Bonjour.
Ce sera bref : ce matin les luttes à
Notre Dame des Landes restent la priorité. Pour ceux qui n'en avaient pas encore été avertis, dès hier soir déjà, les militants des luttes de toute la France ont fini de converger vers un point désormais très (trop ?) connu : le carrefour des Ardillières témoin de bien des violences comme d'autres hauts-lieux de l'endroit.
Je l'avais rejoint samedi dernier, en passant pour rejoindre les bénévoles en vue des instructions pour les évènements principaux d'aujourd'hui et demain. J'avais osé emprunter la D281, pour savoir où nous en étions. Tout va bien. Les chicanes sont toujours présentes. Les trous ont cependant été à peu près bouchés. J'ai croisé un fourgon de la gendarmerie, roulant au pas. C'est bien toujours une sorte de champ de bataille latent qui est là, rappelant que la vigilance est toujours présente. "L'abandon, c'est maintenant !" est-il toujours rappelé. Nous les défenseurs, attendons que pour les spéculateurs le jeu n'en vaille plus la chandelle, et qu'ils lâchent prise. Ils savent très bien qu'il n'y aura pas de relâchement. La défense du sol est toujours, et de plus en plus, d'actualité.
C'est ce que rappelle Dominique Loquais dans la chanson qu'il nous propose à l'occasion de ces journées, sur un air traditionnel.
Pour les plus jeunes, il faut se souvenir qu'il y a quarante ans environ, Dominique, avec d'autres paysans de Loire-Atlantique, est allé soutenir les paysans indignés du Larzac. Et ils ont gagné ! Il avait d'ailleurs composé alors une autre chanson, que martelaient les manifestants.
Je souhaite à tous de venir nombreux. Et si vous avez l'occasion de passer par l'entrée 2, qui donne sur le Chemin de Suez, c'est moi qui suis à l'entrée. A bientôt peut-être.