• Des blogueurs  le dénoncent. Pas beaucoup. Pas assez.

    Quand vous interrogez quelqu'un sur son vote du premier tour de la présidentielle, le 23 avril 2017, presque jamais il n'avouera avoir voté pour le candidat dit "en marche". Même au premier tour, les votes blancs annoncés sont légion.

    Ce n'est pas ce que disent les résultats.  Il n'y aurait eu que 660 000 blancs, et 290 000 nuls (chiffres arrondis), soit 950 000 votes dits "non exprimés". Soit 2% des inscrits. Cela ne rend pas compte de ce que l'on constate par un simple "sondage" des personnes rencontrées au hasard. C'est bien moins.

    En revanche, un homme soudain "parachuté", sans programme positif, sans soutien populaire, se retrouve avec plus de 8 600 000 voix, soit 18,20% alors que presque personne ne se permettrait d'admettre qu'il a donné sa voix à cet homme-là. Des villes où il y avait eu  – selon les témoins des dépouillements – beaucoup de bulletins blancs, en auraient soudain... zéro selon le ministère. Les mystère de la place Beauvau sont impénétrables. Les résultats approuvés par le conseil constitutionnel, aussi.

    Dans les jours qui ont suivi les élections, quelques voix se sont élevées pour demander un recomptage, des vérifications... elles ont été étouffées par le vacarme des média officiels. Des pétitions ont été lancées en urgence, en pure perte. Il fallait que le résultat de ce premier tour soit calqué sur les dernier "sondages", dont on sait pourtant ce qu'ils valent. Effectivement, ce fut une copie conforme, bravo les sondeurs ! vous avez réussi pour une fois le sans-faute.

    De qui se moque-t-on ? Chacun sait que pour cette fois-ci, c'est à une entreprise américaine qu'a été confié le travail de collation et de mise en forme des résultats. Qui ira voir ? C'est un trou noir garanti.

    Qu'y a-t-il donc au 55 ? Sans doute pas le résultat des urnes. Juste un "petit arrangement entre amis", banquiers obligent. D'ailleurs, les premières "mesures" ne trompent pas : pour les entrées d'argent de la très grande majorité des Français, la toise a été réduite de nombreux pouces, ce qui « n'est pas le pied », si l'on peut se permettre cette expression familière. Le budget des Français « ne fait pas le poids », sauf celui des 0,01% qui s'envole. En physique, on appelle cela "l'osmose inverse". En comptabilité, on préfère ne rien dire.

    Que constate-t-on ? Sur les trottoirs de nos villes, les personnes passant leur vie sur un ou deux mètres carrés se multiplient. Avec les grands froids de ces derniers jours, certains d'entre eux n'ont pas résisté. La presse en a-t-elle fait état ? Fort peu. Quant aux "forces de l'ordre", elles ont fait le ménage pour qu'on évite de voir des personnes clouées à un peu de béton ou de macadam. Circulez, il n'y a rien à voir.

    Qu'on ne s'y trompe pas. Cette tendance, loin de se calmer, va s'exacerber. Les entreprises sont "délocalisées" vers des cieux plus cléments... pour le Capital. Les services gouvernementaux n'y voient pas malice.  Nous ne saurons pas s'ils n'ont pas même aidé à cet état de fait.  S'agissant de la vente des plus beaux fleurons de notre industrie à l'ennemi d'outre-Atlantique, les doutes sont encore plus denses.

    C'est pourquoi il ne fut peut-être pas une mauvaise idée d'écrire ces quelques vers, mis en ligne le 22 mai 2017.

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    Après le despotisme roué, le despotisme sombre

    C'était pendant l'erreur d'un quinquennat fini.
    Via l'océan profond vint un homme inspiré.
    De sombre aspect il eut des accents susurrés.
    Derrière lui, bien caché, s'en venait un roué
    Qui lui dictait ses mots de malice chargés.
    Lui, de belle prestance, il montrait que son âge
    N'avait point tout-à-fait buriné son visage.
    Comme des fils de nuit descendaient vers son corps,
    Sans doute pour mouvoir de ses traits le décor.
    Une voix entonna le Veni creator,
    Des fracas de squelettes tambourinèrent alors.
    De cette bacchanale insensée s'éleva
    Un rythme lourd d'effroi sonnant comme le glas.
    Les fils le conduisirent devant les lourds battants
    D'un Élysée gisant, silencieux et mourant.
    D'un pied leste il frappa sur le sol de pavés,
    Les battants s'entrouvrirent pour le laisser passer.
    Le sombre le plus noir sur le monde s'étendit,
    Et plus jamais le jour ne vint chasser la nuit.

