• Souvent, des thèmes apparemment différents ont des similitudes dans leurs causes ou leurs finalités.

    Ainsi, bien que je sois sur quatre blogs différents, ils concourent au même résultat.

    Celui-ci est un blog généraliste, où de nombreux thèmes ont été abordés au fil des années. S'en dégagent cependant des options politiques, nées du nécessaire, oui, nécessaire combat pour plus de transparence dans la gestion des affaires de l'État, pour une reprise en main par les citoyens de leur propre destin, en commun, parce que les grandes choses se font en équipe.

    Les trois autres blogs sont beaucoup plus récents, six mois environ.

    L'un d'eux est né de l'adhésion à un collectif inquiet de l'installation intempestive et sans raison apparente d'une nouvelle génération de compteurs électriques ou gaziers, et même d'une transformation des compteurs à eaux chaudes (pour ceux qui vivent dans certains immeubles) et froides.

    Au-delà même des multiples inconvénients résumés dans un tableau,




    se pose la finalité de ces trois types de compteurs, imposés brutalement ( et parfois même avec une réelle brutalité ) aux citoyens de ce pays et d'une grande partie de l'Europe, et se profile ce que récemment avouait tout de go le président d'ENEDIS, ex-ErDF, Philippe Monloubou : "Nous sommes une entreprise de BIG DATA, avec trente-cinq millions de capteurs". Nous, citoyens, ne sommes même plus citoyens, ne sommes même plus usagers, ne sommes même plus clients : nous ne sommes plus que des capteurs. Des bribes d'info sur pattes.

    Ramenés, par la grâce du profilage, à une suite de zéros et de uns emmagasinés par les grandes oreilles de Bruxelles, sur sa volonté expresse, il nous est difficile de ne pas nous rebiffer, n'est-ce pas ?

    Le second nouveau blog traite aussi d'une adhésion, celle au cercle nantais de l'Association Pour Une Constituante. C'est très sérieux. L'Association ne veut pas  d'une future "élection présidentielle" de plus en plus contestable par son encadrement juridique empêchant radicalement toute égalité de chance entre deux ou trois poulains de la Finance au programme absent, mais à la présence médiatique continuelle, et le reste des candidats qui, eux, ont généralement un programme (qui dérange les sponsors financiers des premiers). 

    Au contraire l'Association propose de réunir une Assemblée Constituante formée de simples citoyens, et se basant sur des Cahiers d'Exigences, un peu à la manière des Cahiers de doléances de 1789.

    Enfin, il était nécessaire de monter du doigt la cause de ce côté-ci de l'Atlantique de nos désagréments : BRUXELLES et sa pince de crabe gigantesque formée à la fois de ce qu'ils appellent l'union européenne, et de l'OTAN dont le siège administratif à la forme d'un goût douteux n'en est pas loin. D'où ce dernier blog où sont rassemblés documents, opinions, voire imprécations en vue de contrer cette pince.







    Tous ces blogs concourent à la même préoccupation : c'est Bruxelles qui veut imposer au bénéfice de ses sponsors  la couverture via des compteurs, via le profilage bancaire, via les réseaux sociaux pour ceux qui succombent à leur charme, une connaissance complète, pointue, indiscrète de plus de cinq cents millions de personnes : le but est de détecter des velléités d'évasion, de refus, voire plus, et d'influencer ensuite, via des médias "éclairés", toujours plus ceux qui sont malléables. Donc c'est Bruxelles, agent ô combien complaisant de la City et de ses adorateurs d'outre-Atlantique, dont il faut au plus vite se séparer complètement. En même temps, bien sûr, que de ses agents sur place (pas les plus pauvres en général) qui tiennent les leviers de direction ET DE RÉPRESSION.

    On y va ?
     

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  • Rêvons d'un monde

    Le 15 septembre 2011

    Rêvons d’un monde, quelque part vers la fin du XXIe siècle. Dans leurs livres de classe, tous les petits enfants du monde apprennent qu’à la charnière de leur siècle alors finissant, et du précédent, des terroristes ont fait régner une situation insupportable de haine, de meurtres, de morts innombrables afin de contenter leurs amis industriels et banquiers. 

