• Il importe que le nombre de bulletins soit le plus petit possible. C'est important. Déjà les sondeurs ont annoncé que 60% des Français en âge de voter ne voteraient pas : c'est possible, vu que ce nombre grandit à chaque scrutin "européen". C'est pourtant encore insuffisant. Il faudrait monter à 70% au moins.

    Compte tenu des blancs et nuls qui auront aussi leur part, le total des exprimés ne dépasserait guère les 25%, à se partager entre 34 listes ! A partir de là, le plus apprécié n'aurait qu'un score ridicule. Naturellement, comme à la présidentielle au premier tour, le bricolage des voix au niveau du ministère fonctionnera à fond. Ne serait-ce qu'en transférant des votes blancs en bels et bons bulletins pour la liste Sénescence : ben oui, quoi, votez Printemps !

    C'est largement prouvé, cette pseudo-élection ne sert à rien. Le parlement européen, pourtant grassement payé, n'a PAS l'initiative des textes votés, tout au plus un modeste droit d'amendement à la marge. Il importe pour nous citoyens français de nous désolidariser de ce système qui nous fut imposé par un coup d'État parlementaire, n'ayons pas peur des mots. Il importe de se dire que, vu la situation actuelle, toute autre solution faisant appel à une sortie de l'union (financière, rappelons-le, et rien d'autre dans les faits) sera préférable.

    Au cours d'une conférence-débat qui fut organisée le 16 mai à Orvault (44), cela a clairement été démontré par Michèle Dessenne, présidente d'un parti soigneusement occulté par les médias, le Pardem. Y participaient également Ramzi Kebaïli et François Boulo.

    Pour apporter une touche d'humour, proposons un bulletin original, qui bien entendu serait considéré comme nul. Particularités : il annonce 29 mai 2019, pour rappeler notre vote souverain du 29 mai 2005 refusant le traité nommé TCE (traité pour une constitution européenne), fièrement il s'affiche dans la République Française dont nous sommes à part entière les citoyens, et bien entendu parce qu'un vote intéressant est pour CHOISIR notre destin, pas pour élire des personnages qui feront bien ensuite ce qu'ils veulent, ou ce que des lobbies leur suggèreront (au moyen éventuellement d'un petit appât financier ou autre), il proclame FREXIT ! (en bon français, et c'est important, Sortie de l'union européenne par la France, immédiatement, surtout pas au moyen de l'article 50 d'un TUE que nous avons récusé par avance).

    Il ne faut pas s'affoler : la sortie immédiate et unilatérale de l'union peut parfaitement se faire, la convention internationale de Vienne de 1969 sur les traités le permet. Il suffit de se fier au programme du Pardem qui en a fait son cheval de bataille, y compris pour gérer l'après-sortie.

    Pour conclure, répétons-nous cette phrase importante : nous Français, cette élection aux allures de pétaudière à un parlement bidon, élément d'un ensemble que NOUS AVONS REFUSÉ, ne nous concerne pas. Ce sera, s'il fait beau, l'occasion d'aller joliment pique-niquer sous les ombrages d'un bois proche. Et vive la souveraineté du Peuple, celui qui se pare de jaune ou qui se contente d'approuver ceux qui le font ainsi.

     


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  • Dernière ligne droite. On s'ébroue, on réfléchit, les forces et surtout les idées en présence se sont heurtées avec plus ou moins de bonheur. Il semble que les positions restent bien marquées depuis  le début de la campagne.

    Rappelons déjà quelles sont les forces. Un bref aperçu en a été donné il y a une dizaine de jours, il n'y a rien de changé, excepté que le Mouvement Républicain et Citoyen fondé par Jean-Pierre Chevènement s'est depuis positionné lui aussi  pour l'abstention volontaire.

    Les deux grands regroupements qui rejettent  carrément l'union européenne se sont lancé mutuellement des arguments afin de rallier les citoyens à leurs deux tactiques antagonistes. Au point que certains membres de l'UPR, à titre personnel sans doute, dénoncent un CNR-RUE qui ne serait pas vraiment à la fois contre l'union européenne, et contre l'OTAN.
    C'est nouveau ? L'U.E. et l'OTAN sont pourtant, et je le dénonce depuis des années, les deux volets, l'un économique et financier (dont l'euro, simple subdivision), l'autre militaire, de la même domination U.S. : sauf, et c'est dommage que ces détracteurs ne l'admettent pas, que refuser de voter est une position bien plus radicale : accepter de passer par les votes pour avoir le droit de siéger dans un système que l'on réprouve, j'appelle cela de la compromission. Même si cela peut donner une tribune (!), ce n'est pas acceptable.

    C'est d'autant plus dommage, que l'UPR, malgré un ostracisme médiatique très opaque, réussit une très belle percée en adhérents nouveaux, à montrer en exemple aux "vieux partis" bien usés par leur proximité servile envers le Pouvoir, et par des scandales multiples, quoique fort rarement sanctionnés semble-t-il par la Justice.

    Dans deux jours les jeux seront faits, puisque c'est ce soir à minuit que se termine la campagne, et que les urnes seront ouvertes depuis déjà six heures. Afin de donner un grand coup de semonce sans frais* aux oligarques, il serait judicieux que ces urnes restent vides jusqu'au soir. Cela démontrerait amplement que les citoyens sont excédés de ce système qui se rit de leurs préoccupations, voire de leur détresse, de façon ouverte et qu'on pourrait considérer comme insultante pour la République.

    Citoyens, votre faible pouvoir en apparence peut devenir colossal, si par dizaines de millions vous refusez ce que les gens de Pouvoir préparent pour vous en secret, délibérément. Même si le premier ministre bluffe en assénant qu'il ne changera rien, un premier ministre, cela se change. Un refus de voter vraiment massif sera un avis très clair, à des hommes politiques dont la cote est déjà très faible malgré les efforts des instituts "de sondages" pour minimiser la débâcle.

    Loin des urnes sera le salut, citoyens ! Loin des urnes et des magouilles pour en extraire les significations au bénéfice de ceux qui ont déjà beaucoup, et au détriment de ceux qui manquent déjà de beaucoup. Ce dimanche 25 mai 2014, presque le neuvième anniversaire du référendum où vous avez sans ambiguïté dit NON à l'union européenne, nous allons ensemble recommencer cet exploit dont des personnages sans scrupules ont voulu nous priver de son résultat. Courage ! NE VOTONS PAS ! Soyons jusqu'au bout CITOYENS.

    * Sans frais : rassurons-nous : de toute façon ce "parlement européen"  peut tout au plus faire les gros yeux aux autres "institutions européennes", puisque son petit droit de veto peut être outrepassé, puisqu'il n'est ni l'initiateur des lois et directives, ni le promulgateur de celles-ci. Il n'est au mieux, vraiment au mieux, que la voix qui crie dans un désert aride.

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  • Il s'est vraiment passé quelque chose au premier tour des élections municipales 2014.  Une part importante des citoyens a refusé de cautionner certaines dispositions prises quelque part au sommet des partis. C'est bon signe pour la suite.

    Il est clair que le lâchage de quelques opportunistes, au PCF en particulier, a fait un mal terrible à l'ensemble de la Gauche. Je ne parle bien entendu pas du PS, irrécupérable et passé dans le libéralisme pur et dur, voire à l'extrême droite quand on admire les forfaits de la place Beauvau.

    "Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés".

    Toutes les communes de France, à part les plus petites,  ont pu constater combien tractations, compromis, voire compromissions ont rendu toujours plus inaudible le fait communal. L'ajout presque implicite de ces aberration que sont les communautés de communes, et pire, les métropoles, sans l'assentiment des citoyens, éloigne encore les décideurs de ceux-ci.

    Je n'ose imaginer l'état d'hébétude dans lequel doivent se retrouver aujourd'hui les plus malheureux, chômeurs sans espoir, précaires sans avenir en raison de choix opérés par des amis de "nos dirigeants", qui se contentent de diriger la bonne soupe dans la poche de rares privilégiés.

    L'avenir est très sombre, et certainement plus encore si nous ne réussissons pas à claquer la porte de cette pseudo-Europe, de cette union européenne et mondiale des banquiers. A l'aune de ce défi, que valent les autres dossiers ? Ils sont tous conditionnés par celui-là. Ne pas se tromper de priorité. Pour le salut de tous, il va falloir au plus tôt dire NON à l'union européenne, et déjà commencer par un non-vote explicite, généralisé et en forme de boycott au parlement censé avoir une utilité vis-à-vis de Bruxelles. Quel gaspillage !

    Citoyens, soyons certains que nous avons un avenir. Soyons certains qu'il ne dépend aucunement des urnes, puisque le seul vote utile est le référendum, et que celui-là nous est désormais interdit, ou bafoué.


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