• Pauvres Anglais ! (tiens, pour une fois je les plains)

    Ils n’ont pas, comme les Français, eu "la chance" de répondre non au TCE. Même si ensuite un COUP D’ÉTAT leur a imposé le traité de Lisbonne, les Français en toute légitimité peuvent virer les politicards actuels et les banquiers qui les financent, puis sortir IMMÉDIATEMENT, sans attendre la moindre permission, au nom du Principe de Nécessité, et selon les articles 61 et 62 de la Convention de Vienne (1969). Rejetant comme un a priori le traité de Lisbonne, ils n’ont pas à faire appel à l’article 50 du TUE qui en est un constituant.

    Sortir officiellement, bloquer les flux financiers, ceux qui les provoquent éventuellement, déclarer la patrie en danger, tout cela peut se mettre en place en quelques heures. 48 heures plus tard les derniers "diplomates" US ont quitté leur bunker, tous déclarés persona non grata. En même temps une simple lettre adressée boulevard Léopold III à Haren annonce la sortie pure et simple de l’OTAN.
    Dans les jours qui suivent, les grandes entreprises sont saisies et mises à la disposition du Peuple. Y compris éventuellement les filiales de grandes entreprises étrangères. L’interdiction des OGM et des défoliants est prononcée. Des personnalités sous le coup d’accusations de meurtre par refus de précaution (vu, la FNSEA ?) sont arrêtées.

    Le Quai d’Orsay se met en contact immédiat avec les BRICS et d’autres pays, pour des accords bilatéraux, en coordination avec les ministères de l’Agriculture, de l’Industrie..... car bien entendu aussitôt et en urgence des personnalités ont remplacé toutes celles qui détenaient les portefeuilles précédemment.
    Un mois plus tard, la France a un tout autre aspect, les cercles qui préparaient des idées pour une nouvelle Constitution envoient des délégués pour en assurer la synthèse, l’équilibrage, avec le concours de quelques juristes pour en vérifier la forme. Quelques mois plus tard les Citoyens sont appelés à entériner le texte, auquel ils auront eu loisir d’avoir accès (avec remarques éventuelles) avant sa forme définitive.

    Toutes les lois récentes sur le travail, sur les retraites, sont abrogées, ainsi que d’autres issues des instructions de Bruxelles depuis le 29 mai 2005. Les syndicats sont invités à quitter la CES, et à provoquer des congrès exceptionnels en vue de nouvelles têtes de préférence issues directement de la base. Le SMIC est dans un premier temps majoré de 20%. Les banques accordent aux PME des facilités de trésorerie sans contrepartie. (bien sûr, ce ne sont plus des euros, mais une nouvelle monnaie NON CONVERTIBLE) D’ailleurs les banques d’affaires sont dissoutes, les banques de dépôt deviennent les simples succursales de la BdF, AU SERVICE des clients, et non d’obscurs actionnaires.

    Voilà quelques-unes des mesures qu’on peut prendre très vite. Bien entendu, chaque personne qui le souhaite, et qui a un projet intéressant, peut monter son entreprise pour remplacer les apports extérieurs UTILES qui pouvaient provenir des pays anglo-saxons - ceux-ci ne manqueront probablement pas de frapper notre pays d’embargo !

    votre commentaire
  • Bonjour.

    Il est probablement bénéfique de lire un tel article. Cela fait du bien au moral. Les rodomontades des civils du Pentagone, servilement relayés par les politiciens de Cour européens, se brisent sur la certitude de deux évidences :

    - la Russie n'est en RIEN agressive, bien que des propagandistes stupides et dangereux fassent tout pour le faire croire.

    - la Russie s'est donné les atouts pour riposter contre toute vraie agression, y compris en détruisant ceux mêmes qui la conspuent, "l'asticotent" comme de débiles cabots braillards. Le "sanctuaire" étatsunien, jamais atteint par des agents de l'extérieur, volerait en éclats, et Washington en premier probablement.

    Voici donc cet article, ou tout au moins son début.

    bab


    <header class="entry-header">

    Comment la Russie se prépare à la Troisième Guerre mondiale

    </header> How Russia is preparing for WWIII



    Saker US

    Par The Saker – Le 26 mai 2015 – Source thesaker.is

    J’ai récemment publié un article dans lequel j’ai essayé de discréditer quelques mythes populaires au sujet de la guerre moderne. A en juger par de nombreux commentaires reçus en réponse à ce texte, je dois dire que les mythes en question sont encore bien vivaces et que j’ai clairement échoué à convaincre de nombreux lecteurs. Ce que je propose de faire aujourd’hui, est de regarder ce que la Russie est vraiment en train de faire, en réponse à la menace croissante de l’Occident. Mais d’abord, je dois définir le contexte ou, plus exactement, re-définir le contexte dans lequel la Russie agit. 

