• Un président a perpétré un discours convenu, vide, inutile.  Il n'a fait que confirmer son orientation toujours plus assujettie à des banksters et à leurs porte-paroles les pions de Bruxelles, négation collective de l'anti-démocratie.

    Que dire de Hollande ? Il confirme sa résolution à maintenir le cap "Néolibéral, toute !". Je partage la réaction de Mélenchon (dont je ne suis pas fan, je le rappelle) : on n'attendait rien de bon de lui, mais il fait encore plus fort qu'on ne le craignait.

    Je rappelle ici ce que j'en pense : faire reposer tout sur la relance de la croissance expose aux pires désillusions, à la fois parce qu'elle n'est pas du tout la panacée, au contraire sans doute, et qu'elle pourrait bien ne jamais revenir. En cela je vais plus loin que la position du FdG.

    Hollande fonce à travers le désert, et accélère encore. Dans les nuages de sable, il ne voit pas ce qu'il y a devant, il craint seulement ce qui le talonne : les évanescents financiers roulant sur les mirages de milliers de milliards de fonds inexistants. 

    Je rêve d'un monde où tout le monde mange à sa faim, peut avoir les vêtements correspondant au climat, bénéficie d'un logement à la taille correspondant à la taille de sa cellule familiale, de l'éducation, de soins permettant de conserver la santé (sans en faire trop), et d'autres besoins de base éventuels, comme l'information, sans être esclave comme actuellement d'un système oppressant. Est-ce donc TROP demander ? Un système sans vrais pauvres, mais aussi sans riches.

    Je sais, cela peut choquer. Je rappelle qu'actuellement les plus "riches" sont justement ceux qui en font le moins pour les autres. Ce n'est tout simplement pas tolérable. Il faut bien se dire que baser la richesse sur le critère "biens matériels (ou virtuels) possédés" en appauvrit le sens. La richesse est surtout une question de relations humaines où chacun apporte ses dons à tous, et en ressort grandi. Ce n'est pas exactement ce que l'on observe aujourd'hui.


    Tous les Harpagon, tous les rentiers, tous les spéculateurs entraînent notre monde dans un maelström où il n'y aura que des perdants. Par une grande perversité, ils possèdent aussi collectivement les médias (ou plutôt la propagande encore affûtée depuis l'époque de Bernays) et la force armée pour se garder de ceux qui ont résisté à leurs discours mensongers. Éradiquer ce fléau sera très difficile !

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