• Il est certain maintenant que c'est Washington qui a exigé de quatre pays européens (France, Portugal, Espagne, Italie) une interdiction in extremis de survol de leur territoire par l'avion du Président Morales, en route pour son voyage de retour en Bolivie. Compte tenu de la distance déjà franchie et de l'obligation de faire une escale technique impromptue, cette mesure inédite et interdite par les accords internationaux a mis en danger les passagers de l'avion dont un Président en exercice, régulièrement élu. Heureusement l'Autriche a autorisé une escale totalement imprévue à Vienne.

    Il est clair que le gouvernement étatsunien a franchi plusieurs lignes rouges en exigeant ce genre d'interdiction. Il est clair que les gouvernements en place actuellement dans un certain nombre de pays d'Europe ne sont que des valets serviles de Washington, ce qui leur retire toute la légitimité qu'ils pouvaient avoir auparavant, s'ils en avaient une. Ce n'est pas un incident diplomatique, c'est une catastrophe diplomatique.

    En conséquence, 

    -  il faut que les diplomates du Département d'État en poste en Europe et ailleurs soient chassés.

    - Il faut que le gouvernement qui a permis ce déni en France (pour les autres pays, ce serait certainement la même chose) démissionne, et qu'un président dont on sait qu'en fait il dirige presque tout fasse de même.

    Dehors, tous ces inutiles ! Révolution !

    (je reprends une illustration très explicite découverte aujourd'hui dans Le Grand Soir)

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  • AFP  le 29-12-2012 à 17h05 - Mis à jour à 22h35

    LA PAZ (AFP) - Le président bolivien Evo Morales a annoncé samedi la nationalisation de compagnies d'électricité détenues par le groupe énergétique espagnol Iberdrola.
    Ces nationalisations, annoncées par un décret signé de M. Morales, concernent les compagnies d'électricité Electropaz, installée à La Paz, et Elfeo, située à Oruro, toutes deux appartenant à Iberdrola.



    Les sud-américains sont-ils donc plus courageux ?  On attend les renationalisations, dans notre vieille Europe "libérée" par ses banquiers et ses requins de l'entreprise, et en particulier sur notre sol.

    La plupart de nos fleurons sont nés grâce à l'argent des contribuables, devenus adultes et juteux ils ont été bradés à des pools d'actionnaires souvent étrangers, pour compenser la forfaiture de la loi 1973-7 de Pompidou-Giscard. La renationalisation "à sec", sans compensation, devrait être un juste retour des choses qui ne léserait qu'un manque à gagner pour quelques riches et quelques fonds de pensions US. Qu'attendons-nous pour le faire ? Virer les oligarques qui nous sont imposés par de pseudo-élections gagnées d'avance (équipes bleue ou rose pâle, indifféremment), voilà ce qui est devenu nécessaire avant de procéder à ce qui est dit plus haut.

    Ce ne sera bien entendu que la première phase d'une remise en cause globale d'institutions datant dans les faits du 18 Brumaire An VIII et la suite. Elles cantonnent le peuple dans un statut de fait de sujets, alors qu'il avait peu de temps auparavant gagné le droit de se nommer citoyens.

    Même si le contexte de l'Amérique du Sud n'est pas transposable directement dans nos contrées, il serait temps que nos concitoyens brimés soient tous renseignés de façon objective sur ce qui se fait ailleurs. Cela implique bien entendu que les médias ne soient pas autocensurés comme aujourd'hui, et que les manuels scolaires apportent dès le plus jeune âge des clartés aux futurs citoyens et maîtres de leur destin.  Ce que les enseignants renâclent à permettre dans les faits, afin d'avoir un poids surreprésenté dans nos représentants nationaux.

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