    Commençons par examiner les politiques des Anglo-sionistes envers la Russie.

    Les actions de l’Ouest

    Tout d’abord la première sur la liste est, bien évidemment, la conquête par l’OTAN de toute l’Europe orientale. Je parle de la conquête parce que c’est exactement ce que c’est, mais une conquête réalisée selon les règles de la guerre du XXIe siècle, que je définis ainsi : 80 % d’information, 15% de militaire et 5% d’économie. Oui, je sais, les bonnes gens en l’Europe de l’Est ont tout simplement rêvé d’être subjugués par les États-Unis/OTAN/UE / etc. Et alors ? Quiconque a lu Sun Zi, peut comprendre immédiatement que ce désir profond d’être incorporé dans la race anglo-sioniste des Borg de Star Trek, n’est rien d’autre que le résultat d’une identité écrasée, un complexe d’infériorité profond et, par conséquent, une capitulation qui n’a même pas besoin d’être induite par des moyens militaires. Tous comptes faits, peu importe ce que les gens pensaient du but qu’ils atteindraient – ils sont maintenant sujets de l’Empire et leurs pays sont des colonies plus ou moins pertinentes à la frange de l’Empire anglo-sioniste. Comme toujours, l’élite compradore locale se rengorge maintenant avec fierté d’être – croit-elle – acceptée comme égale par ses nouveaux maîtres (pensez à Porochenko, Tusk ou Grybauskaite), qui lui donnent le courage d’aboyer contre Moscou derrière la palissade de l’OTAN. Grand bien lui fasse…

    Deuxièmement, il y a la colonisation maintenant totale de l’Europe occidentale par l’Empire. Alors que l’OTAN avançait à l’Est, les États-Unis ont également pris un contrôle beaucoup plus profond de l’Europe occidentale qui est maintenant administrée, pour le compte de l’Empire, par ce que l’ancien maire de Londres appelait autrefois les «grandes gelées affalées d’invertébrés protoplasmiques» – les bureaucrates anonymes à la François Hollande ou Angela Merkel.

    Troisièmement, l’Empire a donné son soutien absolu à des créatures semi-démoniaques, allant de al-Khattab à Nadezhda Savchenko. La politique de l’Ouest est limpide et simple à l’extrême : si la créature est anti-russe, nous la soutenons. Cette politique trouve son meilleur exemple dans la campagne de diabolisation de Poutine et de la Russie, qui est, à mon avis, bien pire et beaucoup plus hystérique que tout ce qu’on a vu pendant la Guerre froide.

    Quatrièmement, l’Occident a opéré un certain nombre de mouvements militaires très inquiétants, y compris le déploiement des premiers éléments d’un système anti-missile en Europe de l’Est, l’envoi de divers types de forces de réaction rapide, le déploiement de quelques unités blindées, etc. L’OTAN a maintenant déployé en hâte des postes de commandement qui peuvent être utilisés pour soutenir l’engagement d’une force de réaction rapide.

    (pour la suite, comme indiqué, merci de cliquer sur ce lien : bonne lecture !)

    votre commentaire
  • Qu'est-ce que l'égalité ?



    Dans les bases de la République, gît un parent pauvre, délaissé, mal vu, parce que sa position de pierre maîtresse de la Vie Intelligente gêne les ambitieux.


    Sans l'égalité, il ne saurait y avoir de fraternité, de laïcité, de solidarité : sans tout cet ensemble la liberté est un cheval impétueux prêt à tous les écarts, tous les excès. C'est bien ce qui est observé aujourd'hui, parce que la liberté a pris le pas sur tout le reste. Il faut crier casse-cou !


    Il faut que TOUS les êtres humains prennent conscience que tous sont réellement égaux, et pas du bout des lèvres. Cette égalité va de pair avec une différenciation totale : nous avons beau être des milliards, des milliards ont eu beau nous précéder, des milliards vont nous succéder. Chacun est unique, de mille façons différentes, et dans chaque façon, de mille gradations différentes. Cela vaut pour la longueur de tel doigt, la nuance de couleur de telle peau, de tels cheveux. Cela vaut pour la forme d'intelligence : loin d'être stéréotypée, n'en déplaise aux Grands Décideurs Fous, ses nuances sont rigoureusement innombrables.


    Justement, que sont ces Décideurs ? Certains qui ont développé, AU DÉTRIMENT d'autres talents, celui de subjuguer d'autres personnes par leurs actes ou leurs paroles. Sont-ils supérieurs ? En rien. Seulement plus dangereux, parce que leur liberté empiète sur celle d'autres personnes.


