• Vos journaux en ont-ils fait leur Une ?.... pas certain.
     
     
    16:57 05/03/2012
    MOSCOU, 5 mars - RIA Novosti

    L'armée syrienne a arrêté treize militaires français dans la ville de Homs, théâtre de violents affrontements entre l'opposition armée et les troupes gouvernementales, rapporte lundi le site du journal britannique Daily Star citant des sources informées.

    Le but et la date exacte de l'arrivée des militaires en Syrie restent incertains, d'après les sources.

    Le porte-parole de la diplomatie française Bernard Valero a déclaré que ces informations étaient dénuées de tout fondement et que l'envoi de militaires en Syrie n'avait jamais été envisagé.

    Ce n'est pas la première fois que la presse relaie des informations concernant la présence de militaires étrangers sur le sol syrien. Début février, des médias avaient publié des informations selon lesquelles le Royaume-Uni et le Qatar auraient déployé en Syrie des unités élites.

    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 7.500 morts. En outre, près de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés.

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  • Un Russe analyse la campagne des Conservateurs aux États-Unis. C'est très fouillé.
    (tribune de Ria Novosti)

    Par Dmitri Kossyrev, RIA Novosti

    Sur le même sujet

     
    On voudrait commencer par "Et pendant ce temps aux États-Unis…" Avec beaucoup d’imagination on pourrait comparer la campagne présidentielle américaine à la campagne électorale en Russie, bien que ce soit un phénomène intégralement américain. Les événements actuels aux États-Unis se réduisent non seulement à la formule simple "qui s’opposera au président Barack Obama en novembre", mais également à la formule complexe – à "quoi" M. Obama sera-t-il confronté, à quelle idéologie, autrement dit, quelle forme revêtira le parti républicain dans cette nouvelle phase de l’histoire américaine.

    Les outsiders sont sortis de la course
    Le principal événement d’hier concerne le texte d’un discours déniché dans des archives et prononcé par l’un des prétendants actuels à l’investiture du parti républicain à la présidentielle, Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants. Et il s’agit d’un discours de 1992.
    Ce discours n’était pas confidentiel, mais il était réservé à un public restreint de l’Académie nationale d’administration publique. Dans ce discours Gingrich a taclé l’une des plus importantes personnalités pour tout républicain, Ronald Reagan, qui n’était plus président à l’époque.
    Il s’avère que Reagan "n’estimait pas que le gouvernement avait de l’importance", sous-estimait le gouvernement en tant que "mécanisme institutionnel permettant de renforcer le comportement social."
    A première vue, qu’y a-t-il d’effrayant? Plusieurs choses. Premièrement, Gingrich, membre de la Chambre des représentants à l’époque taclait, en fait en permanence, ses camarades supérieurs du parti. Deuxièmement, en 1992 il tenait un discours complètement différent par rapport à aujourd’hui. Cela donne une biographie d’un homme peu respectable: il était presque un démocrate et libéral de par ses convictions, mais il s’est rangé du côté des républicains parce que c’était plus pratique pour certaines raisons. Et s’il l’avait fait, il aurait dû se taire, au lieu d’étaler ses véritables convictions dans un cercle restreint.
    Et le fait est que ces convictions vont complètement à l’encontre du crédo actuel, qui se forme progressivement, du parti républicain. Comme le disait personnellement Ronald Reagan, le gouvernement doit être réduit. Et les impôts doivent être bas. Et ainsi l’économie se portera bien.
    Pour faire cette découverte on a fouillé dans les documents conservés à l’université de West Georgia. Les informations compromettantes ont été rassemblées par un ancien conseiller de Gingrich, actuellement professeur à la retraite. Et aujourd’hui il se trouve que cela peut servir.
    On pourrait débattre du droit d’un homme, même dans un cercle restreint, de dire tout ce qu’il pense de ses dirigeants du parti. Ou au sujet de ce que chacun de nous a dit ou fait en 1992… Mais dans le cas présent il semble s’agir de techniques (qui sont probablement considérées comme normales dans la tradition politique américaine). Le fait est que les républicains ont clairement compris que Newt Gingrich n’était pas l’homme qui s’imposerait face à Obama, que même sa propre femme ne voterait pas pour lui.
    Il n’est donc pas appelé à devenir le candidat des républicains.
    De la même manière que toute une pléiade de personnages plus ou moins chenus, dont le public instruit se moquait pour la plupart, a disparu de l’horizon: Sarah Palin, Donald Trump, Michele Bachmann, John McCain, ainsi que ceux qui n’étaient pas forcément des républicains, ce qu’on appelle le Tea Party. Bref, des gens dont le passé est associé à l’époque de George W. Bush. Les républicains ont compris que le parti avait besoin d’être complètement renouvelé, aussi difficile que cela puisse être.
    Rick Santorum était proche de la nomination (et il continue la course). Il est jeune, mais il est également considéré comme un extrémiste conservateur. Son principal inconvénient est d’être trop religieux et d’accuser ses adversaires (avant tout les démocrates) de "bafouer les fondements de la foi."

