• 14:46 22/01/2012
    BAGDAD, 22 janvier - RIA Novosti
    Plusieurs régions dans le centre et le nord de l'Irak font face à une vague de froid anormale en provenance de la Sibérie, le mercure ayant chuté sous -5 degrés dans la nuit de samedi à dimanche, rapporte le correspondant de RIA Novosti à Bagdad.

    La vie est presque paralysée dans ces régions habituées plutôt aux températures pouvant dépasser les 50 degrés. Les rues de la capitale irakienne sont désertes, et le trafic est très faible.

    Les villages montagnards des provinces de Sulaymaniyah et de Dahouk (nord) sont en proie à des chutes de neige. A Bagdad, les gens se mettent en quête de kérosène pour leurs fourneaux qui constituent le seul moyen pour combattre le froid dans les maisons.

    Auparavant, les parents d'écoliers irakiens ont demandé au ministère de l'Education de reporter les examens intermédiaires dans les écoles, dont le début a coïncidé avec l'arrivée des froideurs. Toutefois, les autorités ont rejeté leur demande, en dépit du fait que la plupart des écoles à Bagdad ne sont pas chauffées. Les enfants tremblent de froid dans les classes. Beaucoup d'écoliers souffrent de rhumes.

    Selon le porte-parole du service météorologique irakien Salman al-Asmaï, le froid qui frappe le pays durera encore quinze jours.

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  • Notre ami Pierre Fétet continue, avec abnégation, à nous tenir au courant de ce qui se passe à Fukushima. Ah, vous aviez presque oublié ? Mais la contamination, elle, n'a rien perdu de sa force malgré les efforts publics de minimiser les risques, et de faire rien et n'importe quoi pour en préserver les populations. Déjà, tout le Japon est concerné, mais de nouvelles secousses sismiques pourraient déclencher bien pire encore. Je lui laisse la parole.


    Samedi 21 janvier 2012 6 21 /01 /Jan /2012 16:28

    Fukushima en janvier 2012 

    On n’aura jamais fini de parler de la catastrophe de Fukushima, car la diffusion des radionucléides dans l’environnement est permanente, leur fixation dans les cellules vivantes est durable et la liste des victimes potentielles est longue. Bien sûr, les informations ponctuelles des médias traitent de préférence le premier point : eaux radioactives, terres contaminées, air pollué, alimentation contrôlée, mesures de taux de plutonium, de strontium, de césium, d’iode… Tout cela est visible, les sujets ne manquent pas.
    Fukushima sous la neige

    Le deuxième point n’est quasiment jamais traité car c’est un mauvais sujet de médiatisation : ce processus de contamination interne est bel et bien invisible et n’intéresse personne. Il n’en est pas moins réel et concerne des millions de personnes en ce moment même, que ce soit autour de Tchernobyl ou au Japon. Et il est la cause du troisième point, le plus dramatique. Mais le sujet de la maladie est difficile, et c’est ce qui fait la force des promoteurs de l’énergie nucléaire car le mal survient rarement au moment de l’accident, mais plutôt plusieurs années après.
     
    Les radionucléides s’installent insidieusement dans les organes : muscles, cœur, foie, reins, ovaires, glande thyroïde, peau, poumon, rate... Ceci s’explique par le fait que l’organisme remplace les éléments nécessaires à sa physiologie par les produits radioactifs. Tout ceci pourrait être rendu visible par des spectrométries gamma régulières, associées à des études statistiques. Mais une société nucléarisée est-elle intéressée par ce genre de recherches coûteuses ? Pas vraiment. Pourtant, dans un pays démocratique, il ne serait pas anormal que la population exige de ses élus de telles enquêtes, afin de mesurer le risque qu’elle est censée accepter.
     
    En attendant, voici un petit récapitulatif de la situation visible à Fukushima : l’état du site nucléaire, l’exposition des personnes et la poursuite du déni. Certains estimeront que ces informations sont pessimistes, d’autres diront qu’elles sont réalistes. A vous de juger.


