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L'état d'urgence, vraiment ?
Il faut avoir lu le décret 2020-293 du 23 mars 2020, avant de se poser des questions.
Ainsi, par la bande sont interdits de fait les rassemblements de Gilets Jaunes.
Ainsi, par les mêmes moyens tout groupe protestataire de plus d'une personne est proscrit.
En plus chacun vu dans la rue par "les Forces de l'Ordre" doit justifier (même sur papier libre) de la raison de sa présence correspondant à la liste publiée, et rien d'autre. Cette protestation ne peut donc s'exercer que dans le court écart de temps correspondant à son déplacement, alors que les rues sont vides : la portée de cette protestation est réduite à néant.
EN MÊME TEMPS les agents verbalisateurs (on ne fait pas appel à l'armée, occupée ailleurs, en Afrique par exemple) sont par ordre, sans aucune protection sanitaire alors que les simples citoyens sont invités à se protéger dans la mesure du possible : une façon d'affaiblir les forces de l'ordre ?
EN MÊME TEMPS à la différence des autres enfants, confinés à la maison, ceux des agents sanitaires sont regroupés dans des écoles, assurant ainsi gratuitement l'essaimisation du virus en direction de tous leurs parents déjà largement en sous-effectif : excellent pour TUER l'hôpital, donc ceux qui y ont été amenés pour soins urgents.
EN MÊME TEMPS alors que les moyens de se protéger qui restent sont réquisitionnés, la plus grande partie de ces moyens a été cédée moyennant finances à d'autres pays. Les usines ont été délocalisées soigneusement en Chine ou ailleurs, pour être sûrs qu'à des moments de vraie urgence les personnels de santé ne les auront pas sous la main.
Le bilan est terrible : c'est un état d'urgence ressemblant étrangement à la loi martiale, vu que les simples policiers, même municipaux, sont désormais armés, avec des armes de service individuelles ET létales, mais aussi avec d'autres moyens dont on a pu mesurer qu'ils pouvaient également être létaux, comme les LBD et autres grenades, voire les simples (!) tonfas. Non seulement ils sont armés, mais ils sont la plupart du temps autorisés, voire incités à se servir de ces moyens létaux.
Là-dessus des dispositions ont été prises pour que les communications entre citoyens soient surveillées, voire sanctionnées. Ne sont plus guère autorisés, de fait, que les pseudo-informations toujours biaisées, partielles, partiales, émanant des "médias" officiels ou sous la coupe de quelques milliardaires. Ne devient-il pas paradoxal de devoir se renseigner (ce qui demande un véritable effort) sur des médias étrangers, suisses, anglais, belges, russes, ou autres ?
Encore heureux que,jusqu'à présent, le régime de Paris 8e n'ait pas fait appel à la force de répression inventée à Bruxelles.
Il peut paraître étonnant, vu tout cela, que "les décideurs" ne soient pas allés ensemble (ohhhh le rassemblement...) prendre les eaux à Vichy ou l'apéritif à Versailles pour se protéger de la populace parisienne.
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