Il est certain maintenant que c'est Washington qui a exigé de quatre pays européens (France, Portugal, Espagne, Italie) une interdiction in extremis de survol de leur territoire par l'avion du Président Morales, en route pour son voyage de retour en Bolivie. Compte tenu de la distance déjà franchie et de l'obligation de faire une escale technique impromptue, cette mesure inédite et interdite par les accords internationaux a mis en danger les passagers de l'avion dont un Président en exercice, régulièrement élu. Heureusement l'Autriche a autorisé une escale totalement imprévue à Vienne.
Il est clair que le gouvernement étatsunien a franchi plusieurs lignes rouges en exigeant ce genre d'interdiction. Il est clair que les gouvernements en place actuellement dans un certain nombre de pays d'Europe ne sont que des valets serviles de Washington, ce qui leur retire toute la légitimité qu'ils pouvaient avoir auparavant, s'ils en avaient une. Ce n'est pas un incident diplomatique, c'est une catastrophe diplomatique.
En conséquence,
- il faut que les diplomates du Département d'État en poste en Europe et ailleurs soient chassés.
- Il faut que le gouvernement qui a permis ce déni en France (pour les autres pays, ce serait certainement la même chose) démissionne, et qu'un président dont on sait qu'en fait il dirige presque tout fasse de même.
Dehors, tous ces inutiles ! Révolution !
(je reprends une illustration très explicite découverte aujourd'hui dans
Le Grand Soir)