    Et puis un jour une sorte de lame de fond populaire, aussi irrésistible que le tsunami exceptionnel du 11 mars 2011 (aux dernières estimations et dans la région d’Iwate, 40m)  a commencé à déferler partout dans le pourtour de la méditerranée, puis s’est étendue au centre du continent africain, au proche-orient, même dans les îles britanniques, et a chassé des autorités débordées et effarées. Même les ultra-sécuritaires États-Unis furent balayés par les plus pauvres, qui en oublièrent leurs différences d’origines.
    Les noms de ces terroristes, caracolant sous la bannière du dieu Marché ? Blair, Rumsfeld, Uribe, Rice, Cheney, Bush, Sarkozy, Thatcher, Hollande, Brown, Cameron, Lévy (BH), Copé, Clinton (Hillary), et d’autres encore. Pêle-mêle, ils furent incarcérés dans une prison unique, de haute sécurité, et là on les oublia pour travailler à rebâtir sur les ruines qu’ils avaient laissé.
    Chose remarquable, depuis cette période fétide aucun nom ne se distingua plus politiquement, chaque citoyen étant désormais partie prenante des décisions prises. La percée d’Internet même dans les régions les plus reculées de l’Afrique autrefois sous tutelle, permit à chacun de prendre connaissance des questions à résoudre, et de prendre part aux décisions  concernant sa région.

    N’est-ce qu’un rêve ?

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  • C'est une dépêche de l'AFP ce matin : un sondage précise que 72 % des Français sont contre la suppression de l'impôt des riches.

    On précise que nombreux sont ceux qui déplorent que certains échappent à cet impôt en partant à l'étranger.

    Il y aurait cependant une solution simple à cette évasion : TOUS les revenus engrangés sur le territoire français ne peuvent être utilisés de quelque façon que ce soit que sur notre sol. Ainsi les expatriés fiscaux se retrouvent avec .... plus rien ! Dommage pour les Mulliez, par exemple, mais pour beaucoup d'autres aussi, tels certains sportifs.

    De même les multinationales ne peuvent plus, dans ce cas de figure, arbitrer  leurs revenus en France avec des pertes dans d'autres pays.

    Comment parvenir à ce résultat ? Un Parti propose tous les outils dans son programme de gouvernement, soutenu par son candidat à la présidentielle Jacques Nikonoff. Il faut et il suffit de sortir brutalement de l'union européenne, et de créer une monnaie NON CONVERTIBLE, peu importe son nom. Pour les détails, se rapporter au programme détaillé.


    billet mis en service le 7 février 1957


    Il y a un souci : le PARDEM n'a pas la possibilité d'expliquer ce qu'il veut faire dans les grands médias, il est fui comme la peste par leurs financiers de patrons qui seraient ruinés, évidemment.

    Appel aux élus locaux : le Pardem a besoin de tous vos parrainages, pour présenter son poulain à l'élection "suprême", malgré tous les tracas apporté par la loi que celui qui est maintenant garde des sceaux avait réussi à faire voter quand il était encore député. Le fait que désormais c'est à vous, volontairement, d'envoyer votre parrainage à la commission électorale, le fait que cette initiative sera désormais publiée,  tout est fait pour que vous hésitiez à vous lancer. Ne  vous laissez pas intimider !

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  • Les politiciens actuels devraient un peu réfléchir à cette laïcité qu'ils torturent pour tuer notre tissu social. Ils scient la branche qui leur apporte tant de bienfaits.

     

    Vingt dieux... et des poussières

    26/04/2010


    icone othodoxeL’entité Dieu a été inventée par des hommes. Pas grave, c’est leur affaire. Si certains pensent nécessaire d’avoir un Quelquechose qui les transcende pour être heureux, et lui parler comme à un psychiatre pour se sentir équilibrés, pourquoi pas ? En revanche, s'ils sont prosélytes au point de prêcher partout ce qu'ils considèrent comme "la bonne parole", il descendent au même niveau que les politiciens, et ce n'est pas un compliment.

