• Ou plutôt, ils ne l'ont pas fait, sur le Mécanisme Européen de Stabilité ils se sont abstenus.

    Ils ?

    Les députés socialistes, bien sûr. Ce qui a permis à cet accord catastrophique pour les finances françaises (et des autres pays européens) d'être adopté. C'est un scénario assez similaire à celui du 4 février 2008, quand à Versailles les parlementaires socialistes, ainsi que des députés Verts, s'étaient abstenus. Le projet avait été acquis à UNE voix de majorité, celle de Jack Lang (se souvenir de ce nom).

    Et comme en 2008 une partie des socialistes, Henri Emmanuelli en tête, ont voté contre le MES, ainsi que les députés EELV, et bien sûr le Front de Gauche.

    Il faudra s'attendre désormais à se voir réclamées des sommes énormes, sans justificatif, immédiatement (délai : sept jours en tout), par un organisme européen, un de plus, investi de pouvoirs énormes et disproportionnés, pénalement intouchable, lui, ses dirigeants et ses simples employés. En revanche, cet appareil disposera d'une batterie de sanctions visant les États membres. L'arme absolue, en quelque sorte

    François Hollande peut être fier de lui. Notre pays pourra être ruiné en sept jours, sans avoir aucun recours. Encore la droite sarkoziste, représentée par le premier ministre françois Fillon, se plaint-elle que sa "victoire" ne soit que par défaut, et que les socialistes n'aient pas apporté une adhésion franche et massive au projet.

    Plus que jamais, la sortie intégrale de cette "Europe" qui n'est qu'un gouffre financier (voir la Grèce) est indispensable. Plus que jamais, il s'agit de tourner la page, et de cogner son poing sur la table européenne : "Assez ! " Il faudra être intransigeant, et ne pas craindre de déplaire à une chancelière allemande fragilisée par les différents scrutins où elle a perdu beaucoup de places au Bundesrat. L'avenir des français, et de tous les Européens, est à ce prix.

    Le seul dirigeant "crédible" capable de donner du poing sur la table est Jean-Luc Mélenchon. A lui de prendre la tête de la révolte, celle que préconise François Asselineau. La priorité est de réfuter toute cette grotesque et mortifère construction européenne de l'argent, de l'argent, de l'argent.

    Citoyens, le 22 avril ET le 6 mai, vous voterez pour Jean-Luc Mélenchon pour préserver l'avenir, VOTRE avenir et celui de vos enfants. Les 10 et 17 juin vous lui donnerez une majorité à l'Assemblée Nationale. Il ne s'agit pas, il ne s'agit plus de "faire de grandes choses", mais de la vie de tous les jours, celle qui compte vraiment.

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  •  Créé le 20-02-2012 à 18h47 - Mis à jour le 21-02-2012 à 03h06

    Le Parlement a adopté définitivement lundi, par un vote de l'Assemblée nationale, la loi instaurant le 11 novembre, jour de l'armistice de 1918, comme une journée "en hommage à tous les morts pour la France", et non seulement à ceux de la Première Guerre mondiale.
    Seul le groupe des députés du Front de gauche a voté contre ce texte, annoncé par Nicolas Sarkozy le 11 novembre dernier, et qui précise, à l'initiative du Sénat, que "cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémoration nationales".

    Merci de lire la suite de la dépêche de l'AFP ici

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    Ce devoir de mémoire est aussi un devoir d'explication.

    En 1922 le journal L'Humanité a publié une réponse d'Anatole France à Marcel Cachin, réponse qui fera date.

    "On croit mourir pour la Patrie et on meurt pour les banques et les industriels"

     Ce mot terrible concernait le bilan de la guerre de 1914-1918, celle dont la fin jusqu'à présent était commémorée le 11 novembre. Aujourd'hui, avec le recul on s'aperçoit que tous les autres conflits présentent le même tare.

    Sans aller très loin, les banquiers et industriels aux USA ont fait des affaires énormes en fournissant les deux camps en 1939-45. Apparemment, leur collaboration avec le IIIe Reich s'est terminée avec l'entrée en guerre des USA, début 1943. Sans état d'âme, les affaires ont repris dès le conflit militaire terminé. Il fallait bien reconstruire ! C'est là un marché particulièrement juteux, qui fut revêtu de l'onction nommée Plan Marshall.

