• Mais que faisons-nous, dans ce pays noyauté par nos ennemis (oui, nos ennemis) les faucons de Washington ? Il suffit de reprendre ce cri d'alarme de John Pilger dans le Guardian, relayé par Le Grand Soir. C'est pourtant assez clair. Pendant que se déroule une campagne tronquée pour les élections à un inutile parlement européen , les vrais opposants à l'union européenne sont interdits d'antenne, de journaux, de débats. D'ailleurs, de débats il n'y a pas puisque tous ceux qui parlent officiellement de la question ont leur petite phrase pour réformer l'U.E. en "oubliant" que réformer ce machin, ce qui nécessite l'unanimité de 28 pays totalement différents et contradictoires, est absolument impossible.

    le quartier "européen" de Bruxelles

    Bruxelles, c'est bien plus que les 56000 fonctionnaires européens, chapeautés par les 28 commissaires européens bientôt ramenés à 18. C'est bien plus que les 700 et quelques députés qui font la navette entre Bruxelles et Strasbourg. C'est surtout le lobbying institutionnel  et au grand jour de trois mille groupements d'intérêts divers, entretenant une armée permanente de 15000 à 20000 "conseillers", qui ont leurs entrées partout.  C'est bien plus intrusif encore que la pub envahissant chaque jour les logements grâce à la télévision. Il faut imaginer une ville de 1 kilomètre de rayon, au moins, dont chaque immeuble abrite presque uniquement DES cabinets soutenant aussi bien la région PACA que des géants comme Unilever ou Monsanto. Ce sont ceux-là qui écrivent les projets de directives européennes, et veillent à leur mise en application.

    Que peut contre cet ensemble monstrueux le petit groupe de députés, dont les pouvoirs ne sont guère que de froncer le nez et les sourcils ? Autant demander à un enfant d'arrêter un char d'assaut en se mettant sur sa trajectoire. D'autant que, parmi ces députés, il en est de nombreux qui approuvent telle ou telle disposition décidée par la Commission. Si deux ou trois d'entre eux au maximum se lèvent et prennent la parole à la tribune pour dénoncer, fustiger, tonner contre cet état de fait, leur faible voix aura bien peu de chance de franchir les murs du parlement.

    Nous avons cité quelques lobbies : les plus grandes entreprises du monde, les plus grandes banques ont ainsi leurs avocats, leurs techniciens de la manipulation dans la capitale belge, presque aussi nombreux que leurs homologues à Washington. Les mêmes causes ayant les mêmes effets, ce ne sont pas les élus qui commandent de fait, mais ces groupes de pression retors et.... bien fournis en argent. Le lobbying rien qu'à Bruxelles, c'est tout de même 120 millions d'euros par an.

    C'est pourquoi la seule façon d'avoir une action visible, c'est de boycotter le scrutin amenant dans les quartiers nord de Strasbourg et Bruxelles la poignée de députés français censés nous représenter. Il faut dire NON de façon spectaculaire, en laissant les urnes vides partout dans le pays. C'est la seule méthode pouvant faire dresser l'oreille à "nos maîtres" de Paris, eux-mêmes serviles toutous du Grand Capital qui enserre le quartier "européen" de Bruxelles. Grand Capital lui-même en très grande partie anglo-saxon.

    Soyons clairs : voter, c'est cautionner £€ $¥$T€M€, c'est approuver le crime, la forfaiture du 4 février 2008 où les pouvoirs exécutif et législatif français ont jeté à la poubelle la volonté du Peuple clairement exprimée le 29 mai 2005. En revanche, voter ne servira à .... rien. Ne votons pas, surtout pas. Pas cette fois. Non, pas cette fois. Ce sera une façon forte de dire à ce gouvernement : de cette union européenne qui nous tue, nous voulons sortir ! Nous voulons sortir !