    Y a-t-il, en contrepartie, des inférieurs ? Pas plus. Seulement des personnes plus discrètes sur leurs talents, qui ne les dévoileront peut-être jamais parce qu'elles seront écrasées. La prétendue supériorité masculine est là-dessus un exemple parmi beaucoup d'autres, même s'il concerne la moitié du genre humain.


    Bien entendu, il n'y a aucune différence dans l'égalité des personnes, qui soit liée au sexe. Cela découle de ce qui a été énoncé plus haut. Et si, à travers les âges, des hommes ont tenté d'avoir le verbe plus haut et le poing plus prompt envers des femmes, c'est parce qu'à tort, ils en AVAIENT PEUR. Chacun possède SES talents, qui ne sont pas ceux des autres personnes, ou pas de la même façon. C'est tout.


    Dans ce combat pour faire admettre que l'égalité est primordiale, et source de l'harmonie, des hommes un peu frustes se retrouvent avoir pour alliées des femmes probablement mal dans leur peau, qui oseront brandir (trop) hardiment le drapeau du féminisme. C'est une discrimination ! Qu'elle se révèle à l'envers de ce qu'on rencontre le plus souvent, n'y change rien. Nous sommes bel et bien tous égaux, tous différents.


    Au cours d'une conversation, à propos de la représentation des humains dans une assemblée de décision, je soulevais entre autres le cas de mères allaitantes après une grossesse difficile : une voisine de discussion m'a immédiatement rembarré, genre « Tu n'es pas une femme, alors là-dessus, tais-toi ! ». Mauvaise idée, à mon avis, et brutalement exposée ! Une femme allaitante est une femme qui œuvre au bien de tous, c'est une tâche primordiale que d'allaiter, et devoir partager cette tâche avec une autre tâche tout aussi difficile, réfléchir et co-décider pour le bien de tous, aboutira à deux tâches mal accomplies.


    Je crains que ma voisine n'ait précisément été féministe. Porter un enfant de la conception, ou presque, jusqu'à l'âge de trois ou quatre ans, c'est une tâche à temps plein à soi tout seul, qui mérite les mêmes égards et les mêmes rémunérations que la conduite d'un poids lourd ou une opération à cœur ouvert. Les talents diffèrent, il n'y a pas pour autant de degrés entre eux. J'ai souvent dit que l'employé municipal qui ramasse les poubelles est exactement aussi utile, lui qui vient chaque semaine, que le chirurgien dont il est bien possible qu'on n'aura jamais affaire à lui de toute sa vie.


    L'égalité, quelle notion difficile à promouvoir, tant elle est essentielle ! Difficile, puisque, comme les exemples le démontrent abondamment, de très nombreuses personnes s'ingénieront à la rabaisser à une idée subalterne. Il faut dire qu'elle est particulièrement déplaisante, pour qui veut dominer (au détriment et sans doute à cause du manque d'autres talents précieux). C'est vrai des militaires, des prêtres, des empereurs (qui réunissent souvent les deux casquettes, pour plus d'efficacité).


    Prenons les temps très anciens. Quand les plus faibles physiquement et les enfants, les vieillards étaient à l'abri, des sacrifiables de fait portaient des attaques, ou s'en défendaient. Puis, couverts de gnons et de gloire, s'ils s'en étaient sortis ils revenaient parader à l'image des mâles dominants d'espèces moins intelligentes. Subtil ? Euh...


    Quand les plus faibles physiquement étaient à l'abri la nuit, d'autres mâles veillaient sous la pluie ou au clair de lune en cas d'attaques de carnivores nocturnes. Ce sont eux, petit à petit, qui par leurs observations de routine apprirent la ronde des jours et des mois, voire des années : forts de cette science ils revenaient parader en psalmodiant, comme si leur science immense les rendait supérieurs. Oui, il s'agissait encore de mâles.


    Les uns et les autres faisaient donc tout, par des initiations diverses, pour promouvoir de pseudo-supérieurs, auxquels tous, trop jeunes, trop âgés, trop peu hardis, trop féminins, devaient le respect. Dix mille ans plus tard, RIEN n'a changé : quelle honte !


    J'invite à repenser à ces aberrations, et à veiller à les chasser des esprits. Puis nous ferons une ronde, celle des égos égaux, quand toute notion de préséance, de compétition en quoi que ce soit aura fui les cerveaux les plus rétifs à cette nouvelle donne. Il faudra très tôt changer les visions qu'auront les enfants du monde, pour qu'ils s'y coulent naturellement au lieu d'être soumis très vite au stress de la lutte pour être le plus fort.