    (d'après Racine, Athalie, acte II, scène 5)


    bab


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  • communiqué de presse BVA
     

    La langue française : une composante majeure de l’identité française pour 9 Français sur 10

    Les trois quarts des interviewés (75%) considèrent que la langue française est en premier lieu une composante majeure de l’identité française, devant une langue largement enseignée et parlée dans le monde (16%). Une proportion qui monte même jusqu’à 89% au global (citations en 1er + en 2ème).

    De multiples menaces semblent pourtant peser sur le français, et notamment la dégradation de son enseignement

    74% des Français estiment que la dégradation de l’enseignement du français est aujourd’hui la première menace pesant sur la langue.
    Dès lors, rien d’étonnant à ce qu’une même proportion de Français (72%) pensent qu’il est avant tout prioritaire d’améliorer l’enseignement du français dans l’éducation nationale afin que la langue française se porte mieux.

    Au global, les répondants sont assez partagés quant à ce qui pourrait menacer le français, puisque 60% estiment que les médias et la publicité font la part belle à l’anglais quand 51% considèrent que les dirigeants politiques ne prennent pas les mesures suffisantes pour éviter les atteintes répétées à notre langue.

    Sept personnes sur dix disent être prêtes à agir pour la langue française

    70% des personnes interrogées seraient prêtes à agir pour leur langue, et plus particulièrement les seniors de 65 ans et plus (78%).

    Plus précisément, une courte majorité (51%) pourrait confier à un organisme accrédité une délégation de pouvoirs lui permettant, en son nom, d’intervenir lors d’abus préjudiciables à leur langue ; une mission portée par l’association Avenir de la langue française, officiellement agréée par les ministères de la Culture et de la Justice : www.avenir-langue-francaise.fr .

    Demander aux pays membres de l’OIF de montrer leur appartenance à la communauté francophone : une initiative soutenue par 7 Français sur 10

    Pour plus de deux tiers des Français (69%), mettre en avant des signes extérieurs marquant l’appartenance des 84 Etats et gouvernements membres de l’OIF à la communauté francophone serait une bonne chose, notamment en arborant le drapeau de la Francophonie.
     
     
     

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  • 20 mars 2018, Journée mondiale de la langue française et de la Francophonie
    MEURTRE AVEC PRÉMÉDITATION DE LA LANGUE FRANÇAISE  : ensemble, nous accusons !

    Contournant les associations de défense de la langue française et méprisant leurs alertes, le président de la République, docilement suivi par sa représentante à l’OIF Mme Leila Slimani, se pose en grand défenseur de la langue française et de la Francophonie. C’est malheureusement une imposture.« Le plus grand des crimes, c'est de tuer la langue d'une nation avec tout ce qu'elle renferme d'espérance et de génie » (Charles Nodier)






    Fausse modernité et vraie ringardise. –D’abord, une question : que signifie « dé-ringardiser la langue française » ? Connaissez-vous une langue qu'on puisse qualifier de ringarde ? Le mot en dit long sur la politique qui est menée, autoritaire, discriminatoire. Nous parlons français en France, serions-nous tous devenus des ringards ? La modernité n’est pas pour les Français une nouveauté. Ils ont participé et participent encore aux évolutions techniques, industrielles et intellectuelles du monde depuis mille ans, fréquemment en précurseurs, toujours en acteurs.Quel président se permettrait de refuser cette évidence ?