    Finalement Romney
    Début décembre, on pouvait lire déjà que Barack Obama serait très probablement opposé à Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachussetts et homme d’affaires. A l’heure actuelle, il récolte effectivement de plus en plus de points dans les primaires, et on peut suivre ses succès grâce au "dossier" constitué par le New York Times sur les candidats. Romney a peu de liens avec Bush, il est relativement jeune, actif et déterminé (rien que la mâchoire typiquement américaine vaut déjà des points). Mais quelles sont ses autres qualités?
    Il s’est avéré plus à droite par rapports à bien d’autres (Bush et même McCain), mais on estime à la fois qu’il pourrait reprendre à Obama certaines voix libérales et modérées. On peut comprendre cette énigme en regardant les questions réellement concernées par la campagne électorale. Certainement pas la politique étrangère – c’est, au contraire l’apanage des républicains les plus conservateurs. Mais on parle du chômage, des impôts, de l’assurance médicale et de l'avortement. Or les électeurs démocrates pourraient "mordre à l’hameçon", notamment en ce qui concerne les impôts, ainsi que la médecine.
    En fait, le sens des événements actuels implique que les républicains ont déjà sélectionné préliminairement une nouvelle équipe, et aujourd’hui ils la mettent à l’épreuve, en la présentant d’abord à leur électorat. Et Romney a été le meilleur parmi les autres.
    Et peu importe que Romney soit un mormon… Après tout, en 2008 les démocrates ont avancé le premier candidat noir (Barack Obama) et la première femme (Hillary Clinton), et cela a fonctionné. Ainsi, ce ne sont pas les mormons qui vont effrayer les Américains.

    Fatidique et historique
    Les historiens américains se penchent actuellement sur le fait que les élections réellement fatidiques étaient loin d’être toujours tendues. Par exemple, Franklin Delano Roosevelt a été élu en 1932 dans le cadre d’une campagne présidentielle plutôt paisible. Or des changements significatifs ont été mis en œuvre.
    On dit cela probablement parce que la campagne électorale actuelle (qui a commencé depuis longtemps) ne paraît pas tendue, contrairement à 2008, lorsqu’Obama a été élu. Cela ne signifie pas que la victoire d’Obama est assurée. Ceux qui votent aux Etats-Unis sont depuis longtemps répartis de manière presque égale entre les républicains et les démocrates, et on ignore ce qui pourrait se produire cette fois.
    Cette campagne se distingue par sa longueur et par le fait qu’elle se déroule en fait dans un seul camp. Chez les républicains. Et pas seulement parce que le candidat des démocrates est connu depuis longtemps.
    La débâcle morale des républicains en 2008 a déséquilibré tout le système politique des Etats-Unis. Sous nos yeux on redéfinit ce qu’est un républicain aujourd’hui: un individu qui croit aux impôts bas et au gouvernement réduit (c’est-à-dire en la toute-puissance de l’initiative privée), il est contre l’avortement et, après Bush, très sceptique à l’égard d’une activité excessive à l’étranger.
    Le processus se poursuit. On creuse jusqu’à ce qu’on touche le fond, c’est-à-dire jusqu’aux Pères fondateurs des Etats-Unis.
    Il s’avère que le "redémarrage" d’un parti ancien et relativement puissant prend de longs et de longs mois. Et il semble que ce processus est actuellement plus important pour la partie républicaine des Etats-Unis que la recherche d’un candidat qui pourrait s’imposer face à Obama en novembre.

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  • Un article bien intéressant d'Eva !


    Lundi 5 mars 2012
    http://www.francetv.fr/info/image/74r3sa5x7-b572/908/624/360957.jpg
     
     
    Démocrates occidentaux contre démocrates russes
    Par eva R-sistons


     
    Les démocrates occidentaux sont de grands donneurs de leçons et de grands bienfaiteurs de l'humanité, eux du moins le croient. D'ailleurs, ils ne pensent qu'à imposer partout... leur démocratie !  Même en Russie, où ils tentent de promouvoir les oligarques milliardaires ou les blogueurs fascistes, même dans les pays arabes où ils complotent avec les Islamistes fanatiques extrémistes ayant la démocrate en aversion !
     
