• Une idée-force me taraude depuis des années. Plus que jamais, il est essentiel de sortir de l'U.E. Unilatéralement, sans finasser, immédiatement, au nom du Peuple français souverain.

    - dès le départ ce sont des financiers U.S. qui ont eu l'idée de ce "partenaire", pour deux raison :
      _ * l'Europe est une puissance commerciale en tant que telle, parce que malgré deux guerres mondiales ses infrastructures existent
      _ * en revanche, politiquement elle n'existe pas (même aujourd'hui) donc elle est faible, donc elle peut être circonvenue facilement par des "marchands" dépourvus totalement de scrupules.

    - les premiers accords (traité de Rome 1957) étaient déjà seulement commerciaux et n'impliquaient en rien les citoyens européens. C'étaient des agents des puissances financières US, dûment chapitrés dès 1943-1944, comme Jean Monnet ou Robert Schuman, qui avaient lancé cette idée en la présentant sous des jours riants. On avait déjà largement dépassé alors la CECA, simple accord de libre-échange signé pour 50 ans le 23 juillet 1952 entre six pays seulement, ce qui était encore raisonnable malgré la différence de culture du travail entre les membres.

    - l'élargissement rapide, et toujours sans concertation avec les citoyens, a accentué encore cette emprise commerciale, puis financière en associant de plus en plus la carpe et le lapin, soit des nations de plus en plus disparates. La logique "européenne" n'était même pas effleurée, malgré de petites touches comme le programme Erasmus.

    - la création de l'euro-monnaie unique (le détail a de l'importance) a lié encore plus la plupart des forces vives européennes dans un carcan à la logique seulement financière, l'antithèse même de la démocratie. Il était pourtant évident que chaque pays allait continuer à avancer à sa manière, selon la logique de sa propre culture, de ses propres atouts ou faiblesses, et que la fixation de la monnaie à un instant I de la vie de ces pays rendrait vite insupportables les chemins différents liés à des mentalités différentes, à des préoccupations des citoyens ET de leurs dirigeants de plus en plus disparitaires.

    - la perspective proche désormais d'un grand marché transatlantique dont on connaît les dangers (voir l'ALENA) oblige à faire vite désormais pour ne pas y tomber : la différence de vision de l'avenir entre les Européens, et leurs "voisins" de l'autre côté de l'Atlantique, est encore beaucoup plus grande que celle entre pays de l'Europe continentale. La Grande Bretagne, et singulièrement l'Angleterre, est déjà bien plus proche culturellement de ces voisins lointains, ce qui est logique.

    Donc:
    - un gouvernement de salut public doit se créer au plus vite, pour reprendre les choses en main, en même temps qu'une assemblée constituante où les citoyens ont pleinement leur mot à dire

    - ce gouvernement doit immédiatement décréter au nom du Peuple la sortie des traités depuis le départ (1957, avec application en janvier 1958). Plus de contribution aux privilégiés fonctionnaires européens, plus de députés à Strasbourg à rémunérer.

    - en même temps il doit bloquer les frontières aux capitaux et à leurs grands possesseurs, quitte à fermer des structures comme SWIFT unilatéralement

    - la BdF redevient LE créateur de la monnaie, les banques privées ne pouvant plus accorder de prêts à intérêts, ni aux montants supérieurs à leurs encours de dépôt

    - la monnaie française (peu importe son nom) est découplée de l'euro, qui reste le moyen de paiement en Europe (géographique), et chaque semaine un avis BdF fixe la parité. Pour les banques, cela se résume à calculer deux soldes sur les relevés de compte, l'un en monnaie nationale, l'autre pas forcément très différent en euros. Les pièces et billets continuent à avoir cours, en euros bien sûr, donc avec un impact différent sur les comptes clients (qui seront ainsi débités par exemple de 406 "kopecks" pour un retrait au DAB le plus proche ou à Hambourg de 400 euros). La mesure peut se faire à très peu de frais.

     - les banques, moyens d'énergie, de transport, de soins sont (re-)nationalisés.

    - la France sort naturellement et complètement de l'OTAN, qui est un moyen de pression des États-Unis, notre seul adversaire "objectif" comme on disait au temps du rideau de fer. En plus cela fait des économies.

    Quels personnages politiques, aujourd'hui, préconisent ce genre d'initiative ? Fort peu. Les autres ont des intérêts personnels à voir perdurer cette aberration. J'entends déjà des cris s'élever jusqu'au ciel, "Nationaliste !" voire "Faschiste !" . On connaît la rengaine. 

    Bien entendu, il ne s'agit aucunement de cela. Les Européens, tous les Européens (hormis bien sûr ceux, peu nombreux, qui sont parties prenantes dans £€ $¥$T€M€ actuel) ont intérêt à voir leurs aspirations prises en compte, leurs emplois rester sur place par une refonte en profondeur des échanges de bien et services où la délocalisation (comme on dit pudiquement) est interdite. Dans notre pays, mais chez nos voisins également, un découplement au moins provisoire des flux aberrants de capitaux à l'échelle planétaire est devenu nécessaire. C'est pourquoi, très vite, il sera possible de proposer à ces voisins de renouer avec nous des liens commerciaux, culturels, mais aussi d'amitié qui sont souvent laissés pour compte. Il s'agirait d'une refonte complète d'une union de patries européennes, sur des bases saines et où le PROFIT financier n'est plus LE moteur des relations.

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