• Avoir un but dans la vie ? Quelle drôle d'idée ! Il me semble que la vie est un trésor dont on découvre un fragment tous les jours. Ce fragment, on peut l'aimer, ou le détester. On avance ainsi, à travers les années, et puis un jour c'est quelqu'un d'autre qui prend la relève. Il en va ainsi de la science, qui est une explication du monde, et qui se révèle par minuscules fragments ; mais il est est ainsi de tout le reste, puisque c'est un TOUT.

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    On notera que je ne parle pas de religion, ce n'est pas du tout intéressant à mes yeux. Oui, j'ai eu une "éducation religieuse", mais c'était une tentative de gavage comme pour les oies, et cela ne m'a apparemment apporté que la volonté d'avancer à mon pas, selon les grands principes naturels qui sont les mêmes depuis des millénaires. D'ailleurs je me souviens encore, vers l'âge de 24 ans, combien la résolution de mettre tout cela de côté m'a apporté un immense soulagement.

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    Altruiste par atavisme personnel, ce sont mes semblables qui m'importent, même si souvent ils sont décevants, et parfois tout-à-fait infects. Les décevants, on leur dit ce qu'on pense, avec l'espoir qu'ils en trouveront bénéfice. Les infects, on ne leur dit rien parce que c'est inutile.

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    En revanche, découvrir des personnes qui marchent dans le même sens, quelle volupté ! On ne marche pas plus vite pour autant, mais le sentier devient route, avec plein de petits bas-côtés sympathiques. Ces rencontres ne sont pas aussi fréquentes qu'on le voudrait, mais elles éclairent la vie tout entière. Là, oui, on peut parler de magie, car ce n'est pas mécaniste, c'est une lumière qui éclaire toute la rencontre.

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    S'il fallait vraiment définir un but dans la vie, ce serait la perspective de collectionner ces rencontres. Mais après tout, celles-ci ne sont que la surprise qui apporte la joie, et non une recherche besogneuse comme la chasse aux papillons rares.

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    Quant à la finance, pour s'y intéresser il faut vraiment être déjà mort. Enfant je voyais à l'école primaire l'institutrice qui tenait à apprendre les élèves à compter, en alignant des tiges de feuilles de marronniers. Je m'y ennuyais à mort. Et plus tard, en classe de Première, je me souviens avec un grand sourire de la remarque apportée par le professeur de mathé-matiques : « Décidément, vous ne serez jamais bon en maths ! », et je l'avais pris avec autant de philosophie que la dernière boutade de Bernard Haller dans son sketch “Le Baccalauréat”

    – Qu'allons-nous devenir avec tous ces zéros ? Toujours le pitre, Monsieur Haller ?

    – Oui, Monsieur, toujours le pitre, et de mieux en mieux, si je le peux !


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  • Pour moi Dieu n'existe pas. En revanche un principe EST, c'est tout simplement ce qu'on appelle LA VIE : cela pourrait donner à penser que la VIE qui n'a pas de volonté unique propre est l'agrégation de toutes les vies qui sont dans l'univers, y compris les astres qui, à mon avis sont des êtres vivants qui naissent, vivent et meurent comme tous les êtres vivants. C'est ce qu'on appelle l'éternité, car ce processus se renouvelle en permanence, il n'a ni début, ni fin, selon des règles qui lui sont intrinsèques, et qui sont les Lois de la Nature. Ce que certains philosophes nomment la spiritualité n'est qu'un aspect d'un ensemble cohérent et non fractionnable, un aspect plus ou moins développé selon la complexité de l'être considéré.

    On peut donc admettre que "Dieu" tout en étant infini en espace et en temps n'est qu'un nom pour tout cet ensemble, un nom pour lequel les notions "de bien et de mal" ne sont que des adhésions plus ou moins correctement suivies aux Lois de l a Nature. A cette aune on peut comprendre que "les religions" ne sont que des arrangements de certains humains, par exemple (ou de tous autres échafaudages spirituels dans l'Univers) plutôt redondants avec le fait que TOUS les êtres de l'Univers sont reliés entre eux, simplement de façon plus ou moins lâche. Après tout, on commence à comprendre, dans les milieux scientifiques, que toute manifestation énergétique est à la fois un ensemble d'ondes (essentiellement) et de particules qui en sont les points forts, ce qu'un homme intelligent dont j'ai oublié le nom appelait "des particlondes", et où a sa place la "matière noire" dont, il faut bien dire, on ne sait pas encore grand-chose.

    Revenons aux principes fondamentaux de ce qu'on appelle "la morale". Au niveau de l'écriture, ils ont été énoncés par Zarathoustra, ce qui n'est pas si jeune, et comme tout ce qui est fondamental ils n'ont pas pris une ride : c'est d'ailleurs ce qui explique la résistance profondément outragée des sains d'esprit vis-à-vis de personnages pervers, "contre Nature", qui tentent de tout démolir en accélérant le processus entropique auquel s'oppose depuis toujours la Vie. Ce sont, en quelque sorte, de “diaboliques” anti-Lois de Carnot, des destructeurs de Mondes, la pire chose possible. Tout est possible, dans l'Univers, y compris des éléments aberrants qui s'attachent à le détruire. Rassurons-nous : de tous temps des éléments contraires aideront à rétablir l'équilibre, même si au départ il est difficile d'appréhender à la fois leurs motivations et les moyens qu'ils vont employer. L'Univers est tellement complexe, qu'aucun élément de celui-ci ne saura expliquer comment il procède.
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    Cela pourrait même amener cet Univers à laisser s'auto-annihiler l'un de ses éléments (il y en a des milliards de milliards) afin de maintenir l'Unité générale. Sur cette minuscule Terre, que sommes-nous, sinon un élément vraiment infime de l'ensemble ? Malgré tout, parce que la VIE est sacrée, cette destruction ne pourra s'opérer que s'il n'y a vraiment aucune solution. Clifford Simak en avait donné un aperçu dans son ouvrage "Au carrefour des étoiles" dont je ne saurais trop encourager à la lecture. Un homme inspiré.

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  • Critique du Cogito ergo sum

    (en français : je pense donc je suis)

     

    (extrait du Discours de la Méthode)

    Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.

     

     

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  • A la naissance, ceux qui ont provoqué celle-ci donnent un PRÉNOM (avant tout), ensuite à la mairie y est accolé un nom, celui de "la famille" du père.On peut d'ailleurs se demander pourquoi, si ce n'est pour qu'une administration vous suive et vous canalise. La religion n'est que l'une des NOMBREUSES chose qui sont apportées ensuite, bien APRÈS le langage que l'on commence à apprendre dès avant la naissance.
     
    La nationalité, on en voit les effets plus tard. Les couleurs politiques aussi, les envies de sport ou de lecture. La race ? il n'existe que la race humaine. "Esprit" et corps forment un tout, que certains séparent artificiellement. Je ne suis donc pas du tout d'accord avec cette illustration. Quant à la religion, on peut la quitter : je l'ai fait.

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  • Il suffit de relire les ouvrages de Jean Sendy ou Yves Guerrier.... tout y est méticuleusement expliqué.

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  • L'univers ! Qu'est-ce en somme, selon les physiciens ? C'est à la fois la matière que l'on voit (apparemment la plus rare), ce qu'ils appellent la matière noire bien plus abondante, mais parfaitement invisible pour nos sens, et puis des secteurs où c'est l'antimatière qui est présente (sans doute matière visible et matière noire, aussi).

     

    Ces éléments se comportent selon les lois de la physique, et en même temps ils génèrent par leur seule présence ces mêmes lois. Le temps n'est que l'une des données, aléatoire, puisque si l'on réfléchit à l'antimatière, celle-ci génèrerait un temps négatif. Notion assez difficile à appréhender pour nos cerveaux... (à approfondir, à la lumière d'un livre déjà ancien, La Nef d'Antim, qui oblige à revoir sérieusement ses références).