    Sans vouloir trop polémiquer, qu'en fut-il pour les guerres qui suivirent, pour nous français ? L'Indochine ? Nul besoin de plonger dans le bourbier du scandale des piastres. D'énormes intérêts s'y investissaient (on pensera à Michelin).  La Banque d'Indochine, qui plus tard fusionnera avec celle de Suez en 1974. Aujourd'hui le groupe se nomme Suez tout court. Incidemment, la banque de Suez aussi était partie prenante sur le conflit de 1956 à propos du Canal. Conflit qui fut perdu par le corps expéditionnaire anglo-français : c'est pourquoi on n'en parle guère.

    Et en Algérie, bien entendu les intérêts abondaient, surtout quand fut découvert le pétrole dans le sud. Quoi de mieux, que d'envoyer là-bas les appelés du contingent français faire "de la pacification" ? Un ami en a tiré un témoignage poignant, intitulé "Le Piège". Il cherche un éditeur.

    Les choses ont continué, encore aujourd'hui en Afghanistan où "nos" troupes sont encore embourbées dans un conflit qui n'est pas le leur, ni le nôtre, mais celui des pétroliers US.

    Personne ne fait de remarque ? Dans ces différents conflits, nous devons repartie la tête basse, parce qu'il s'agit pour ceux "d'en face" de guerres de rejet d'envahisseurs, où le peuple entier est concerné. On ne peut pas gagner ces guerres-là, à moins de faire table rase du pays. Même en Irak, où le pays n'existe pratiquement plus, même en Libye plus récemment où la re-désertification est encore en cours, les troupes d'invasion n'auront pas fait plier les survivants. Et entre un gouvernement de Tel Aviv et la population palestinienne occupée ou enfermée, le bras de fer continue indéfiniment.

    Plus fort encore, un pays a bien failli être le grand perdant de la guerre 1939-45 : le nôtre. Sans la poigne de De Gaulle, en 1945 les cadres d'une administration d'occupation US étaient prêts à se mettre en place, substituant un occupant à un autre. La monnaie était déjà imprimée, en toute illégitimité. Il a failli se produire là un nouveau conflit. Les livres d'Histoire en parlent peu. Presque aucune trace dans les recherches Google, sauf celle-ci très importante. Bizarre.

    Le 11 novembre. C'est une date légalement comme une autre désormais, puisque sa spécificité est morte, peu de temps après le dernier survivant militaire de cette période-là. Si elle pouvait donc être l'occasion d'avouer quel était, quel continue à être l'enjeu de tant de morts (jamais les responsables, on le notera), les choses avanceraient vers une prise de conscience mondiale de notre fraternité. Il est nécessaire de jeter de multiples ponts par-delà des frontières qui ne sont que celles imposées par ceux qui ensuite les transgressent par personnes interposées. Une histoire de fous ? Un jeu entre quelques irresponsables ? Ou plus subtilement une façon de diviser pour régner, pour des financiers totalement apatrides et leurs compères industriels ?



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  • Amis, qui êtes aussi ceux des défavorisés, des précaires, de ceux qui perdent pied dans leur tête, vous êtes socialistes, vous vous sentez socialistes, vous êtes des militants socialistes. Je vous dis : bravo !

    Parce que vous ressentez ce besoin de faire partager vos idées socialistes, vous avez même pour certains d'entre vous pris une carte au PS. Cet engagement est souvent déjà un peu lointain, du temps où l'homme du congrès d'Épinay avait réussi à enflammer votre besoin de bien faire.

    Las ! Les années passant, dans ce PS que vous soutenez, encarté ou pas, des interrogations se sont fait jour. Pourquoi les tentatives pour faire "monter les idées" se heurtent-elles à un appareil qui les dilue, les avale, et n'en régurgite rien ? Pourquoi le plus souvent, est-ce la direction de Solférino qui a le dernier mot, elle qui est loin du terrain et de ses contraintes ? Vous qui les connaissez, vous ne désapprouvez pas, mais vous ne comprenez pas non plus qu'on puisse ne pas en tenir compte.

    Endigué dans le ronron du système, vous n'avez plus guère votre mot à dire, alors de plus en plus souvent, vous vous taisez.

    En 2007, vous notez que la candidate de votre Parti est vraiment desservie par son entourage, que loin de la porter et la soutenir, les ténors de "là-haut" lui glissent gentiment des peaux de bananes sous les pieds. Vous n'êtes peut-être pas d'accord avec certaines de ses idées, car elle a le front d'en avoir. Malgré tout, vous aimeriez qu'on lui laisse une chance, qu'au lieu de la freiner on la pousse en avant. Cela ne se fera pas. Grâce à ses "amis", elle est battue par Nicolas Sarkozy. La France aussi.