    Et en Russie, la démocratie est loin d'être exemplaire, évidemment. Mais la Russie sort du tsarisme et du communisme, et le tempérament russe est plus porté sur l'homme fort que sur la démocratie à la sauce occidentale.  Il y a certainement eu des fraudes, mais à la marge, pas suffisantes en tous cas pour invalider l'élection de Poutine au demeurant très aimé des Russes ayant besoin de sentir qu'on redresse le pays et qu'on lui rend sa dignité (enlevée, justement, par les... démocrates occidentaux avec leur candidat Eltsine et Co). Il est incontestablement élu avec plus de 50 % des voix. Notre Président en serait heureux, et ne tolèrerait pas qu'on s'ingère dans son business électoral ! Et puis, il faut ajouter que les sondages donnaient largement vainqueur Poutine, comme d'ailleurs (petite piqûre de rappel) Gbagbo en Côte d'Ivoire face à Ouattara l'ami personnel de Sarkozy (marié à Neuilly par lui) et ancien du FMI - tout un programme pour la Côte d'Ivoire et la Françafrique !
     
    Donc, nous devons nous Occidentaux accepter que les Nations avancent à leur rythme vers la démocratie, et qu'elles choisissent leur Système. Au lieu de nous ingérer bien peu démocratiquement dans les affaires et... sans hasard, pour contester les régimes non-alignés sur les diktats de Washington ! Il faut se faire une raison, les Russes ont le culte de l'homme fort : Respectons-le !  Au fait, puis-je me permettre de rappeler que justement, par ma mère, je suis d'origine russe, et que je connais la mentalité russe mieux que ceux qui se permettent de juger de l'extérieur !
     
    Quant aux Occidentaux, au nom de la démocratie, ils s'attaquent aux Etats souverains et tentent d'imposer leurs valeurs (Ultra-libéralisme, loi du plus fort, compétition, endettement, délocalisations, flexibilité, privatisations à la tronçonneuse, marketing agressif, etc) au besoin par la force en bombardant, en ruinant, en faisant assassiner même sauvagement ceux qui les gênent (Kadhafi, scientifiques iraniens etc). La CIA et le MOSSAD, comme les Services Secrets français, sont très actifs, de façon opaque ce qui me semble-t-il est loin d'être démocratique ! Et la "grande" démocratie américaine commence même à se débarrasser des blogueurs dérangeants en les liquidant ! § Celle-là même qui proteste contre l'assassinat, en Russie, d'une journaliste fort dérangeante pour le Pouvoir...

    Ce sont aussi nos grands démocrates occidentaux qui, après avoir imposé leur démocratie, tentent de l'annuler par exemple à Gaza, parce que le résultat de l'Election leur déplaît ! Ou qui imposent leur candidat, celui du Cartel bancaire en Italie ou en Grèce, sans élections,  ou celui de la Ploutocratie, via Médias aux ordres ou Sondeurs collabos (et bidons), comme Sarkozy, et demain Copé, ou DSK-Hollande et demain le beau client de Bilderberg Manuel Valls ! Ou qui en 2007, ont promu Super-Sarko au détriment, souvenez-vous, de "Bécassine"-Royal ! Après une propagande, via les Médias prostitués, digne des Républiques bananières ! C'est elle, d'ailleurs, qui m'a déterminée à m'engager sur le NET, au nom de la vérité...

    Et que dire de l'imposition du Traité de Lisbonne dont les citoyens ne voulaient pas (véritable coup de force, coup d'Etat contre les peuples) ou de son aggravation et de son inscription dans le marbre des Constitutions via le MES et la Règle d'Or, à la hussarde même, sans aucune concertation - ou encore de l'ingérence des démocrates irréprochables de l'UE (à la tête de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Angleterre, de l'Espagne) dans nos affaires intérieures, en boycottant le candidat du PS Hollande - chut, à la demande même de Sarkozy-Pinocchio - pour faire pression sur les Electeurs ? Vous avez dit démocratie, ou démoNcratie ?

    Au fait, nos démocraties qui nous disent comment voter imposent la bipolarité, l'alternance - et encore, en faisant tout pour l'éviter - entre 2 partis aussi libéraux, l'un certes plus brutal que l'autre... Suivez mon regard, UMPS ou Républicains-Démocrates ! Et que dire de notre Campagne électorale dessinée par, encore lui, Saint-Sarkozy, qui met en avant des thèmes dont tout le monde se fout (halal etc) pour détourner l'attention des vraies préoccupations des Français, économiques et sociales, et des nécessaires débats de fonds ? Que dire aussi de cette pseudo démocratie qui empêche (Barrages, menaces pour les 500 signatures) les candidats réellement alternatifs de s'exprimer devant les Français pendant la Campagne électorale ? Je vais plus loin, que dire du black-out total réservé à François Asselineau, la coqueluche des internautes avertis, parce qu'il  ose dire la vérité aux Français ? Même le CSA s'en est ému, et il a donné raison au candidat boycotté par les Médias aux ordres de l'Empire Anglo-Saxon ! (Voir ici, 2012: Scandale Médias qui doit être maintenant réparé. Décision du CSA ). Il faut pourtant que celui-ci fasse entendre sa voix, différente, sincère, compétente ! Aidez-le à finir de trouver ses 500 signatures, pour que le débat soit enrichi !
     