     

    En fait, si l'on suit le processus, ce que nous pouvons appréhender avec nos moyens s'éloigne dans le temps d'un point zéro, alors que dans d'autres lieux situés on ne sait où, le temps ferait que toute matière se dirige vers ce point zéro. Il est même vraisemblable que ce sous-univers singulier (pour nous) soit le pendant de notre sous-univers, en quantité, en notion du temps... un peu comme ce qui s'observe de part et d'autre d'un miroir. Sauf qu'en fait nous, particules totalement infimes de cet ensemble, ne savons pas de quel côté du miroir nous sommes. Y a-t-il un “côté vrai” et un “côté reflet”, ou les deux sont-ils les reflets réciproques de leurs réalités ?

     

    Imaginer l'Univers ? Faites des bulles !

    On pourrait imaginer (parce que nous, humains, aimons bien imaginer pour tenter de comprendre) que, selon les physiciens, l'univers serait la surface en trois dimensions d'une immense bulle infinie (infinie parce qu'on peut naviguer sans fin sur la surface d'une bulle) en quatre dimensions OU PLUS. Pas facile, non ? Tout cet ensemble dont la taille se compte en milliards d'années-lumière, et qui semble-t-il se dilate toujours, de moins en moins vite, est soumis comme nous le signalions au départ aux lois physiques. Sans doute ces lois sont-elles des sous-ensembles d'un tout unitaire et cohérent que la science n'a pas encore réussi à définir. Peut-être même ne le pourra-t-elle jamais.

     

    Il est assez logique que lors de la première division du Temps (genre le premier milliardième de milliardième de milliardième de seconde), tout se soit mis en place de façon cohérente. Nous disons bien de façon cohérente, sinon, une division du Temps plus tard cela aurait avorté. Si cela a continué, c'est parce que c'était cohérent. Tout en découle, y compris la Vie qui est une logique activation d'ensembles de molécules : par une corrélation entre gravité, magnétisme, et autres phénomènes, il ne pouvait en être autrement. Tout a découlé de cette inéluctabilité.

     

    Des esprits déraillent ?

    Arrivés à ce point, on ne peut que rire : c'est là que se mettent à cogiter quelques esprits échauffés, sur la quatrième planète de huit (emplacement “médiocre”, parce que proche de la moitié mais pas trop) d'un petit soleil médiocre de classification G2V (un peu plus chaud que la moyenne), situé lui-même de façon médiocre (un peu plus près de la périphérie que du centre) de la Galaxie que nous nommons Voie Lactée, parmi des milliards d'autres étoiles. Cette Galaxie n'est qu'une, médiocre là aussi, parmi des dizaines de milliards d'autres galaxies, à peu près (au sens astronomique du terme) à mi-chemin entre un “point zéro” où tout aurait commencé, et les galaxies les plus anciennes, déjà bien plus éloignées.

     

    Ces esprits, tout gonflés de leur importance dans ce si vaste Univers, ont décidé, avec des fortunes diverses, qu'un Dieu les observait, leur parlait parfois, les cajolait ou les punissait. Un Dieu à la fois omniscient, infini dans le temps et l'espace, tolérant ou vengeur selon que cela arrangeait ces personnages. N'y aurait-il pas un peu de mégalomanie, là-dedans ? La seule “chose” qui ait ces attributs, ce sont tout simplement les lois physiques générales, qui sont les mêmes d'un bout à l'autre d'un univers qui n'a pas de bout.

     

    Il va falloir se calmer ! Se calmer, parce qu'au nom de leur obsession, ces presque humains sans doute dérangés et incomplets créent les conditions de guerres entre les vrais humains mieux équilibrés. Pas forcément des guerres à coups de pierres, de couteaux, d'épées, de bombardes ou d'arquebuses, voire d'engins utilisant la force nucléaire, mais des guerres économiques, idéologiques. Ce sont toujours des guerres.

     

    Il est pourtant évident que nul n'est supérieur à un autre humain, même si tous sont différents comme le sont les cristaux de neige. Se déclarer “élu de Dieu” comme se l'imaginent (à force de propagande, c'est vrai) les habitants des arpents situés entre les Grands Lacs et le Rio Grande, assassins des habitants premiers, c'est développer une folie collective dangereuse. Folie proche de celle de tueurs en série convaincus de la justesse de leurs actes.