    Depuis, un homme a compris que ce carcan ne peut être bougé de l'intérieur. Alors, accueilli par le chœur des pleureuses qui attaquent ce sursaut de lucidité, il quitte le parti, avec un certains nombre de ses amis qui se sont fait le même cheminement intérieur. Il fonde une nouvelle formation, qui prend son essor. Il édite un manifeste, son nouveau programme, qui se vend comme des petits pains. Il lance une campagne de meetings, qui se déroule largement à guichets fermés. Pourquoi ? Ces questions que vous vous posiez, que vous essayiez de poser à votre appareil, il les a reprises à son compte. Pire, il tente d'y répondre.

    Pendant ce temps-là, le consensus de l'appareil est devenu le candidat de ce PS. Il donne les idées directrices de son ébauche de programme. Pas difficile : il en a repris la quasi-totalité à la formation au pouvoir. Pas les plus claironnantes, mais les plus consensuelles. Celles qui feront que rien ne sera changé, en trajectoire. Comme celle-ci est déjà descendante pour une majorité de Français, l'écroulement est proche. Même le M.E.S, ce boulet final, est accepté par la direction de Solférino, au nom "de la solidarité". Solidarité envers qui ? Les banques ?

    Ami socialiste, sois-le plus que jamais. Tu es auprès de ceux qui souffrent, et non de ceux qui voient cela de très loin, de si loin... Tu veux que notre pays s'en sorte, mais ce pays c'est ton voisin, ta famille, toi-même. Avec un PS qui a écouté les sirènes de la droite, et en est devenu le vassal, tu ne peux que t'égarer.

    Les élections approchent. Le socialisme perdure, c'est le Parti de Gauche qui en porte le flambeau désormais. Explique, vote, fais voter pour Jean-Luc Mélenchon et son Parti, aux premiers tours, et aux seconds tours. Ensemble nos allons changer la donne. Ensemble nous allons briser la spirale infernale vers le bas. Ensemble nous allons reconstruire ce que cinq ans de sarkozisme ont brisé, et aller plus loin encore.

    bab

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  • Militaires, gendarmes, policiers !

    De plus en plus souvent aujourd'hui, c'est pour de simples questions de survie, d'emploi pour vivre, que vous avez signé un engagement dans nos forces de maintien de l'ordre républicain. Ce mot est important. Vous êtes, contre des assauts impromptus, multiples, le plus souvent imprévisibles, les garants de la paix dans notre pays. Votre rôle est d'assurer aux autres citoyens, les citoyens ordinaires, la possibilité de vaquer à leurs tâches quotidiennes et multiples : c'est ainsi que fonctionne la nation, c'est ainsi que chacun peut trouver satisfaction en harmonie avec le Corps entier, avec ses voisins, avec l'Avenir. Le plus efficace est bien entendu de faire en sorte que les dérives soient canalisées, en aidant avant que ne naissent des troubles des français plus jeunes, plus ignorants ou plus vulnérables à parvenir à une vie meilleure dans la communauté nationale.

    Depuis un certain nombre d'années, des politiciens se sont mis en tête de considérer que VOUS n'êtes plus au service de la Nation, comme l'étaient les soldats de l'An II ou les Résistants de la seconde guerre mondiale, mais à LEUR service. C'est là qu'intervient un dilemme : vos chefs, généraux, amiraux, ont-ils conscience de la dérive ? Aujourd'hui vous notez que chaque déplacement du chef de l'État, qui est comme vous et moi au service de la Nation (j'ai fait mon service militaire, autrefois), accapare un énorme déplacement de troupes diverses pour satisfaire à SA volonté propre, pour simplement ne pas avoir à entendre des citoyens pleinement responsables de ce mot venir lui dire qu'ils ne sont pas d'accord avec sa politique. Disciplinés, jusqu'à présent vous n'avez rien dit, et avez obéi.

    Demain, il est à craindre que vous ne soyez amenés à tirer sur ces citoyens, comme certaines troupes ont massacré des milliers de citoyens qui n'avaient pas l'heur de plaire au sieur Thiers, il y a 141 ans. Acquiescerez-vous à ces ordres assassins ? Accepterez-vous de tirer "sur vos fils, vos compagnes" s'ils ont le courage de braver un tyran ?

    Souvenez-vous combien de vos prédécesseurs ont osé entrer en résistance, au point de contribuer spectaculairement à la libération de Paris en 1944. Pourquoi ? Ils savaient que leur devoir était non envers quelques politicards provisoirement investis de pouvoirs qu'ils avaient outrepassé allègrement, mais envers la Nation tout entière : celle-ci ne saurait supporter un joug imposé de l'étranger. En cela, ils ont su prendre le même parti que "de misérables étrangers", qu'on appelait les FTP-MOI, étrangers si misérables qu'ils ont pris les armes pour défendre la France éternelle.