    L'avenir, ce sera autre chose que cette pseudo-Europe, dont les premiers jalons datent de 1957. Il faudra, si nous voulons nous en débarrasser, éradiquer jusqu'aux traités de Rome du 25 mars 1957.  Bien entendu, ce nouveau processus ne pourra se faire qu'avec de nouvelles bases pour notre Constitution, donc avec de nouvelles personnes qui écriront celle-ci, et d'autres encore qui la mettront en œuvre.

    Ce n'est pas aux hommes de pouvoir d'écrire les règles du pouvoir
    (Etienne Chouard)

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  • Le CNR RuE a été récemment créé pour défendre la République pour faire pièce aux attaques sanguinaires de la propagande du Nouvel Ordre Mondial, relayé par l'entente des partis politiques dits "officiels". Même ceux qui se prétendent "de gauche" comme le PCF ou même le PG.  Pourquoi même ceux-là ? C'est une raison triviale qui les pousse : il faut placer untel ou untel, sénateur, député européen, là où ils ont déjà une emprise, et.... une prébende.

    Le CNR RuE se réclame expressément du programme (pas du tout obsolète) du CNR de 1944, celui qui a créé de toutes pièces le régime social français extrêmement innovant, extrêmement horrible pour le capitalisme mondial. Celui qu'avait adoubé le général de Gaulle en synergie avec le Parti Communiste de l'époque. On imagine la différence avec aujourd'hui.

    Les concepts imaginés par le CNR étaient à l'exact opposé des diktats des imbéciles d'aujourd'hui, vissés sur les doctrines de l'école de Chicago, liées elles-mêmes à des conceptions désastreuses des rapports humains :  pour elles, la compétition était évidente, le PROFIT le Nirvana.... alors que seule la solidarité, que dis-je, l'amour fraternel entre tous les humains peut amener au bonheur tout simplement.

    C'est dire combien le fossé est immense : à nous de préciser tous ensemble que NOTRE conception est belle et simple et sans machiavélisme sordide. Sans doute les anglo-saxons, trop axés sur un concept social éminemment vicié, vont-ils hurler (s'ils sont riches, ou stupides).

    Il faut TUER cette pseudo-Europe, qui n'est que celle des financiers, mais en aucun cas celle tout simplement des humains : eux n'en font pas partie, et seraient à recycler via des ressources psychiatriques, voire neurologiques, pour contrer leur pseudo-vision extrêmement narcissique.

    Afin de contrer ces grands malades, il va falloir refuser de voter pour leurs institutions pourries par eux, et le faire savoir, l'expliquer, faire comprendre combien tout vote est un satisfecit  à leur emprise.  S'il y a moins de 10% de votants, c'en est fait de leur monde de m....  ils auront compris que les citoyens, eux, auront compris.

    Le CNR RuE relaie cette prise de conscience. Rejoignez-le. Ou tout simplement, ne votez surtout pas.

    Dans chaque département les CDR RuE relaieront votre réflexion. Contactez-les. Le site national donne les points régionaux à contacter si vous avez des initiatives à proposer.




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  • Ce Parlement siège tantôt à Strasbourg, tantôt à Bruxelles. C'est un ensemble de députés de tous les pays de l'Union Européenne, où les familles politiques sont souvent mal définies parce que chaque pays a les siennes avec des nuances différentes, voire de vraies différences. Ses pouvoirs sont très restreints, même si de pseudo avancées ont été mises en place.

    A lui seul le parlement européen coûte cher, par son existence, aux budgets des différents pays. Si son utilité est sujette à caution, la facture n'en paraît que plus lourde. Chaque député européen reçoit plus de 10500 euros par mois.  C'est donc 74 rémunérations de ce type que verse la France chaque mois. Mais les coûts des autres institutions, comme la Commission en particulier, sont encore bien plus élevés.

    En effet, la Commission et ses différentes initiatives coûtent à la France environ sept milliards chaque année, dont 12% pour la seule raison que la Grande-Bretagne a toujours refusé de payer sa quote-part.