     

    Définir “ D I E U ”

    N0N ! Il n'y a aucun Dieu avec majuscule, tout au plus une sorte de raisonnement interne au cerveau de chacun, raisonnement souvent pervers, et que les prosélytes se chargent de répandre parce que pour eux tout cela est vrai. Le plus grave de cette situation, c'est que certains ne peuvent vivre sans se sentir surveillés par quelqu'un d'autre en permanence : est-ce là un comportement adulte ?

     

    On notera qu'aujourd'hui, ce Dieu est enfin discerné tel qu'il est : le prétexte à une catégorie de presque humains (dépourvus de sensibilité et d'empathie) pour tenter de remplir ces manques par une pression, un Pouvoir sur les normaux. L'un des moyens les plus efficaces, pour ces rapaces vides, consiste en l'invention de l'Argent, moyen de Pouvoir qui finit par se confondre avec ce Pouvoir. Dans l'Histoire, de tous temps ont surgi de telles bêtes qui étaient la personnification commode de ce qu'on a appelé les démons. On les reconnaît à leur besoin de Pouvoir permanent. Ils ne sont de nulle part, et nul temps, parce que leur cerveau vide n'en a pas la notion.

     

    Soyons à la fois vigilants, et admiratifs pour la beauté et la cohérence de l'Univers.

     

     


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  • J’ai noté que ceux qui manient le mot antisémitisme sont ceux qui ont quelque chose à cacher, et dont c’est une arme pour couper court à toute discussion. Parmi ces gens-là, on notera des journaleux qui ont appris le mot, et le ressortent à toutes les casseroles sans bien savoir à quoi cela correspond réellement. Et puis des philosophes (du moins il paraît que c’en est) qui semblent être les maîtres à penser des susnommés journaleux. Enfin s’essaieront à ce terme des politiciens. Possédant un passeport français, ils agissent complètement et exclusivement comme si leur passeport comportait un autre drapeau. De ces trois catégories, avec plus ou moins de force, tombent les anathèmes sur ceux qui ont l’audace de critiquer la politique d’un seul pays. Ou plus précisément d’un seul gouvernement. Un gouvernement si à l’extrême droite dans sa rectitude cruelle, que ceux en France qui sont considérés comme en étant, paraissent bien "petits joueurs". Que certains nostalgiques étatsuniens, ex-fédérés affublés de cagoules blanches pointues, ne sont que ridicules à côté. Ce qui ne les empêche pas éventuellement de soutenir les personnages de ce gouvernement. C’est beau l’élitisme, tout de même ! Au point que l’une des figures les plus "éminentes" vient d’être portée en terre alors que sa responsabilité dans des massacres atroces le porte au plus haut niveau des tortionnaires.

    Tout le monde souffre de ces gens-là. Y compris la plupart de ceux au nom desquels ces personnages disent agir. On a même entendu parler de religions ! Il n’en est rien bien entendu. Il suffit de penser aux Éthiopiens qui ont cru trouver une terre promise, et qui l’ont payé fort cher. Donc ce n’est pas la religion.

    Est-ce l’origine géographique ? Bien des colons d’origine russe ont "l’imprimatur", s’ils font leur boulot de colons sur des terres envahies. En revanche "les gens d’ici", ceux qui brandissent leurs actes notariés, sont spoliés de leurs terres, de leurs maisons. Ce n’est pas cela non plus.

    Sont-ce les rites ? Les habitants du quartier Méa Shéarim, avec leurs chapeaux (je ne les envie pas vu la chaleur), qui sont parmi les plus pointilleux, sont le plus souvent contre cet état de fait et crient à la manipulation. Eux, et leurs homologues de Paris, de New York et d’ailleurs. Ce n’est donc pas cela non plus.