    Et à l'instant, nos médias "démocrates" comme FR2, parlent du complot contre Hollande, "inexpérimenté" sur la scène internationale, bien martelé, mais sans laisser la parole aux calomniés... ou à ceux qui, comme Bayrou, fustigent l'ingérence étrangère dans les élections françaises ! Pareil partout, comme à C dans l'Air où seuls les partisans des déstabilisations des pays non alignés ont la parole, et aujourd'hui l'émission sur la Russie s'intitule, en toute bonne foi, et modération, "le tsar de la triche".  

    Alors, "démocratie" russe qui aujourd'hui se bat pour un monde multipolaire, ou "démocratie" occidentale qui se bat, elle, pour imposer la domination, pardon, la dictature des Anglo-Saxons sur le monde ? 

    A vous de choisir...

    Moi, je choisis "l'homme fort" du Vénézuela, Hugo Chavez qualifié de dictateur par les jolis jolis Médias occidentaux, alors qu'il est plus démocrate que les pseudo démocrates de notre Occident donneur de leçons !

    Eva R-sistons
     

    . 
     
    § Reçu aujourd'hui ce message d'un lecteur :
     
    OBAMA ORDONNE L’ASSASSINAT DES JOURNALISTES ET BLOGGEURS QUI DÉRANGENT !!!
     
    Wayne Madsen sur la mort de Breitbart S/T -  il y a 14 heures
    3 mars 2012

    INN: mort de Breitbart et autres actualités S/T -  hier
    Paul Joseph Watson. Infowars nightly news : 1er mars 2012

    mort du blogueur Andrew Breitbart le jour où il doit publier une vidéo accablante pour Obama


    Hillary Clinton avoue qu'al qaida est dans le camp US en Syrie 

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  • Le candidat du parti de gouvernement a maintes et maintes fois affiché ses rejets, ses stigmatisations de telles ou telles catégories de la population, pour des détails de religions, de provenances plus ou moins lointaines, de coutumes, d'extraction sociale... tout est bon. Qu'on ne s'y fie pas, il ne s'agit pas pour lui de sentiments, de conviction, mais simplement de fonds de commerce.

    Comment un homme qui n'est que haine instrumentalisée en vue de garder son tabouret peut-il être encore là à quémander les suffrages les plus boueux ? Un président de la Ve république est, "par Constitution", un rassembleur. Lui est sciemment un diviseur.

    Car on notera que ce parti pris délibéré de remuer la fange la plus brun-noir n'est qu'une démarche électoraliste. Ses réactions spontanées (salon de l'agriculture, Le Guilvinec) démontrent qu'il méprise et abhorre également tous les citoyens : c'est la seule chose égalitaire qu'on puisse trouver chez lui. Et ceux qui gravitent autour de lui ne sont tolérés que parce qu'ils le servent.

    C'est à mon avis un facteur qu'il ne faut pas oublier. Et qu'on ne s'y trompe pas, pour adopter cette attitude il s'est contenté de copier - mal, à son habitude - celle de la formation officiellement la plus réactionnaire du paysage politique français, héritière des vieilles traditions de la Restauration, de Charles X en particulier. Alliance des hiérarchies catholique, politique, militaire, industrielle, mépris pour la piétaille, tout en excitant ses composantes les unes contre les autres.

    Qui oserait confier sa voix à ces personnages qui se gaussent du simple citoyen, et se contentent de le gruger ?

    Qu'on ne s'y trompe pas : sous des dehors plus amicaux, moins extrêmes, plus consensuels, les élus actuels du Béarn et de la Corrèze n'apporteront pas plus de bien-être aux français, vissés qu'ils sont aux diktats, interdits et injonctions de Bruxelles et Francfort.

    Nos concitoyens ne peuvent pas, ne doivent pas se tromper de candidat. Ce n'est pas un hasard, si Le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon font déborder les salles où ils viennent expliquer leur programme (qui existe par écrit, noir sur blanc, lui, à l'opposé de celui des candidats de l'UMP et du PS). On ne peut avoir qu'un choix, à ce tournant où les instances bruxelloises et le Merkozystan veulent imposer le M.E.S. et le PSC (pacte de stabilité et de croissance) (celui-ci est signé, mais pas encore ratifié). Il faut changer de personnel politique, et appeler une nouvelle génération, sociale cette fois. Le choix est mince, mais il existe, c'est le Front de Gauche. C'est Jean-Luc Mélenchon.