    Bien sûr ce fera qu'il n'y aura plus de militaires, qu'il n'y aura plus de prêtres enclins à dominer via l'armée ou la religion (incidemment rappelons que pour certains, la Science est leur religion, à moins que ce ne soit l'Argent). Chacun croira ce qu'il voudra, en toute liberté, sans jamais l'imposer à quiconque. La vraie laïcité, c'est cela.



    "De l'Égalité jaillira la Fraternité, celles-ci seront les bases de la liberté"


    Ce sera la nouvelle devise.

    4 commentaires
  • Notre Dame des Landes. D'autorité, l'État a décidé de lancer un référendum. D'autorité, et contre toute logique sauf la sienne, il entend le limiter au département de la Loire-Atlantique.

    A l'approche d'une "consultation" (c'est maintenant le nom officiel, ce n'est plus un référendum) dont les modalités sont encore floues, bien des question se posent, et doivent se poser.

    C'est pourquoi, parmi les nombreuses fiches thématiques rédigées par les Ateliers Citoyens, donc les personnes concernées elles-mêmes, mais aussi des experts reconnus, mais ayant accepté de s'y prêter bénévolement, je propose ici la fiche 20. Elle me paraît exemplaire de tout le dossier, dont je rappelle que ses prémisses datent de cinquante ans. Cette fiche, comme les autres, est accessible à tous sur le site de l'ACIPA.

    Merci de répercuter vers le maximum de personnes les éléments de réflexion, et de décision si vous avez "la chance" d'habiter la Loire-Atlantique.

    ( "un four" : prendre ce terme dans le sens de ces spectacles ratés, à oublier très vite)


    -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-
     

    Fiche n°20 : La comparaison entre Nantes Atlantique et Notre Dame des Landes

    Publié dans Fiches thématiques
    Nantes Atlantique ? Notre Dame des Landes ? La comparaison des deux solutions selon de nombreux critères est à l’avantage de Nantes Atlantique. À la veille de la consultation du 26 juin 2016, des questions importantes relatives au projet lui-même et à ses conséquences ne sont pas tranchées.