    Nous avons donc une union européenne, dont les français ont refusé d'accepter les règles en 2005, qui s'est malgré tout appliquée par un inique détournement de souveraineté du peuple. Cette union européenne ne nous concerne pas, elle nous coûte alors qu'elle devrait nous servir. Les subventions de la PAC, par exemple, pourraient fort bien être distribuées directement sans passer par Bruxelles, sans la ponction au passage de la lourde administration qui pond ses directives avec une moyenne de cent pages par jour, à répercuter jusqu'à la plus petite mairie ou la plus humble PME.

    Mieux que cela, au lieu de cette aberration de la PAC, les agriculteurs et éleveurs soucieux de l'environnement, pénalisés actuellement au bénéfice des grands céréaliers, pourraient enfin voir valorisée leur production en raison de la qualité de celle-ci. Non par de ridicules subventions, mais parce qu'enfin leurs récoltes seraient payées au prix qu'elles valent.

    L'union européenne est objectivement notre ennemie : et il faudrait voter pour ses institutions ? Non, il est de notre devoir et notre intérêt de quitter cette aberration au plus vite.  Donc, pas question de voter. On imagine en plus que ce scrutin de liste n'a qu'une très lointaine connexion avec la vie de tous les jours, de personnes dont pas une ne connaît les députés de sa région.

    Il faut que cela fasse mal. Boycottons. N'allons pas voter, et incitons tout le monde à ne pas aller voter. Un parlement dont les députés n'auraient aucune légitimité, avec quelques pour cent, voire moins, du corps électoral, n'aura plus que le pouvoir de bloquer tout fonctionnement d'une aberration, puisque son mandat législatif sera entaché objectivement de nullité.

    Le M'PEP lui aussi est pour cette action de boycott.

    Avec des arguments très pertinents, le journal Marianne est du même avis : il fustige même à cette occasion le F.N. qui loin de se détourner de l'Europe, entend bien en profiter lui aussi. Rappelons que Marine Le Pen est censée siéger à Strasbourg.

    Au mois de mai, les Européens seront appelés aux urnes. Eh bien, que cet appel tombe dans le désert.



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  • Vu chez Jocelyne

     

    Boycott d’israël : La voix d’un opposant israélien

    mercredi 19 décembre 2012 

    Ronnie Barkan, juif israélien, opposant la colonisation et à l’occupation israéliennes, et partisan du Boycott de l’Etat qui les pratique souligne dans un article le rôle de la cour suprême israélienne, qui loin d’être indépendante, entérine les décisions les plus injustes et arbitraires dès qu’il s’agit de donner raison à l’occupant. Il explique également en quoi les tentatives de répression d’Israël ou d’autres gouvernements contre la campagne de boycott ne peuvent que renforcer celle-ci au niveau international.

    "Exiger l’égalité : en quoi est-ce illégal ?

    Si la loi anti-boycott est jamais appliquée, les premiers cas peuvent donner encore plus d’élan au mouvement BDS.

    Tandis qu’Israël ne cesse d’annoncer la construction de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens occupés, et notamment dans une zone politiquement et géographiquement sensible dénommée zone E-1 (EPA), des ONG israéliennes ont fait appel à la Cour Suprême d’Israël pour abroger la loi de juillet 2011 qui criminalise les militants israéliens qui participent à la campagne "Boycott from Within" (Boycott de l’intérieur)


    Ces ONG soulignent que cette loi va à l’encontre des libertés de parole et d’opinion, de la liberté d’expression politique et du droit à s’organiser. Un procès a début le 5 décembre dernier à Jérusalem-ouest et la Cour doit rendre son jugement dans les prochains jours.

    D’un point de vue moral, la Cour suprême israélienne est un axe important de l’occupation israélienne et de l’Apartheid. C’est cette même Cour qui refuse systématiquement de s’occuper des violations israéliennes de la loi internationale alors que dans le même temps elle autorise Israël à continuer le nettoyage ethnique non seulement dans les Territoires occupés mais aussi à l’intérieur d’Israël.