    Le français, « langue de la République » etlangue internationale porteuse de diversité - Que signifie en outre cette volonté récurrente de « dénationaliser » la langue française en opposant la « langue de la République » (article 2-a de la Constitution) à la Francophonie internationale qui n'en est que le prolongement linguistique ?En réalité, la Francophonie est le rempart contre ce « business Globish », qui porte en lui un terrible danger de pensée, d’économie, de politique et de « culture » uniqueset « globalitaires » , avec la bénédiction des dirigeants politiques.

    Le français promu « seconde langue mondiale » ou… peu à peu relégué au rôle de langue locale, voire folklorique sur le sol même de l'hexagone ? « L’anglais est désormais la lingua franca, c’est comme ça. Il faut savoir parler anglais si on veut agir et bouger dans la mondialisation. » vient de déclarer Édouard Philippe, Premier ministre, à Lille le 23 février 2018. Même avec une vision purement économique, la langue des exportations c’est celle du client ! Quant au chef de l'État, Il flatte la francophonie africaine, mais c'est pour mieux sous-entendre que dans son esprit la francophonie n'est bonne que pour les nègres, puisqu'elle est absente de sa stratégie en Europe et en France.

    Les blancs, eux, qui sont des gens sérieux et développés, parlent l'anglais, bien sûr, et n'auront bientôt plus besoin du français.
    Ensuite, l'ouverture à un français pluriel, enrichi de tous les africanismes possibles, est aussi une flatterie qui cache ce que les linguistes appellent une créolisation, c'est-à-dire la rupture d'unité d'une langue au profit de ses déclinaisons régionales. Pour tuer le caractère universel et rassembleur d'une langue comme la nôtre, c'est radical.
    Nous recevons des coups de partout, mais c'est la première fois que le président monte lui-même en première ligne.

    Arrachage et substitution linguistiques – Chaquejour, le français recule dans notre pays. Le tout-anglais estfavorisé par les milieux financiers, par de grandes entreprises privées et publiques, par nombre de Grandes Écoles et d’Universités, par certains responsables publics de la recherche scientifique, sans parler de tous ceux que Michel Serres nomme « les collabos de la pub et du fric » comme le CSA ou les élus de la République Le discours d'Emmanuel Macron à Versailles, 22 janvier 2018 « Choose France ! », « France is back », « One Planet’s Summit », « Make our planet great again ! »…humilie notre langue sur son sol même, renie notre Constitution. Ces termes complètent le paysage des radios et des télévisions qui nous abreuvent de noms comme « The Voice ». Quant à l’actuelle communication gouvernementale, truffée d’anglicismes incompréhensibles, n'en parlons pas.

    Une politique linguistique inavouable et mortifère – Nous sommes bien conscientsde cette politique linguistique criminelle que génèrent l’union européenne (en dépit du « Brexit » !) et les partisans des traités de libre-échange « transatlantiques ». Nous n’en sommes plus à quelques mots « franglais » jadis moqués par Etiemble. Il s’agit désormaiset tout simplement de la substitution linguistique de notre langue par l’anglo-américain.Regardons nos produits et nos enseignes. Ce sont les autorités françaises qui imposent l’anglo-américain comme lalangue du travail et des échanges.Toutes les nations sont visées, l’Italie, l'Allemagne, l'Espagne, etc : par exemple, Volkswagena renoncé à utiliser l’allemand pour sa documentation interne  au profit du Globiche! Il est clair que cette dictature mondiale n'est pas que linguistique, puisqu'elle touche la langue du travail. Parler anglais, ou mourir de faim ? Comprendre un contrat rédigé dans la langue de l'envahisseur ? Dur... La misère est linguistique, financière, économique, culturelle, c'est la misère tout court. S'ensuivent la régression intellectuelle, la diminution du vocabulaire, la régression de l'esprit critique : nous sommes formatés pour devenir entièrement manipulables.

