C'était
à Nantes, devant une agence de Pôle Emploi, et
c'est Reuters qui raconte le " fait divers".Il faut à la fois avoir touché le fond, et faire montre d'un grand courage, pour en arriver à cette extrémité.
Cette agence se situe non loin de la route de Paris, du côté est de la ville. Les préposés à l'accueil auront du mal à surmonter cet échec.
De tels évènement tragiques deviennent presque banals, tant désormais cette situation se répète. Les "grands employeurs", qui délocalisent (comme l'annonce pudiquement la novlangue), sont pour beaucoup dans ce désespoir, même si parfois des situations particulières augmentent encore la détresse de ceux qui se sentent devenus inutiles. C'est d'autant plus terrible, que les multinationales ferment des usines ou des bureaux d'étude pour le seul "plaisir" de gagner encore plus d'argent, afin d'acheter à nouveau quelque part des "boîtes" dont ils se déferont encore, leur profit engrangé. N'est-ce pas ainsi que cela se passe ? C'est donc à la fois une stratégie, de fuite en avant stupide, et en même temps la preuve d'une totale indifférence envers les autres humains.
Ne peut-on considérer une telle propension à créer de pareils scénarios, comme une marque d'incompétence cruelle, barbare et criminelle ? Incompétence à être de vrais humains. Incompétence à saisir les vraies valeurs. Et aussi, fort probablement, incompétence à connaître le vrai bonheur, simple et non sophistiqué. En somme, ces personnages ne sont que de dangereux parasites, alors que probablement ils vont se considérer comme des bienfaiteurs de l'humanité, en faisant fabriquer ou concevoir par d'autres des objets éphémères et fragiles, simples facteurs de consumérisme béat et addictif.
Comme le dirait sans doute un stratège de comptoir, "Va falloir qu'çà change !"