    Le 21 février 1944, il y a tout juste 68 ans, ces "étrangers" sont morts pour la France.

    Militaires, gendarmes, policiers !

    Aujourd'hui, et à nouveau, l'ennemi est là, il envahit, il a disposé ses cohortes, ses pions sont partout dans les rouages de l'État. Ce n'est pas un ennemi identifié par des frontières, par un hymne national. Tout au plus a-t-il un étendard, sur lequel flotte un slogan "In God We Trust".



    Cet ennemi, c'est le Pouvoir de l'Argent. Un Argent-Roi, un Argent-Dieu. Mais les sommités de l'État, par une perversion maligne, en sont les vassaux. Le locataire de l'Élysée n'en est plus que le satrape local, un proconsul, que des "représentants du peuple" ne représentant plus que les Partis qui les ont mis en place soutiennent de leurs votes de lois de plus en plus répressives pour les honnêtes citoyens (pas pour les autres).

    Injure suprême, une force étrangère, quasi secrète, est prête à se mettre en action comme on le voit actuellement en Grèce.


    Militaires, gendarmes, policiers !

    Il s'agit là d'une invasion d'un nouveau genre. Accepterez-vous qu'à nouveau soit bafoué notre sol, que des suppôts d'une puissance étrangère envahissent nos villes pour y appliquer LEUR ordre ? Je vous rappelle qu'en vertu du traité de Lisbonne ces hommes venus d'ailleurs ont le droit de tirer sur les citoyens. De tirer pour tuer. Si ce n'est pas la guerre, cela en a tous les relents.

    Allez-vous rester sans réagir ? LA PATRIE EST EN DANGER .

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  •  A l'invite de notre ami Gauche de Combat, je relaie ici un combat qui ne m'est pas étranger, bien au contraire, puisque les pubards sont aussi utiles que les traders, les présentateurs du Vain t'Heur, les comités Théodule (ils se reconnaîtront), les boîtes de conserve vides dans le caniveau, et les soupes populaires avenue Foch.

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     Antonin, un résistant à l’agression publicitaire du collectif des deboulonneurs, m’a contacté récemment pour me demander de les aider à se faire connaître davantage car ils sont – je le cite – « très déçus par la couverture médiatique des médias traditionnels nationaux ». je ne sais pas si je peux faire mieux à moi tout seul avec ce blog, mais si mes collègues du front des blogs veulent relayer le message, je les y invite d’autant plus volontiers que je suis moi-même sensibilisé et acquis à la cause du collectif.
    Comme il ne s’agit pas cependant de soutenir  tout et n’importe quoi, je me suis renseigné sur ces gens là. Voilà ce qu’en dit par exemple leur fiche wikipédia :
    « Les Déboulonneurs est un collectif français de lutte contre la publicité, notamment l’affichage publicitaire considéré comme une dégradation du paysage et un envahissement de l’espace public. Le collectif a plusieurs antennes locales (Paris, Lyon, Lille, Montpellier, Rouen, Évreux, Amiens, etc.), et organise périodiquement des actions non-violentes de dégradations légères d’affiches publicitaires (sur lesquelles sont inscrits des slogans exprimant les revendications du collectif). Ces actes sont effectués à visage découvert et assumés devant les tribunaux. L’objectif politique principal du collectif est d’obtenir le vote d’une loi réglementant de façon beaucoup plus stricte l’affichage publicitaire en France
    Ceci me convient parfaitement. Voilà des gens qui prennent leurs responsabilités et assument ce qu’ils font.  Aussi, je m’empresse de vous livrer un extrait de la réflexion d’Antonin sur laquelle il a travaillé pour les besoins de ce billet. Elle tente de définir et préciser le rapport du collectif des déboulonneurs aux médias :
    « Le collectif des déboulonneurs s’est formé en 2005 pour contester un système publicitaire de plus en plus envahissant et totalisant. Dès sa fondation, le collectif a été pensé comme une machine médiatique et politique capable de braquer les projecteurs sur l’industrie publicitaire dans l’espace public. Le mode d’action adopté a été d’emblée celui de la désobéissance civile. L’impossibilité de porter le débat par des voies traditionnelles a mené la cause anti-publicitaire à sortir de la légalité et à passer à l’action directe non violente. L’objectif de celle-ci est la mise en scène, à chaque action, de la désacralisation de la publicité par son barbouillage (=inscription à la peinture d’une réponse légitime). Cette mise en scène “spectaculaire” voire “transgressive” nous sert de fenêtre de tir pour poser un débat sur la place de la publicité autrement inaudible sans cet électrochoc. L’action est très rigoureusement préparée et un travail de médiatisation est réalisé en amont de façon à donner un impacte maximum lors du passage à l’acte. »
    je ne peux pas vous livrer ici la totalité du texte que m’a fourni Antonin sur le sujet car il risquerait de dépasser le format imparti à un billet de blog, mais s’il en est d’accord je peux le fournir à tous les blogueurs qui le souhaitent, pour base de débat, de réflexion, et de diffusion de leurs idées et moyens d’action.