    Le processus consistant à pousser dehors les gens du pays, qui a commencé par la force brute dès la création de l’état est appliqué aujourd’hui par des moyens légaux et ayant l’apparence de loi. Telle est la situation dans Jérusalem-est occupé et dans les villages non reconnus du Naqab (désert du Néguev).

    La Cour de Justice s’est prononcée à plusieurs reprises en faveur du siège de Gaza qui est illégal et des politiques criminelles qui sont responsables du rationnement des citoyens de Gaza et du fait que 95% de l’eau à Gaza est impropre à la consommation.

    En conséquence, faire appel à une cour qui a elle-même légalisé dans le passé la torture et tout ce qui s’en approche —faisant d’Israël le seul pays au monde qui ait légalisé cette pratique— n’est pas une décision à prendre à la légère. D’un point de vue pratique, faire appel peut très bien avoir l’effet contraire à celui qu’on espérait.

    Comme il est arrivé dans le passé, la Cour peut très bien invalider certaines clauses de la loi tout en réaffirmant le reste ; sanctionnant ainsi une version révisée de la loi avec un sceau d’approbation.

    Affectés par les lois israéliennes
    Moi en tant que militant juif-israélien du boycott qui travaille pour mettre fin à l’Apartheid israélien, je pense que la loi en fait sert notre lutte.

    Il y a une longue liste de lois discriminatoires contre les non-juifs ou ceux qui sont affectés par les lois israéliennes.

    La plupart de ces lois ont été promulguées durant les premiers jours de l’Etat d’Israël suite au nettoyage ethnique qui visait à créer artificiellement une majorité juive sur cette terre. De telles lois racistes furent mises en place pour légaliser ainsi que pour institutionnaliser ce crime.

    Puis vint l’occupation militaire de 1967 qui a marqué un tournant radical dans des lois militaires répressives visant principalement les palestiniens sous occupation. Des Tribunaux militaires, avec un taux écrasant de 99,7% de condamnations, sont présents jusqu’à ce jour.
    C’est pourquoi la loi anti-boycott a été reçue avec une telle violence lorsqu’elle est passée l’année dernière avec de fortes critiques venant des défenseurs mêmes d’Israël comme AIPAC. Ce jour-là, « Boycott de l’Intérieur », un groupe de citoyens israéliens qui approuve et soutient le BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) publia une déclaration « Nous ne resterons pas silencieux ».

    Dans cette déclaration, nous réitérons notre engagement dans la lutte pour les droits fondamentaux des Palestiniens –droit au retour, égalité des droits à l’intérieur d’Israël et fin de l’occupation- ainsi que rendre Israël responsable de ses actions.

    La loi est en fait un signe de succès puisqu’elle montre l’efficacité du BDS, une campagne menée par les palestiniens qui a obtenu une reconnaissance internationale et qui est devenue un mouvement de conscience mondial directement inspiré du succès obtenu par la lutte anti-apartheid contre le régime d’Afrique du Sud.

    De telles actions législatives menées par le régime israélien servent seulement à mettre en lumière le vrai visage de l’état dit « juif démocratique » et rassemble la communauté internationale ainsi que des personnes mondialement connues.

    Plutôt que d’analyser les finasseries de la loi anti boycott, il vaut mieux clarifier le caractère de l’Etat qui fait de telles lois. Ce n’est ni une loi « anti démocratique » ni une loi « anti constitutionnelle » comme beaucoup voudraient nous le faire croire, pour la simple raison que cet Etat n’est pas une démocratie et n’a pas de constitution.