    Ne reste qu’un dessein politique, porté depuis cent cinquante ans environ par des politicards comme Lord Balfour, et d’autres plus hauts personnages encore. Ni juifs au niveau religieux, ni habitants du proche-orient, ce sont eux qui ont inventé le mot honni, à servir chaud à quiconque se met en travers de leurs projets. C’est donc un anathème vide de sens, mais pas vide de conséquences.

    Que peut-on dire alors ? Pour moi, athée, je me contenterai de dire à tous mes frères humains "Paix à vous, vous qui professez des idées liées à la divinité, quel que soit le nom que vous lui donnez, ou qui comme moi n’ont pas ce souci". Je leur dirai "Paix à vous, quel que soit le pays où vous vivez, par hasard, ou non, paix à vous, et que personne pour des raisons fumeuses ne vienne vous arracher à vos maisons, vous molester, vous tuer". Je leur dirai "Paix à vous, quelles que soient vos opinions politiques, philosophiques ou autres, aussi longtemps que vous les vivrez sans avoir la prétention de les imposer aux autres humains". En revanche, toute personne qui, se croyant supérieure à d’autres, se livrera à des exactions au nom de mots plus ou moins vides de sens sur les autres humains, devra être châtiée selon les termes de la loi, la même pour tous. Le mot antisémitisme, je viens de le démontrer, est l’un de ces mots vides de sens que certains assènent avec violence, à tort et à travers, à tous ceux qui se dressent sur leur chemin. A la Justice de faire son devoir, dans la plus grande impartialité et la plus grande sérénité.

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  • C'est dans cet ordre que doivent se concevoir les grands principes qui régissent la vie en commun.

    Nous sommes tous différents. C'est ce qui rend concevable la vie, car sinon intervient la consanguinité, la trop grande ressemblance entre les gènes. Chez des êtres plus frustes, ce facteur est moins important, au point que certains se multiplient toujours ou parfois par parthénogenèse, ou ponte d'œufs non fécondés. Ou encore par scissiparité, une cellule se sépare en deux cellules identiques. C'est d'ailleurs le cas de beaucoup des cellules de notre corps, hormis les cellules nerveuses. Les cellules se différencient définitivement après les tout premiers stades de croissance.

    Ces quelques rappels de biologie élémentaire sont là pour nous rappeler, donc, que nul n'est identique à son voisin, même dans la même lignée. En revanche, les différences dans le matériel génétique sont infimes d'une personne à l'autre. Le milieu où l'on vit, l'entourage physique et humain a beaucoup plus d'importance. C'est ce que contestent, d'ailleurs et en pure perte, certains politiciens, pour des raisons électorales essentiellement. C'est dire la valeur de ces affirmations.

    L'égalité est donc de mise entre gens de toutes provenances, car les frontières ne sont pas inscrites dans les gènes : ce serait amusant. Il suffit de prendre un exemple. La Pologne n'est pas le pays le moins nationaliste de la planète. Or, si une contrée a vu ses frontières se déplacer au gré des guerres, des arrangements entre Grands, c'est bien celle-ci. (voir document)

    Les humains y auraient-ils vu pour autant leur capital génétique évoluer ? Non, bien entendu. Donc, oui, si nous sommes tous différents, nous sommes égaux. Si tel développe tel talent, dans un contexte particulier, tel autre verra une autre facette davantage mise en valeur dans une situation différente. Même les couleurs des peaux, aux mille nuances, ne sont que des adaptations parfaitement logiques à des climats différents, qui n'influent en rien sur la personnalité.

    Étant égaux, les humains sont donc amenés à s'entraider en fonction de leurs talents acquis au cours de l'enfance. Ces talents étant multiples, il ne saurait être possible de les rationaliser. Ils sont, c'est ainsi. Comme, ainsi que nous l'avons démontré plus haut, les frontières ne jouent en rien, tout le monde peut être amené à aider tout le monde, selon les contextes, les besoins, et comme nous le disions les talents de chacun. Car l'important n'est-il pas de faire progresser l'humanité tout entière, sans a priori ni exclusives ? Quand les enfants sont jeunes, encore "en apprentissage", il est logique que les parents concentrent leurs efforts sur ceux-ci, afin de les faire accéder au statut de citoyens comme les autres. Citoyens du monde bien entendu. Il n'y a aucun peuple élu, aucune supernation qui tienne. Cela découle des lignes précédentes.