    Concrètement, voilà ce que ça donne en quelques photos, comme ici à Lille, à Tour, ou à Rouen.

    Antonin nous propose de nous informer sur l’actualité de l’action antipub, et de nous tenir au courant des rendez-vous d’actions, des procès, des projets de lois sur la publicité, ainsi que des ressources médias en avant première. Ceux qui sont volontaires savent où me trouver…   je transmettrai.

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  •           Votez pour Jean-Luc Mélenchon, c'est notre seule chance face à un destin    inéluctable,  celui  qui échoit actuellement à nos frères et sœurs grecs.

    Pensez-y, pensons-y. Précaires, chômeurs, femmes, rejetés pour diverses raisons (homophobie, ségrégation, "couleurs et odeurs"), employés surexploités et chancelants, saisissez votre chance. Votez, et faites voter Mélenchon, au premier, et au second tours.


    bab

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  • Faisons très court, diffusons largement ce qui pourrait incriminer les deux principaux protagonistes de la présidentielle (et qui s'imaginent être déjà les seuls)
    http://blogs.mediapart.fr/blog/marteljea/150212/sarkozy-le-scandale-facebook

    Un mouvement de fond et de masse peut faire basculer totalement cette élection  vers une autre chose où les simples citoyens ne seront pas oubliés.

    Sarkozy ou Hollande, quelle différence ? (ou Le Pen, ou Bayrou)

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  • Je ne peux manquer de retranscrire ici une interview  réalisée par Silvia Cattori, journaliste suisse, avec qui notre site maintenant fermé Hémisphère Gauche  était très lié. Ce témoignage contribuera-t-il à contrer un peu la désinformation officielle, comparable à celle qui s'est avérée telle concernant la Libye, ou plus tôt encore l'Irak ?
     
    Témoignage

    Homs, une ville plongée dans l’horreur organisée par des groupes armés et non par Damas
     
    Le Syrien qui témoigne ici vit à Homs, dans le quartier où a été tué Gilles Jacquier en même temps que huit sympathisants syriens du gouvernement Assad. Les obus tombaient tout autour de son immeuble au moment où nous parlions. Tétanisé par la peur et l’angoisse de la mort qui rôdait, il parlait à voix basse, difficilement.
     
     
    Nous croyons ce que ce cadre, père de deux enfants, nous a dit avec sobriété. Nous croyons en sa sincérité. Ce qu’il affirme contredit ce qu’affirment les autorités politiques -impliquées dans le conflit- et nos médias, qui persistent à nier la réalité ; à attribuer les destructions et les assassinats aux forces armées syriennes et à affirmer à tort qu’elles torturent des enfants, violent des jeunes filles, tuent intentionnellement des civils.

    En opposant leur véto à la résolution proposée par l’Occident et ses alliés arabes des pays du Golfe, la Chine et la Russie viennent de montrer qu’elles ne sont pas dupes de cette colossale désinformation. Mais, depuis que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni, ces bandes armées ont redoublé de sauvagerie se sentant de toute évidence fortes du soutien que leur apporte la prétendue « communauté internationale ».

    Silvia Cattori : Dans un article du 4 février, le journaliste de l’AFP, Khaled Soubeih [1], affirme que, selon des militants, « dans la nuit, les forces du régime ont bombardé au mortier et au char plusieurs quartiers rebelles comme Baba Amro, Bab Dreib, Bab Sebaa, Bayada, Wadi Araba, et surtout Khaldiyé. » Le Conseil national syrien (CNS) fait, lui, état d’au moins 260 morts et de centaines de blessés. Est-ce bien votre point de vue sur ce qui s’est passé dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 février 2012 ?

    Réponse : Ils tirent de tous côtés…ils veulent juste tuer…Leurs tirs ont tué 20 militaires qui se trouvaient dans notre quartier (Hadara)… Ce sont eux qui tirent et nous bombardent. Vous entendez ? Ils lancent des bombes sur notre quartier en ce moment [11h40 du dimanche 5 février] Ils tirent et tuent pour tuer aussi bien des alaouites que des sunnites dont ils contrôlent les quartiers.

