réussi. S'il faut voter, ce sera le plus à gauche possible, donc toute compromission avec le PS serait UNE FAUTE. C'est tout ce qu'on peut dire malheureusement. Si : comme VGE
    Bon choix Mesdames, bon choix Mesdemoiselles, bon choix Messieurs

    Et l'année 2014 sera ce que nous voudrons (ou pas) en faire.

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  • Un nouveau mode de vie devrait commencer dans deux jours.  Si au moins c'était vrai, ne serait-ce qu'un peu !

    Dans deux ans, nous aurons théoriquement l'échéance électorale des municipales. Je repense au mode de scrutin, concernant aussi bien les conseillers municipaux, que l'élection en découlant, celle du maire et des adjoints. Le scrutin à deux tours en ne gardant que les plus de 5% est un piège qui malgré une dose de proportionnelle à 50% verrouille bien la vraie représentativité. Il conviendra de remonter la part proportionnelle à 66% .

    En corollaire, il faudra bien cette fois que le vote blanc soit enfin reconnu en tant que tel. Cela aura des résultats. Si un candidat, ou une liste, n'a pas la majorité absolue des scrutins validés, dont les blancs, un nouveau vote est lancé, avec tous les candidats du premier tour ayant obtenu plus de deux pour cent des voix. Et ainsi de suite, en gardant en tête cette notion de majorité absolue dont les blancs. Bien entendu la proportionnelle reste en place, renforcée, afin que les petites listes puissent faire entendre leurs voix, et empêchent au conseil d'être monolithique. Cela obligera à bien plus de consensus après discussion - et non avant - pour faire passer des projets sujets à caution, nécessitant un dialogue de fond et un vrai débat contradictoire.

    Des dispositions similaires devraient se mettre en place pour les élections nationales. Les blancs font la différence. Et si au second tour ce sont les blancs qui sont en tête, les candidats sont récusés et de nouvelles élections, avec de nouveaux candidats, sont organisées. Implicitement, il s'agit là d'un vote de défiance des électeurs, donc il est logique que les prétendants au siège passent la main.

    Autre disposition à prendre en compte. Tout sortant est disqualifié d'office pour un nouveau mandat. Cela permet d'éviter ce qui se passe actuellement, soit une professionnalisation à grande échelle de la politique. Bien entendu, un ministre qui auparavant était élu ne peut pas recouvrer d'office son siège. Il devra attendre au minimum trois ans avant de se re-présenter. Ceci pour le cas où il serait  privé de son maroquin peu avant des élections nouvelles.

    Il s'agit là de simples mesures transitoires, avant une étape supplémentaire où le député, le sénateur seraient élus sur un programme précis, et relevables de leur mandat à tout moment s'ils s'écartent manifestement de ce programme. Une simple pétition de un dixième des électeurs de leur circonscription (justifiant de leur domicile) suffirait à les disqualifier. Cela ôterait bien entendu beaucoup de pouvoir aux partis, qui ne pourraient plus du tout imposer un vote bloqué de leurs troupes. Très vite, ces partis devraient bien se remettre en question si pareille mésaventure leur arrivait, et perdre la structure monolithique que certains ont réussi à acquérir.

    Incidemment, des lois votées par des élus ainsi disqualifiés devraient être revotées après l'arrivée des nouveau mandataires. Gageons que ces nouvelles dispositions apporteraient un sang nouveau, puisque les élus voteraient en leur âme et conscience, et non sous la férule d'un gouvernement prompt à donner trop d'importance à l'exécutif face au législatif.

    Bien entendu, le même traitement devrait s'appliquer à l'élection du chef de l'État, qu'il faudrait reporter après les législatives pour éviter sa trop grande prééminence.

    Alors, chiche, on propose tout cela à nos représentants au Palais Bourbon et au Luxembourg ? Pas sûr qu'ils apprécient. La soupe est bonne. Et pourtant, c'est de la vie politique de notre pays qu'il s'agit, et de l'aspect sain de nos institutions bien mal en point.

    Ceci dit, rien ne vaudra le temps où ce genre de représentation permanente n'existera plus.  Se reporter à cette mise à jour d'une solution autre, que j'ai mise en ligne il y a quelques jours.

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