    Les religions occidentales (à la différence de leurs homologues orientales, généralement plus philosophiques et moins tyranniques) sont surtout des façons pour un encadrement plus ou moins lâche, de mener des humains dans un certain sens. Souvent, elles sont très liées avec le pouvoir temporel, et la synergie fonctionne bien entre eux. Autrefois, en particulier dans le judaïsme ancien, allaient de pair le grand-prêtre, et le chef de guerre. C'était un binôme très fréquent. Parfois, un seul personnage occupait les deux fonctions, le Roi : tels David ou Salomon.

    La laïcité, et là-dessus les opinions divergent, se devrait de renvoyer soigneusement les religions dans la sphère privée. Il faudra noter d’ailleurs, que l’Islam là-dessus, et le judaïsme également, sont plus discrets qu’un christianisme arrogant et souvent tyrannique. Voir ce qui se passe aux Etats-Unis, qui ont une laïcité théorique, mais où les religions chrétiennes (puisque pour eux les sectes sont des religions) sont pour le moins envahissantes, voire plus encore.

    Le Pouvoir actuel en France, pas du tout neutre, aurait intérêt à méditer sur ces obligations dont nos ancêtres d'il y a un siècle ont codifié et entériné le bon usage. Il a délibérément mis la laïcité entre parenthèses, afin de jouer à exacerber des antagonismes, au lieu d’être un arbitre, négociateur discret, impartial et éclairé. Les républicains ne lui diront pas merci.

    BO

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  • Cet article a cinq ans, il n'a pas pris une ride : ce n'est pas forcement de bon augure. Rappelons-le ici.

    Lundi 14/06/2011 17h30


    L'Histoire nous l'a démontré tout au long de son déroulement. Ceux qui, par le hasard de la naissance, ou parce que le destin les a portés en position de décider pour les autres, ou même parce que des élections dites "démocratiques" les ont amenés à ce poste, ont souvent brillé par leurs défauts plus que par leurs qualités, par leurs exactions plus que par le sérieux de leur engagement envers le peuple.

    honnêteté
    De Néron à Philippe le Bel, des Borgia aux souverains espagnols confrontés au Nouveau Monde, car les exemples pullulent, rares ont été les souverains dont la probité pouvait être louée. Peut-être pourrait-on citer Haroun al Raschid, ou le grand Cyrus... Et parmi les élus, il semble que De Gaulle pouvait se parer de cette qualité.
    Pour l'époque la plus actuelle, il est préférable de se voiler la face, tant la situation est loin de cet idéal. Serions-nous revenus à cette époque dépravée que fut la Régence ? Non, probablement celle-ci est-elle allègrement dépassée dans la course au gain le plus grand dans les délais les plus brefs. Quant aux noms de ceux parmi les élus ou les décisionnels pour lesquels des enquêtes ont été lancées à leur encontre, leur énumération ressemble plus au Bottin qu'à la liste de la ménagère. C'en est au point qu'un changement s'impose au niveau mondial, tant ce qui est toujours au moins un délit ressemble presque, désormais, à la règle.
    C'est d'autant plus grave, que cette malhonnêteté s'étend à la fois sur un défaut de probité généralisé, et sur une façon cynique de s'asseoir sur ses propres engagements, en regardant ailleurs. La confiance est exigée, sans rien en retour qui pourrait la justifier, hormis la force.