    Silvia Cattori : Quand vous dites « ils », « eux » qui désignez-vous ?

    Réponse : Je parle des opposants armés contre Bachar.

    Silvia Cattori : On a vu des images montrant des opposants devant des dizaines de corps recouverts de linceuls blancs que l’on a dit avoir été tués dans le quartier de Khaldiyé. Alors, selon vous, ce sont les corps de civils et de militaires tués par des groupes armés ?

    Réponse : Oui. Ce sont eux qui les ont tués. Parmi ces corps, des gens de notre quartier ont reconnu des personnes qui avaient été kidnappées [2], certaines depuis longtemps. Ils ont enlevé beaucoup de gens. Les enlèvements ont commencé en avril.

    Silvia Cattori : A-t-on reconnu parmi ces corps une personne enlevée que vous connaissiez ? Le ministre des Affaires étrangères françaises, Alain Juppé, a parlé de 100 enfants tués à Homs l’autre jour…

    Réponse : Des parents de mon quartier ont reconnu, parmi ces cadavres, une vingtaine d’hommes qui avaient été kidnappés. Ils portaient des traces de torture. Ils n’ont pu voir tous les corps. Ils n’ont vu ni femmes ni enfants, parmi les cadavres. Ils ont vu les corps d’hommes, de disparus, de parents, présentant pour certains des traces de torture apparemment antérieures à la mort ; ils ont assuré que ces hommes avaient été enlevés auparavant, qu’ils paraissaient avoir été exécutés et non pas tués par des obus.

    Silvia Cattori : Savez-vous combien de personnes ont été enlevées par ces groupes armés depuis avril ?

    Réponse : On ne sait pas exactement…mais beaucoup d’hommes ont disparu. L’un d’eux est mon cousin. Ils l’ont kidnappé il y a 15 jours. On n’a plus eu aucune nouvelle. Il y a des familles ici qui ont eu des fils, des pères ou des oncles kidnappés. On estime à quelques 400 le nombre de personnes enlevées, disparues.

    Je connais un autre cas récent. Celui du frère d’une amie. Il est parti en voiture le 24 janvier et on ne l’a plus revu. Sa famille a eu des nouvelles de lui par téléphone il y a 4 jours disant que ses ravisseurs demandent une rançon. La famille est en train de trouver une somme importante … Il arrive que, une fois trouvé, l’argent se perde en route, car le médiateur se fait tuer…

    Silvia Cattori : Mais, ici, on dit que l’armée viole, torture les enfants...On dira en vous lisant que c’est peut-être l’armée qui kidnappe les gens ?

    Réponse : Tout cela ne reflète pas ce que nous voyons depuis notre côté. Ce sont les opposants armés qui assiègent, qui kidnappent, qui tuent et torturent les enfants dont l’on voit ensuite la photo sur Aljazeera. Ils attribuent leurs crimes à l’armée syrienne. Les destructions, les morts, les blessés que nous avons, ce sont les opposants armés qui en sont responsables.

    Silvia Cattori : Toujours est-il que ce chiffre de 260 civils [3] « dont une centaine d’enfants et de femmes », qui auraient péri sous les obus de l’armée d’Assad dans le faubourg de Khaldiyé, à Homs, la nuit du vendredi 3 février, ont mis le monde en émoi ; ce qui n’arrange pas les choses. Or, parmi les corps exposés à Khaldiyé on ne voit ni femmes ni enfants. On voit des jeunes hommes dont les corps portent des traces de tortures. Ils ne paraissent pas avoir été tués sous les décombres, suite à des bombardements. Tout cela confirme ce que vous nous avez dit. Que les tueries sont davantage le fait de groupes armés. Il est important de mettre cela au clair ; car si ce que vous dites est vrai - que les corps exposés sont ceux de gens que les opposants armés ont préalablement enlevés et exécutés - cela incrimine ceux qui, comme Obama et Sarkozy, soutiennent ces opposants, couvrent leurs atrocités car ils veulent obtenir le renversement d’Assad coûte que coûte. Y a-t-il des photos des immeubles qu’ils auraient bombardés ?

    Réponse : Oui. Ils ont bombardé Hadara, notre quartier (là où ils ont tué Gilles Jacquier - Nda) vendredi nuit. Les tirs partaient depuis Baba Amro, Bab Dreib, Bab Sebaa, Bayada, Khaldiyé …dans tous les sens. Ce n’étaient pas des tirs qui partaient de l’endroit où se trouvaient des forces armées gouvernementales qui sont ici dans notre quartier pour nous protéger. C’est un petit quartier le nôtre.