     
    « Conserver Nantes Atlantique »
    « Construire Notre Dame des Landes »
    Capacité
    de l'aérogare
    Actuellement conçue pour 4 M passagers, l'aérogare peut être agrandie, progressivement en fonction de l'évolution du trafic. Elle peut évoluer sans problèmes jusqu'à 9 M passagers.Prévu au départ pour 4,5 M passagers, le projet doit être revu. Il pourra évoluer jusqu'à 9 M passagers. L'aérogare prévue pour 4,5 M de passagers offre des surfaces de service aux passagers plus petites et moins d'équipements que l'aéroport actuel (4 M), seules les zones commerciales sont agrandies.
    Capacité de la pisteLe trafic actuel est modeste, 49 000 mouvements commerciaux. Sur une piste équivalente, Genève compte 189 000 mouvements en 2015 (15,8 M passagers). Sur la plupart des aéroports régionaux de cette taille, l’aviation légère n’est pas autorisée alors qu’elle l’est toujours à NA.Une seule piste (de 2900 m comme à NA) suffit. Le projet devrait être revu : piste + taxiway au lieu des deux pistes prévues.
    BruitLe plan de gêne sonore actuel concerne 5000 habitants. A Toulouse c’est 56 000 et l’Etat a renoncé à transférer l’aéroport. Avec les nouveaux appareils et des changements de procédures, les zones impactées par le bruit aérien diminuent. A Nantes, l’Etat refuse d’actualiser le PGS et les cartes de bruit aérien du site de Nantes métropole, pour cacher cette réduction. Il refuse d’actualiser les procédures et d’installer des équipements nécessaires.Le plan de gêne sonore du nouvel aéroport ne concernerait qu’une centaine d’habitants. Le nombre d’habitants qui seraient soumis à un nouveau bruit routier du fait de la création du barreau routier et des aménagements des voiries n’a pas été chiffré.
    SécuritéPas de problème particulier. Nantes Atlantique est classé dans la catégorie A, aucune particularité, par la Direction Générale de l’Aviation Civile, contrairement à d’autres aéroports comme ceux de Strasbourg et de Marseille (B, particularité de relief ou risque inhabituel) où il y a aussi survol de la ville.Pas de problème particulier à NDL, mis à part les brouillards fréquents.
    Certaines des trajectoires prévues survolent les sites Seveso de Saint-Nazaire.
    Facilité d'accèsNA est proche du périphérique nantais et relié au centre de Nantes par une navette (25 minutes). Un transport collectif sera créé en cas de maintien (tramway à 1,5 km, voie ferrée devant l'aérogare). Il y a de nombreuses alternatives low cost aux parkings plus ou moins couteux de l’aéroport.En moyenne, NDL s’éloigne de sa clientèle régulière et se rapproche de sa clientèle loisirs. Il devait y avoir dès l’ouverture un transport collectif performant mais, compte tenu de l'état des finances publiques, ce ne sera pas le cas, seul un service de car (50 minutes) est prévu. 7 500 places de parkings coûteuses sont prévues.
    Coût pour la collectivitéLa rénovation de la plateforme est à la charge du concessionnaire. Les collectivités locales supporteraient le coût de la prolongation du tramway (47 M euros) ou de la rénovation de la ligne ferroviaire (35 M maximum + fonctionnement).Sur les 571 M euros (HT actualisation 2016) d’investissement initial, 280 sont de l’argent public (Etat et collectivités). Les collectivités locales pourraient voir leur participation s’envoler : gestion de piste à NA, tram-train, voire un pont sur la Loire.
    Le coût du projet est largement sous-estimé. L’aéroport de Ciudad Real (une piste), construit  en Espagne en 2006 a coûté 1 milliard d’euros.
    Ouverture au mondeL’aéroport de Nantes Atlantique est déjà un aéroport international : plus d’une vingtaine de pays desservis depuis Nantes et près de 90 destinations, essentiellement à l’international. La clientèle régulière (déplacements professionnels), habite dans l’ensemble plus près de NA que de NDL.NDL ne proposera pas plus de destinations. Si les tarifs aéroportuaires sont plus élevés (pour rembourser l’endettement), des compagnies low cost risquent de s’installer ailleurs.
    Développement économiqueLes régions Pays de la Loire et Bretagne sont plus dynamiques que la moyenne avec les infrastructures existantes. Les améliorations à apporter portent sur plus de transport ferroviaire pour les déplacements quotidiens, un désengorgement des voies embouteillées comme le périphérique nantais.
    La principale zone économique du sud Loire, D2A, bénéficie de la proximité de l’aéroport. L’IRT Jules Verne peut se développer, la proximité de l’aéroport est un atout.
    La construction de NDL apportera de l’activité au BTP mais une destruction d’activité agricole et le reste de l’économie ne sera pas gagnant : plus d’embouteillages avec le transfert de 2 000 salariés du sud au nord de Nantes, aggravation du déficit d’emplois au sud Loire, trajets plus longs pour rejoindre l’aéroport pour la majorité de la clientèle régulière, parkings plus chers…taxes d’aéroport plus couteuses Yves Crozet, directeur du laboratoire d’économie des transports : « les infrastructures de transport n’apportent pas en général de surcroît d’activité économique ».
    EmploisMaintien des emplois de NA.
    Croissance de l’emploi de NA si croissance du trafic.
    Maintien des emplois agricoles et liés de NDL.
    Des emplois de rénovation pendant 2 ans (entreprises locales).
      > Transfert et réduction des emplois de NA vers NDL plus optimisé (environ 350 emplois de moins).
    > Croissance de l’emploi de NDL si croissance du trafic. > Destruction des emplois agricoles et liés de NDL.
    > Des emplois de chantier pendant 4 ans (surtout travailleurs déplacés des pays à faibles salaires).
    > Des risques pour Airbus.
    > Des risques pour les autres aéroports de l’Ouest.
    AgricultureMaintien de l’agriculture à NDLDestruction d’un des principaux bassins laitiers, près de 1 000 ha de terres agricoles détruits (le double si LGV), au minimum 200 emplois détruits.  mitage urbain prévisible  lié à l’implantation des nouveaux habitants La Loire Atlantique doit, plus que d’autres départements, freiner l’artificialisation de ses terres.
    Impact sur l’environnementConserver NA permet à la fois de continuer à protéger le lac de Grand-Lieu de l’urbanisation et de conserver au nord de Nantes une zone humide très importante, en tête de deux bassins versants, réservoir de biodiversité hébergeant de nombreuses espèces protégées.
    Même s’il fallait prolonger la piste de 60m au sud, il n’y aurait pas d’impact environnemental sur le lac de Grand-Lieu et ses abords.
    Du point de vue des enjeux du climat, la rénovation de l’aérogare la rendra plus économe en énergie et réduira ses émissions de gaz à effet de serre.
    • Destruction d’une zone humide très importante, en tête de deux bassins versants, réservoir de biodiversité, et de nombreuses espèces protégées.
    • Risque d’inondations. La méthode de compensation proposée a été invalidée par les experts nommés par le gouvernement.
    • Au sud, menace pour le lac de Grand-Lieu : les terrains devraient rester non constructibles (contraire aux vœux de la municipalité).
    • Du point de vue des enjeux du climat, la construction de la plateforme représente 110 années d’émissions  de GES en phase d’exploitation ; davantage de CO2 émis par les voitures (trajets plus longs).