    humilité
    Quand vous prenez en charge le sort des autres, une grande responsabilité pèse sur vos épaules, que vous en soyez conscient, ou pas. De vos actes les plus infimes, en apparence, dépendra le sort de centaines, de milliers, voire de millions de personnes qui vous auront choisi, parfois, mais la plupart du temps qui subiront vos décisions. Tenir compte de ce facteur pour œuvrer au plus juste requiert de l'honneur bien sûr, mais aussi une grande humilité pour oser écouter les critiques, et en tenir compte. L'arrogance, à ce stade, est une catastrophe que tout le monde paye cher.
    C'est pourquoi il faut accepter, parfois de se dire que dans ses décisions on s'est trompé, et même l'admettre publiquement afin d'opérer un changement d'orientation, s'il est encore possible. S'il ne l'est pas, il ne faut pas hésiter à trouver une solution peut-être pas idéale, mais meilleure que celle de l'intransigeance.
    Sans vouloir être méchant, il n'est pas certain que la grande majorité des exigences mises en pratique au sommet de l'État depuis pas mal d'années déjà, assument cette nécessaire humilité.

    solitude
    Celui qui accepte cette charge de conduire d'autres personnes, qu'il le veuille on non, est comme le capitaine d'un navire "le seul maître à bord". Il peut s'entourer de conseillers, au nombre parfois pléthorique. Il peut laisser le vote des lois à débattre aux représentants du peuple, ces lois le plus souvent émanent en premier chef de lui-même, et en dernier ressort c'est lui qui signe leur promulgation. Avec des mécanismes un peu différents, aux différents étages de la pyramide des pouvoirs géographiques c'est à peu près le même processus.
    Naturellement, ceux qui auront mis en place le plus grand nombre de conseillers auront tendance à se reposer sur eux pour initier la plupart des projets, ceux qui intéressent moins "le grand Homme". C'est une sorte de lâcheté. En revanche, les idées parfois fulgurantes et pas forcément adéquates auront la priorité, et dans ce cas de figure le solitaire se transformera en dictateur pour une décision. Et vivent les critiques !
    En tout cas, l'honnête, l'humble, celui qui fera ce travail parce que c'est son devoir, et non parce que cela l'amuse, aura pour lui une grande solitude au cœur.

    charisme
    Parfois, des décisions seront à prendre, dont l'auteur saura qu'elles sont vraiment nécessaires pour le bien de tous à moyen ou long terme. Celles-là, il lui faudra les expliquer, et les expliquer encore, en toute honnêteté, en toute humilité. Mais en même temps, il faudra faire preuve de charisme pour imposer aux inévitables détracteurs les vues initiant cette décision, et les modalités de celle-ci.
    Particulièrement dans ces circonstances-là, la ou le dirigeant(e) se sentira bien seul(e). Même si ses conseillers opinent, et approuvent le raisonnement menant à cette décision, il sera nécessaire d'obtenir de la part d'une fraction large des personnes concernées un assentiment, qui pourra souvent être teinté d'inquiétude et de fatalisme. Éloquence, sûreté dans le maintien, le regard et la voix seront des moyens nécessaires à faire partager ses vues au plus grand nombre.
    C'est pourquoi, pour de tels moments, il sera incontournable de "descendre dans l'arène", de se montrer seul en public, et seul contre tous de montrer que le gouvernail est tenu fermement et avec discernement. L'exercice est déconseillé aux hésitants, aux peureux, à ceux qui sont là pour la prébende, et non pour tout simplement diriger.

    vision à long terme
    De telles prises de risque en public sont habituellement réservées à des projets longs, de ceux que, faute d'en avoir tous les éléments, le commun des mortels a du mal à appréhender, à admettre, à accepter. C'est pourquoi une politique hardie doit se préparer, s'analyser, s'intégrer dans une vision de l'avenir cohérente, et bénéfique pour la majorité.
    En lieu et place de réaction, comme procèdent certains au coup par coup en pleine incohérence, il faut prévoir des actions qui auront des effets dans cinq, dix, vingt ans, voire plus. Il faut inscrire dans la durée, concernant certains actes, une vraie politique du futur. Exercice difficile, demandant beaucoup d'implication, de travail, mais exercice indispensable à la gouverne d'un État, s'inscrivant dans la durée. Heureusement, dans la genèse de tels projets, des conseillers bien choisis, mais pas trop nombreux sauront donner du corps à ce qui peut n'être au départ qu'une idée minuscule.

