• Deffense & illuftration de la langue française - ne pas se tromper de cible

    Entretien de Manuel Valls dans Corse Matin de ce 3 juin.

    "Depuis la loi portée par Lionel Jospin, la République a donné sa place à la langue corse et l'a reconnue. Mais il n'y a qu'une langue de la République, c'est le français. Il n'est pas concevable qu'il y ait sur une partie du territoire, une 2e langue officielle", dit M. Valls dans cet entretien.

    La Sorbonne - grand amphithéâtre
    L'Université française est une partie du territoire

    Monsieur Valls, nous prenons acte de cette affirmation.  Nous vous exhortons de la répéter à Madame Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. Elle au contraire veut faire entrer sans vraie justification dans des enseignement universitaires (hors Lettres Modernes naturellement) un anglais abâtardi qui, au lieu de rehausser le prestige de nos enseignements, les rendra livresques et mal maîtrisés. D'ailleurs les enseignants du supérieur sont très rarement de vrais bilingues, ce qui est logique hors des Lettres Modernes. Les résultats seront pitoyables, et très contre-productifs.

    Défense et illustration langue française
    L'enjeu est peut-être justement là. Il s'agit, par un moyen détourné, de rendre les universités françaises non attractives, et d'inciter les futurs diplômés français ou étrangers à se tourner vers les établissements anglo-saxons. Cela renforcera ceux-ci, donc par contrecoup l'économie des pays considérés. D'autant que les droits d'entrée sont très élevés, conceptions libérales obligent. Ce moyen fera entrer des devises dans des pays qui n'en manquent guère, devises souvent ponctionnées sur d'autres pays qui en manquent déjà beaucoup.

    La proportion d'étudiants étrangers en France est pourtant importante : cela signifie qu'ils sont convaincus de trouver là un enseignement adapté, performant et enrichissant. Le nombre de médailles Field et de prix Nobel dans notre pays plaide d'ailleurs dans ce sens.



    Rappelons à ceux qui l'ont oublié l'article 2 de la Constitution de 1958.

    ARTICLE 2.
    La langue de la République est le français.

    L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.

    L'hymne national est « La Marseillaise ».

    La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

    Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.


    Rien que cet article 2 est très souvent malmené par ceux qui sont censés l'appliquer, parce qu'ils ont été élus ou nommés pour cela.  Que dire des alinéas 4 et 5, foulés aux pieds par la représentation nationale ? Mesdames, Messieurs, reprenez-vous. Vous êtes au service du peuple, et non l'inverse.


    Le Nouvel Ordre Mondial ne se repaîtra pas de notre avenir

    Il est plus que temps, pour que tous et chacun nous dénoncions les manœuvres de lointains lobbies (que l'on peut traduire par groupes de pression et de coercition) en vue de transférer la richesse de notre pays, son sol et ses habitants, sous la propriété brutale du Capital international - on appelle cela esclavage, plus justement. Il faut dire que certaines personnes, assez rares, se considèrent comme très au-dessus du lot, et s'imaginent que la propriété et le droit de vie et de mort  sur toute créature leur échoit naturellement. Ce ne sont que des infirmes, privés de l'empathie, mais ce manque leur ôte tout scrupule. D'où leur acharnement à poursuivre une chimère toujours plus lointaine, nommée Le Pouvoir Absolu. Ils en mourront, mais le reste de l'humanité avec eux s'ils ne sont pas mis hors d'état de nuire.

    Ajoutons que, pour brouiller les pistes, des personnes peut-être à leur solde font courir les bruits que ce seraient des juifs qui seraient derrière tout cela. Avec le risque de faire déverser sur des innocents les ressentiments. Parmi ces détraqués, effectivement il se peut que des personnes de cette religion se cachent, mais dans la proportion de leur population, c'est-à-dire quelques unités. Le capitalisme se rit des religions, il en est une lui-même, la plus exigeante, la plus dangereuse.

    Luttons, mes amis, luttons. C'est le salut de tous qui en dépend, et en particulier le salut de nos descendants.

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