    Silvia Cattori : Alors, ce qu’ont rapporté des Syriens par téléphone au journaliste de l’AFP n’est pas vrai ?

    Réponse : Non, ce n’est pas vrai. Ils sont lourdement armés. Ils ont pris le contrôle de Baba Amro, Bab Dreib, Bab Sebaa, Bayada, Khaldiyé... Ils détruisent, tuent, blessent les gens. Ils bombardent en ce moment…Ce sont eux (les groupes islamistes armés) qui font exploser des bâtiments, qui menacent les gens pas seulement dans notre quartier, partout. Il y a des tirs en ce moment dans plusieurs endroits. Les habitants appellent l’armée à l’aide.

    Silvia Cattori : Avez-vous peur en ce moment ?

    Réponse : Oui, on est effrayés. C’est très dangereux pour nous.

    Silvia Cattori :On peine à comprendre comment ces groupes peuvent « contrôler » la population de quartiers entiers de la ville de Homs ?

    Réponse : Ils sont entrés dans les quartiers ; ils s’y sont installés par la terreur ; ils maintiennent les habitants sous la menace ; ils les obligent à collaborer pour les protéger ; ils les obligent à fermer leurs échoppes, les écoles.

    Silvia Cattori : Qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous qui êtes exposés à leurs tirs ?

    Réponse : On ne peut pas sortir, on ne peut pas voir d’autres gens, on vit dans la crainte permanente qu’une bombe nous touche, nous tue. Nous ne vivons pas en sécurité…Je ne peux pas aller à mon travail ; il y a sans cesse des bombardements dehors ; ils nous tuent dès que l’on sort ; la maison de mon voisin a été détruite…

    Silvia Cattori : Depuis quand la situation est-elle devenue à ce point intenable ?

    Réponse : Depuis deux jours cela est allé de pire en pire. Mais les choses se sont aggravées depuis sept jours.

    Silvia Cattori : Avez-vous l’impression que l’administration d’el-Assad ne fait pas ce qu’il faut pour vous protéger ?

    Réponse : Ils font de leur mieux dans un contexte très difficile.

    Silvia Cattori : Les journalistes des médias traditionnels parlent de manifestants pacifiques, d’une révolution qui promet la démocratie…

    Réponse : Non, il n’y a pas de manifestations pacifiques de leur côté. Toutes leurs manifestations sont violentes, sont des incitations à la violence.

    Silvia Cattori : Ce que vous dites atteste que ce que les politiques et les médias qualifient chez nous de « militants pro-démocratie » sont en réalité des groupes armés qui terrorisent la population. C’est tout de même une douloureuse équation. Que ressentez-vous quand vous entendez MM. Alain Juppé et Gérard Araud, l’ambassadeur de France à l’ONU, donner raison à ces opposants armés qui vous tuent, vous kidnappent et tuent les soldats qui, avec la meilleure volonté, n’arrivent pas à vous protéger ?

    Réponse : Ce que je ressens ? De la tristesse. Je suis très triste pour mon pays, mon peuple…je ne cesse de me demander pourquoi ils mentent…Nous sommes ici face à l’inconnu…Je remercie la Russie et la Chine pour avoir opposé leur veto au Conseil de sécurité. Car si eux aussi laissent faire ce que veulent d’autres pays, ce qui est arrivé en Libye arrivera ici en pire…

    J’aimerais dire aux journalistes et aux responsables politiques que par leurs mensonges, par leur biais en faveur des opposants armés qui nous terrorisent, ils détruisent l’esprit, et surtout l’âme de notre jeunesse.

    Silvia Cattori : Nous vous remercions d’avoir accepté de nous répondre. Nous allons faire de notre mieux pour faire connaître votre témoignage.

    *****

    Atterrée par ce que nous venions d’entendre, nous avons posé le téléphone tout en sachant que nos politiciens et nos médias ne voudront pas l’entendre [4]. (5 février 2012 )
    Post scriptum

    Ce matin, 6 février, alors que nous nous apprêtions à publier ce témoignage, en entendant dire sur France Culture que l’armée syrienne pilonnait sans discontinuer depuis samedi les opposants, et l’invité du matin, Salam Kawabiki, opposant syrien résidant à Paris, se plaindre que « malheureusement les médias du régime (sont) relayés par des sites d’extrême droite français... » [5], nous avons dressé l’oreille. Salam Kawabiki parlait de plus de 400 morts du côté des opposants dans la nuit de vendredi. Opposants qu’il présente comme étant totalement pacifiques, manifestant en chantant, comme les membres d’une révolution qui a «  développé un humour syrien ».

