• Ainsi donc, le président français a sauté le pas.

    "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie, a affirmé le président François Hollande lors d’un discours de politique étrangère devant les ambassadeurs français réunis à Paris.
    "Aujourd’hui, notre responsabilité est de rechercher la riposte la plus appropriée aux exactions du régime", a ajouté M. Hollande martelant que "le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse". *

    Le président français ne sait pas qui a osé utiliser le gaz sarin contre des civils, alors que des inspecteurs de l'ONU étaient à Damas. La provocation est pourtant manifeste : seuls les envahisseurs Wahhabistes ont intérêt ainsi à attaquer la population, alors que les troupes loyalistes ont déjà repris presque tout le territoire. Or, le contenu même de la déclaration de l'Élysée pointe du doigt le gouvernement de Damas. Il ne menace pas les islamistes, pourtant l'évidence de leur culpabilité est manifeste. On dit toujours "Cherchez à qui le crime profite". Les mercenaires du Qatar, du régime saoudien et d'ailleurs brûlent là leurs dernières cartouches, avec l'espoir de faire retomber la faute sur le régime qui les a battus.

    Si la France prend, par l'entremise de son président, l'initiative de se joindre à l'agression étatsunienne imminente sans mandat des Nations-Unies, comme le précise la rédaction d'Assawra,
    "Ce faisant, le président français envisage donc une entorse à sa propre doctrine qui voulait jusqu’à présent que la France ne prenne part à aucune intervention militaire sans le blanc-seing du Conseil de sécurité de l’ONU." *
    la France se met en faute vis-à-vis de la législation internationale, et doit être durement sanctionnée. Nous, citoyens, devrons lui dire que ce gouvernement se rend coupable, et devra rendre des comptes devant tous.

    Un tribunal du Peuple devra se réunir, et juger les personnes impliquées dans ce coup de poignard dans le Droit qui régit les relations entre les Nations. Nul ne devra être exempt en raison d'une immunité de fonction, puisque cette immunité ne pourra couvrir un tel crime commis précisément dans le cadre de ces fonctions.

    Il est encore temps pour la diplomatie française de faire un pas en arrière, et d'accepter les résultats d'une enquête neutre à laquelle ne pourront participer aucuns des soutiens aux mercenaires ("Occidentaux", royaumes islamistes extrémistes). Son intérêt à long terme sera même éventuellement de concourir à châtier les auteurs de ces crimes, même et surtout contre les déclarations fracassantes du régime de Washington. La France redeviendra crédible aux yeux des Nations, alors qu'actuellement elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.

    * les citations proviennent d'un article d'Assawra

    Washingto delenda est

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique