• Vladimir Poutine
    MOSCOU, 12 juillet - RIA Novosti   18:48 12/07/2012

    Le Conseil des droits de l'homme auprès du président russe a préparé des amendements au projet de loi sur les ONG russes financées depuis l'étranger, et propose de remplacer la formulation "agents étrangers" par une autre, lit-on jeudi sur le site Web officiel du CDH.
    Les défenseurs des droits de l'homme voudraient que cette formulation controversée soit remplacée par "les organisations à but non lucratif financées depuis l'étranger pour mener des activités politiques", est-il indiqué.

    En outre, le CDH exige que le projet de loi ne s'applique pas aux "relations juridiques résultant de l'activité politique des organisations à but non lucratif financées depuis l'étranger avant son entrée en vigueur".

    Le Conseil propose également toute une série d'autres amendements, et demande notamment la suppression du sous-article prévoyant un amendement administratif.
    Proposé par le parti au pouvoir Russie unie, le projet de loi en question a été adopté vendredi dernier par la Douma en première lecture. En vertu de ce projet, les organisations non-gouvernementales exerçant des activités politiques et bénéficiant d'un financement étranger seront soumises à un régime juridique particulier qui prévoit, en cas d'infraction, une amende allant jusqu'à un million de roubles (24.500 euros) ou une sanction pénale pouvant atteindre quatre ans de prison.

    Mardi soir, le président russe Vladimir Poutine a apporté des amendements à ce projet de loi, fustigé par de nombreuses associations.

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    Effectivement, le gouvernement russe pourrait intituler ces organisations "agents rétribués par une puissance étrangère hostile". Ce qu'elles sont, tout simplement. La vérité est souvent loin du langage diplomatique.

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  • La première mouture de ce billet a été publiée sur Ruminances le 11 juillet...   


    A Notre-Dame des Landes (44), point d'impact d'un projet grandiose et sans vraie utilité, ce sont des délégations de huit pays européens qui ont décidé de travailler ensemble pour dénoncer des dossiers écologiquement très critiquables, inutiles et souvent d'un coût démesuré et non maîtrisé. Cela s'est passé du  7 au 11 juillet. J'ai été bénévole pour aider à préparer cet évènement "modérément" couvert par les médias.

    Eurovegas, c'est ceci. Un projet inhumain, digne des pires cauchemars des défenseurs des droits de l'Homme, des défenseurs du Droit du Travail, des défenseurs de la Justice, des défenseurs d'une Europe indépendante et fière de l'être. Et tout cela, pour faire davantage dépenser encore des Européens (et en particulier les Espagnols) affectés durement et durablement par une crise suscitée par les mêmes financiers qui se préparent à blanchir leur argent sale là-dedans. Vous avez un sac papier, pour vomir ? Merci.

    L'EPR de Perly, voilà une autre bonne nouvelle. A Olkiluoto, en Finlande, la première réalisation de ce type, AREVA essuie les plâtres avec application, en plus que doublant le coût prévisionnel initial (120%). La machine est-elle au moins en fonctionnement ? Point. Cinq ans de retard, et toujours rien. A Flamanville, le surcoût n'est que de 80 %, le délai supplémentaire de quatre ans. Pour le moment. Mais les optimistes issus de Polytechnique ne veulent rien savoir. En matière de nucléaire civil, les ingénieurs français ne sont-ils pas les meilleurs ? Fermez le ban.

    Parlons aussi de ce projet de train à super-grande vitesse entre Londres et Birmingham. Outre qu'il va défigurer des forêts historiques, il occasionnera la destruction de terres arables cruciales pour la subsistance britannique, terres déjà trop rares. De quoi augmenter encore la dépendance de la grande île envers le reste du monde. Et pour gagner quoi ? Prenons un exemple concret.

    Il existe une LGV entre Paris et Strasbourg. Elle part, et arrive, au cœur des grandes villes initiale et finale, concurrençant ainsi l'avion, c'est vrai. Pour la pollution, c'est théoriquement un plus. En revanche, j'ai eu l'occasion récemment de devoir descendre à mi-parcours, à une gare nommée Meuse TGV Voie sacrée. Située sur le territoire de la commune d'Issoncourt, mais loin du village lui-même, elle se retrouve en pleine campagne, avec pour seule desserte locale un panel de cinq ou six autocars qui font la navette. Les routes, sur un territoire bien arrosé habituellement par la pluie, sont sinueuses, étroites, dangereuses. Seul "avantage", le véhicule suit pour un temps la légendaire "Voie Sacrée" qui, en 1916, permit à la ville de Verdun de tenir malgré les coups de boutoir du commandement allemand. Au retour, j'ai repris la même ligne TGV, toujours en rase campagne, dans un lieu perdu entre Nancy et Metz. Seule différence, les voies de communication routière étaient meilleures. On notera que le trajet entre les principales villes du coin et la gare elle-même annule largement le gain de vitesse supposé gagné par une ligne spécialisée. Le piège est là : pour gagner du temps, il faut construire des lignes nouvelles, empiéter encore plus sur la terre arable. Même si la ligne nouvelle permet de consacrer davantage l'ancienne au fret, le surcoût écologique et financier en vaut-il la peine ?

    Un autre projet "intéressant" vise la liaison dite "grande vitesse" entre Lyon et Turin, à travers les Alpes. A la lumière de ce qui précède, et compte tenu du passage forcé à travers les montagnes avec ce qu'il implique nécessairement en terme de destruction de l'environnement, en vaut-il la chandelle ? La question est posée au plus haut niveau.

    A propos de terre arable, comme souvent la facture est sévère quand veulent s'implanter de nouvelles structures au détriment de l'existant. Les "grosses têtes" ont-elles vu des vaches hors du Salon de l'agriculture, si elles ont daigné y mettre les pieds ? Ainsi, c'est sur plusieurs milliers de Km² que doit s'étendre le campus de Saclay, une version bien jacobine des Think Tanks étatsuniens que sont Stanford ou le MIT. Juste de quoi couper encore un peu plus du monde les chercheurs auparavant dispersés, mais obligés de se confronter à un Vivant qui dérange les technocrates.

    Il s'agit là de quelques exemples de ces Grands Projets Inutiles Imposés dont les simples penseurs aux préoccupations près de leurs concitoyens ont discuté à Notre-Dame des Landes (44) pour mieux en démontrer l'inutilité et la dangerosité.
     J'aurais pu aussi signaler ce projet, auquel tient tant la chancelière allemande : le fameux Stuttgart 21 , aux implications écologiques catastrophiques, aux dimensions pharaoniques, dont l'aberration grandiloquente choque tous les Allemands, et a largement contribué à changer la majorité au Bade-Würtemberg. Toujours plus vite, toujours plus fort.

    Il a pour ressemblance avec Notre-Dame des Landes d'être "le bébé" d'un des plus hauts personnages de l'État désormais, et de permettre de dégager en pleine ville des hectares pour la construction de nouveaux immeubles. Je n'avais pas soulevé le cas de l'aéroport, mais peut-être certains ne connaissent-ils peut-être pas tout de cette décision bien inutile. C'est un dossier qui traîne depuis 50 ans environ. Au départ, encore plus mégalo, il s'agissait de construire un nouvel aéroport d'une taille gigantesque, l'aérien au temps de Pompidou ayant le vent en poupe avec la voiture et les autoroutes. Ce "machin" aurait permis de dégorger les aéroports parisiens pour le fret comme pour les voyageurs. Le projet est maintenant nettement plus modeste, tout en restant inutile puisque le terrain actuel est loin de sa capacité maximale, et ne l'atteindra probablement jamais, tout en étant bien plus facilement accessible depuis la ville de Nantes. Cela n'empêche pas la continuation des pressions parfois violentes subies par les opposants au projet, même actuellement.

    J'aurais pu aussi signaler le centre d'enfouissement "ad vitam æternam" de Bure en Lorraine sensé pouvoir contenir les radiations de toutes nos centrales nucléaires pour des millions d'années.

    Tous ces projets sont surtout l'occasion pour des élus nationaux de se faire mousser, et d'imprimer leur marque en faisant fi des contestations, propositions divergentes et remarques pertinentes. Quant à l'argent, curieusement pour ces choses-là il se révèle abondant, comptant sur les générations suivantes pour acquitter la note, salée on peut s'en douter.

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  • La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l'ancien berger de Cargèse, reconnu coupable de l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998. 

     

    Ainsi se termine en France une procédure juridique qui dure depuis 1998. Nous ne commenterons bien entendu pas la décision sur la forme de la Cour de Cassation. Il est en revanche dommage que les preuves de sa non implication abondent, mais que la condamnation provienne du plus haut niveau de l'État  avant tout jugement. Quelque chose qui rappelle l'affaire de Tarnac.

    La Justice reviendra-t-elle à une vision plus sereine, moins politisée, plus proche des faits eux-mêmes ? Il vaut mieux dans les faits être trafiquant de très haut vol de substances illicites, y compris l'argent, que simple exécutant, ou même quidam impliqué par hasard.


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  • NHK, le 10 juillet, mis à jour à 10h57 TU (19h57 au Japon)

    L'opérateur de la centrale nucléaire d'Onagawa, préfecture de Miyagi, a découvert des dégâts à des récipients de barres de combustible dans le réacteur N°3. L'agence de sécurité nucléaire japonaise à ordonné à la société de production électrique Tohoku de vérifier et faire un rapport pour déterminer si les dégâts ont été causés  par l'important séisme du 11 mars, l'an dernier. 

    Récemment l'entreprise a utilisé une camera sous-marine pour inspecter les containers de 4,5m de haut placés dans une piscine de stockage du carburant. Elle a découvert une fissure de 2 centimètres de long et plusieurs millimètres de large sur l'un des containers. Elle a aussi constaté que plus de douze emplacements sur d'autres containers comprenaient des éléments manquants.

    De telles anomalies n'ont jamais été décelées encore au Japon. Tohuku Electric affirme que les barres de combustibles sont intactes, et qu'il n'y a aucun danger puisque le réacteur n'est pas opérationnel. Cependant l'entreprise va pousser les investigations en détail, et vérifier également les réacteurs N°1 et 2.

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    On se sent soudain tout rassuré. Tout va bien. Le nucléaire est une technologie sûre, tellement sûre que la plupart du temps, en cas de pépin, les opérateurs ne savent pas du tout quoi faire.



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  • NHK, le 9 juillet, mis à jour à 11h52 TU (20h52 heure du Japon)

    L'opérateur du complexe nucléaire Ohi, dans le centre du Japon, déclare devoir renforcer les défenses de la centrale contre l'invasion de méduses.

    La société de production électrique Kansai a été obligée de réduire la puissance de sortie d'un générateur dimanche, après qu'une masse de méduses ait été aspirée par une prise d'eau du réacteur 3.

    Le service a dit que le dispositif en forme de courroie qui dégage les objets glissés dans le filtre de la prise d'eau a été submergé par le volume de méduses. L'invasion a interrompu l'arrivée de l'eau de mer qui refroidit le réacteur, forçant la société à arrêter un générateur.

    Le mois dernier, le même problème a obligé Kansai Electric à réduire la production d'un générateur dans l'une de ses centrales thermiques. Les méduses sont un risque considérable pour les opérateurs de centrales électriques. Mais prévoir une infestation est notoirement difficile, et une solution s'est révélée non fiable.


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    On notera que cette centrale d'Ohi est celle qui a redémarré il y a quelques jours seulement, la seule pour le moment, et malgré la mobilisation contre ce redémarrage.

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  • Il était un homme... Un homme comme tout le monde. Par son travail et son abnégation, il avait réussi à embrasser le beau métier d'enseignant.

    Il était une idée... Elle avait germé dans les années 60, celles qui ont vu éclore, sous l'impulsion d'un Pompidou entiché de la voiture, les autoroutes, mais aussi les centrales nucléaires. Cette idée plutôt mégalo ne visait pas moins qu'à dégorger Orly grâce à une autre plate-forme aéroportuaire dans le Grand Ouest. Le poids même de l'idée l'avait fait effondrer.

    Peine perdue, en 1973 le projet revient sous une forme plus aboutie, son point de chute étant la région au nord-ouest de Nantes. Jeune élu, l'homme s'empare de ce dossier, en fait sa chose. Les différentes étapes de la mise en forme se déroulent. Par différents moyens, les riverains n'ont pas la possibilité de faire entendre leur voix. Pour résumer, c'est d'abord "c'est trop tôt", puis aussitôt après, quand la machine est sur les rails (aériens?), "c'est trop tard". Quelqu'un a dit "sérieux" ?

    Les années ont passé. L'élu campe sur ses positions. Les riverains, rejoints par d'autres, amoureux de la nature, élus locaux convaincus de l'inutilité d'un projet aux coûts colossaux et de plus en plus élevés avec l'avancement du projet, tous contestent le dossier. L'administration, soutenue par des élus régionaux, répond par la violence. Sans le sang-froid des contestataires, jusqu'où iraient les heurts ? Dernier épisode en date, trompé par sa "monture" (traduisons tracteur), un fermier du cru est accusé, passe en garde à vue, se fait confisquer le coursier à gazole, en attendant une convocation au tribunal.

    C'est un lieu magique, sur une épaisseur de terre noire, féconde, très épaisse, semée de sources de haies vives, d'oiseaux, d'animaux divers. Pour transformer ce lieu en nappes de béton, il faut aller profond, enlever plus d'un mètre de bonne terre sur une superficie énorme, drainer... Ce n'est pas étonnant, si ce projet s'annonce si onéreux s'il va à son terme.

    Parce qu'ils ne veulent pas lâcher, les opposants, en concertation avec d'autres citoyens européens, ont organisé sur les "lieux du crime", soit l'endroit où le projet insiste pour s'installer, un Forum européen de discussion sur tous les projets du continent ayant en commun cette mégalomanie de l'inutile érigé au grade d'art. D'un EPR à l'avenir douteux (ceux en chantier s'enlisent dans les malfaçons, les dépassements homériques de budget, l'échec probable), à un EuroVegas tonitruant, inquiétant dans ses spécifications sociales ou à d'autres "idées géniales" du même tonneau comme le petit chéri d'A. Merkel, une nouvelle gare inhumaine par son grandiose à Stuttgart, sont comparés, analysés, décortiqués et critiqués par des délégués de l'Europe entière. Bien entendu cela se passe donc là, sur les lieux mêmes de la contestation.

    Aujourd'hui, à midi, ils étaient trois mille volontaires, faisant la chaîne pour déclarer leur opposition à ces lubies de grands fonctionnaires, de politiciens désirant laisser leur marque dans le paysage, de non-démocrates en somme. Cela fera-t-il plaisir à celui qui est depuis devenu l'un des principaux personnages de l'État ?

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  • AFP  le 06-07-2012 à 19h46

    L'ex-ministre UMP du Logement, Benoist Apparu, a estimé vendredi que l'encadrement en préparation des loyers des logements privés était une "mauvaise mesure", estimant que seule la construction de davantage de logements permettrait de résoudre la crise dans ce domaine.
    "C'est une mauvaise mesure, a dit M. Apparu sur France Inter, pourquoi ça (les loyers) monte? Parce que vous avez un déséquilibre entre l'offre et la demande."
    "Si vous répondez à cela en réduisant de fait encore l'offre, vous aboutirez à l'effet inverse", a-t-il ajouté, tout en reconnaissant que les loyers à Paris notamment étaient "trop élevés".

    Non, l'encadrement des loyers n'est pas une mauvaise mesure, elle devrait seulement être complétée d'autres mesures. Les bailleurs exagèrent souvent leurs tarifs, dans les grandes villes en particulier, Paris en tête bien sûr. En revanche, si précisément l'on complète par une obligation de relouer un logement disponible dans les 12 mois qui suivent sa libération par le locataire précédent, cela interdira à certains propriétaires peu scrupuleux (y compris institutionnels) de spéculer sur la hausse par raréfaction artificielle. Sanction ? Il faut qu'elle soit imparable. Le propriétaire est tout simplement exproprié, et l'office local de HLM en prend la charge. La punition est sévère ? En un an, si un propriétaire ne trouve pas de locataire pour un logement à prix régulé et en bon état, c'est que le logement n'est plus en crise. Ce n'est pas pour demain.

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  • Aujourd'hui "Le Grand Soir" nous convie à réfléchir à cette civilisation (hum) qui allie avec "bonheur" la pornographie la plus invasive à la pruderie la plus puritaine, ce qui m'a incité à coucher quelques réflexions.

    On en revient toujours aux mêmes paradigmes : la domination nommée religion, machisme, chef de meute, "marchand du temple", ce besoin psychanalytique d’être "au-dessus" pour ne plus toucher la Terre-Mère, pour séparer l’envie de la Vie, cette domination donc est le moteur de la déchéance de l’humanité tout entière.

    Pas étonnant si l’égalité est un concept fort mal vu au pays du patron, pire, de l’actionnaire. Car contrairement à ce que pourrait signifier son nom dérivé d’action, de mouvement, l’actionnaire est justement un parasite immobile, un chancre qui boit le sang des êtres où il s’est accroché, et non un animal d’action et de création. Même s’il change d’hôte, c’est à son seul bénéfice, comme le coureur de putes qui tente, par un changement de "partenaire" (alors qu’il ne s’agit que d’esclavage rémunéré), de réveiller une vie qui l’a déjà quitté.

    Quant à la religion, à coups de rites, d’incantations et de propagande, elle nourrit une hiérarchie d’inutiles. Ceux-ci sont bien plus préoccupés à fustiger une Vie saine et sans contraintes dogmatiques, qu’à s’élever contre les violences de leurs pairs, ces Princes de ce monde épris de violence, de domination et de sang. Comme il s’agit toujours de relations entre maîtres et esclaves, les Grands qui sont sensés gouverner parfois en tant qu’élus (sic) sont soumis aux Princes de la Finance aux motivations bien proches. D’ailleurs, le Capital est bien par définition le fait d’être à la tête de quelque chose, comme si l’argent était pardessus tout ce qui existe. Il est à noter que tous ces hiérarques aux motivations douteuses sont souvent épinglés dans des affaires scabreuses où ils n’ont pas vraiment le beau rôle.

    Proclamons-le à nouveau : la Vie ne peut être vraie que dans un contexte d’égalité, entre les sexes, entre les provenances géographiques, entre les extractions sociétales, par-delà toutes les hiérarchies où l’argent a la première place directement ou non.

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  • Exceptionnellement,  je cite en entier une dépêche particulièrement importante vu ce qui s'est passé dans un passé proche. Plus de centres de rétention. Plus de "chasse à l'homme".

    Associated Press  le 05-07-2012 à 15h01 - Mis à jour à 16h31

    PARIS (AP) — La Cour de cassation a décidé jeudi qu'un étranger en situation irrégulière ne pouvait plus être considéré comme un délinquant et qu'il ne pouvait plus être placé en garde à vue sur ce seul motif.

    Dans une série de onze arrêts rendus, la Cour de cassation s'en remet à la "jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne" et "s'oppose à une réglementation nationale réprimant le séjour irrégulier d'une peine d'emprisonnement (...) pour ce seul motif".

    "C'est une décision absolument fondamentale puisque pour la première fois depuis 70 ans, c'est le regard de l'ensemble de la société française qui a vocation à changer sur les sans-papiers puisque avec cette décision, il a été affirmé clairement que le sans-papiers ne peut plus être assimilé à un délinquant", s'est réjoui Me Patrice Spinosi, avocat de l'association Cimade.

    "Aujourd'hui, il a été posé en principe que ces personnes doivent certes être raccompagnées puisqu'elles ne sont pas dans une situation légale en France mais elles doivent l'être dans le cadre d'une procédure administrative et non pénale. Elle ne peuvent plus être poursuivies, elles ne peuvent plus être gardées à vue, elles doivent être appréhendées et reconduites à la frontière dans le respect du droit européen", a ajouté l'avocat. AP

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