    Questions non résolues - Conserver et rénover Nantes Atlantique :
    La question du bruit aérien : les nuisances sonores affecteront-elles à l’avenir d’avantage de population ? Le nombre de mouvements d’avions devra-t-il être plafonné à 56 000 afin de ne pas entrainer de contraintes urbanistiques sur l’Ile de Nantes ?
    La question du coût de réaménagement : la piste doit-elle être totalement démolie puis reconstruite (version DGAC 2013) ou bien un resurfaçage associé à des mises en conformité suffit-il (version DGAC 2006 et Atelier citoyen) ? Le coût de réaménagement en dépend, même si ce coût est dans les deux cas inférieur au coût de construction de NDL.

    Ces deux questions techniques devraient être éclairées par une expertise vraiment indépendante; la mission CGEDD d’avril 2016 demande d’ailleurs une « tierce expertise » sur ces deux points.

    Questions non résolues - Construire Notre Dame des Landes :
    Combien de pistes ? L’aéroport était prévu avec deux pistes, il est maintenant recommandé avec une seule piste.
    Que deviendra la piste actuelle de Nantes Atlantique ?
    - Si elle est conservée comme Airbus l’a demandé :
    • qui paye pour son fonctionnement ? Jusqu’à présent seul le CD 44 a dit qu’il participerait (mais c’est désormais hors de son champ de compétences);
    • l’aviation légère restera-t-elle sur cette piste ? (souvent pénible pour les riverains)
    • quels autres vols y accèderaient ? les avions détournés de NDL à cause du brouillard ?

    - Si elle n’est pas conservée :
    • le coût de sa démolition est-il intégré au budget de NDL ?
    • quelles garanties seront données aux salariés d’Airbus et de ses sous-traitants quant à la pérennité de l’établissement à Bouguenais ?
    • où relocaliser les 16 000 mouvements de  l’aviation légère ? À NDL ?

    Que deviendront les autres aéroports de l’Ouest ? à cette question récurrente, toujours pas de réponse.

    Mise à jour du 1/05/2016

    votre commentaire
  • Ce matin, le porte-parole du gouvernement en sort une bonne.

    Alors que, de plus en plus même les simples citoyens sont convaincus que les étiquettes « Droite » et « Gauche » ne recouvrent plus aucune différence, ne voilà-t-il pas qu'un ministre parmi les plus socialement frileux et proches de l'Occupant de l'Élysée  reprend à son compte cette vieille antienne digne des mollettistes les plus rances ?

    Certes, l'on retrouve dans la politique actuelle les mêmes motivations qui ont créé l'atlantisme le plus aveugle, la guerre d'Algérie avant celle de Libye, les aventurismes de l'expédition du canal de Suez par amour pour l'Albion de toujours, dont le pendant est aujourd'hui dans les sables du Mali, et dans la boue de Calais afin que Cameron ne soit pas ennuyé par les migrants.

    A en croire Monsieur Le Foll, le statut de Young Leader cuvée 1996 est sans doute un bon moyen d'être "de gauche" (Monsieur Moscovici est de la même année, d'ailleurs). Il est vrai que les politiques sociales d'outre-Atlantique sont particulièrement alléchantes à suivre et imiter. Presque autant que celle, bien connue, de Madame Thatcher en son temps.

    Certes, les dirigeants de la French American Foundation ont fait de très bons choix. Certes, sans se déjuger en rien, celui qui était encore le candidat de Solferino en 2012 pouvait-il souffler aux pontes de la City « I am not dangerous ». Socialement, il fut un père pour eux. Il leur a désossé, démantibulé, démonté tous les mécanismes français qui faisaient l'envie des habitants du monde. Il n'y aura plus d'envieux. La France n'a presque plus d'industrie, et cela continue. Elle a sacrifié l'agriculture qui lui permettait largement de vivre, et d'exporter, pour promouvoir avec le concours d'un responsable syndical une industrie des « carburants verts » avide de l'eau dont les Français ont besoin pour boire : excellent, on leur vendra des eaux en bouteilles, au prix de l'or. Même notre tertiaire est une
    importation de services marocains de plate-formes téléphoniques, de systèmes d'exploitation informatiques natifs de Seattle, d'entreprises de poids lourds polonaises tellement mieux que la SNCF. Tout est vraiment pour le mieux, et on continue avec la concurrence aux taxis grâce à des particuliers, dont les efforts font vivre une boîte de San Francisco : génial. La malbouffe est glorifiée, ses chantres se portent bien, merci, cela permettra de satisfaire dans quelques années les industries pharmaceutiques pour donner l'impression de compenser les catastrophes métaboliques dont on voit les obèses effets aux States.

    Avec de si beaux succès, la fine équipe actuelle ne peut que se présenter à nouveau en 2017, bien que 70% de la population refuse aussi bien l'actuel, que son prédécesseur au 55 rue du Faubourg. Pas de problème, quitte à changer le peuple s'il ne donne pas satisfaction.

    Là-dessus, ne faudrait-il pas se résoudre à balayer tout ça ? Non, de toute façon, ce n'est pas récupérable, même pour de la pâtée pour chiens (pauvres bêtes !).

    votre commentaire

  • Réduire la population mondiale :

    - affamer les enfants (voir ce que font des boîtes comme Glencore (associé avec Crédit Suisse)) par spéculation sur les stocks colossaux de biens alimentaires

    - assécher des zones peuplées, détourner des accès à l'eau (voir un pays qui a détourné l'accès au Jourdain, mais c'est un exemple parmi bien d'autres)

    - empoisonner d'autres zones, soit grâce aux rejets industriels, soit grâce à des produits à "usage agricole" où les utilisateurs tombent comme des mouches. Merci Monsanto.

    - entretenir le chômage, la précarité, la misère généralisée, y compris dans "les pays riches"

    - entretenir des guerres, où les deux parties sont généreusement armées et entraînées par les mêmes


    Ce n'est pas l'avenir, c'est maintenant, tous les jours, dans un silence plein de bisounourseries, de bons sentiments étalés comme des sous-vêtements sales.


    Non, ils ne s'en cachent même pas vraiment, dès qu'on cherche un tant soit peu les petites déclarations fleurissent dans ce sens , dont les aut eurs sont généralement des multimilliardaires.


    Que leur faut-il ? Eux qui ne sont peut-être qu'une dizaine de milliers à l'échelle de la planète, et certainement bien moins encore, ont besoin de larbins pour leur service PERSONNEL, répartis sur le globe, de fournisseurs POUR EUX de nourritures haut de gamme et fiable, de voitures, d'avions, de bijoux ou vêtements sophistiqués. Tant mieux, si quelques nouveaux riches nés de ces services les rejoignent de temps en temps.


    Le reste ? Il n'a pas d'importance. Cinq cent millions de serviteurs, c'est amplement assez. Y compris ceux qui meurent au fur et à mesure dans les mines, les usines restantes, et les services "utiles" pour eux.

    2 commentaires
  • Le Pouvoir en place, de plus en plus, a tendance à considérer tous « ses administrés », comme de potentiels suspects. D'où cette chasse incessante à l'opinion exprimée, rédigée, ou même seulement reconstituée par des faisceaux de mots-clefs censés révéler telle pensée.

    Tous suspects ? En grande priorité, et très logiquement, il faut se pencher sur tous ceux qui se sont arrangés pour avoir un coin, grand ou petit, de pouvoir.

    Pourquoi ce besoin de supériorité SUR d'autres ?

    - - - - - - - - Par le statut d'enseignant, qui apporte le moyen de façonner d'autres personnes, d'en extirper ce que SOI-MÊME l'on considère comme MAL parce que précisément on a soi-même été formaté ainsi

    - - - - - - - - Par le biais de l'argent , que l'on distribue, que l'on rémunère, que l'on place, que l'on traque : le banquier par ses manœuvres en arrive à orienter la vie même non seulement de ceux qui viennent le solliciter, mais de leurs enfants, liés par des dettes parfois contractées avant leur naissance.

    - - - - - - - - Via des créations d'associations, de cercles de pensée, de sectes diverses, de cellules politiques, dont on accapare soigneusement la primauté seul, ou à plusieurs « complices ».

    - - - - - - - - En se présentant à la charge de juristes, censés décider en interprétant des textes, du sort d'autres personnes. Là aussi une décision peut décider du sort de plusieurs générations de personnes.

    - - - - - - - - En invitant "les électeurs" à confier leur sort pour un temps déterminé, à VOS choix, qui sont personnels en vertu de l'article 27 de la Constitution de la 5e République.

    - - - - - - - - En suivant de longues études souvent très dirigistes, permettant ensuite de diriger à son tour, sans en connaître matériellement les tâches, nombres de personnes qui améliorent le sort de tous les autres (transport, énergie, santé…), aussi bien dans les hautes sphères des ministères, qu'à la tête de grandes entreprises publiques.

    Tous ces canaux souvent s'entrecroisent, par copinage, par "esprit de corps" entre ceux qui ont suivi les mêmes études, et au gré des circonstances, casent untel et untel en espérant bien un retour d'ascenseur plus tard.

