• En haut lieu, les néolibéraux à tous crins veulent supprimer ce qui fait le tissu même de notre pays : les communes. Foisonnantes, indépendantes, bougonnes parfois, mais hauts lieux de la solidarité, elles sont le reflet de notre particularité française : c'est bien cela qui gêne.

     

    S'il faut supprimer quelque chose dans le mille-feuille de l'administration en France, ce ne sont A AUCUN PRIX les communes et les départements : ils sont exactement, comme à leur origine, la France parlante, la France de proximité (tout le monde n'a pas une voiture). Elles peuvent être petites : dans les régions très vallonnées c'est tout simplement nécessaire, pour que le lieu de décision, déjà difficile d'accès souvent, ne soit pas trop éloigné même pour quelqu'un à pied ou en vélo.

    En revanche, vu la gabegie qu'on constate déjà, il est puissamment recommandé de supprimer les communautés de communes IMPOSÉES (les communes peuvent fort bien s'organiser VOLONTAIREMENT en fonction de projets qui n'ont pas forcément les mêmes découpages territoriaux selon la disposition des lieux et les sujets traités : cela s'appelle des syndicats intercommunaux). Dans les communautés de communes il faut bien entendu comprendre les "métropoles", taillées sur mesure pour de nouveaux hobereaux autocrates et obstinés.

     

    Il faut aussi, et cela urge tant c'est une pétaudière, effacer les Grandes Régions qui n'apportent rien et coûtent encore plus cher qu'avant (là se sont reconstitués des duchés comme il y a mille ans, on appelle cela le PROGRÈS), et dans la foulée il faut sortir immédiatement, parce que NOUS le Peuple Souverain en avons le droit au niveau des institutions internationales, d'une union européenne pour laquelle ces régions souvent démesurées étaient taillées à vif.

     


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  • Il suffit de relire les ouvrages de Jean Sendy ou Yves Guerrier.... tout y est méticuleusement expliqué.

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  • Le nouveau monde surgit devant nous

    Thierry Meyssan souligne l’extrême gravité, non pas du retrait US de Syrie, mais de l’effondrement des repères actuels du monde. Nous entrons, selon lui, dans une courte période de transition, au cours de laquelle les actuels maîtres du jeu que sont les « capitalistes financiers » —et ceux qu’il désigne par là n’ont aucun rapport avec ni avec le capitalisme originel, ni avec la banque originelle— vont être écartés au profit des règles de droit énoncées par la Russie en 1899.

    | Damas (Syrie) | 22 octobre 2019
     
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    Le roi Salmane reçoit le président Vladimir Poutine, le pacificateur.

    C’est un moment qui n’arrive qu’une ou deux fois par siècle. Un nouvel ordre du monde surgit. Toutes les références antérieures disparaissent. Ceux qui étaient voués aux gémonies triomphent tandis que ceux qui gouvernaient sont précipités aux enfers. Les déclarations officielles et les interprétations que livrent les journalistes ne correspondent manifestement plus aux événements qui s’enchainent. Les commentateurs doivent au plus vite changer leur discours, le renverser en totalité ou être happés par le tourbillon de l’Histoire.

    En février 1943, la victoire soviétique face au Reich nazi marquait le basculement de la Seconde Guerre mondiale. La suite des événements était inéluctable. Il fallut pourtant attendre le débarquement anglo-états-unien en Normandie (juin 1944), la conférence de Yalta (février 1945), le suicide du chancelier Hitler (avril 1945) et enfin la capitulation du Reich (8 mai 1945) pour voir se lever ce monde nouveau.

    En un an (juin 44-mai 45), le Grand Reich avait été remplacé par le duopole soviéto-US. Le Royaume-Uni et la France, qui étaient encore les deux premières puissances mondiale, douze ans plus tôt, allaient assister à la décolonisation de leurs Empires.

    C’est un moment comme celui-là que nous vivons aujourd’hui.

    Chaque période historique a son propre système économique et construit une super-structure politique pour le protéger. Lors de la fin de la Guerre froide et de la dislocation de l’URSS, le président Bush père démobilisa un million de militaires US et confia la recherche de la prospérité aux patrons de ses multinationales. Ceux-ci firent alliance avec Deng Xiaoping, délocalisèrent les emplois US en Chine qui devint l’atelier du monde. Loin d’offrir la prospérité aux citoyens US, ils accaparèrent leurs profits, provoquant progressivement la lente disparition des classes moyennes occidentales. En 2001, ils financèrent les attentats du 11 septembre pour imposer au Pentagone la stratégie Rumsfeld/Cebrowski de destruction des structures étatiques. Le président Bush fils transforma alors le « Moyen-Orient élargi » en théâtre d’une « guerre sans fin ».

    La libération en une semaine d’un quart du territoire syrien n’est pas seulement la victoire du président Bachar el-Assad, « l’homme qui depuis huit ans doit partir », elle marque l’échec de la stratégie militaire visant à établir la suprématie du capitalisme financier. Ce qui paraissait inimaginable a eu lieu. L’ordre du monde a basculé. La suite des événements est inévitable.

    La réception en très grande pompe du président Vladimir Poutine en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis atteste du spectaculaire revirement des puissances du Golfe qui basculent dès à présent dans la camp russe.

    La tout aussi spectaculaire redistribution des cartes au Liban sanctionne le même échec politique du capitalisme financier. Dans un pays dollarisé où l’on ne trouve plus de dollars depuis un mois, où les banques ferment leurs guichets et où les retraits bancaires sont limités, ce ne sont pas des manifestations anti-corruption qui stopperont le renversement de l’ordre ancien.

    Les convulsions de l’ordre ancien s’étendent. Le président équatorien, Lenín Moreno, attribue la révolte populaire contre les mesures imposées par le capitalisme financier à son prédécesseur, Rafael Correa qui vit en exil en Belgique, et à un symbole de la résistance à cette forme d’exploitation humaine, le président vénézuélien Nicolás Maduro, bien qu’ils n’aient aucune influence dans son pays.

    Le Royaume-Uni a déjà replié ses forces spéciales de Syrie et tente de sortir de l’État supranational de Bruxelles (Union européenne). Après avoir pensé conserver le Marché commun (projet de Thérésa May), il décide de rompre avec toute la construction européenne (projet de Boris Johnson). Après les erreurs de Nicolas Sarkozy, de François Hollande et d’Emmanuel Macron, la France perd subitement toute crédibilité et influence. Les États-Unis de Donald Trump cessent d’être la « nation indispensable », le « gendarme du monde » au service du capitalisme financier pour redevenir eux-mêmes une grande puissance économique. Ils retirent leur arsenal nucléaire de Turquie et s’apprêtent à fermer le CentCom au Qatar. La Russie est reconnue par tous comme le « pacificateur » en faisant triompher le droit international qu’elle avait créé en convoquant, en 1899, la « Conférence internationale de la paix » de La Haye, dont les principes ont été depuis foulés aux pieds par les membres de l’Otan.

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    La Conférence internationale pour la paix de 1899. Il aura fallu plus d’un siècle pour comprendre ses implications.

    Comme la Seconde Guerre mondiale a mis fin à la SDN pour créer l’Onu, ce monde nouveau va probablement accoucher d’une nouvelle organisation internationale fondée sur les principes de la Conférence de 1899 du tsar russe Nicolas II et du Prix Nobel de la paix français, Léon Bourgeois. Il faudra pour cela d’abord dissoudre l’Otan, qui tentera de survivre en s’élargissant au Pacifique, et l’Union européenne, État-refuge du capitalisme financier.

    Il faut bien comprendre ce qui se passe. Nous entrons dans une période de transition. Lénine disait, en 1916, que l’impérialisme était le stade suprême de la forme de capitalisme qui disparut avec les deux Guerres mondiales et la crise boursière de 1929. Le monde d’aujourd’hui est celui du capitalisme financier qui ravage une à une les économies pour le seul profit de quelques super-riches. Son stade suprême supposait la division du monde en deux : d’un côté les pays stables et mondialisés, de l’autre des régions du monde privées d’États, réduites à n’être que de simples réserves de matières premières. Ce modèle, contesté aussi bien par le président Trump aux États-Unis, les Gilets jaunes en Europe occidentale ou la Syrie au Levant agonise sous nos yeux.

    https://www.voltairenet.org/article208007.html


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  • — août 1539 : ordonnance de Villers-Cotterêts, instituant le français comme seule langue officielle (article 111, toujours en vigueur)


    — 17 juillet 1793 : décret abolissant réellement les privilèges SANS CONTREPARTIE


    — 1er juillet 1901 : permet à chacun de créer une association


    — 9 décembre 1905 : loi de séparation des Églises et de l'État


    — 31 août 1937 : nationalisation de la SNCF


    — 4 octobre 1945 : ordonnance créant la Sécurité Sociale


    — 8 avril 1946 : nationalisation d'EDF


    — 4 août 1994 : renforce largement l'ordonnance de Villers Cotterêts, en bannissant les anglicismes forcenés

    On notera que ces textes sont particulièrement visés par le régime dictatorial actuel.
    JC


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    C'est la Grande Bagarre, comme aurait dit Dom Camillo...

     

    Il règne sur le monde une frénésie, où les Très Riches institutionnels utilisent leur fortune pour manœuvrer les décideurs apparents, et les minuscules à qui "on" laisse de temps en temps le droit non de voter, mais d'élire. Le document qui fait foi ne s'appelle-t-il pas une carte d'électeur ?

     

    L'un des grands sujets à la mode, porté par exemple par une jeune fille de seize ans, est la transition climatique (euh non, le réchauffement climatique si ce n'est l'enjeu climatique, ou tout autre substantif bien pensé). Il sera dit tout, et son contraire, les médias se complairont à remplir des pages sur la taxe carbone, sur les droits de polluer en carbone, sur l'impact carbone de votre vélo qui vient de crever loin de chez vous... ASSEZ !

     

    L'humain a commencé à se répandre avec force sur cette petite planète il y a quelque dix à douze mille ans, avant c'était assez négligeable Qu'est-ce qui avait freiné son développement ? Un âge glaciaire. Mais oui, le climat fluctue toujours. C'est ainsi que vers les XIIe et XIIIe siècles, il faisait plus chaud que maintenant. En revanche le XVIIIe siècle fut froid. Pas glaciaire, mais froid. Actuellement on ne sait pas trop, car il faut du temps pour déterminer les tendances à partir de nombreux prélèvements sur toute la planète où nous en sommes.

     

    Le gaz carbonique est un agent de réchauffement. Il est dissous en masse dans les océans. Quand la température s'élève, il s'échappe, donc avec du retard par rapport avec la cause. Il va aider à accélérer ce réchauffement. Aider seulement. Il en est de même pour le méthane, emprisonné dans le permafrost, et qui peut s'en libérer parfois de façon explosive. Avec les fumées non contrôlées de la Révolution industrielle, les scientifiques auraient dû enregistrer à la fin du XIXe siècle un immense pic de chaleur. C'est largement cent ans plus tard que l'accent est mis là-dessus.

     

    En fait, la cause des fluctuations climatiques, c'est notre ami le soleil. Quelqu'un sait-il où se trouve le bouton de réglage ?

     

    En revanche c'est vrai, on pourrait l'aider, en polluant moins. Supprimer porte-conteneurs mastodontes, aberrants paquebots-HLM, immenses aéronefs transportant hommes d'affaires et vacanciers, courrier et armes, cela on pourrait le faire. Les médias se garderont bien d'en parler, quitte à accuser le bûcheron canadien et son 4x4, ou le banlieusard obligé de garder sa vieille petite voiture faute de commodités de transport. Le mécanisme "religieux" de culpabilisation fonctionne toujours.

     

    Il serait aussi possible de prendre des mesures pour éviter les industries polluantes, genre fabrication de batteries pour les branchées voitures électriques, hérésie absolue. Bien peu de voix s'élèvent à ce propos : on les étouffe. Même chose pour les téléphones mobiles. Tout ce qui peut permettre de localiser les citoyens, les surveiller, épier leurs conversations avec des batteries de mots-clefs, est encouragé. Peu importe la pollution engendrée, peu importe que cela contribue à modifier le climat.

     

    Ces Messieurs nous prennent vraiment pour des demeurés prêts à accepter leurs boniments de foire cantonale...

     

    Au fait, si nous exigions la dissolution du GIEC : cela ferait, aussi, de la pollution en moins, et des fonds disponibles par exemple pour l'Instruction Publique... Mettre en prison les conseils d'administration qui ne paient pas leur quote-part pour les retraites et la Sécurité Sociale, cela aussi serait un bon point : pendant ce temps-là ils ne prendraient pas l'avion, emmenés à l'aéroport par la limousine disponible...

     

     


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    Nous répercutons ici cet article qui dénonce les agissements dangereux et irresponsables des autorités anglo-saxonnes : de plus en plus souvent elles s'assoient sur les accords internationaux, au risque de déclencher un conflit majeur. Il est révélé par nombreux éditorialistes indépendants que la puissance maritime, qui a de fait son siège à la City de Londres (même quand c'est Washington qui montre les dents), est en train de perdre le Grand Jeu qu'elle avait lancé il y a bien des années (voir le Kim de Kipling). A trop vouloir gagner....

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    Une fois n’est pas coutume, je demande à tous ceux qui le peuvent de relayer sur leur site d’information indépendant (ou leur blog), ce communiqué de l’association France-Iran sur l’arraisonnement du pétrolier Grace 1 à Gibraltar.

    Ce communiqué, au ton très modéré, montre aux lecteurs iraniens (il y en a), et à nos compatriotes, que tous les citoyens français n’approuvent pas les actions unilatérales qui s’affranchissent des lois internationales et des résolutions de l’ONU et qui ne peuvent qu’engendrer des représailles et un engrenage dangereux.

    Merci à tous.

    DD

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    L’arraisonnement le 4 juillet 2019 à Gibraltar par les autorités britanniques du pétrolier Grace 1 contenant 300 000 barils de pétrole iranien à destination présumée de la Syrie est contraire aux lois internationales régissant la navigation maritime.

    Cette opération, préparée à l’évidence en coopération avec les services de renseignement des États-Unis, est un acte hostile envers l’Iran et la Syrie et s’inscrit dans l’acceptation par le Royaume Uni des sanctions extraterritoriales des États-Unis.

    La France, « Mère des arts, des armes et des lois », pourrait saisir cette occasion pour donner une nouvelle impulsion au rôle de l’Union Européenne dans le monde comme promoteur de paix et de diplomatie, en s’associant aux protestations russes dont le Ministère des Affaires Étrangères a dénoncé cet acte de piraterie maritime comme dangereux pour l’avenir du monde, en rappelant à ses amis et alliés, notamment aux Britanniques, qu’on ne peut avoir un double langage : d’une part dénoncer le retrait des États-Unis des accords internationaux, dont le PGAC, entre les 5+1 et l’Iran, et enfreindre les lois internationales sur la navigation maritime.

    Soutenir la Russie – et l’Iran par conséquent- sur la scène internationale et notamment à l’ONU rappellerait à tous qu’un avenir paisible pour la planète n’est envisageable que dans le respect des lois internationales et des résolutions de l’ONU et non dans des actions unilatérales qui ne peuvent qu’engendrer des représailles et un engrenage dangereux.

    Signé :

    Ali Rastbeen, Président de l’Association Franco-Iranienne

    Michel Debray, amiral,

    Alain Corvez, Colonel, Conseiller en stratégie internationale

    Dominique Delawarde, général (2S), ancien chef «Situation-Renseignement-Guerre électronique à l’EM interarmées»

    Jacques Hogard, Colonel, PDG de EPEE (Expert Partenaires de l’Entreprise à l’Étranger)

    Leslie Varenne, Directrice de l’IVERIS (Institut de Veille et d’études des Relations Internationales et Stratégiques)

    Gérard Bapt, ancien parlementaire français, maire de Saint Jean (Tarn et Garonne)

    Patrick Vaugien, Officier supérieur en retraite, vice président de EPEE

    Jacques MYARD, ancien parlementaire français, maire de Maisons-Laffitte

    Bruno Rioux, chirurgien ophtalmologiste, Chevalier (GM) Ordre de Malte

    Yves Logette, Colonel (CR)

    Jean Paul Baquiast, Président de l’Association europesolidaire.eu

    Jean Pierre Tardy, militaire en retraite

    Youssef Hindi , écrivain, historien, chercheur indépendant

    Jean Pierre Arrignon, historien, professeur des universités

    Simon Graziani, entrepreneur à la retraite

    Gérard Boin, militaire en retraite

    André Legrand, universitaire en retraite

    Jean Claude Empereur, géopolitologue

    Serge Ducrocq, citoyen éclairé

    Anne Cubayne, citoyenne responsable

    Jean Allard-Meüs, officier en retraite

    Fayez Hoche, docteur

    Claude GAUCHERAND (contre amiral (2S)

    Valérie Bugault, avocate fiscaliste, écrivaine

    Isabelle Voltaire, professeur en retraite

    Avic, Réseau International

    . . . . . . . . . . . . etc. . . . . …..

     

     


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  • Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
    Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
    Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
    La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
    D’un côté c’est l’Europe et de l’autre la France.
    Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l’espérance
    Tu désertais, victoire, et le sort était las.
    Ô Waterloo ! je pleure et je m’arrête, hélas !
    Car ces derniers soldats de la dernière guerre
    Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,
    Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
    Et leur âme chantait dans les clairons d’airain !

     

    Je reprends ici un texte écrit en lettres de feu par le grand, l'immense Victor Hugo. C'est un extrait du poème L'expiation, dans les Châtiments.

    On a l'impression que rien n'a changé. Ce sont les Français face à cette Europe qui nous opprime, ou plus exactement, comme toujours, nos simples citoyens confrontés aux Grands, à l'époque aux têtes couronnées. La Finance n'est pas absente, puisque c'est à cette occasion-là que Nathan Meyer Rothschild fit un coup de bourse hardi à Londres : il ruina les autres, et empocha la mise.

    Dix-huit juin mil huit cent quinze, il y a deux cent quatre ans. Les choses allaient rentrer dans l'ordre, et les Bourbons aux Tuileries. Les banquiers étaient là, les "hommes d'église" aussi, les Talleyrand, les Fouché, les Siéyès.

    N'a-t-on pas l'impression que rien n'a changé ? Sauf que désormais, ce sont les secondes mains des banquiers qui sont ouvertement les maîtres. Sauf que cette Europe des notables est maintenant solidement installée à Paris, et dans quelques duchés renommés grandes régions. Sauf que les coups d'État sont maintenant expédiés par des "députés" qui ne représentent que .... les banquiers ! Comme en deux mille huit par exemple.

    Ce n'est pas grave : désormais ce sont... les banquiers ou leurs amis qui sont les maîtres des journaux et moyens d'information, résultat : celle-ci est remplacée par la propagande, et qui tente d'apporter la vérité face à ces mensonges peut risquer gros, jusqu'à sa vie. La liberté d'opinion a été laminée, criminalisée. C'est ce qu'on retiendra de ce nouveau début de millénaire, avec la prise de conscience des petits, des sans-grade. C'est au point qu'aujourd'hui s'habiller de jaune peut vous envoyer en prison. On était plus libre au temps de Louis XIV....

    Cela n'aura qu'un temps, car la révolte gronde dans les lointains brumeux. Un jour, oui, un jour, ceux qui ont méprisé le peuple seront surpris de le voir venir les chercher, venir les chercher, venir les chercher. Il leur arrivera ce qui acheva un César autrement plus flamboyant qu'eux-mêmes, et qui constitue les trois derniers vers du poème cité plus haut.

    Deux mots dans l’ombre écrits flamboyaient sur César ;
    Bonaparte, tremblant comme un enfant sans mère,
    Leva sa face pâle et lut : – DIX-HUIT BRUMAIRE !

     


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  • Bien malin qui sait quel est le vote ou le non-vote le plus pertinent, indépendamment de la couleur de la liste que l’on met dans l'urne.

    Il est dommage que faire s’entendre les Français là-dessus soit très difficile, justement parce qu’il n’existe guère d’outil, même sur le Net, pour aider à cette concertation. Peu importe le nom de cette liste, ce qui compte c’est le pourcentage qu’elle aura face à celle du Grand Capital, celle qui vole si bas.

    Il y a même, si on le désire, la solution proposée ici, celle du vote nul, mais explicite.
    https://ti1ca.com/1va76typ-bulletin-frexit-bulletin-frexit.pdf.html

    Je le répète, ce qui serait si important, ce serait de réussir par-delà des clivages qui, dans ce cas de figure bien précis, NE COMPTENT PAS, à s’entendre sur une liste d’opposition à laquelle tous pourraient se rallier. Ce serait de fait une sorte de référendum CONTRE l’actuel squatteur du 55 rue du Faubourg Saint Honoré, et ses « bienveillants » sponsors lestés d’un pognon de dingue.

    La campagne se clôt ce soir : le délai est bien bref !

    Pour rappel :

    http://babalouest.eklablog.com/apres-le-despotisme-roue-le-despotisme-sombre-a155670798

     


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  • Il importe que le nombre de bulletins soit le plus petit possible. C'est important. Déjà les sondeurs ont annoncé que 60% des Français en âge de voter ne voteraient pas : c'est possible, vu que ce nombre grandit à chaque scrutin "européen". C'est pourtant encore insuffisant. Il faudrait monter à 70% au moins.

    Compte tenu des blancs et nuls qui auront aussi leur part, le total des exprimés ne dépasserait guère les 25%, à se partager entre 34 listes ! A partir de là, le plus apprécié n'aurait qu'un score ridicule. Naturellement, comme à la présidentielle au premier tour, le bricolage des voix au niveau du ministère fonctionnera à fond. Ne serait-ce qu'en transférant des votes blancs en bels et bons bulletins pour la liste Sénescence : ben oui, quoi, votez Printemps !

    C'est largement prouvé, cette pseudo-élection ne sert à rien. Le parlement européen, pourtant grassement payé, n'a PAS l'initiative des textes votés, tout au plus un modeste droit d'amendement à la marge. Il importe pour nous citoyens français de nous désolidariser de ce système qui nous fut imposé par un coup d'État parlementaire, n'ayons pas peur des mots. Il importe de se dire que, vu la situation actuelle, toute autre solution faisant appel à une sortie de l'union (financière, rappelons-le, et rien d'autre dans les faits) sera préférable.

    Au cours d'une conférence-débat qui fut organisée le 16 mai à Orvault (44), cela a clairement été démontré par Michèle Dessenne, présidente d'un parti soigneusement occulté par les médias, le Pardem. Y participaient également Ramzi Kebaïli et François Boulo.

    Pour apporter une touche d'humour, proposons un bulletin original, qui bien entendu serait considéré comme nul. Particularités : il annonce 29 mai 2019, pour rappeler notre vote souverain du 29 mai 2005 refusant le traité nommé TCE (traité pour une constitution européenne), fièrement il s'affiche dans la République Française dont nous sommes à part entière les citoyens, et bien entendu parce qu'un vote intéressant est pour CHOISIR notre destin, pas pour élire des personnages qui feront bien ensuite ce qu'ils veulent, ou ce que des lobbies leur suggèreront (au moyen éventuellement d'un petit appât financier ou autre), il proclame FREXIT ! (en bon français, et c'est important, Sortie de l'union européenne par la France, immédiatement, surtout pas au moyen de l'article 50 d'un TUE que nous avons récusé par avance).

    Il ne faut pas s'affoler : la sortie immédiate et unilatérale de l'union peut parfaitement se faire, la convention internationale de Vienne de 1969 sur les traités le permet. Il suffit de se fier au programme du Pardem qui en a fait son cheval de bataille, y compris pour gérer l'après-sortie.

    Pour conclure, répétons-nous cette phrase importante : nous Français, cette élection aux allures de pétaudière à un parlement bidon, élément d'un ensemble que NOUS AVONS REFUSÉ, ne nous concerne pas. Ce sera, s'il fait beau, l'occasion d'aller joliment pique-niquer sous les ombrages d'un bois proche. Et vive la souveraineté du Peuple, celui qui se pare de jaune ou qui se contente d'approuver ceux qui le font ainsi.

     


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