On apprend incidemment qu'un opposant au gouvernement de Damas vient d'être interviewé sur la chaîne de télévision israélienne.
|
addiction à la télévision source de désinformation |
Il est remarquable de constater que ceux qui font montre d'une telle acrimonie envers les dirigeants de pays non alignés au cordeau aux désirs de Washington-Londres-Tel Aviv sont aussi ceux qui ont un accès privilégié aux médias. C'est vrai à l'étranger. C'est peut-être encore plus vrai dans notre pays. Il y a un véritable esprit de corps entre quelques dizaines d'individus, coturnes des mêmes "grandes" écoles, patrons de presse, "chroniqueurs", "stratèges", voire """journalistes""" (3 guillemets, çà va ?). La conséquence est grave : ces quidams donnent une image étonnamment faussée de ce qu'on pense en France, et influent terriblement sur la politique étrangère et économique, et aussi sur la politique intérieure verrouillée par eux également.
C'est un véritable hold-up sur le pays tout entier, une sorte de coup d'État permanent comme disait Mitterrand. La dictature de facto repose sur leurs épaules. La responsabilité du biaisage, voire de la fausseté permanente des informations également.
Les repérer ? C'est simple, il suffit de savoir qui est invité au moins une fois aux dîners du Siècle, qui collabore à tel ou tel "think tank", qui a fait le stage des Young Leaders de la French American Foundation, qui est assidu aux dîners (encore des dîners) du Crif, qui est administrateur multi-jetons au CAC40... cela fait au bout du compte peu de personnes car la plupart d'entre eux s'entrecroisent entre ces lieux et ces fonctions.
Se rend-on compte à quel point une nation non négligeable comme la France peut être manœuvrée par un nombre aussi réduit de personnes ? Il suffirait d'écarter de tout pouvoir... mettons deux cents de ces personnes, et il serait possible de modifier en profondeur une trajectoire qui actuellement vise avec précision le précipice.
Nous, habitants d'un pays privilégié par son climat et son élégance, allons-nous voir sans réagir toutes ses richesses dépouillées par des personnages aux motivations troubles, et à la vision de l'avenir particulièrement égoïste ? On parle de l'émir du Qatar qui achète, mais il y a bien ceux qui, en contrepartie, vendent..... et les Bill Gates de notre pays, s'ils sont moins nombreux qu'aux États-Unis, ne sont pas moins dépendants et compulsifs au PROFIT, ni plus scrupuleux face au choix entre celui-ci et le bien-être de la majorité. Leur addiction est totale.
Allez, on se bouge, on se bouge, on se bouge !