    C'est pourquoi ce sont TOUS CEUX-LÀ qui d'office sont suspects. Tous. Ce sont également ceux qui, par jalousie de leur statut "supérieur" (dans leur esprit), suspectent tous les autres.

    L'analyse marxiste trouve là son grand clivage, entre la classe dominante, et la classe dominée. La chose est d'autant plus traîtresse, que certains parmi les dominés, parce qu'ils ont une parcelle de pouvoir octroyée par ceux du dessus, s'imaginent vraiment y être conviés. Ils sont seulement trompés, malgré souvent une grande intelligence, parce qu'il leur est caché l'ensemble du Système, dont ils ne peuvent voir qu'une partie.

    Oui, oui, la Grande Magouille du "Haut" est le panier de crabes des suspects, panier qu'un jour, par bribes ou d'un seul coup, il faudra vider.

    votre commentaire
  • Un titre fait sursauter, sur  les Brèves de l'Obs.

    #Agriculture Éleveurs en colère : changer de modèle ? Ce serait contre-productif pour Étienne Jobard, élu local et ingénieur agronome, qui appelle à s'inspirer de la politique américaine


    Alors que le concept même de l'agriculture intensive telle qu'elle est pratiquée est en train de tuer la planète et ses habitants, un ingénieur agronome proposerait d'aller encore plus loin ? La malbouffe "à l'américaine" est pourtant bien connue. Avec ses excès en traitements, en vaccins pour les animaux, et en même temps ses manques d'hygiène de base obligeant à traiter les carcasses de volailles à l'eau de Javel (pour satisfaire à la paranoïa du produit exempt de germes), l'agriculture d'outre-Atlantique est le contraire d'un modèle. Elle symbolise tout ce qui est à éviter.

    Le vrai modèle est bien entendu celui des paysans d'aujourd'hui, ouverts, attentionnés à allier respect de l'environnement et qualité des produits. Ce ne sont guère eux que considère le système bruxellois, ce ne sont encore moins eux que "les officiels" français prennent pour critère. Pour ceux-ci, l'attention portée aux intermédiaires pléthoriques est balayée d'un revers de main, avec l'exhortation aux grandes surfaces d'augmenter leurs prix sans se poser plus de questions. Le paysan attentif à sa production subit déjà des horaires terribles, si en plus il doit assurer lui-même la vente au particulier, afin que les prix de détail restent réalistes vis-à-vis de ce qu'il en reçoit, il ne tiendra pas longtemps. Pourtant certains le font, grâce par exemple aux AMAP.

    En tout cas, il est clair que c'est bien vers ce modèle-là, avec l'aide des pouvoirs publics, qu'il faut avancer. Bien entendu les grandes marques de distribution freineront des quatre fers une telle évolution, qui à terme les éjecterait du marché de la nourriture. Ce sera à chacun d'avancer là-dessus, en privilégiant le contact direct, y compris au marché. N'est-ce pas un beau défi à relever ? 

    Un tel changement impliquerait bien des choses, un remplacement total, voire une suppression du personnel politique, la sortie de l'union européenne et ses directives pointilleuses et souvent irréalistes, une nouvelle donne qui toucherait tous les aspects de la société et des buts politiques de notre pays. 

    votre commentaire
  • Sputnik.fr, en la personne de Nicolas Bonnal, énonce ce que le Grand Charles avait compris il y a plus de soixante-dix ans. Il est dommage que ses successeurs, tous ses successeurs, aient oublié le message.


    Un extrait de choc :


    « La France a été traitée comme un paillasson! Churchill m'a convoqué d'Alger à Londres, le 4 juin, il m'a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d'hôtel. Et il m'a annoncé le débarquement, sans qu'aucune unité française n'ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie). »


    Et on voudrait que les Français qui ont compris (oui, il y en a) laissent l'avenir entre les mains de CES GENS-LÀ : il faudrait être fou, fou et inconscient, ou fou et esclave volontaire moyennant quelques piécettes.

    Certains s'obnubilent sur les sionistes, et rien qu'eux. C'est passer pour négligeable la volonté quasi immémoriale de domination de la Couronne britannique et ses avatars. Relisons l'ouvrage de 1930 de Francis de Croisset "Nous avons fait un beau voyage". Sous des dehors humoristique, un Français un peu naïf - en apparence - décrit l'Inde soumise aux Britanniques, à leur mode de vie (je n'ose dire leur culture), à leur volonté de domination "comme si c'était naturel, dans l'ordre des choses". Rien n'a changé, ou si peu. C'est toujours la City de Londres qui régit financièrement "le monde civilisé" selon ses critères.

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique