La Gaule, ce nom a disparu dès le traité de Verdun (843) quand l'empire de Charlemagne a été divisé en trois. Charles le Chauve hérita de la Francie de l'Ouest, Louis le Pieux de la Francie de l'Est, et Lothaire de la Francie centrale. Avec des ajustements peu surprenants en plus de mille ans, la Francie de l'Ouest est déjà la France.

Quant à la République, la Res Publica, la Chose Publique, Platon en parle déjà même si les contextes ont varié avec le temps.

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On parle de "massacres", mais la Révolution française authentique a bien duré, du 10 août 1792 au 28 juillet 1794, deux ans. Certes il y eut des massacres, mais à l'époque notre pays était attaqué à la fois de l'extérieur (déjà la coalition "européenne", appuyant les Grands Seigneurs émigrés ; et de l'intérieur avec des insurrections dans plusieurs secteurs de la périphérie. Mon ancêtre direct de l'époque était un paysan vendéen, et nul doute que lui aussi versa le sang !

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D'ailleurs ce qu'on cache le plus souvent, c'est que Robespierre était contre la peine de mort, et que ce furent des violents comme Danton, et ceux qui mirent à mort Robespierre — de grands bourgeois pour l'essentiel — qui la préconisaient.

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La République est EN SOI une excellente chose : le gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple comme je me suis efforcé de l'appliquer :

https://ti1ca.com/wx242x0g-const001-const001.pdf.html

Ce qu'il faut bien se mettre dans le crâne, c'est qu'un tel projet se base sur la coopération "fraternelle" de tous, ce qui élimine toute notion de PROFIT, d'où cette idée de Cercles Citoyens dont les membres sont bénévoles.

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Je vois venir l'objection bien entendu : ceux qui vont râler, ce sont ceux qui par paresse ne s'y seront pas impliqués. Oui, par paresse ! Même un citoyen qui se sait limité peut participer, et à moins d'être fou ses idées peuvent être aussi bonnes que celle d'un érudit, parce que justement elles auront un côté terre-à-terre : celui qui se prend pour une élite n'y aura pas pensé.

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Pour rappel : les vraies élites, ce sont ceux qui ne veulent pas du Pouvoir, et qui finissent par l'exercer par humilité et respect. Une vraie élite, s'il n'y avait pas eu ces horreurs de "conseillers" écoutant leur seul intérêt, cela aurait pu être Louis XVI, qui paya de sa tête les impérities de ses deux prédécesseurs. La vraie élite, c'est celui qui ne se prend que pour un serviteur. Je pense à Sully, Colbert, Jaurès....