    Langue unique, danger pour la nation et pour l’humanité – Relayant la colère de nombreux amis de la francophonie sur les cinq continents, nous allons nous élever contre cet arrachage culturel aux mortelles conséquences civiques. C’est pourquoi nous alertonsle peuple français : laisser reléguer et humilier la langue française, c’est laisser briser l’esprit même de la nation ; car la France sans sa langue, ou la francophonie sans la France, cela n'aurait plus de sens. « Le premier instrument du génie d’un peuple, c’est sa langue » soulignait Stendhal ! Et Fernand Braudel (académicien, professeur au Collège de France) d'ajouter « La France, c'est d'abord la langue française. » En effet, briser la langue du peuple, ce premier service public de France, c’est aggraver les fractures sociales, culturelles et sociétales existantes au profit d’une « élite » méprisante qui fait du tout-anglais une marque de distinction mondiale au mépris du droit élémentaire de comprendre, que reconnut à notre peuple l’Ordonnance de Villers-Cotterêts (1539). Une saine internationalisation des échanges ne saurait procéder de l’imposition d’unelangue et d’unmodèle socioculturel ; elle doit respecter au contraire le principe internationaliste et hautement dialectique posé par Umberto Eco : « la langue de l’Europe, c’est la traduction ».

    Délier notre langue ! Tirons notre langue à ceux qui veulent nous l'arracher !C’est pourquoi nous nous adressons aux français, mais aussi aux francophones du monde. Face au char d’assaut « globalitaire » du tout-anglais, rappelons au respect de la loi et de la Constitution l’exécutif tenu de les protéger ;renforçonsla loi Toubon, car le sort de notre peuple ne doit pas dépendre de la « loi anglo-américaine du marché » ; refusons que l'oligarchie condamne à mort langues et cultures en prétendant parler au nom duetdes peuples. Contre la langue unique et la pensée unique qui déferle, refusons cette dictature ! Nous sommes là pour promouvoir notre langue, et avec elle toutes les langues du monde. Ne nous laissons pas arracher notre langue, et par là même notre droit à la parole.Soyons ce que l’on ne veut plus que nous soyons, un peuple libre, maître de son destin ! Rappelons-nous la prééminence qu'eut notre langue dans toute l'Europe, en tant que LA langue commune, du XVIIe siècle à 1815 ?

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    Ce texte est le fruit d'un travail collectif de membres de plusieurs associations et groupements de défense de la langue française. Il est important de le diffuser à tous, tant nous sommes face à un mépris inimaginable « des Autorités », surtout des plus hautes instances de l'État.

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  • Cette fois, c'est bien la Cour des Comptes qui pointe du doigt le Linky, ce CAPTEUR de données selon le mot-même de Philippe Monloubou. Celui-ci, président du directoire d'ENEDIS,  l'a qualifié ainsi devant la commission d'enquête parlementaire le 2 février 2016. Nul ne l'a forcé à présenter ces propos, c'est donc bien délibéré.




    ENEDIS est l'une des filiales de la multinationale EDF, c'est une filiale à 100 % créée pour donner l'impression d'une pluralité. EDF ne cache pas son intention d'étendre le déploiement de son Linky dans le monde entier, donc la collecte de données qui en est le corollaire. « Nous sommes une entreprise de BIG DATA », martèle Philippe Monloubou. (traduisez : de mégadonnées)

    C'est bien en vue de vendre ces données, bien qu'il s'en défende mollement, qu'il presse ce déploiement sous le prétexte d'une directive européenne simplement incitative, et non impérative. La preuve en est que, jugeant l'extension à tous les usagers coûteuse et sans intérêt, l'Allemagne ne proposera ce nouveau matériel qu'aux entreprises grosses consommatrices d'électricité.

    Aussitôt Monsieur Lassus, directeur du programme Linky chez ENEDIS, est monté au créneau. Ses arguments sont-ils crédibles et pertinents ? Essayons d'y voir plus clair.


    Bien entendu tout est inexact. Le Linky a un coût. Un coût parce qu'il consomme de l'électricité. 2 W paraît-il, en moyenne, peut-être plus en fait. Déjà, au repos et sans émettre, il consomme un watt. Or le concentrateur placé en tête de grappe le sollicite souvent pour vérifier qu'il fonctionne correctement, et le système veut que les Linky à moyenne distance de ce concentrateur répercutent l'interrogation aux plus éloignés.