    L’état, en fait, est profondément opposé aux valeurs démocratiques telles que l’égalité, et les droits des minorités. Une constitution ne serait d’aucun service puisque cet état s’oppose aux droits de tous. C’est dans ce but que l’Etat me définit comme appartenant à la nationalité « juive », cherchant ainsi à donner des privilèges à un groupe élu par rapport à ceux qui sont privés de droits. S’il existait une nationalité « israélienne » il ne serait pas possible, en théorie, de légaliser les différences entre citoyens.

    Etant donné les violations de la loi internationale, le non respect absolu des droits humains universellement reconnus et la mobilisation du public à travers le monde contre de telles violations, la question qui se pose est comment les gouvernements peuvent continuer de traiter avec Israël comme si de rien n’était.

    Législation israélienne anti boycott
    La législation israélienne anti boycott qui consiste à étouffer toute tentative qui pourrait la rendre coupable de violations de la loi internationale, est un problème sérieux. C’est pourquoi il est inquiétant que tout récemment encore plusieurs gouvernements européens aient essayé de couvrir Israël en refusant de le tenir responsable de ses actions. Leur vote aux Nations unies s’est fait en niant aux Palestiniens le droit de recourir à la Cour Pénale Internationale auprès de laquelle les Palestiniens peuvent se mettre sous la protection de la loi internationale.

    Depuis lors cependant, de nouvelles voix se font entendre parmi quelques pays européens. Ils expriment leur colère devant la dernière décision d’Israël qui vise à construire une nouvelle colonie dans les Territoires occupés de la Palestine, c’est à dire dans une zone politique et géographique très sensible connue comme zone E-1.

    De telles voix, que l’on pourrait considérer comme les premiers signes d’un changement, menacent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël et mentionnent même de sanctionner ou de geler les précédents accords commerciaux avec Israël. De tels actes signifieraient plus qu’une simple critique de l’expansionnisme israélien.

    Un exemple de la complicité en cours de tous les états membres de l’UE peut être trouvé dans l‘Accord d’Association entre l’UE et Israël qui comporte une clause d’engagement, article 2 de l’Accord, disant que les « relations entre les parties ainsi que les clauses de l’Accord lui-même sera basé sur le respect des droits humains et des principes démocratiques,… et constitue un élément essentiel de l’Accord ».

    La nature légale de cette clause est consciencieusement expliquée dans un rapport du Professeur Takis Tridimas qui affirme que les gouvernements européens sont obligés de geler l’Accord selon les lois de la CE et les régulations en plus de leurs autres obligations imposées par la loi internationale.

    Roger Waters, qui a fait partie du jury du quatrième Tribunal Russel en Palestine s’est adressé récemment à l’Assemblée Générale des Nations Unies pour discuter les verdicts du tribunal qui conclut qu’Israël est coupable d’une longue liste de violations de la loi internationale y compris celle du crime d’apartheid.

    Waters a également évoqué la nécessité d’un changement parmi les instances internationales, incluant les Nations Unies elles-mêmes, de façon à ce que de telles organisations maintiennent leur légitimité et soient capables de représenter la volonté du peuple.

    Si la loi anti boycott est un jour appliquée, les premiers cas peuvent donner un plus grand élan au BDS. Il incombera alors aux gouvernements du monde de mettre en application ce que beaucoup des citoyens ont compris depuis longtemps : le fait qu’il est non seulement légitime de prendre le train du BDS mais qu’il convient d’attendre de ces mêmes citoyens qu’ils soient au coude à coude avec tous ceux qui parmi nous se battent pour l’égalité, la liberté et la justice pour tous. "

    Ronnie Barkan

    Publié en anglais sur : http://www.aljazeera.com/indepth/op...
    *objecteur de conscience et co-fondateur de « Boycott de l’Intérieur »(« Boycott from Within »), un groupe de citoyens israéliens et de résidents qui soutiennent l’appel des palestiniens pour le boycott.
    Follow him on Twitter : @ronnie_barkan

    (Traduit par Annie et Pedro pour CAPJPO-EuroPalestine)

    CAPJPO-EuroPalestine
     
    Posté par Jocegaly à 15:38

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