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  • Il se produit un effet bizarre. Dans les dépêches d'agences de cet après-midi, deux titres interpellent, et rendent un son curieux.



    On notera que ces quatre, réduits à trois dans le second papier, ne comportent que des noms associés à un éventail de la droite libérale, pro-capitaliste, celle qui a voté le traité de Maastricht et a approuvé le traité de Lisbonne. Le Pen, Sarkozy, Hollande naviguent sous le même pavillon économique, celui qui pour le moment est encore le plus important.
    La gauche, celle qui déclare que ce système a failli, qu'il faut le remplacer, n'a pas l'heur de plaire aux journalistes et aux politiciens "en vue" (traduisez ceux qui ont presque tous les jours le droit à apparaître à la télévision). Pourtant, chacune de ses réunions, chacun de ses meetings  fait salle comble dans des régions que l'on dit (du moins les médias) vouées à la droite, voire la plus extrême. On commence à douter.

    Là-dessus, une tribune mémorable à France 2 consacre son porte-parole comme le plus apte à décortiquer la situation, à s'en emparer, à donner des solutions, des vraies. 

    Mais non, le petit monde de la politique politicienne a décidé que celui-là ne compte pas. Plus amusant, les sondages le disent "à la hausse", mais le chiffre fourni ne bouge pas, il stagne à 7,5%. On sait ce que valent les sondages, mais là, la manipulation est bien grosse !

    Posons-nous une question : pourquoi ce petit monde est-il si fébrile depuis un moment ? C'est simple, il sait, lui, avec les vrais chiffres, que le clignotant a été mis, et que la gauche est en train de le dépasser tranquillement, rendant les divisions entre les "favoris" bien inutiles. 

    Comme en 2005, le peuple, tous ceux qui ne sont pas "dans le sérail", se réveille, discute, se pose des questions, étudie les réponses. Et quand le peuple tout entier se réveille, ce n'est plus du tout amusant pour ceux qui profitent du système. C'est pourquoi il faut à tout prix minimiser, enfouir sous le tapis ces gens qui "ne jouent pas le jeu".

    Pire encore pour l'avenir, bien des citoyens actuellement ont l'impression d'être heureux de leur sort, et cautionnent un régime dont ils n'ont personnellement rien à dire de mal. Cependant, de place en place, petit à petit même ceux-là s'aperçoivent qu'ils sont marginalisés, que leur emploi si stable apparemment se précarise, et même eux commencent à se poser les mêmes questions que d'autres plus tôt. S'ils réussissent à connaître l'alternative grâce à des moyens divers, ils vont rejeter cette alternance dont les médias officiels les abreuvent quotidiennement. Et les quatre mousquetaires cités ci-dessus leur paraissent désormais terriblement inadéquats, simples gestionnaires de la catastrophe qu'ils accompagnent sans tenter de la solutionner.

    Décidément, ne restera que Mélenchon comme interlocuteur valable, comme porteur d'espoir. Et l'espoir, actuellement il en faut !

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  • On apprend que le site de socialisation des médias Megaupload est fermé, ses dirigeants arrêtés un peu partout dans le monde dans des conditions parfois chaotiques... Mais que de soubresauts, pour sauver les Majors du Showbiz comme si c'était des acteurs incontournables de la vie de tous les jours, et de notre survie future !

    En fait, il s'agit seulement de "boîtes" (qui a un mot plus péjoratif?) dont le seul but est de collecter le maximum de money sur le maximum de gens, pourvu que ceux-ci regardent ou écoutent des bruits et des images. Leur justification (ah oui, il y en a une) ? Collecter ce moneypour des ayant-droits en contrat chez ces boîtes. Des contrats généralement léoniens, dont seuls les chouchous des "boîtes" s'en sortent. En fait essentiellement ce sont les salles de spectacle qui font vivre les créateurs, que ce soit pour le cinéma, ou pour les artistes. Les meilleurs ne s'en sortent qu'ainsi, car ils sont généralement moins dociles aux tondeurs de moutons.