    Le Linky a un coût. Un coût parce que les augmentations de taxes se sont envolées à l'avance (on n'est jamais trop prudent).  A terme, les usagers l'auront largement payé, bien qu'il soit annoncé comme gratuit.

    Bien entendu tout est inexact : les compteurs classiques permettent parfaitement (pour qui veut s'en donner la peine) de contrôler et planifier sa consommation, et ils le permettent en temps réel, eux, pas avec 24 heures de retard par consultation d'un compte sur Internet que très peu de personnes ont ouvert.  Cela signifie que ces compteurs plus anciens peuvent être des supports de ce que “les autorités” appellent la transition énergétique. Il est inutile de les changer.





    Bien entendu tout est inexact : le CAPTEUR Linky ne sera pas neutre parce qu'il va apporter une pollution électromagnétique via des réseaux électriques non blindés, pas du tout faits pour supporter les suroscillations aux alentours de 90 KHz au courant alternatif standardisé à 50 Hertz, et ainsi transformés en antennes d'ondes pulsées en permanence. En permanence, puisque les concentrateurs et tous les Linky de leur grappe passeront tout leur temps à s'échanger des impulsions "pour vérifier que tout va bien". Les organismes, transformés par induction en antennes eux aussi, souffriront (les électro-hypersensibles le démontrent éloquemment dès maintenant). Les appareils électriques eux aussi souffriront, c'est déjà abondamment patent pour certains.

    Bien entendu tout est inexact : les données surabondantes fournies permettront de tracer la vie de chacun, ses habitudes, l'obsolescence présumée de ce qu'il utilise*, et ENEDIS se garde bien de demander l'autorisation d'utiliser ces données à sa guise. Il considère l'avoir déjà, alors qu'il est bien précisé que cette autorisation doit être explicite.

    Je ne prendrai même pas la peine de demander : de qui se moque-t-on ainsi ? 


    * obsolescence présumée : depuis 2010 environ, tous les nouveaux appareils électroménagers comportent une puce consultable par les moyens adéquats, dont le Linky. Cette puce comporte le modèle de l'appareil de façon précise, ainsi que sa date de fabrication. Dans certains cas, elle peut même déclencher le pilotage de l'appareil via un terminal déporté, écran d'ordinateur ou télécommande.
    Il faut avoir conscience que grâce au réseau des Linky, il est possible de prendre la main sur tout le réseau électrique d'un pays. Un livre le démontre éloquemment, bien que, très heureusement, il ne s'agisse que d'une fiction. Les mécanismes décrits et mis en œuvre dans cet ouvrage, eux, ne sont que trop réels, et justement, afin de permettre des délestages télécommandés, tous les obstacles de sécurité du réseau électrique ont été enlevés, c'est un fait.

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  • Une offensive générale et mondiale est lancée par les porteurs d'un Ordre Mondial : il s'agit d'appauvrir tous les parleurs du monde, en ne laissant le choix que d'un pseudo-langage sciemment appauvri, ne parlant que de finance, de jouissance, de platitudes, et surtout pas d'idées émancipatrices.

    C'est pourquoi il est si important de relever le défi. C'est d'autant plus important, que notre langue a su porter les pensées d'humains révolutionnaires, pétris d'égalité, de fraternité, de liberté. Les attaques contre elle sont violentes, innombrables, par le biais des marques, des vendeurs, des journalopes aux ordres, de tout ce monde d'esclaves zélés et intéressés.

    Le combat continue, les associations de défense vont monter au créneau, et la meilleure défense, c'est l'attaque. Cette nuit, une insomnie a déclenché un peu d'inspiration.



    Ployez tous le genou, car le Verbe s'avance,

    Et François, le premier, le sentit, impérieux,

    Saisir en un élan des patois la mouvance,

    Et Touraine en émoi nous l'offrit comme un dieu.



    De Liré esseulé en Marches de Bretaigne

    Au Vendômois discret sans châteaux orgueilleux,

    De Seuilly s'inclinant vers Chinon souveraine,

    Où bergère adouba un roi très malheureux,



    Un tourbillon jaillit, et porta vers Paris 

    Le plus beau d'un langage en superbes rameaux ;
     
    De patients jardiniers en sculptèrent les cris  

    Pour le porter, heureux, sur les fonts baptismaux.

    Le timbre en était clair, l'éloquence inouïe, 

    Les vers se présentaient comme pages en parade, 
    Le français devenait de l'Europe éblouie 
    Le parler naturel, sans aucune algarade !

    Le soleil était roi, mais brillait au-dessus 

    Le Verbe en majesté plus précis que l'éclair, 
    La langue souveraine des tréteaux peu cossus  
    Aux églises royales par la voix de la chaire.

    S'en emparèrent penseurs, philosophes et tribuns 

    Ravis de manier sa précision immense ; 
    Au peuple elle donna voix, audace – et Jacobins 
    Pour déclamer au ciel sa misère si dense.

    Las ! L'aigle s'abattit, un grand bruit retentit : 

    La langue avait perdu ses grands thuriféraires. 
    Grande encore, elle porta bonnet rouge, et bondit.  
    Vint l'Internationale, ô Communeux mes frères.

    C'est pourquoi aux banquiers désormais elle fait peur ; 

    C'est pourquoi tout est fait pour briser son élan, 
    Tout est mis en action pour briser ses ardeurs, 
    Car ils craignent de voir revenir son allant.

    Ami qui viens ici, aide-moi à reprendre 

    Le flambeau du parler qui nous est maternel : 
    Tant que deux nous serons, il pourra se répandre 
    Et garder à jamais son éclat éternel.

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  • Les doucereuses organisations humanitaires (sic) ont une façon très sélective de voir les choses. Dès que c'est un régime qui a l'aval de certains "grands pays" ou présentés comme tels, tout est permis à ce régime qui serait accueilli avec les hauts cris des vertueux "grands journaux de la planète" (ceux qui sont détenus par certains multimilliardaires) si c'était une levée de citoyens excédés par l'ingérence "des grands pays".

    C'est ainsi que Ahed Tamimi, jeune Palestinienne de seize ans, armée seulement de sa voix et ses poings, est "mise au trou" pour longtemps, peut-être même toute sa vie, parce qu'elle a eu l'outrecuidance de riposter avec ces pauvres armes aux hyperarmés soudards d'un régime qui a envahi la terre de ses ancêtres. Nulle "organisation humanitaire" ayant pignon sur rue ne relève cette "anomalie". Tout est normal au pays du déni du normal.



    Si "nos gouvernants" ne font rien, ne disent rien, ils seront considérés comme complices, et traînés dans la même boue. Permettre ce fait-là, c'est permettre tous les autres faits similaires dans le monde, de l'Orénoque au Mali, des escadrons de la morts mis en place par "l'École des Amériques" de sinistre mémoire un peu partout en Amérique du Sud, aux pseudo-islamistes entraînés et armés par les mêmes.

    Citoyens, restons du côté de ceux qui luttent pour leur survie ensemble, face à l'arbitraire d'une engeance qu'il faudra bien un jour éradiquer.

    bab

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  • Vu chez Assawra :
    Les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu'ils se retiraient de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l'institution d'être "anti-israélienne".
    Les Etats-Unis souhaitent conserver un statut d'observateur, a précisé le département d'Etat dans un communiqué, en lieu et place de leur représentation à l'agence onusienne dont le siège est à Paris.
    Le retrait ne sera effectif qu'à compter du 31 décembre 2018, conformément aux statuts de l'Unesco, ajoute-t-il.
    "Cette décision n'a pas été prise à la légère, et reflète les inquiétudes des Etats-Unis concernant l'accumulation des arriérés à l'Unesco, la nécessité d'une réforme en profondeur de l'organisation, et ses partis pris anti-israéliens persistants".
    Washington avait prévenu début juillet de son intention de réexaminer ses liens avec l'Unesco après sa décision de déclarer la vieille ville de Hébron, en Cisjordanie occupée, "zone protégée" du patrimoine mondial. Cette décision, qualifiée d'"affront à l'Histoire", "discrédite encore plus une agence onusienne déjà hautement discutable", avait alors déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.
    Les Etats-Unis, grand allié d'Israël, avaient déjà pris ses distances avec l'Unesco. Ils avaient ainsi arrêté de participer à son financement en 2011 après que l'agence a admis les Palestiniens parmi ses Etats membres. Mais ils continuaient depuis à siéger au Conseil exécutif de l'Unesco, composé de 58 membres.
    Selon le département d'Etat, un statut d'observateur permettrait de continuer d'apporter la "vision" et "l'expertise" américaines "sur certains dossiers importants gérés par l'organisation", notamment "la protection du patrimoine mondial, la défense de la liberté de la presse" et la promotion des sciences et de l'éducation.
    La directrice générale de l'Unesco Irina Bokova a immédiatement dit "regretter profondément" le retrait américain. "L'universalité est essentielle à la mission de l'Unesco pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l'Homme et de la dignité humaine", a-t-elle estimé.

    Voilà. Les choses se clarifient.

    Les arpents désolés situés entre le Rio Grande et les Grands Lacs admettent qu'ils n'ont plus rien à voir avec la Culture. Voilà des dizaines d'années que nous en étions convaincus.

    Une musique indigente, à part des apports aux sources extérieures (le Jazz exhalé par la souffrance des descendants d'esclaves, devenus esclaves à leur tour sans le titre) ne peut guère faire le poids.

    Le reste des Arts est encore plus inexistant, si l'on met à part les sculptures naturelles que sont les ruines de cités naguère développées.

    L'universalité de la Paix ne peut que troubler des décideurs washingtoniens adeptes proclamés de la violence et de tous ses méfaits.

    La “liberté de la presse”, nous le savons tous, est particulièrement combattue par les adeptes d'Edward Bernays, le neveu particulièrement vicieux de Freud ! Il suffit de lire le New York Times ou le Washington Post dans leurs éditions récentes pour en être convaincu.

    Il est seulement dommage que de nos jours, les décideurs dits “français” soient eux aussi, à leur tour, des potentats “à l'américaine”. Avec le pseudo-langage qui correspond.




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  • On ne se refuse pas le plaisir de continuer.

    Après "Il avait des lunettes, et une tête ronde", le même écrivateur récidive avec un ouvrage plus engagé cette fois... Il s'agit d'une sélection d'interventions sur des forums, depuis plus de quinze ans, sur des sujets qui lui tiennent à cœur. 

    Logiquement s'y ajoutent ses réflexions sur la Constitution actuelle, que peu de personnes ont pris sans doute la peine de scruter pour en déceler les failles, les faiblesses et surtout les pièges. Cela a pris plus de sept ans. 

    Dans la même veine, ses idées concernant une société radicalement différente sont détaillées assez succinctement : y restent attachés les commentaires de l'époque (il y a cinq ans environ), qui témoignent d'une évidence. Certains préjugés font que de nombreuses personnes sautent à la conclusion quand elles lisent un texte, en s'épargnant tout le cheminement, et de ce fait répondent un peu à côté du sujet.

    Enfin, il a pris la peine de retrouver les quelques poèmes qu'il a pu apporter au cours de sa vie, sur les sujets les plus divers. Ce n'est pas du Rimbaud, même si le plus ancien date de son année de seconde au lycée. Cela a le mérite d'exister.

    Voilà.




    On retrouve cet ouvrage de compagnie avec d'autres productions auto-éditées auquel son “père” a participé pour la mise en page et le lancement. Belle compagnie effectivement !

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  • Voilà le résultat d'un été studieux.

    Quand des enfants ET des amis insistent pour voir le résultat d'une vie se matérialiser sous forme d'un ouvrage, cela peut donner quelque chose comme cela.


    (c'est déjà une "nouvelle édition" remaniée, complétée : la version définitive, quoi)

    Il s'agit d'une auto-édition pratiquement à l'état pur : écriture, re-lectures nombreuses, recherches, mise en page,  création de la couverture ET, à part, d'une jaquette "maison".

    On aime, ou pas, sans doute.







    Du coup, quand on a la tête dans le guidon.... un jour il y aura peut-être non une suite à proprement parler, mais un complément. Qui vivra, verra !

    JC

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