    Espérons que chacun aura lu attentivement combien tout cela est important. L'exemple de la Grèce est éloquent. C'est un socialiste, Papandréou, qui régulièrement élu n'a pas renversé la vapeur, et de fil en aiguille a été évincé par une simple équipe issue des banques internationales, sans vote citoyen. La dictature, quoi.

    Le vote utile, le seul vote utile, c'est Mélenchon, aux deux tours, et une majorité du Front de Gauche aux Législatives.  C'est valable pour les paysans, comme pour les commerçants et petits industriels. C'est valable pour les employés et ouvriers de plus en plus pressurés (encore un suicide à La Poste). C'est surtout valable pour tous ceux, jeunes, précaires, chômeurs, qui se disent "à quoi bon ?", ou qui ne se disent plus rien tant ils sont enfoncés dans leur misère. Votez, bon sang ! Votez, mais votez Front de Gauche !

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  • De mon ami Rem*, un sourire, ce matin où ciel resplendit.... (il a plu aussi à un autre poète, hier)

    La poésie d'un sourire, le sourire de la poésie... :

    "Un grand calendrier mural d'Amnesty International va me donner à voir, chaque mois, une très belle photo d'enfant du vaste monde... enfin, surtout d'enfants soumis à de très pénibles conditions de vie, mais d'abord, naturellement gais, souriants... et merci à A.I. de ne pas ici avoir versé dans le misérabilisme, mais d'insister sur la jeunesse et le sourire du monde humain si maltraité !
    Il m'arrive – comme tout le monde – de « serrer les dents dans l'adversité », au minimum, et j'ai au moins tenté, toujours, de ne pas sombrer dans la déprime, et pire, dans le repli, voire la haine du voisin, fût-il mon patron ou mon banquier, un bureaucrate ou un flic, etc.

    Juste un haussement d'épaules, une brève engueulade s'il le faut, ou une épreuve de subir un coup de matraque, physique sur la tête, ou sur le portefeuille ; voire sur le cœur, en cas de conflits en amours ou en amitiés : bref la vie !...

    Une vie chaotique parmi d'autres, qui me met facilement en empathie avec ces autres, en particulier lorsque pleuvent les bombes (à Homs en ce moment, après d'innombrables terreurs meurtrières dont j'ai connu certaines dès l'enfance). Mais voilà...


    Voilà la force du sourire de l'enfant, la force du sourire de l'adulte qui n'a pas renié la naïveté de son enfance (même s'il a bien fallu la quitter pour « galérer »...), voilà la poésie d'un sourire !

    A la boulangerie, il m'arrive par exemple de répondre à la jolie employée qui me dit d'un ton machinal (plus sourire commercial) : « Et avec ça ? », de lui répondre, donc, gentiment : «avec un sourire gratuit» !... et il m'arrive de recevoir un bref éclat de rire sincère !


    La spontanéité du sourire (même celui du si discret regard souriant), pour rien, pour moins qu'un mot entre passants anonymes m'a depuis longtemps fasciné – comme la poésie. Parfois seulement, hélas, car, même sans le métro où se ruer il arrive - en bagnole c'est pire – de « foncer dans le tas » en tout égoïsme du « je vais être en retard », religion du modernisme...


    *


    La poésie a le temps. Elle vient du fin fond des âges. Sans doute du sourire, avant même que n'existe la parole, puis, bien plus tard, l'écriture... Toujours intimement liée à la musique et au graphisme, elle tente d'exprimer « le souffle », la liberté, la joie de vivre, le sourire... ou bien elle sombre dans l'académisme de versificateurs-pompiers, ces pollueurs de la véritable poésie...


    La vraie poésie est plus que belle et utile, elle est le sourire de la vie !


    « le bruissement des feuilles de peupliers dans le vent m'est poésie »

    a dit quelqu'un, je ne sais qui, mais en tout cas moi, ici...

    Et sourire à vous !"



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  • "Tous les humains sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres", disait à peu près George Orwell. Ce qui pourrait paraître une boutade n'est malheureusement qu'un triste constat. Chaque jour les notion de supérieur et d'inférieur pourrissent la vie de millions de personnes, car il ne s'agit pas d'un phénomène marginal.