    Donc, Megaupload fermé, avec violence, par monsieur FBI soi-même, les échangeurs de belles images trouveront bien d'autres canaux pour continuer, car la liberté est un flot qui se rit des barrières, comme un fleuve en crue. Le seul barrage serait la fermeture totale d'Internet, ce qui handicaperait des centaines de millions de personnes physiques et morales dans le monde. C'est pourtant une possibilité envisagée par des gens qui ne voient que leur intérêt particulier et immédiat.

    Voulez-vous qu'on parie quelque chose ? Il a été montré, démontré, que les meilleurs acheteurs de supports de médias sont aussi les plus gros téléchargeurs. Bien entendu les "boîtes" récusent et s'insurgent. Eh bien, je suis persuadé qu'au contraire de renforcer leur mainmise mondiale sur tout ce qui est son et image, ces "boîtes" verront leur chiffre d'affaires chuter. Sans compter tous les désagréments que leur causeront les hackers déchaînés.

    La culture est un bien commun, immatériel, et donner n'enlève rien au donneur. Seul un "plus" peut justifier un coût à faire supporter au receveur, comme des documents annexes à un film qui l'explicitent et le magnifient. Comme un beau coffret que l'on a plaisir à ressortir, pour sa beauté même. Les "boîtes", et leurs lobbies comme la RIAA, la MPAA, Hadopi, le comprendront-ils un jour ?

    Ajoutons aussi un effet pervers du copyright. Des documents nombreux n'existent tout simplement pas en CD, DVD, Bluray, pour de sordides histoires de droits. Qui veut consulter ces documents ne peut que se tourner vers "l'illégal", ce qui est tout de même paradoxal. C'est d'autant plus incroyable, que le copyright n'est pas le droit d'auteur, le second est une propriété intellectuelle, alors que le premier n'est qu'une histoire de royalties à verser.

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  • Voilà une nouvelle, bien représentative de ce que produit le régime actuel. C'est à l'AFP que nous la devons.

    Les agents d'accueil du siège de la CPAM de la Haute-Vienne à Limoges, se disant épuisés par l'affluence à laquelle ils sont confrontés depuis quelques mois, ont craqué jeudi et fermé les portes à 11h30, refusant d'accueillir de nouveaux assurés, a constaté une correspondante de l'AFP.

    L'affluence à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) a récemment augmenté, selon les agents, notamment en raison du non-remplacement de fonctionnaires partant en retraite et du contexte économique qui pousse les assurés à demander la CMU ou le remboursement au guichet de leurs prestations.


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    A ce niveau de délabrement des services publics, ne sent-on pas qu'un point de non-retour a été atteint ? Désormais, il va falloir que le peuple, nous tous, salariés, chômeurs, retraités, petits entrepreneurs, reprenne les choses en main partout. Et sans vouloir obliger qui que ce soit, seul le programme du Front de gauche l'explicite et donne les clefs pour repartir sur de meilleures bases.

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  • Juste un peu d'humour, pas méchant, juste comme çà.

    Un titre de Libé :

    Sarkozy se fait mousser chez Seb

    me rappelle irrésistiblement autre chose. 

    (oui, encore Seb)

    On ne peut pas pleurer tous les jours.

    Surtout que cette campagne électorale devient délicieusement gondolante avec le temps. Ouaiiiiis !

    Après tout, la politique n'est-elle pas un spectacle ? A déguster avec modération.


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  • Voici une nouvelle intéressante. Quand les pays colonisateurs, France, Belgique, Allemagne, Grande Bretagne, Etats-Unis, Espagne, Portugal.... acquitteront-ils ainsi leur dette envers les pays dont ils ont profité, et/ou profitent encore aujourd'hui ?