    Nous ne l’avons pas cru. Tout ce qu’il disait transpirait la propagande, ne cadrait aucunement avec ce que, depuis des mois, nos contacts à Homs, terrorisés par les opposants armés, disent et répètent. Nous les avons rappelés pour leur demander qui les pilonnait aujourd’hui. Il nous ont dit : « Aujourd’hui les groupes armés ont attaqué le centre de communication ; ils ont fait exploser des immeubles dans le quartier d’al-Nazihin et le quartier al-Inchaat ; ils ont menacé de faire sauter d’autres immeubles dans d’autres quartiers ; sur les toitures des pneus brûlent [6] ; les habitants appellent l’aide de l’armée ».
    Silvia Cattori

    Pour des raisons de protection nous n’indiquons pas le nom de nos correspondants.

    Cet entretien n’aurait pas pu être réalisé sans le précieux soutien de Rim, une jeune Syrienne.



    [1] « Syrie : choc et horreur dans la ville dévastée de Homs », par Khaled Soubeih, (AFP) 4 février 2012.
    [2] Mgr Jean-Clément Jeanbart dit lui aussi que « des gens sont tués en plein jour, kidnappés par des gangsters, qui demandent des rançons élevées » Voir :
    http://www.silviacattori.net/article2780.html
    [3] Le correspondant de la BBC en Arabe qui se trouvait à Homs du côté des rebelles estime lui à 50 le nombre des tués (et non pas 260), tout en précisant que, dans le chaos actuel, il est difficile de compter.
    [5] Il y a de nombreux sites d’information en France, de sensibilités politiques diverses, qui publient des auteurs sérieux et sans biais, (traduisent également des auteurs étrangers comme MAHDI DARIUS NAZEMROAYA, BILL VAN AUKEN, PEPE ESCOBAR, JEREMY SALT, JONATHAN STEELE, etc), infiniment plus crédibles, au sujet de ce qui se passe au Moyen et au Proche Orient, que les journalistes Christophe Ayad ou Georges Malbrunot, publiés par Le Monde et Le Figaro
    [6] Il y a deux jours, sur Facebook, de prétendus « révolutionnaires démocrates épris de liberté » ont appelé à mettre le feu a des pneus sur les toitures des bâtiments à Homs.


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  • par Raoul Sachs - le 17-02-2012 à 17h16

    PARIS (Reuters) - Des sociétés de gestion commencent en France à se substituer aux banques et à prêter quasiment "en direct" à des entreprises (corporate) confrontées à l'assèchement du crédit bancaire, estime Antoine Flamarion, président de Tikehau Capital, spécialiste du crédit.

    Depuis la faillite de Lehman Brothers en 2008, et la volonté des régulateurs de renforcer les règles prudentielles qui exigent un niveau élevé de fonds propres face au risque, les banques, soucieuses par ailleurs d'alléger leurs bilans, ont nettement resserré leur politique de crédit.

    "Les banques ne prêtent plus, il va bien falloir trouver des prêteurs ailleurs", a déclaré Antoine Flamarion lors d'un entretien à Reuters, précisant que Tikehau a ainsi financé une entreprise de cliniques privées, Vitalia, appartenant au fonds de Private Equity américain Blackstone.

    Merci de lire la suite ici


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    goule
    Vous avez bien lu. Des sociétés de crédit, même plus des banques, se mettent sans vergogne à se substituer aux banques, dont cela devrait être le rôle premier, pour financer des entreprises.  Cela signifie que ces sociétés trouveront des lignes de crédit à un pour cent, et demanderont quinze pour cent à des entrepreneurs pour assurer leurs échéances. Quelle société, même solide, peut tenir avec des conditions aussi draconiennes ? Le risque résidera précisément dans ce crédit, qui n'est pas tenable dans la durée. L'amusant de l'affaire tient dans cet argument "Nous demandons des taux élevés, pour nous prémunir du risque", alors que ce taux élevé fera chuter le débiteur. Paradoxal, non ? Un peu comme un homme qui prend une assurance sur la vie d'un autre, et tire sur cet autre en disant qu'il n'y est pour rien, que le coup est parti tout seul. On aurait pu s'attendre à de tels excès en plein far west, à la fin du XIXe, pas en France au XXIe.

    Le système capitaliste était pervers, il en rajoute encore. Hollande ou Sarkozy, nous aurons droit à la même punition. Il faut trouver autre chose, Mélenchon est le SEUL choix.

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