    Prenons un exemple, tout-à-fait au hasard. Pour de simples (!) question électorales, le Congrès US n'avait-il pas, en 2004, voté un texte obligeant le Département d'État (malgré la répugnance de celui-ci) à recenser les actes"antisémites" dans le monde chaque année ? Pourquoi seulement ce critère, et pourquoi y inclure toute critique de la politique d'un État qui n'était même pas les États-Unis ? Simplement certains lobbies ont su faire pression là où il le fallait, dans un souci de malmener le simple principe d'égalité entre tous, devant la loi en particulier.

    Dans le même genre de démarche, l'animosité (y aurait-il un autre terme?) de certains personnes au plus haut niveau de l'État en France envers ceux qui peinent à se fixer quelque part, à se sédentariser, pour différentes raisons, a conduit le gouvernement à des mesures condamnées de toutes parts au niveau européen.

    Depuis, cette politique pour rejeter tous ceux qui ne sont pas "de souche" s'est élargie aux étudiants, à des personnes (infirmiers, médecins) qui avaient un travail non seulement utile, mais devenu indispensable en raison de la raréfaction des postulants "de souche" précisément. Il faut dire que les suppressions de postes ont rendu tellement dures les conditions de travail dans l'hospitalier, que les jeunes hésitent fort à s'y destiner. On notera que ces mesures pénalisent en fait tout le monde.

    L'égalité est donc particulièrement montrée du doigt, comme si c'était une chose indigne, alors que c'est LE pilier même de notre démocratie. Ce n'est pas le cas partout, aux States cette notion n'est que marginale face à la liberté. On notera combien cette dichotomie est préjudiciable à la vie sociale. C'est d'ailleurs vrai, de façon officielle, en Israël par exemple, où les non-juifs n'ont pas le même statut que les autres. Ce fut longtemps le cas au Royaume-Uni, qui pratiquait le communautarisme de façon très légale (c'est moins vrai maintenant). C'était le cas également en Afrique du Sud, heureusement les choses vont un peu mieux de ce côté-là aussi. Mais on verra des situations dans de multiples pays, là où des minorités, voire des majorités, se retrouvent avoir moins de droits pour des raisons souvent obscures. N'est-ce pas ainsi en Côte d'Ivoire, par exemple ? Ou au Kosovo ? On ne parlera même pas de l'Inde, où le système des castes n'a guère évolué depuis l'époque de Kipling.

    On ne saurait terminer ce tour d'horizon, sans mettre le doigt là où cela fait le plus mal : une bonne moitié de l'humanité est plus ou moins soumise, inférieure, de multiples façons souvent subtiles. Bizarrement ce déséquilibre se retrouve presque partout dans le monde, excepté dans les "peuplades primitives" qui en sont restées au matriarcat. Est-ce une crainte des hommes de se sentir inférieurs ? On constate que beaucoup de civilisations différentes, selon des méthodes variées, placent les femmes un cran en-dessous des hommes, implicitement ou même explicitement.

    C'est le cas en Chine, pour les raisons culturelles qui obligent le fils à s'occuper de ses vieux parents, alors que la fille ira habiter chez son mari avec une dot : autant avoir un fils, n'est-ce pas. Quitte à tuer la fille à la naissance. C'est le cas à nouveau en Inde. C'est le cas chez les Wahhabistes . Mais ne nous y trompons pas, c'est le cas aussi dans bien des pays d'Europe, y compris celui qui se croit la patrie des Droits de l'Homme, mais qui peine à accorder aux femmes leur place légitime. Et avec les intégrismes qui se font jour discrètement chez beaucoup de parlementaires (en y mettant les formes bien entendu, en général), ce n'est pas près de finir à moins qu'il n'y ait un grand coup de pied dans la fourmilière.

    L'égalité, répétons-le, est le socle qui permet aux libertés de s'épanouir dans le respect mutuel. On ne le soulignera jamais assez. C'est ainsi que l'on parviendra à assumer naturellement la fraternité entre les humains, celle entre les peuples n'en étant qu'une conséquence géographique et secondaire.

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  • Parce qu'il faut que le maximum de personnes le sachent, voici un article que Le Grand Soir a dû publier hier 29 février, pour déplorer des manœuvres ayant pour but assez manifeste de limiter la liberté d'expression.

