• La sortie du confinement, ou comme finement s'en saisir

    En cette période de confinement, il est permis de penser, si les Grandes Chaînes de la Télévision ne servent pas de Cerveau Principal. C'est une chance qu'il ne faut pas rater. D'ailleurs, penser vraiment évite de dépenser (humour, sans doute). Attardons-nous donc sur ce qui serait judicieux, une fois cet épisode virevoltant passé, et alors que les dames sont rarement des viragos, sauf tout près du Pouvoir. Tournez-le, virez-le, il va bien falloir que certaines choses changent. Ce sera d'autant plus judicieux, que les instances gouvernementales pourraient s'affaisser d'elles-mêmes, sous le simple poids (énorme) de leur incompétence sans doute voulue.

    La machine, grippée avec soin par des Diafoirus* d'estrade, et pas qu'au niveau sanitaire, est presque à l'arrêt sauf le monopole de fait des grandes surfaces, et des services publics humbles et vigilants comme les ramasseurs de nos ordures. Il va falloir faire repartir tout cela, avec quelques améliorations par rapport au tout-financier qui finissait par nous étouffer.

    Oui, bien sûr, les grands services publics DE FAIT doivent être nationalisés tous, par saisie de leur structure afin que seul le Peuple en soit à la fois propriétaire et bénéficiaire. Parmi ces services publics, il y a le système bancaire, qui ne doit qu’être le tenancier des fonds de roulement, le prêteur avisé pour des investissements, et JAMAIS un moyen de spéculer. Il y a la Sécurité Sociale, telle que Ambroise Croizat l’avait définie, indépendante de l’État et gérée par ses bénéficiaires au prorata de leur NOMBRE. Il y a aussi tous les moyens d’information, que ce soit la météo, ou les évènement dans le monde qu’il faut couvrir, qu'il faut expliquer, ou du moins auxquels il faut donner des éléments d’explication, et pour lesquels il sera nécessaire de donner son opinion présentée en tant que telle. J’ai même envisagé que ce rôle capital des moyens d’information soit désormais inscrit dans la Constitution.

    Oui, bien sûr des structures moins importantes doivent devenir des entités de statut coopératif afin que personne ne s’en accapare la propriété entière, ou suffisante pour les contrôler. Il importe surtout que n'existent plus ce qu'on appelle les sociétés par actions, où le propriétaire même partiel n'est plus une personne physique, mais un bout de papier qui peut d'ailleurs être fictif : c'est ce bout de papier qui donne un droit de vote en soi, et non celui qui le détient. Celui qui en détient un million a plus de poids que celui qui n'en a qu'une, et c'est cela qui ne va pas. C'est d'autant plus pervers, que souvent dans le système actuel les personnes physiques détiennent X parts de telle société, qui elle-même en détient Y de plusieurs autres, et ainsi de suite. L'actionnaire est complètement déresponsabilisé, en revanche son dividende, il y tient ! Et son poids sur des sociétés qu'il ne connaît même pas, aussi.

    Bien entendu cela implique que l’État (nous) soit indépendant, que nul facteur extérieur ne dicte ses règles. Donc finie la soumission à une pseudo-union européenne (des banquiers), mais aussi aux banquiers de l’intérieur, d’où la DISPARITION de leur profession et leur remplacement par des fonctionnaires contrôlés par le Peuple.

    Tout cela est décrit dans ma proposition de Constitution. Maintenant, ce sera aux citoyens de s'arranger, de se grouper, de se concerter, pour réussir à faire tomber le système : ce sera nécessaire, car s'imaginer réussir à faire ce changement progressivement et en douceur relève d'élucubrations de bisounours. Mais ayons confiance : ce régime est trop honni, malgré sa garde hagarde, pour rester stable et pérenne.  « Sic transit gloria mundi », disait-on autrefois. Ainsi s'efface la gloire du monde.

     

     

     

    ·   diafoirus : personne ignorante selon Molière

     


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