    Ceci établi, et les enfants étant devenus citoyens grâce aux efforts de tous, ils peuvent envisager de faire montre de liberté. C'est ce qu'on attend d'eux, car ainsi ils pourront, selon leurs goût, développer encore tel talent, ou en laisser un autre un peu de côté parce que leur pensée s'y accorde moins. Naturellement, la liberté de penser est fondamentale. La liberté de dire cette pensée, de l'expliquer, de tenter de la répandre est légitime, aussi longtemps qu'elle ne vient pas contrecarrer celle des autres personnes, jouissant de cette même liberté. La liberté de faire, qui est une application de la précédente, ne saurait imposer à d'autres des tâches qu'ils n'aient librement consenties en fonction de leur nécessité.

    C'est pourquoi le prosélytisme, l'esclavage sont des notions à bannir. Elles heurtent de plein fouet la plénitude des autres personnes (ne disons pas individus, car une personne est sociale, un individu est isolé). On notera que ces quelques notions, pour basiques qu'elles puissent paraître, vont vraiment à contre-courant de ce qui se passe réellement. Cela vient de ce que certains, se croyant supérieurs, imposent à d'autres des pensées, des façons de vivre, d'accomplir les tâches à leur seul bénéfice. Oh, ils vont "payer", c'est-à-dire faire semblant de donner des monnaies qu'ils ont inventées, mais qui ne représentent que des fragments de leur mégalomanie, et rien d'autre. Et leurs esclaves à leur tour s'échangeront des "services" devenus vénaux contre cette monnaie "de singe".

    Redevenons libres. Retrouvons, dans l'égalité, cette fraternité perdue. C'est pourquoi, dans le titre, les principes républicains, les principes qui régissent la vie commune, ont été mis dans cet ordre. Redevenons unis, face à des pervers qui veulent nous diviser, pour"régner" puisque ces anomalies de la nature ne savent faire que cela.

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  • A partir de demain 2 décembre 2011 se déroule à Paris un colloque sur ce sujet :

    Pour une civilisation de l’émancipation humaine

     où il est prévu de gloser sur un thème souvent tabou, la transsexualité.
    La transsexualité ne serait-elle pas classée par un grand nombre de gens exactement au même titre que l’altérité, la notion de "l’étranger" ?
    paradis-perduIl existe un mot terrible dans la langue anglaise : c’est le mot alien . En français, un aliéné n’est il pas un fou ? un personnage qui n’est plus "comme nous", qui a perdu son humanité ? Autre sens : aliéner quelqu’un, c’est lui faire perdre quelque chose. Cela peut-être un bien matériel ou un droit à la considération pour des actions. Or, pour un anglo-saxon, un Alien est tout simplement un étranger : donc un sous-humain, ou pire.
    Ce n’est sans doute pas anodin, si Milton a écrit son "Paradise Lost". Il y a bien cette notion de rejet, de mérite, etc... Et bizarrement, les pères fondateurs de la Constitution US s’en sont paraît-il inspirés.
    Être transexuel(le), est-ce être femme, ou homme, légalement ? Si la législation ne transcende pas ce distinguo, la suite peut être difficile. La métamorphose physique ne change en rien le fait que vous êtes humain (au sens général et neutre du terme). N’est-ce pas le plus important ?
    Bien entendu, le système capitaliste, très normatif, va buter sur de telles questions, parce que le transsexuel "n’entre pas dans les cases". Donc c’est d’office un rebelle au $Y$T€M. D’où les persécutions envers ces personnes qui ont simplement voulu mettre leur corps en accord avec leur sensibilité intérieure.
    L’expérience se poursuit donc à Cuba : il serait sans doute intéressant de savoir ce qu’il en est dans d’autres pays où les valeurs bolivaristes ont désormais droit de cité, et où en même temps la pesanteur religieuse peut freiner l’épanouissement de la liberté d’être soi-même en harmonie avec les autres.

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