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    Conférence annulée suite à des menaces : Les chasseurs de rouges-bruns s’amusent comme ils peuvent.

    legrandsoir

    Voici le texte diffusé sur différents sites "antifas" et par voie d’affiches collées dans la nuit du 28 au 29 février dans le quartier :
    Commune d’Aligre et confusionnisme politique ca suffit
    Les fascistes et leurs sous-fifres hors de la Commune d’Aligre !
    Ce soir, la Commune libre d’Aligre reçoit l’animateur d’un site fascisant.
    Ce soir, le Café de la Commune libre d’Aligre doit recevoir Viktor Dedaj, un des administrateurs du site internet Legrandsoir.info, autour de « la question de l’information sur Internet » et « les processus de désinformation et de mise en jeu de la responsabilité des responsables de sites » (sic).
    Nous ne doutons pas qu’à cette occasion, M. Dedaj va jouer les martyrs, puisqu’il a été ces derniers mois mis en cause justement en tant que responsable d’un site de désinformation par divers militants antifascistes et journalistes indépendants. Nous ne doutons pas non plus qu’il ne manquera pas d’en omettre les raisons :
    - Publication de négationnistes comme Ginette Skandrani (exclue des Verts pour ce motif il y a quelques années et co-organisatrice ces derniers temps de manifestations pro-Kadhafi et pro-Al Assad) ;
    - Publication des communiqués du militant néo-fasciste Vincent Vauclin (exclu il y a environ un an du syndicat Sud pour activisme d’extrême droite) ;
    - Reprise d’articles de Novopress, l’agence de presse du Bloc identitaire, et apologie il y a quelques jours seulement des « analyses » géopolitiques d’Yves-Marie Laulan, proche du Bloc identitaire et animateur du « Libre journal » sur la station d’extrême droite Radio Courtoisie ;
    - Soutien répété à divers dictateurs, criminels de guerre et assassins de journalistes (récemment Kadhafi et Al Assad), via notamment la publication d’articles du Réseau Voltaire du conspirationniste Thierry Meyssan (proche de Dieudonné et d’Alain Soral ; salarié d’Al Manar, la télé du Hezbollah) et du site Infosyrie (site pro-Bachar Al Assad mis en ligne par Frédéric Chatillon, un conseiller de Marine Le Pen) ;
    - Publication répétée d’articles de l’intellectuel « marxiste » et confusionniste Michel Collon, interdit récemment de conférence à la Bourse du Travail par des militants syndicaux qui ont à raison dénoncé ses collusions avec l’extrême droite antisémite et son soutien aux régimes sus-cités ;
    - Publication répétée de textes orduriers et diffamatoires à l’endroit de militants antifascistes, de journalistes et de médias et sites indépendants ayant dénoncé ces faits ;
    - etc.
    L’anti-impérialisme et l’antisionisme servent trop souvent de prétexte à la pénétration des mouvements de gauche par des idéologies d’extrême droite. Or, Legrandsoir.info participe pleinement de ce confusionnisme politique que tout militant sincère se doit de dénoncer avec force car il discrédite le nécessaire combat anti-impérialiste et anticolonial dans son ensemble.
    Puisque M. Dedaj n’expliquera sûrement pas tout ceci ce soir, nous nous chargeons de rafraîchir la mémoire des militants qui s’apprêtent à l’accueillir. Si malgré cela, ils maintiennent cette invitation, alors ils devront assumer leur nouveau statut de promoteurs et donc de complices d’un relais de propagande fasciste.
    Le confusionnisme politique, ça suffit !
    Fascistes, antisémites, idiots utiles de l’extrême droite : Hors de nos luttes !
    Affiche collée par quelques militants antifascistes, anti-impérialistes et anti-autoritaires du 12e arrondissement, le mercredi 29 février 2012.
    (fin de citation)
    EN COMPLEMENT :

    Commune Libre d’Aligre

    Café associatif La Commune

    Communiqué du Mercredi 29 février 2012

    La Commune d’Aligre a découvert ce matin sur les murs du café associatif, 3 rue d’Aligre et en d’autres points du marché, des affiches nuitamment collées, anonymes et hostiles.
    Ces affiches s’en prennent nominativement à l’intervenant prévu pour l’animation de ce soir, mercredi 29 février 2012. Elles contiennent également des menaces implicites sur la sécurité des locaux, des adhérents et des intervenants invités.
    Sans se prononcer sur le fond des accusations portées, la Commune Libre d’Aligre condamne les méthodes utilisées par les auteurs de cette affiche. En effet, sa violence et son anonymat relèvent des pratiques mêmes qu’elles prétendent dénoncer, alors que la Commune se veut un lieu d’échanges et de dialogues largement ouvert.
    Dans l’impossibilité d’assurer ce soir la sécurité du lieu et des personnes, la Commune Libre d’Aligre décide d’annuler le débat prévu.
    Les instances de l’association débattront de la possibilité d’une nouvelle programmation de cette soirée dans des conditions sereines assurant un débat ouvert et démocratique.

