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Nicolas Maduro, Président du Venezuela |
Ce dimanche, le Venezuela votait. Il s'agissait de renouveler le tissu municipal du pays.
Depuis quelque temps, l'opposition financio-industrielle, soutenue en sous-main par les États-Unis, s'est déchaînée afin de mettre en difficulté les forces sociales, en place depuis l'arrivée de Chavéz. C'est pourquoi, courageusement, la nouvelle direction du pays n'a pas hésité à utiliser les forces de l'Ordre, afin de pourchasser les fraudes à l'import au niveau des prix souvent multipliés artificiellement par mille par les grandes firmes. La chasse a également été ouverte aux stockages bloqués, créant de toutes pièces une pénurie de produits essentiels. Tous ces efforts pour rétablir la situation porteront, espérons-le, leurs fruits au cours de ce scrutin.
Au Chili également, avant ce Onze Septembre tragique qui avait vu la mort du Président Salvador Allende, l'opposition riche avait organisé pénurie, pagaille, troubles. Excellent prétexte pour l'intervention des troupes du futur dictateur Pinochet. C'est bien pourquoi le Président vénézuélien Maduro a tout fait pour éviter ce piège.
Il est à peu près minuit à Caracas. Par rapport à notre heure d'hiver officielle, le décalage horaire est de 5h30. Le scrutin a été clos à 18h, heure locale. Nulle part on n'a encore d'indications même sur la participation finale (50% à la mi-journée). Nos chers médias se piquent-ils eux aussi de rétention... d'information ? Hypothèse.
Ne serait-ce pas que le grand mouvement bolivarien enregistre de beaux succès ? Cela pourrait expliquer le black out. Les forces du Capital pourraient élaborer une stratégie médiatique pour contrer cet échec de leur part quand il ne sera plus possible de celer les résultats.
Nous le saurons bientôt. En tout cas, il convient d'être vigilants : nul doute que, quelles que soient les nouvelles forces en présence et leurs rapports, les serviles médias Occidentaux vont gloser sur l'échec de la Révolution.
Pendant ce temps on va se "purifier" en rendant hommage à Mandela !