    Ministère russe des Finances
    20:12 19/01/2012
    MOSCOU, 19 janvier - RIA Novosti

    La Russie a complètement remboursé à l'Uruguay les 57,3 millions de dollars de dette de l'ex-URSS, rapporte jeudi le ministère russe des Finances.

    "L'endettement de 57,3 millions de dollars, formé dans le cadre de la coopération économique et commerciale entre l'ex-URSS et la République orientale d'Uruguay, a été reconnu par la Fédération de Russie et réglé par un accord gouvernemental russo-uruguayen en date du 24 octobre 1997", lit-on sur le site du ministère.

    En vertu de cet accord et de ses annexes, la dette a été complètement amortie par des livraisons de marchandises et de l'argent, est-il indiqué dans le communiqué.

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  • Réflexion sur un entretien rapporté par le Grand Soir, avec une conseillère municipale de Jérusalem.


    La Knesset, telle que je l'ai vue il y a 25 ans
    Selon elle, israélienne née en Argentine, la demande de Mahmoud Abbas pour que la Palestine devienne membre à part entière de l'ONU a bien plus qu'on ne le pense en France désarçonné le gouvernement de Tel Aviv, qui se serait piégé lui-même en réagissant de façon disproportionnée.


    Elle ajoute que la gauche israélienne, inexistante au niveau des instances politiques (3 députés seulement pour le Meretz), a en fait gagné beaucoup en raison de l'intransigeance trop forte de la faction au pouvoir. Il ne s'agit pas des travaillistes, qui comme ailleurs ne sont qu'une composante un peu moins dure de la droite.

    Essayons de comprendre. Je ne dirai même pas d’analyser, parce que cela est plus psychologique et a-logique qu’autre chose. La gauche, qui a un discours cohérent et de bon sens, se fait laminer parce que le parti qui est sensé la représenter subit le même sort que le PS en France : sous des dehors vaguement réformistes, il hurle avec les loups et de ce fait ne représente plus rien.

    De l’autre côté, les jusqu’au-boutistes vont de plus en plus loin, tenaillés par un besoin irrépressible de "casser du Palestinien", et de l’opposant en général (y compris les citoyens éclairés qui osent poser les bonnes questions). Un jour ou l’autre, ils vont s’écraser sur le mur qu’ils ont eux-mêmes construit, fait de rejet, de haine et de supériorité supposée. L’affaiblissement de leur sponsor US, inéluctable, y contribuera. Quand je pense sponsor, j’inclus le gouvernement noyauté par les sionistes chrétiens et autres, mais aussi ces particuliers, souvent ultra-religieux et pour le moment encore forts financièrement.

    A un moment ou à un autre, la situation ne sera plus tenable. Alors, c’est vraisemblable, et peut-être plus tôt qu’on ne le pense, les "durs de durs" demanderont à négocier. La pression démographique ne leur est pas favorable. Une minorité ne peut pas indéfiniment oppresser une majorité. Ce sera une victoire, non de telle ou telle faction, mais de la raison tout simplement.


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  • C'est en pensant à la situation financière, et à tous ces spéculateurs qui s'en font les acteurs et les bénéficiaires, que j'ai écrit ces quelques lignes sur l'air de l'Escarpolette :

    Poussez, poussez, les parts, Colette,
    Vers mon portefeuille il faut les orienter,
    Et si l'affaire n'est pas honnête,
    Qu'importe, il faudra continuer !
    Mais si la Bourse prend la tête,
    La Terre ne cesse de tourner,
    Profit jamais ne s'arrête,
    Jusqu'au matin visons à l'alimenter !
    "Cessez, cessez", dit la pauvrette,
    "Je n'en puis plus d'être ainsi bousculée !"
    - Le Capital est une grosse arête
    Qui jusqu'à la fin saura vous étrangler ! !"

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