    * * *

    LGS : il apparaît de plus que le lieu d’accueil a été harcelé dans la journée de coups de fils anonymes et menaçants.
    Après proposition d’un membre du public présent devant la salle, la conférence sur le thème prévu s’est déroulée dans un lieu proche.
    URL de cet article 15969
    http://www.legrandsoir.info/les-chasseurs-de-rouges-bruns-s-amusent-comme-ils-peuvent.html

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  • AFP  le 29-02-2012 à 15h46
    La candidate du FN à la présidentielle Marine Le Pen a affirmé mercredi que "la double nationalité avec un certain nombre de pays du Maghreb pose plus de difficultés d'assimilation" qu'avec les États-Unis, tout en réaffirmant son intention de l'interdire, sauf pour les Franco-Européens.
    La présidente du FN était interrogée lors de l'émission "France 2012" (TV5 Monde/AFP) sur son projet de supprimer la double nationalité et ses implications pour les nombreux Franco-Américains expatriés aux Etats-Unis.

    La suite de la dépêche est ici

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    Madame Le Pen sait-elle vraiment ce qu'il est est ? La culture, la langue, les repères de l'autre côté de l'Atlantique sont considérablement plus différents qu'on ne l'imagine souvent. Je sais de quoi je parle, ayant accueilli provisoirement pendant deux mois un binational possédant le passeport US, mais né en France.

    L'intégration est bien sûr possible, mais sûrement pas plus facile que celle d'un natif de Soweto (Afrique du Sud) ou de Vukovar (Croatie).  Le système du "chacun pour soi" concrétisé par l'absence de services publics tels que nous les connaissons, et qui est l'apanage de l'outre-Atlantique, est considérablement plus dépaysant que l'entraide évidente que l'on partage dans bien d'autres régions du globe.

    Quant à ceux qui, pour des raisons fiscales, sont tentés de se constituer citoyens d'autres pays, même européens, il paraît logique de les priver de leur nationalité française, ainsi que des revenus français dont ils pourraient tenter de continuer à percevoir les bénéfices ailleurs. Voilà ce qui est important. Et qui risque ne pas être du goût de Madame Le Pen, aussi bien que celui d'autres candidats à la présidence d'ailleurs.

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  • Je voulais le dire, Des Pas Perdus m'a devancé de magistrale manière. Avec sa permission, voici un billet qui fera date.


    Dans une centaine d'années, l'historien qui étudiera le déroulé de la campagne présidentielle de 2012, s'arrêtera longuement sur les raisons de l'abstention socialiste des 21 et 28 février 2012, et ses conséquences.
    ps_phone.jpg [1]
    Il devra répondre aux questions suivantes:
    • Pourquoi 134 députés socialistes se sont abstenus de voter contre la droite ?
    • Comment le Sénat majoritairement à gauche a-t-il laissé voter un texte néolibéral ?
    • Pourquoi le groupe PS - hormis Jean-Pierre Godefroy, Mme Marie-Noëlle Lienemann et M. Daniel Percheron - s'est-il désolidarisé des autres groupe de gauche au Sénat ?
    • Pourquoi le PS n'a-t-il pas exigé que le peuple se prononce sur le MES par référendum?
    • Pourquoi au parlement les dirigeants socialistes ont-ils choisi de renoncer au clivage gauche - droite à deux mois de la présidentielle ?
    • Pour quelles raisons le candidat du PS, F. Hollande, a-t-il donné des gages de soumission à l'idéologie néolibérale à deux mois du 1er tour de la présidentielle ?
    affiche_134_DEPUTE.jpg
    « En ce temps-là, répondra l'historien, le parti socialiste était enfermé dans une logique partisane, étrangère à l'intérêt général. En 10 ans d'opposition, le PS était devenu le parti le plus puissant et le plus riche en termes d'élus, si bien qu'il avait réussi à emporter, depuis peu, la présidence du Sénat...
     
     
    Paradoxalement, le PS n'avait pas intérêt à remporter la présidentielle et les législatives. En son sein, beaucoup s’accommodaient d'être dans l'opposition, aussi bien les élus locaux, pour la plupart cumulards, que celles et ceux qui étaient plus ou moins directement salarié-e-s au parti ou aux collectivités locales dirigées par le parti. Ces gens-là étaient préservés des aléas inhérents au capitalisme néolibéral et à la régression sociale. Ces gens-là étaient à l'abri de la règle d'or ! Ces gens-là n'avaient aucun intérêt à ce que les choses changent !

    Tous ces éléments, auxquels il convient d'ajouter l'abandon de toute référence marxiste dans le corpus idéologique du PS, permettent de comprendre la ligne politique, a priori suicidaire, du parti socialiste...

    Et, c'est ainsi que François Hollande perdit la présidentielle... mais que la gauche l'emporta grâce au candidat du Front de gauche »



    Prenez-le-pouvoir.jpg 

    Notes

    [1] cette photo est issue du site PHOTO-LIBRE

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