    souci du détail
    Pour éviter le désagrément de décider l'épée dans les reins, même les grands projets devront entrer dans les détails le plus possible, dès le départ. Ils n'en seront que plus cohérents dans leur application, que plus faciles à expliquer, que plus passionnants à ciseler.
    Et puis, entrer dans le détail permet aussi de rester au niveau du simple citoyen, de prendre en compte l'impact que ce projet a pour lui personnellement. Cela aide le décideur à garder les pieds sur terre, à rester humble jusqu'au bout, à garder honneur et probité face à la condition de personnes plus vulnérables. Sans s'y noyer au point de perdre le fil directeur, les détails s'imposent.

    grandeur et misère
    Le vrai politique, celui qui est là parce que d'autres l'ont choisi, ne peut pas être heureux. Il sait que tôt ou tard il fera des erreurs. Selon sa place dans la société ces erreurs auront plus ou moins d'impact, sur plus ou moins de personnes. Il devra l'accepter, même si cela lui fait mal, surtout si cela lui fait mal. Ce sera pour lui une grande misère, parce que malgré tout il lui faudra continuer, parce que parfois d'autres erreurs inévitables interviendront : il lui faudra à la fois en réduire l'impact par d'autres décisions, et en même temps préparer d'autres décisions avec sérénité et sans faiblir.
    Cette misère est en même temps ce qui fait la grandeur du décisionnaire, qui doit constamment maîtriser ses peurs, ses doutes, ses penchants incompatibles avec sa fonction ou sa dignité, pour offrir toujours le meilleur à ceux qui ont confiance en lui, et plus encore à ceux qui n'ont pas confiance. La grandeur est dans l'adversité, la bourrasque et le gros temps.
    sabre au clair

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  • Voici cinq heures (et deux ans) que Rémi a été  victime d'un meurtre, comme d'autres avant lui, hélas.

    Victime d'un meurtre, en raison de ses principes de vie, comme tant d'autres !

    Souvenons-nous des massacres des canuts en 1834 !

    Souvenons-nous des massacres qui ont écrasé la Commune de Paris en 1871 !

    Souvenons-nous des grévistes tués à bout portant par l'armée en 1909 à Villeneuve Saint Georges, sous l'ordre de Clemenceau !

    Souvenons-nous des objecteurs de conscience de 1917 !

    Souvenons-nous des syndiqués tués en France le 1er mai 1919 !

    Souvenons-nous des Algériens massacrés en France d'outre-mer, le 8 mai 1945 à Sétif et Guelma !

    Souvenons-nous d'Édouard Mazé, tué à Brest le 17 avril 1950 !

    Souvenons-nous des militants du FLN  (entre 32 et 300) qui perdirent la vie à Paris le 17 octobre 1961 !

    Souvenons-nous, l'année suivante, des 9 morts de Charonne !

    Souvenons-nous de Malik Oussekine, tabassé à mort le 6 décembre 1986 !

    Souvenons-nous de Christian Dorévo, abattu à Marseille en février 1988 !

    Souvenons-nous d'Aissa Ihich, mort en garde à vue le 25 mai 1991 !

    Souvenons-nous de Makomé M'Bowolé, 17 ans, exécuté dans l'œil le 6 avril 1993 !

    On ne parle pas là, bien sûr, des très nombreuses autres personnes qui furent estropiées à vie.

    Les "représentants" de l'État se prennent pour l'État lui-même (c'est nous, l'État), et répriment au nom de leurs propres intérêts et de ceux de leurs amis et sponsors (de plus en plus).

    Allons-nous longtemps accepter l'inacceptable ?










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  • Qu'est-ce que « la rentabilité » ? C'est la possibilité pour certains de « mettre de côté » un facteur d'échange de biens au détriment de tous. C'est donc un exercice pervers de chercher la rentabilité d'abord, au détriment de la vie même.

    Je pense à un exemple extrême : celui de multinationales comme Cargill qui imposent à des Africains vivant de leurs cultures vivrières, manioc, mil et autres, de les délaisser au profit d'arachides ou autres produits « vendables ». Payés un prix dérisoire, souvent au-dessous du prix de revient réel, ces Africains n'ont que la solution d'acheter l'huile provenant de leurs plantations (sauf qu'on ne vit pas que d'huile) à un prix très supérieur à leur production initiale. Ou ils meurent de faim. Pendant ce temps-là, les liquides sont entreposés dans d'immenses cuves rappelant celles du pétrole, quitte à organiser la pénurie, et les immenses quantités ainsi stockées ne sont relâchées qu'au moment où le cours est jugé le plus favorable - donc le plus haut. Mais qu'on ne s'y trompe pas : même sur les produits de base, les banquiers, encore eux, sont les premiers spéculateurs.


    réservoirs de Cargill à Saint Nazaire - là on n'en voit que quelques-uns

    Il est clair, archi-clair, que “le capital” ne sert strictement à rien dans la création de richesse. Les capitalistes stockent, échangent et vendent du néant, et presque personne ne s’en rend compte. Le paradoxe est immense. Il est même en train de nous tuer au nom de son aberration, en tuant aussi la Terre qui est la seule dispensatrice de richesses – les humains se contentant de les extraire, de les transformer, et d’en jouir s’ils en ont le temps. N’est-ce pas une histoire de fous ?



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  • Comme s'il en pleuvait !

    L'averse de diktats qui rendent le jour noir et la nuit opaque, le brouillard pas coton, le soleil cuisant ( " Retournez-vous, ça attache " ), le ver luisant de radium, la pomme de terre itou, le maïs rouge des pinards californiens ( "Soufflez dans l'eau, j'ai Haimotest avec moi " ) provient d'un quartier au nord du Menekenpis où il y a beaucoup, beaucoup plus de cravates que d'honnêtes gens.

    Cependant, tout ce petit monde est approuvé par une personne parlant le Globiche, parfois l'anglais, et surtout pas le français, bien que née à Paris. Il y a de ces incompatibilités... comme entre Ravaillac et La Fontaine, en somme.

    C'est une personne qui jette loin et haut ses hallebardes, semble-t-il : citons ici un billet de La Plume à Gratter à propos du décès du si regretté roi Abdallah d'Arabie Saoudite.

    Mais dans cette litanie aussi dégoulinante qu’écœurante, la palme « d’or noir » (ou d’humour de la même couleur ?) est indiscutablement revenue à une de nos con-patriotes (cocorico !) : Christine Lagarde, l’irremplaçable patronne du FMI, celle qui avait succédé pour occuper ce poste prestigieux (et particulièrement juteux) à un autre éminent exemple de l’excellence française, le (pas)regretté DSK. Je cite madame Lagarde : « il laisse un grand héritage… c’est une grande perte »… « De façon très discrète, c’était un fervent défenseur des femmes… c’était très progressif… adapté au pays… il y croyait fermement »… Si.

    C'est pas moi kilai dit, euh !

    En revanche, à propos d'un procès qui lui traîne de plus en plus aux basques (la cour de cass est d'accord, c'est tout dire) , elle tente une mise au point qui vaut ce qu'elle vaut.

    "Est-ce que vous croyez que j'ai une tête à être copine avec Bernard Tapie?"

    Ben... p'têt' ben qu'oui.....  des goûts et des couleurs....

    En revanche, s'agissant de Monsieur Tout le Monde, le son de cloche n'est pas le même. Le  jeudi 2 mai 2013, au lendemain des manifestations du 1er mai contre l'austérité, elle assure qu'il n'y a "pas d'alternative à l'austérité", dans une interview à la télévision suisse-romande.

    Ajoutons que la dame persiste, comme l'indique le 3 septembre 2016 un site africain des affaires

    Mais après tout, elle défend sa boutique, comme le 3 avril 2012 devant la Wharton School :

    « Quand le monde va mal autour du FMI, nous prospérons. Nous devenons extrêmement actifs parce que nous prêtons de l'argent, nous percevons des intérêts, des droits etc. et l'institution se porte bien. Quand le monde va bien et qu'il y a plusieurs années de croissance, comme ce fut le cas en 2006 et 2007, le FMI est en moins bonne passe, financièrement et autrement. » (cité par Wikipedia)

    Comme elle ne tente pas en tant que directrice de faire supplanter le dollar par une autre monnaie (ce qui arrivera bientôt, cependant, dès cet automne, avec les DTS), elle ne risque pas de subir pour le moment le sort de son prédécesseur - ou du moins un sort relativement similaire vu que les personnages sont assez différents vis-à-vis d'à-côtés croustillants.

     En tant que personne HUMAINE, bien sûr le bilan est probablement assez différent, la Très Grande Phynance étant rigoureusement incompatible avec l'humanisme. Peut-on être équilibré et heureux, et en même temps savoir que l'on œuvre à l'appauvrissement de personnes de plus en plus nombreuses, dans de plus en plus de pays ? A moins, bien entendu, de 

    Ne passe-t-on pas, alors, à côté de la vie même ?

    bab


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  • Cher Monsieur Pascal Lamy,


    C'est avec des larmes de reconnaissance que je peux sans doute à raison vous désigner parmi les rares personnes que presque le monde entier se doit de haïr. Le prix Alcide Sulfurik, en quelque sorte.


    Grâce à vous des continents entiers souffrent de la faim. Grâce à vous les cordiers se réjouissent de fournir à la pelle leurs produits pour un dernier achat d'agriculteurs aux abois. Grâce à vous des OGM placides empoisonnent tranquillement des centaines de millions de personnes, des centaines de millions d'animaux, des centaines de millions de végétaux. Grâce à vous la pollution verdit et l'effluent industriel pourrit. Grâce à vous les avionneurs fournissent toujours plus de leurs engins volants où vous trônez chaque jour en Classe Affaires.


    On cite de vous une très belle phrase (Europe 1, 25 juillet 2013) :


    « La démondialisation est une thèse réactionnaire. »


    Merci Monsieur Lamy, vous me faites un grand honneur, car voyez-vous, je suis démondialisateur. Eugène Pottier avait écrit, pour sa part,


    « L'Internationale sera le Genre Humain ».


    L'internationale, c'est la communauté planétaire des nations. Des nations souveraines, qui interdisent à des sociétés bancaires, commerciales ou industrielles de faire la nique aux lois des Nations et des Peuples Souverains qui les composent. Cela signifie qu'aucune entreprise ne peut jouer de son implantation dans plusieurs pays pour faire l'arbitrage des avantages et inconvénients des législations, us et coutumes de ces pays .


    Oh quelle catastrophe ce serait, pour vos Amis les Banksters, s'ils ne pouvaient plus accomplir leurs sinistres besognes. Pour vos Amis les Fabricants d'Armes s'ils ne pouvaient plus, pour des raisons bassement commerciales, favoriser ici et là troubles, guerres, attentats, meurtres, assassinats, et j'en passe. Pour vos Amis les Politiciens, si des « revenus » un peu (hum) illicites et un peu (hum) élevés ne leur donnaient pas l'entregent que leur personne ne possède guère.


    Non, bien sûr, vous n'êtes pas à l'origine de TOUT. D'autres que vous œuvrent dans leur coin, de façon plus ou moins occulte, mais dans le même sens.


    Malgré vous et vos amis, il faudra que nos frères humains apprennent à démondialiser, et à reprendre la main sur leur propre destin que vous leur avez volé. Volé. Volé. Le plus tôt sera le mieux. Vous serez alors comme le mari des pièces de Labiche, ............ mais content (ou marri ? ohhhh...)


    Votre serviteur,

    bab

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