• C'est le billet du Cri du Peuple de ce matin qui me fait tressaillir. Un journaliste français est incarcéré en Irak par les militaires. Pas de visites, pas d'interlocuteurs aux autorités consulaires françaises, le néant. Et selon les rumeurs, aucun chef d'inculpation.

    Il y a presque dix ans, sous des prétextes plus que puérils, navrants, la coalition Tony Blair-GW Bush jette toute ses forces sur un pays dont la moitié est un désert, et l'autre, le "paradis terrestre" pour reprendre une expression connue. Après avoir tout détruit, y compris la géographie même du pays, les hordes de ces modernes Attila repartent enfin huit ans plus tard. Elles avaient trouvé un pays certes très affaibli par leurs embargos, mais encore vivable. Quand elles repartent, ces hordes, le désert a envahi tout le pays, il ne reste rien.

    C'est là qu'un journaliste français, un homme sans peur ni haine, retourne donc dans ce qui reste de cet Irak mythique, celui qui donna naissance à Haroun al Raschid. C'était il y a une quinzaine de jours. Depuis, quelque chose est arrivé, il est au secret. Qu'a-t-il vu, qu'il ne fallait pas ? Le saurons-nous un jour, de préférence de sa bouche même ? 

    Quand s'arrêtera de nuire le Ben Laden du monde, la ville de Washington ? C'est en grande partie sous son influence que la Terre est en train, jour par jour, de s'autodétruire. Il faut faire quelque chose !

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